Ce n’est pas le silence qui sépare, c’est l’indifférence
Le silence, parfois, est chargé de sens. Il peut être douceur, refuge, pudeur. Il peut porter l’émotion qu’aucun mot ne saurait dire, un respect silencieux de ce que l’autre traverse. Deux êtres peuvent se taire, et pourtant se comprendre. Le silence peut rapprocher, s’il est habité d’attention.
Mais l’indifférence, elle, est un mur froid. Ce n’est pas l’absence de mots, mais l’absence de regard, de souci, d’émotion. L’indifférence ne cherche pas à comprendre, elle ne tend pas la main, elle détourne les yeux. C’est elle qui creuse les distances, bien plus que le silence. Elle fait naître en l’autre un sentiment d’invisibilité, comme si son existence n’avait aucun poids.
On peut survivre au silence. On ne survit pas longtemps à l’indifférence.
Elle érode les liens, elle vide les relations de leur sens. Elle est l’absence d’amour, l’abandon. Elle ne fait pas de bruit, mais elle fait mal.
Alors, écoutons les silences, apprenons à les lire. Mais surtout, refusons l’indifférence. Car ce n’est pas le silence qui sépare les cœurs, c’est le fait de ne plus s’en soucier.
RÉF .: Charlotte Cellier
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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !