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jeudi 17 février 2011

Les riches et les grandes Compagnies ne payent pas d'impôt

Il y a quelques années, la fiscaliste Brigitte Alepin pointait du doigt « ces riches qui ne paient pas d’impôt ».

Aujourd’hui, sept ans plus tard, elle constate que rien n’a changé et qu’une véritable crise fiscale risque d’étouffer les contribuables de la classe moyenne.

Dans son dernier livre, La Crise qui vient, la fiscaliste engagée démontre, chiffres et exemples à l’appui, que si rien n’est fait, les multinationales finiront par ne plus payer un sou d’impôt, en faisant du « shopping fiscal » d’un pays à l’autre et en multipliant les astuces pour éviter de passer à la caisse.

Et on ne parle plus simplement de paradis fiscaux, soutient-elle, mais aussi de fondations privées qui se multiplient et de commerce électronique par lequel se transigent maintenant des milliards de dollars, trop souvent à l’abri de l’impôt.

« Si on met tout ça ensemble, ça fait un manque à gagner qui est énorme. Si on enlevait 10 à 15 % de revenus à une multinationale qui a un chiffre d’affaires de 260 milliards $, comme le Canada, elle ferait face à un énorme problème. C’est la même chose pour les États. Je pense que si on ne fait pas quelque chose, on s’en va vers un scénario de crise », prévient Mme Alepin.

Cette crise, c’est la classe moyenne – celle des contribuables particuliers – qui la subira.

Car les gouvernements, dit-elle, ont les mains liées et sont incapables d’aller chercher ces milliards de dollars.

« Puisqu’on ne peut pas aller le chercher ce manque à gagner, les gouvernements sont pognés. Qui va payer ? Où va-t-on aller le chercher ? Pas chez les pauvres, ils ne paient pas d’impôts. Finalement c’est la classe moyenne qui va écoper, encore et plus que jamais », prédit-elle.

Un fardeau à la hausse

Selon Brigitte Alepin, nos gouvernements peinent à réduire leurs dépenses, car ils veulent conserver le « pacte social ». « À partir du moment où on dit qu’on veut s’offrir des services qui valent 60 milliards de dollars, il faut que quelqu’un paie. Actuellement, tout le manque à gagner causé par cette situation, on n’a pas le choix d’aller le chercher d’une manière ou d’une autre. Et comme augmenter les impôts, ça fait peur aux politiciens et aux contribuables, on trouve d’autres moyens en haussant des tarifs par exemple. On augmente tout de même le fardeau fiscal des contribuables », note la fiscaliste, diplômée de Harvard en administration publique.

De 1961 à 2009, souligne-t-elle, le fardeau fiscal des particuliers (c’est-à-dire la part qu’ils supportent dans tous les revenus du gouvernement) est passé de 33 % à 42 %. Pendant ce temps, le fardeau des entreprises est passé de 14 % à 11 %, au cours des dernières années.

« L’impôt sur le revenu a presque 100 ans. Il est temps de le réformer », plaide la spécialiste.

Que faire?

Les pays industrialisés n’auront pas le choix. Mondialisation oblige, ils devront trouver ensemble des mécanismes pour imposer les grandes entreprises multinationales.

« Les ministres des Finances dans nos provinces et nos pays n’ont plus vraiment de pouvoir. Ils ne peuvent plus décider de grandchose. On est rendu dans une situation où les États ne peuvent plus rien faire tout seuls de leur côté », fait-elle remarquer.

L’une des solutions, selon elle, serait que les 34 pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) s’entendent sur un taux d’imposition minimum pour les grandes entreprises.

« C’est sûr que ça va arriver, dit-elle. Il faut juste que les sociétés se préparent à ça. C'est pas facile, ça va demander aux pays de laisser tomber une certaine autonomie, mais de toute façon, ils ne l'ont pas cette autonomie à l’heure actuelle. »

Les fondations

Par ailleurs, Brigitte Alepin croit aussi qu’il faudrait, comme l’envisage actuellement Barack Obama aux États-Unis, obliger les fondations à donner plus d’argent chaque année. Les plus importantes fondations, même si elles détiennent des centaines de millions de dollars à l’abri de l’impôt, ne sont pas toujours les plus généreuses », souligne-t-elle.

« La deuxième fondation la plus riche au Canada, la Fondation Chagnon, n’apparaît pas dans la liste des 10 fondations les plus généreuses. »


REF.:

Quand le mot collectif ne veut plus rien dire, le mot société n’a plus guère de sens.

L’autre pauvreté!

Elle est nettement moins visible. Pas tellement individuelle comme collective. C’est pire encore. Exceptionnellement, pour ce billet, je transcrirai un passage de mon livre actuellement en librairie, Parenthèse.

“La caméra roule toujours. Depuis plus d’une demi-heure, je parle sans cesse, passant d’un sujet à un autre. J’aborde l’éducation. Assurément le meilleur et l’un des seuls remèdes à la pauvreté. Je n’aime pas ce que je vois. D’un côté le privé, fortement subventionné, qui prend de plus en plus la place du public. Qui a la cote aussi. Une forme de snobinage également. De l’autre, le public, asséché, sucé qui de plus, à l’instar du communautaire, doit s’occuper des rejets, des déchets. De plus en plus nombreux. À cause du tri. De la sélection du privé. Pas le choix, sinon, qui le fera? Certainement pas le privé. Dès lors, qui veut envoyer ses enfants apprendre à travers les rebuts? Un cercle vicieux. Le syndrome Hygrade qui prend forme. Deux systèmes, deux catégories, deux castes bientôt. Et on parle d’unité, de solidarité, de mobilisation de la population. Quelle farce! Quelle hypocrisie! On fait l’inverse. Ça me révolte. Qu’on laisse tranquillement au privé la liberté d’éduquer une société. Ça m’insulte de devoir payer pour les plus riches. Ça m’horripile qu’un gouvernement se dise incapable de financer correctement son système d’éducation public. Incapable d’investir dans son avenir. Pour moi, c’est la pire des pauvretés. L’éducation n’est pas un privilège, mais un droit”.

Et rien n’indique que la tendance ne deviendra pas une vague, si ce ne l’est déjà. Notre système d’éducation actuel, c’est exactement le portrait de notre système de santé dans quelques années.

Quand le mot collectif ne veut plus rien dire, le mot société n’a plus guère de sens.


REF.: IRB,Pierre Côté ,

Le salaire moyen minimum devrait se situe à 1 725 $ par mois

Le minimum pour vivre!


Le minimum des uns devient souvent le maximum des autres.

Vous le savez maintenant. Pierre Côté, le président et fondateur de l’IRB, à goûté à l’expérience de vivre pendant deux mois avec 592 $ par mois. La série Naufragé des villes diffusée chaque lundi à 20 heures sur RDI en fait le récit.

À son retour, Pierre Côté a voulu savoir combien de gens pensaient être en mesure de vivre avec une telle somme. La réponse? Bien peu, 8 %. Et encore, on ne parle ici que d’intentions, d’hypothèses.

Évidemment, les plus jeunes (23 %) et les plus pauvres (29 %) de l’échantillon sont nettement plus nombreux à penser pouvoir le faire. C’est probablement la réalité de certains d’entre eux. Sans surprise, cette proportion chute à 2 % chez les personnes les plus âgées et les plus riches.

Quel est votre minimum?

Alors, quel est le montant minimum dont vous auriez besoin pour subvenir mensuellement à vos besoins primaires (logement, épicerie, transport, vêtements, chauffage, câble, téléphone, soins, etc.)?

Les résultats sont intéressants. Le montant moyen minimum se situe à 1 725 $ par mois. Trois fois plus que ce que reçoit le bénéficiaire de l’aide sociale. Y en a-t-il encore qui l’envie, ce bénéficiaire?

Seulement 11 % des répondants estiment entre 600 $ et 1 000 $ le montant minimum dont ils auraient besoin pour vivre et, étrangement, ce groupe est celui qui affiche l’IRB le plus élevé(79,10), deux points supérieurs à la moyenne. Pouvoir se contenter de peu, sûrement une bonne attitude pour apprécier ce qu’on a et s’en satisfaire.


Répartition des montants minimum par mois pour vivre


Alors que 50 % des répondants croient qu’ils seraient en mesure d’arriver avec 1600 $ et moins par mois, ils sont, à l’opposé, 18 % à évaluer qu’il leur faudrait 2500 $ et plus pour arriver. Cette dernière proportion grimpe de plus du double (46 %) pour les personnes qui affichent les plus hauts revenus. Sans surprise, le montant moyen mensuel requis varie de façon directement proportionnelle avec les revenus affichés par les répondants. Le graphique plus bas le démontre bien.

Comme quoi, l’argent et ce qu’il procure, on s’y fait, on s’y habitue. Au point sans doute de le percevoir comme un acquis, ou de se démerder pour maintenir le même style de vie. Même au prix d’immenses sacrifices sans doute. C’est bien connu et très humain également, mais il s’avère toujours difficile de perdre des acquis. Plus les revenus sont élevés, plus ces acquis sont nombreux et gourmands. Parfois, ils peuvent même étouffer

Le montant moyen de 1725$ subit des fluctuations importantes selon le statut des répondants et non, les femmes ne sont guère plus gourmandes que les hommes, une petite différence de 35$par mois séparant les besoins minimum des deux sexes.

Montant minimal par mois selon le statut familial




Montant minimal par mois selon le revenus des répondants


REF.: IRB,

mercredi 16 février 2011

Mme Brossard de la rue brossarre, a une forte fièvre, des maux de tête violents, une raideur de la nuque et des nausées,et part ça elle se sent bien !


MONTCALM – Les produits «Smoked Meat», «Jambon fumé à l'ancienne» et « apicollo» vendus chez Cochon Cent Façons à St-Jacques de Montcalm, dans Lanaudière, pourraient être contaminés par la bactérie Listeria.

L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) recommande en conséquence à la population de ne pas consommer ces produits s’ils ont été achetés entre le 28 janvier et le 7 février.

Les aliments contaminés par Listeria monocytogenes ne présentent pas nécessairement d'altération visible ni d'odeur suspecte. La consommation d'aliments contaminés peut causer la listériose, une maladie d'origine alimentaire qui peut entraîner une forte fièvre, des maux de tête violents, une raideur de la nuque et des nausées.

Les femmes enceintes, les gens âgés et les personnes dont le système immunitaire est affaibli sont particulièrement vulnérables.

Aucun cas de maladie n’avait été signalé samedi après-midi.

REF.:

Pont Champlain sécuritaire selon le Ouèrenement et le minustre du transport

Près du pont Champlain

Un bloc de béton fracasse le pare-brise d’un automobiliste




Près du pont Champlain - Un bloc de béton fracasse le pare-brise d’un automobiliste
La dalle de béton, d'une quarantaine de centimètres de long, se serait détachée d'un viaduc.
© Agence QMI / Mon Topo





MONTRÉAL- Un bloc de béton a fracassé le pare-brise du véhicule d’un jeune conducteur, lundi midi, alors qu’il circulait sur la route 132 en direction ouest sur la Rive-Sud de Montréal, a appris TVA Nouvelles.

L'incident s'est produit en fin de matinée, au moment où Ghislain Laplante, un étudiant de 25 ans revenant de l’université, passait sous la bretelle de l'échangeur du pont Champlain pour la route 132, en direction de La Prairie.

«Je n'ai rien vu. Ça a frappé soudainement», a raconté M. Laplante lors d'un entretien téléphonique.

Le bloc de béton, qui faisait environ 40 cm de longueur par 10 cm de largeur selon l’automobiliste, a fracassé le pare-brise de sa Honda Accord 2001, arrachant le rétroviseur au passage, pour atterrir sur le siège passager, heureusement vide.

«C'est sûr et certain que cette personne-là n'aurait pas survécu à ça», a avancé le jeune homme. «Le bloc semble s'être séparé en deux parce qu'il y a seulement une moitié qui s'est écrasée sur le siège du côté passager», a dit le résidant de Saint-Constant. «Mais dans le fond, je n'ai pas été blessé, alors je n'ai pas de raison de paniquer», a-t-il ajouté.

Il a reçu des éclats de verre dans le visage et dans la bouche lors de l'impact, mais a malgré tout réussi à garder le contrôle de son véhicule.

Cause inconnue

Quelques instants après sa mésaventure, Ghislain Laplante a garé sa voiture sur le bord de la route et a téléphoné à la Sûreté du Québec, qui a informé les responsables du ministère des Transports du Québec (MTQ).

«Un premier patrouilleur a immédiatement été dépêché sur les lieux pour évaluer la situation, a expliqué Ginette Gagnon, porte-parole du MTQ. À la suite de son rapport, une équipe a été envoyée sur place pour sécuriser les lieux.»

Selon Mme Gagnon, les ouvriers devaient «procéder à l'enlèvement des fragments de béton qui pourraient se détacher, sous la supervision d'experts».

À cause de l'intervention d'urgence, deux voies de circulation sur trois de la route 132 en direction de La Prairie ont dû être fermées en pleine heure de pointe.

En début de soirée, le MTQ n'était pas en mesure d’expliquer la cause de ce troublant incident.

REF.:

Danseuse nue a la Police Académie de Magogue




Magog

Nue et menottée pendant des heures au poste de police


MAGOG – Arrêtée après une querelle de couple qui a dégénéré dans une chambre de motel le 7 septembre 2004, puis transportée au poste de police de Magog, une femme a passé quatre heures nue et menottée au barreau de sa cellule.

Nathalie (prénom fictif) grelotte dans sa cellule, elle réclame en vain une couverture afin de se réchauffer, mais les policiers ignorent sa demande.

Après de longues minutes d'attente, la femme de 33 ans simule une pendaison à l'aide de son soutien-gorge. Rapidement, trois policiers du poste de Magog, deux hommes et une femme, se ruent sur elle et la déshabillent. La détenue se débat, mais les agents lui enlèvent ses vêtements et ses sous-vêtements.

Complètement nue, Nathalie est menottée à un barreau de sa cellule. Elle passera quatre longues heures dans cette position inconfortable et humiliante.

Six ans et demi plus tard, en voyant à TVA Nouvelles la vidéo d'une autre femme déshabillée par les policiers de Sherbrooke, Nathalie décide de contacter l'avocat Alain Arsenault.

Me Arsenault, qui n’a pas pu la représenter puisque trop de temps est passé et que la cause est prescrite depuis 2007 a expliqué qu’elle garde des séquelles de ce qui est arrivé.

«Elle ressent aujourd'hui une immense honte de s'être retrouvée nue dans un poste de police durant quatre heures. C'est une atteinte à sa dignité épouvantable», a-t-il affirmé.

Il s’est demandé pourquoi un tel traitement avait été infligé à Nathalie. «C'est quoi l'idée d'humilier pendant quatre heures quelqu'un? Tous les policiers, les hommes [du poste de police] pouvaient passer, regarder la caméra vidéo et la voir complètement nue. C'est quoi l'idée? Ça leur donne quoi?»

L'avocat spécialisé en brutalité policière a estimé qu'il y aurait eu matière à engager des poursuites et une plainte en déontologie.

Un peu plus de quatre heures après s'être fait déshabiller de force en cellule, Nathalie s'est vue remettre ses vêtements. Elle a par la suite pu quitter le poste de police sous promesse de comparaître à une date ultérieure.

La tentative de suicide ne semblait plus préoccupante aux yeux des policiers.

«S'ils croyaient vraiment que c'était sérieux sa tentative de se pendre, pourquoi les policiers l'ont libérée le lendemain matin à 8 heures, après quatre heures de cellule à nu en disant: “Allez-vous-en chez vous”», a dit Alain Arsenault.

Nathalie a reçu la cassette vidéo de sa détention dans le cadre de son procès. Elle a été acquittée des accusations d'entrave à la justice et de voie de fait qui pesaient contre elle, mais elle a été reconnue coupable d'avoir troublé la paix publique. Elle s'en est toutefois tirée avec une absolution inconditionnelle donc sans casier judiciaire.

REF.:

Le Comité de déontologie policière coupe la poire en deux et pousse l'ananas



Policier de Saint-Eustache

Suspendu cinq jours sans salaire pour un «malentendu»




Un policier de Saint-Eustache devra purger une suspension de cinq jours sans salaire après avoir arrêté avec «abus de force» une mère qui s’était stationnée dans un endroit interdit pendant quelques minutes alors qu’elle venait cueillir son fils après l’école.

Les faits remontent au 21 octobre 2008. Isabelle Cadieux attendait son fils à l’école Arc-en-ciel lorsqu’un parent l’a informé qu’un policier était en train de lui donner une contravention puisqu’elle était stationnée dans un espace interdit.

Le policier, Sean Valenta, lui a demandé de déplacer sa voiture. Avant même qu’elle ait le temps de s’exécuter, l’agent s’est dirigé vers elle. «Il a agrippé la plaignante par son manteau. Il a jeté le parapluie de celle-ci au sol et lui a appuyé le devant du corps contre un véhicule», peut-on lire dans la décision rendue.

Selon le jugement, il ne s’agissait que d’un «délit mineur» et il ne justifiait pas le traitement auquel elle a eu droit. Le comportement du policier est considéré comme «grave» et «son attitude disproportionnée».

De plus, «l’absence d’écoute du policier et son désir d’imposer la loi du plus fort constituent des facteurs aggravants».

Sanction

Puisque «la faute du policier est plus technique que volontairement abusive» et étant donné «l’absence d’antécédents» en matière déontologique du policier, le Comité de déontologie policière a décidé de couper la poire en deux et d’imposer une suspension d’une «durée mitoyenne» par rapport aux demandes des deux parties.

«À cet égard, une citoyenne qui expérimente une rencontre avec la force policière dans une mise en scène semblable vit le pire cauchemar», ajoute-t-on, dans la décision.

Pour ces raisons, une suspension de trois jours a été imposée à M. Valenta puisqu’il «ne s’est pas comporté de manière à préserver la confiance et la considération que requiert sa fonction».

Une autre suspension de deux jours à purger à la suite de la première a été imposée pour avoir recouru «à une force plus grande que celle nécessaire».

REF.: