MONTRÉAL - Des passagers ont découvert avec consternation et dégoût que des coquerelles et autres petites bestioles indésirables grouillaient au bas des murs de la station de métro Guy-Concordia, à Montréal.
Lors de notre passage, une coquerelle se trouvait au bas des escaliers menant au quai direction Honoré-Beaugrand. Elle était cachée au fond d’un creux, au bas d’un mur. Une autre était dissimulée un peu plus haut, elle aussi dans un trou à la base du mur.Il y en aurait d'autres selon le site Facebook de canoe: a Cote Ste-Catherine,Cote Vertu,Beaubien,Plamondon,Cote des neiges,St-Michel,et Préfontaine, et cela a différente période de l'année et selon le niveau de pauvreté et des différents chantiers de construction.
«Bien sûr que ça nous dérange», a lancé une usagère du métro, Yasmina K. Elle n’avait pas remarqué les bestioles auparavant. «On paie pour un service. Pas juste pour le transport, mais pour la salubrité des lieux», a souligné la jeune femme, excédée.
Une autre usagère, Rebecca Harknett, est d’avis que cette situation n’est pas normale du tout. «La Société de transport de Montréal devrait faire quelque chose», a-t-elle dit.
D’autres personnes croisées dans la station croyaient plutôt qu’il était normal de retrouver ces petits insectes dans les stations. «On est sous terre. C’est évident qu’il va y avoir de la vermine», a soutenu Martin Patriquin.
Une extermination nécessaire
«Des blattes (coquerelles) dans les stations de métro, ce n’est pas un phénomène courant à Montréal», a dit Éric Sirois, un exterminateur de chez ABC gestion parasitaire.
«Les blattes sont apportées par les gens dans les stations, elles n’y vont pas d’elles-mêmes», croit-il.
Il pointe du doigt la foire alimentaire reliée à la station. À son avis, c’est de là que les coquerelles proviennent. «Ça prend une action d’extermination assez large dans l’ensemble des endroits infestés si on veut régler le problème.»
Il a été impossible de joindre un porte-parole de la Société de transport de Montréal dimanche après-midi.
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