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samedi 14 mai 2011

En 10 ans,elle n'a rien fait pour corriger la situation et lui n'a pas consulté un psychologue





Extrait du procès Turcotte :

Véritable histoire d'amour

Témoignant hier pour sa propre défense, Guy Turcotte s'est livré au récit d'une véritable histoire d'amour avec la mère des enfants qu'il est accusé d'avoir assassinés.
L'homme de 39 ans a été assermenté sur la Bible et a témoigné durant une heure, au premier jour de sa défense, après que sa mère et son frère Gilles eurent rendu témoignage.
Sans menottes et sans entrave aux pieds, Turcotte a pris place à la barre des témoins tout de noir vêtu. Il par-lait d'une voix plutôt lente, douce, parfois hésitante, peu assurée.
Lorsque la greffière lui a demandé quelle était sa profession, il a répondu : «J'étais cardiologue.»
Après avoir entretenu les sept femmes et cinq hommes du jury de son enfance et de ses études (voir autre texte), Turcotte a décrit en détail sa rencontre et ses premières années de vie avec Isabelle Gaston, celle qui a partagé sa vie pendant 10 ans et avec qui il a eu deux enfants.
C'est lorsqu'il étudiait en troisième année de médecine, à l'Université Laval, qu'il a rencontré par hasard Mme Gaston, dans un bar de Grande-Allée. Ils ont discuté toute la soirée.
Tombé en amour
«Je suis tombé en amour cette journée-là», résume-t-il.
Dans la salle d'audience, Turcotte prend des pauses et sanglote à certains moments, quand il est question de ces débuts amoureux.
«C'est une fille souriante, pleine d'énergie, une belle fille, une fille qui a du leadership, qui est intelligente, qui a de la facilité à communiquer, beaucoup d'entregent. Elle a beaucoup de charme.»
Contrairement à lui, elle a aussi beaucoup d'assurance.
«Je la trouve vraiment hot», dit-il, s'estimant chanceux d'être avec une telle fille.
«J'avais jamais été avec une fille aussi bien que ça», dira Turcotte.
Mais elle est difficile à conquérir et Turcotte mettra beaucoup d'énergie.
«Je veux que ça marche, dit-il. Cette fille-là, je suis en amour avec.»
Remise en question
Ils prennent un premier appartement ensemble en juillet 2000. Mais les disputes se font nombreuses.
Dans l'année qui suit, Turcotte part une semaine aux États-Unis, à un congrès au cours duquel il réfléchit sur son avenir et ne passe pas un seul coup de fil à son amoureuse.
À son retour, les choses dégénèrent en une dispute monstre.
«Elle est fâchée, mais vraiment fâchée. Je ne l'ai jamais vue fâchée comme ça», témoigne Turcotte.
Fiançailles romantiques
Il admet lui avoir donné une «claque au visage», ce à quoi elle a répliqué de la même façon.
«Je suis resté figé», se souvient-il.
Après une séparation de quelques mois, ils reprennent la vie commune et les affaires se replacent. Tellement que lors d'une randonnée au mont Washington, ils se fiancent.
Dans une belle auberge, ils ont bu une bouteille de champagne pour sceller ces fiançailles.
«C'est super-romantique, se souvient-il. C'est des beaux souvenirs, des moments magiques.»

REF.:
cyberpresse,

En 15 ans personne n'a rien vu sur son comportement et ses aptitudes professionnelles ?

Policier accusé d'agressions sexuelles - L'enquête préliminaire débutera en novembre
André Simard 
© Roger Gagnon/ Agence QMI

SAGUENAY – Le policier de Saguenay André Simard, accusé d'agressions sexuelles sur huit victimes, subira son enquête préliminaire en novembre prochain. La date a été fixée au 28 novembre 2011. Les huit plaignantes âgées de 18 à 33 ans seront alors entendues par le tribunal. La procédure qui déterminera si un procès est nécessaire pourrait prendre cinq jours.
Les crimes se seraient produits sur une période de 16 mois, entre le 1er juin 2009 et le 18 octobre 2010, dans le district de Chicoutimi.
L’agent André Simard a été formellement accusé de 17 chefs d’accusation, dont huit d’agression sexuelle, huit autres de trafic de drogue et un chef de bris de condition. Il a repris sa liberté le 26 janvier dernier.
Le patrouilleur de 38 ans compte une quinzaine d’années de service.
Il est suspendu par la police de Saguenay, mais il reçoit son salaire en partie. Il n’a pas d’antécédent judiciaire.
REF.:

lundi 9 mai 2011

L’économie ne pourra dépendre éternellement du pétrole........et vous le savez tous !

Alberta - L’économie ne pourra dépendre éternellement du pétrole
Le premier ministre de l'Alberta, Ed Stelmach. 
© Agence QMI

EDMONTON – Le pétrole ne sera pas toujours le principal moteur de l’économie albertaine, a prévenu jeudi le premier ministre de la province, Ed Stelmach.
Selon lui, bien que les revenus tirés du pétrole soient importants, l’Alberta a besoin d’une économie plus diversifiée pour assurer son avenir.
«Nous nous débrouillons bien pour une économie qui repose principalement sur une ressource, mais nous ne pourrons dépendre uniquement du pétrole dans le futur», a dit le premier ministre.
Son intervention coïncide avec la sortie d’un rapport sur l’avenir de la prospérité albertaine préparé par le Conseil pour la stratégie économique. Le document identifie une série de points clés pour soutenir l’économie de la province jusqu’en 2040, parmi lesquels les technologies de pointe, la prospérité des jeunes autochtones et l’implantation d’une nouvelle autorité pour la gestion de l’eau.
«Le monde change, et il change plus rapidement que nous l’avions prévu, a affirmé Ed Stelmach. Nous devons être prêts pour affronter ces changements ou nous aurons de sérieux problèmes ».
Le rapport a été préparé par des poids lourds des milieux économiques et académiques, incluant deux professeurs de l’Université d’Oxford, l’ancienne députée libérale Anne McLellan et la directrice générale de GE Canada, Elyse Allan.
D’une longueur de 112 pages, le document se concentre principalement sur les façons d’accroître les profits tirés des ressources énergétiques, d’élargir la base de l’économie et de prospérer dans un marché mondialisé.
Le président du Conseil pour la stratégie économique, David Emerson, a dit qu’au cours des 10 prochaines années, le gouvernement devra cesser d’utiliser les revenus provenant des ressources énergétiques pour soutenir ses opérations budgétaires. Cet argent devra selon lui être investi dans un fonds de l’avenir.

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Une journée dans la vie d'un «BS»

Reportage - Une journée dans la vie d'un «BS»
Michel Bergevin 
© Agence QMI

CHÂTEAUGUAY – La sonnerie du téléphone réveille Michel Bergevin à midi. Il se lève et zigzague parmi les bouteilles de bière vides qui jonchent le sol. Faux! C’est justement pour combattre les préjugés sur les assistés sociaux que Michel Bergevin a accepté de se confier à l’Agence QMI. Le Châteauguois de 56 ans a hésité avant de dire oui à une entrevue. « Je ne suis pas hyper excité de me faire encore plus étiqueter comme BS. J'ai peur de la réaction des gens », a-t-il admis.
En fait, M. Bergevin se lève ordinairement vers 7 h 30. « Je prends deux cafés, je lis les nouvelles sur internet, je déjeune puis je fais du ménage. Après le dîner, je vais faire du vélo, je prends des marches », raconte l'homme attablé dans son modeste logement, où il vit seul avec Lola, une chatte qu'il adore.
L'endroit est bien rangé. Les murs sont nus, à l'exception de deux cadres. Un cadeau de sa sœur et un tableau peint par son père. Ses parents l'ont toujours soutenu, souligne Michel Bergevin. Mais il fait tout son possible pour se débrouiller seul.
« Je passe de grandes parties de la journée à faire des calculs d'argent. Avec des petits montants », note-t-il. Comme il est considéré inapte au travail depuis un mois, Michel Bergevin reçoit le maximum de prestations de l'aide sociale, soit près de 900 $ par mois. Une fois payés, le loyer de 345 $, les télécommunications à 140 $, les cigarettes à 200 $, des frais d'intérêt de 30 $ sur une carte de crédit, des frais bancaires du même ordre, 40 $ pour des médicaments non couverts par l'assurance, la bouffe du chat et un remboursement de prêt de 65 $, il ne lui reste pas grand-chose pour l'épicerie.
Kraft Dinner
Pour garnir son garde-manger, M. Bergevin s'est déjà adressé à la Société Saint-Vincent-de-Paul. « Ce n’est pas évident de demander de l'aide », dit-il. Sa première démarche lui a laissé un goût amer.
« J'ai enlevé le Kraft Dinner de la boîte qu'on m'a offerte et les céréales sucrées que je n'aime pas. La personne m'a dit: “quoi, vous n'aimez pas ce qu'on vous donne?” Ce n’est pas parce qu'on est pauvre qu'on aime le Kraft Dinner! » a-t-il insisté.
Il a été étonné qu'on lui dise qu'il ne pouvait pas revenir avant trois mois.
Ha, mais s'il ne brûlait pas son argent en cigarettes… Inutile de le lui rappeler, il le sait. Depuis l'âge de 18 ans que M. Bergevin fume.
« J'ai essayé plusieurs fois d'arrêter de fumer, mais ce n’est pas facile quand tu n’as rien d'autre que ça », confie-t-il. Il pourrait couper internet. « Je m'ennuie énormément. Je me sens seul. Internet me permet de rester en contact avec le monde », fait valoir Michel Bergevin. Oui, mais comment a-t-il fait pour acheter un ordinateur, cette télé à écran plat de 32 pouces et ce vélo de route?
Deux bacs
Ces seules possessions de luxe de Michel Bergevin ont été payées avec les fruits de son travail. « J'ai deux bacs. Un en biochimie et un en informatique. J'ai travaillé une quinzaine d'années comme analyste en informatique. Je faisais un bon salaire », répond-il. Des problèmes psychologiques qui l'ont amené à consommer de la cocaïne lui ont fait perdre son emploi. Pendant 10 ans, il a survécu avec sa prime de départ conjuguée avec des petits boulots et l'aide de sa famille. Son inscription à l'aide sociale ne date que depuis six semaines.
Concernant sa santé mentale, Michel Bergevin a une « personnalité évitante ». Il lit la définition tirée de Wikipédia : « Les personnes atteintes de trouble de la personnalité évitante sont préoccupées par leur capacité à s'inclure dans une relation sociale de crainte d'être rejetées. Cette peur de rejet est si douloureuse que les sujets choisiront d'être seuls plutôt que de prendre le risque de communiquer avec les autres. »
« C'est moi à 180 %! » lance-t-il. Et c'est ce mal-être qui l'a conduit à la drogue. « Quand tu n’es pas bien dans ta peau, tu consommes. »
M. Bergevin a maintenant cessé de prendre de la coke et il se sent plutôt bien.
Même s'il est considéré comme inapte au travail, Michel Bergevin se cherche activement un emploi. « J'ai tout essayé sur le marché du travail. Entre autres, j'ai ramassé des concombres, j'ai coupé des légumes chez Saladexpress et ça m'a coûté deux doigts », dit-il en montrant la main touchée. « Dans la région, il n'y a que des emplois manuels et ce n'est pas mon fort. J'aimerais avoir un emploi dans un bureau. »
Rêve
Malgré ses difficultés, Michel Bergevin a encore des rêves. « Tout simplement, je rêve d'avoir une vie heureuse et équilibrée après avoir massacré mon succès dans la vie et forcément mon bonheur, dit-il. Plus concrètement, j'aimerais ne pas terminer ma vie dans la misère, autant psychologique qu'autrement.»

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