Benoît Guay, un ancien policier reconnu coupable d’agressions sexuelles, est de retour en prison.
L’homme de 40 ans profitait d’une semi-liberté depuis le mois de janvier, mais n’aurait pas respecté une des nombreuses conditions qui lui ont été imposées. La Commission des libérations conditionnelles a révoqué sa libération. Il devra s’expliquer devant les commissaires de la commission le 21 septembre.
Surnommé «le violeur du parc linéaire», en référence à l’endroit où il avait commis certaines de ses violentes agressions, Guay était toujours policier à Montréal au moment de son arrestation.
En 2007, il avait été condamné à huit ans de pénitencier. Étant donné son dossier judiciaire vierge avant cette affaire, il avait obtenu sa «libération d’office» aux deux tiers de sa sentence en janvier dernier.
Risque encore élevé
La Commission considérait qu’il représentait un risque élevé de récidive en matière d’agression sexuelle. C’est pourquoi la Commisison avait imposé de sévères conditions pour sa remise en liberté provisoire.
Il était notamment soumis à un couvre-feu de 22h à 6h. Il lui était interdit de posséder du matériel pornographique, de fréquenter des bars de danseuses ou des prostituées. Il devait en outre avertir son surveillant de toute rencontre non fortuite avec des femmes, y compris avec son épouse. Cette dernière a entrepris des procédures de divorce depuis la condamnation de Guay.
Le Tribunal avait par ailleurs déclaré Benoît Guay délinquant à contrôler jusqu’en 2022.
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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !