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samedi 9 octobre 2010

Moins de personnels a l’Agence du revenu du Canada = plus d'investisseurs dans des banques extraterritoriales illégales

Évasion fiscale - Des Canadiens dans le collimateur de Revenu Canada


Évasion fiscale

Des Canadiens dans le collimateur de Revenu Canada


OTTAWA - Un comité de la Chambre des communes a lancé une enquête officielle lundi au sujet d’allégations selon lesquelles des centaines de Canadiens ont caché des millions $ dans des banques extraterritoriales pour mettre leur fortune à l’abri du fisc canadien.

« Nous craignons que le gouvernement n'ait pas agi de façon plus agressive à ce sujet », a déclaré le porte-parole libéral des Finances, Scott Brison.

Le porte-parole du Bloc québécois en matière de Finances, Daniel Paillé, a déclaré que les contribuables avaient droit au respect et que le fédéral devait donner davantage qu’une tape sur les doigts aux fraudeurs de la sorte. «S'ils sont reconnus coupables, ces personnes doivent être emprisonnées », dit-il.

Les députés de tous les partis ont appuyé lundi au Comité des finances une motion du Bloc québécois pour la tenue d’une enquête, après que Revenu Canada ait confirmé son intention de faire une vérification auprès de 1000 Canadiens qui seraient détenteurs de comptes bancaires en Suisse qui seraient administrés par la Banque HSBC.

« Il pourrait y avoir plus de Canadiens, il pourrait y en avoir moins», a déclaré le porte-parole de l'Agence du revenu du Canada Philippe Brideau.

Les autorités canadiennes ne font que commencer à passer au peigne fin une liste qu'ils ont récemment reçue de la France grâce à un dénonciateur de la HSBC, qui se demandait si les comptes suisses n’étaient pas utilisés pour échapper à l’impôt.

Selon une enquête menée par CBC et le Globe and Mail, les informations ont aidé les Français à récupérer 500 millions d’euros en arriérés d’impôts.

M. Brideau a déclaré que l’Agence du revenu du Canada avait commencé à vérifier les comptes les plus importants et qu’elle en était encore à « évaluer ses options » en ce qui concerne le partage des données avec les provinces.

La porte-parole néo-démocrate en matière de revenu, Carol Hughes, soutient que l’évasion fiscale atteint maintenant la somme de 88 milliards $, alors même que les conservateurs ont annoncé la suppression de 198 postes à l’Agence du revenu au cours des trois prochaines années.

« Il y a des gens qui évitent de payer l’impôt et au même moment, le gouvernement coupe dans le personnel de l’Agence de revenu. C’est un non-sens », a dénoncé la députée.REF.:

jeudi 7 octobre 2010

Comment faire de l'$$$$ Vite vite vite ;-)


Garderies de fortune

Partout au Québec, des garderies familiales illégales offrent des services de mauvaise qualité aux frais des contribuables québécois. Ces garderies sans permis, donc indétectables, profitent d'un généreux système de crédits d'impôt et des graves lacunes du processus d'inspection du ministère de la Famille.

Par exemple, les 18 inspecteurs que compte le ministère pour couvrir le Québec au complet sont impuissants devant des produits toxiques mal entreposés, une garderie mal chauffée ou même une cour sans clôture.

Ces garderies illégales profitent aussi du désespoir des familles coincées par la pénurie de places à 7 $. Enquête a suivi le cas d'un propriétaire de trois garderies illégales qui déjoue tous les mécanismes de contrôle depuis des années.



P.S. Alors ,on vous souhaite tous de vous faire poigner et de vous faire dénoncer.

REF.:

lundi 27 septembre 2010

Vous avez des livres a vendre,appeler l'Armée

Washington

Le Pentagone achète et détruit 9500 livres



Washington - Le Pentagone achète et détruit 9500 livres
Le livre qui dérange.
Photo: courtoisie

WASHINGTON - Le département américain de la Défense a acheté et détruit cette semaine environ 9 500 exemplaires des mémoires du lieutenant-colonel Anthony Shaffer, un ancien agent du renseignement, parce que le livre contenait vraisemblablement des informations classées secrètes.

En entrevue avec la chaîne CNN, le principal intéressé, M. Schaffer, a décrit ce geste du Pentagone comme un acte «de représailles». «Acheter 10 000 livres pour effacer toutes traces d’une histoire alors que nous sommes à l’ère du numérique est ridicule», a-t-il indiqué.

À la suite de cet événement, un second tirage de ce livre, intitulé «Operation Dark Heart», avait alors été commandé. D’importants passages du livre ont toutefois été noircis, à la demande du gouvernement. Ces copies censurées ont été distribuées vendredi.

Selon le lieutenant-général Ronald Burgess, de l'Agence américaine de renseignement militaire (DIA), le livre contenait des «renseignements classés secrets pouvant causer un préjudice grave à la sécurité nationale».

M. Shaffer affirme que le contenu du livre avait été approuvé par ses supérieurs de l’armée de réserve. Le Pentagone a toutefois fait valoir qu’il aurait dû obtenir le consentement du département américain de la Défense et de l’armée américaine. REF.:

dimanche 26 septembre 2010

Commission Bastarache: Gagne de menteur


Commission Bastarache

Et si tout le monde mentait ?

Mathieu Turbide
Journal de Montréal

Voilà. Les principaux acteurs de la pièce de théâtre ont joué leur rôle et témoigné. On en est au point où on ne sait plus qui ni quoi croire. Sinon cette certitude que, malgré les serments, plusieurs élites de notre société nous mentent en pleine face.

D'un côté un ex-ministre de la Justice et un sous-ministre à la longue et brillante carrière. De l'autre, un premier ministre, deux hommes d'affaires et quelques fonctionnaires.

Deux versions irréconciliables, racontées sous serment, par des gens convaincus et, souvent, convaincants.

Des mensonges, très certainement. Des vérités, peut-être.

Et si tout le monde mentait ? Si Marc Bellemare exagérait les pressions qu'il a subies et ses nombreuses rencontres avec le premier ministre ? S'il voulait au fond se venger de n'avoir pas pu faire passer ses réformes ?

Si Georges Lalande en mettait un peu pour aider son ancien patron Bellemare ?

Si Franco Fava connaissait plus de monde et avait plus d'influence qu'il ne le prétend ? S'il marchandait réellement du financement contre des nominations ?

Si Marcel Leblanc et Charles Rondeau avaient bel et bien compté de l'argent comptant au Michelangelo ?

Si Jean Charest avait vraiment suggéré à Marc Bellemare de nommer les amis de Franco et Charles ?

Si tout ça était vrai, je ne serais pas surpris.

Quelques réflexions...

* Pourquoi Franco Fava et Charles Rondeau admettent-ils avoir participé à un système partisan de nominations, mais nient catégoriquement avoir fait la même chose pour les postes de juges ?

* Pourquoi Jean Charest a-t-il maintes fois répété qu'il ne s'occupait pas des nominations de juges, alors qu'il a bien expliqué, hier, qu'il regardait non seulement les listes, mais qu'il avait établi des critères de sélection, le premier étant d'avoir au moins 50 ans ?

Marc-Yvan Côté et le cash

Hier, le nom de Jacques Champagne a été évoqué. M. Champagne est l'associé de Charles Rondeau. Franco Fava le connaît bien parce que M. Champagne a été l'organisateur en chef de Marc-Yvan Côté.

Marc-Yvan Côté -ex-ministre libéral provincial et ex-organisateur des libéraux fédéraux - a reconnu devant une autre commission, celle du juge Gomery, avoir distribué 120 000 $ en argent comptant aux candidats de l'Est du Québec pour l'élection de 1997.

Qui disait ça, déjà : «Y'en n'a pas d'argent cash, mettez-vous ça dans tête!»



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Et la fin de la commission a donné quoi ?

On pourrait résumer le rapport Bastarache en disant ceci: comme les allégations de Marc Bellemare sont impossibles à prouver, tout ce qu'il dit est donc faux. C'est donc Jean Charest qui a raison.

C'est un peu gros comme conclusion, mais c'est réellement l'impression que laisse la lecture des quelque 300 pages du rapport de la commission Bastarache.


Des faits

Même si le commissaire ne semble pas leur accorder beaucoup d'importance, quelques faits demeurent.

* Des solliciteurs de fond libéraux ont cherché à utiliser leurs «contacts» pour faire nommer des juges.

* La secrétaire du cabinet du premier ministre avait la tâche d'apposer des post-it sur les dossiers de candidatures des personnes à nommer pour indiquer s'ils étaient de bons libéraux. D'ailleurs, elle le faisait avec l'aide d'un collecteur de fonds.

Difficile de voir comment le rapport Bastarache parviendra à éliminer cette culture du copinage...


«C’est décevant d’avoir mis autant d’argent dans une commission qui a abouti à si peu de choses», a-t-il affirmé jeudi en entrevue avec Claude Poirier, au Vrai Négociateur, à LCN.

L’ancien ministre de la Justice avait plusieurs choses à reprocher à Michel Bastarache et au premier ministre Jean Charest.

«Le commissaire a été choisi par le premier ministre, sans débat, sans demander l’opinion de personne, a-t-il déploré. Et c’est évident qu’il avait un penchant assez marqué pour Jean Charest.»

«J’ai eu droit à un traitement défavorable», a ajouté Me Bellemare.

En entrevue avec Paul Arcand au 98,5 FM, il a aussi dénoncé le fait que ses avocats n’ont pas pu convoquer les témoins qu’ils désiraient et qu’ils ont eu du mal à mettre la main sur les documents dont ils estimaient avoir besoin.

De plus, M. Bastarache ne leur a pas accordé toute la latitude désirée lorsqu’ils ont mené des contre-interrogatoires, en particulier celui du collecteur de fonds libéral Franco Fava, a-t-il regretté.

Par ailleurs, il entend bien, dans le cadre des poursuites civiles qui l’opposent au premier ministre, présenter une preuve plus étoffée.

«Jean Charest voulait un rapport favorable, c’est ce qu’il a obtenu, a-t-il lancé à Claude Poirier. Ça aurait dû être une commission parlementaire, mais il en voulait plus, et ça a coûté 6 millions $.»

Marc Bellemare a aussi perçu des incongruités dans les conclusions du commissaire Bastarache.

«Il dit qu’il n’y a pas eu de pressions indues, mais n’a pas voulu se prononcer sur mes rencontres avec Jean Charest, qui étaient pourtant au cœur du problème. Il n’a jamais voulu regarder les reçus de Charles Rondeau du restaurant Michelangelo, où on s’est rencontrés en 2003, et où on avait parlé des juges.»

«Pourquoi n’a-t-il pas blâmé Jean Charest s’il est évident que des gens ont tripoté des dossiers que seul le ministre de la Justice devait avoir entre les mains?»

L’avocat, qui n’a accepté de donner qu’une poignée d’entrevues, jeudi, a affirmé qu’il restait sur ses positions. «Je maintiens ce que j’ai dit. C’est la stricte vérité. Je fais confiance au jugement de la population, qui a bien compris ce qui s’est passé. C’est plus important que ce M. Bastarache a dit.»


«Le problème, c’est Jean Charest!» — Gérard Deltell



REF.:

vendredi 24 septembre 2010

Pour se rafraîchir ,on se la gèle !

De la crème glacée au «pot» à des fins médicales

Agence QMI
18/09/2010 19h33



Insolite - De la crème glacée au «pot» à des fins médicales


SANTA CRUZ, Californie - Trois saveurs de crème glacée agrémentée de marijuana ont été mises en vente en Californie la semaine dernière.

Le curieux dessert a été présenté à un dispensaire médical de Santa Cruz comme une alternative à fumer du pot à des fins médicales.

Seuls les patients ayant une prescription leur permettant de consommer de la marijuana pour soulager leur douleur ou pour d’autres traitements peuvent acheter le nouveau produit.

Officiellement connue sous le nom de «Creme De Canna», la crème glacée infusée de marijuana est disponible dans trois saveurs: Banannabis Foster (Banane et cannabis), Straw-Mari Cheesecake (gâteau au fromage et aux fraises à la mari) et TRIPle Chocolate Brownie (Un «trip» de brownie au chocolat). Les concepteurs travaillent actuellement à la création d’autres parfums.

«C’était ma passion de faire de la marijuana médicale un produit non seulement efficace, mais aussi incroyablement délicieux, a indiqué le créateur de ces crèmes glacées, Jonathan Kolodinski, au "San Jose Mercury News". Ça fait longtemps que j’essaie d’implanter ma gamme de produits sur le marché.»

La crème glacée se vend 15 $ le demi-litre et contient l’équivalent de deux à quatre doses de marijuana, selon l’étiquette.

REF.:

jeudi 23 septembre 2010

Achetez-Vous une job au Gouvernement pour $400,000.00

Nominations partisanes» dit le PQ

Agence QMI
Geneviève Lajoie
23/09/2010 22h10










QUÉBEC - Les membres de la «grande famille libérale» ont été allègrement récompensés par des postes au gouvernement, au lendemain de la prise du pouvoir par les libéraux, en 2003, dénonce l'opposition péquiste.

Dans les six mois qui ont suivi son arrivée au pouvoir, le gouvernement de Jean Charest a nommé pas moins de 69 sympathisants libéraux, a lancé, jeudi, le député de Chambly, Bertrand St-Arnaud. Les nombreuses visites du grand argentier libéral Charles Rondeau au cabinet du premier ministre, en 2003 et 2004, ont été payantes, a-t-il dit avec insistance.

« Durant cette période, le Conseil des ministres a nommé à divers postes gouvernementaux 15 anciens députés ou candidats défaits du Parti libéral, 24 anciens attachés politiques du Parti libéral et 40 personnes très proches du Parti libéral, en à peine six mois », a-t-il dit, indigné.

69 «bons libéraux»

Ces 69 personnes étaient de bons libéraux, a souligné le député St-Arnaud, ayant contribué à hauteur de 400 000 $ à la caisse électorale du Parti libéral du Québec. «De quoi payer amplement les 75 000 $ du premier ministre pendant tout un mandat», a-t-il dit avec ironie.

«Doit-on comprendre de tout cela qu'un membre de la grande famille libérale pouvait littéralement s'acheter une job au gouvernement en faisant un généreux don à Charles Rondeau?», a lancé le péquiste.

«Non», a répondu le leader parlementaire du gouvernement, Jean-Marc Fournier, avant de se rasseoir aussitôt.

REF.:

Chercher pas y se fait payer en contrat d'Hydro-Québec ; c'est pas d'argent ça ;o)

Commission Bastarache - Contre-interrogatoire tendu pour Fava
Franco Fava


C'est pas dl'argent ,......C des contrats ,....;-) C pas pareillllyyye yé ya yeillle ;-)

QUÉBEC – Pour la deuxième journée de suite, le contre-interrogatoire du solliciteur libéral Franco Fava, mené par l’avocat de Marc Bellemare, Me Jean-François Bertrand, a donné lieu à de nombreuses flammèches.

Jeudi matin, Me Bertrand a tenté de faire parler M. Fava au sujet des avantages pécuniaires qu’aurait pu obtenir son ancienne entreprise de construction.

«Mon confrère est dans une commission qui n’existe pas. Celle sur la construction», s’est immédiatement opposé l’avocat du gouvernement, Donald Béchard.

Comme il l’avait fait la veille, le commissaire Michel Bastarache a de nouveau montré toute son irritation devant le côté «hors sujet» des questions. «Vous nous faites perdre notre temps (...) Vous abusez», a-t-il maugréé en s’adressant à Me Bertrand.

De plus, M. Bastarache a fait savoir que la commission a bel et bien demandé au ministère de la Justice d’obtenir les relevés téléphoniques de Franco Fava. «On a appris qu’on ne peut rien apprendre sur les appels sur les lignes dures. Sur les lignes cellulaires, il n’y avait rien», a-t-il rapporté.

REF.: