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jeudi 7 avril 2011

Pourquoi la Violence conjugale est devenu en 2010 une année record au Québec ?

Violence conjugale

2009-2010 ont été une année record au Québec,...............................C'est dû au contexte économique et rien d'autre ;-)

Violence conjugale - 2009 a été une année record au Québec
Sans surprise, plus de quatre victimes de violence conjugale sur cinq (82%) sont des femmes.  
© Shutterstock
 
 
 
 
 
 
 
 
 












    




QUÉBEC - La violence conjugale est en recrudescence au Québec et occupe les policiers plus que jamais auparavant, donnant lieu à pas moins de 50 crimes chaque jour.
Les policiers de la province ont enquêté sur un total de 18 180 infractions criminelles commises dans un contexte conjugal en 2009, un triste record depuis le début des années 2000. Ce type de crimes, que les enquêteurs appellent communément les «VC», a bondi de 4 % par rapport à 2008, selon les plus récentes statistiques compilées par le ministère de la Sécurité publique.
C’est une fausse note dans le portrait actuel de la criminalité, en baisse constante depuis plusieurs années.
Dénonciation et crise économique
«Cette hausse, qui n’est pas observée pour l’ensemble des infractions contre la personne enregistrées au Québec en 2009, peut être attribuable à une plus forte dénonciation de ces crimes à la police », a expliqué le ministère dans ce document statistique, avançant que sa campagne publicitaire sur le sujet a incité plus de victimes à faire appel aux policiers.
«Il est aussi possible que le contexte économique défavorable qui a prévalu en 2009 ait eu un effet sur l’accroissement de la violence dans un contexte conjugal en raison des tensions et des bouleversements qu’il a entraînés dans plusieurs familles», peut-on lire dans ce rapport du ministère.
Les meurtres (17, comparativement à 12 en 2008), les tentatives de meurtre (31 par rapport à 22), les agressions sexuelles (423), les séquestrations (474), les appels harassants (438), les menaces (2 615), le harcèlement criminel (1 962) et les voies de fait (12 124) sont autant d’infractions perpétrées plus fréquemment en 2009 que durant l’année précédente. Jusqu’ici, la pire année à ce chapitre remontait à 2006 (17 856 crimes de violence conjugale), qui a été suivie par des baisses successives les deux années suivantes.
Saguenay et Estrie
La violence conjugale a augmenté dans la plupart des régions en 2009, surtout en Estrie (18,7%), au Saguenay-Lac-Saint-Jean (15%), en Mauricie (14%), ainsi que dans les Laurentides (13%) et dans la Capitale-Nationale (9,5%). Elle a reculé seulement en Gaspésie (-8%), sur la Côte-Nord (-8 %), à Montréal (-2,5 %) et en Outaouais (-1 %).
Sans surprise, plus de quatre victimes de violence conjugale sur cinq (82%) sont des femmes. Elles forment la quasi-totalité des victimes d’agressions sexuelles (97%) et de séquestrations (96%) perpétrées dans une situation de couple, d’ex-conjoints ou d’amis.
Les hommes sont toutefois la cible de 31% des appels téléphoniques harassants et de 29% des voies de fait. Ils sont également plus souvent blessés que les femmes avec un couteau ou une autre arme.
En 2009, la violence conjugale s’est soldée par des blessures dans 43 % des cas et 3% des victimes ont été grièvement blessées ou n’ont pas survécu. C’est le groupe d’âge des 18 à 29 ans qui est le plus touché, quatre fois sur dix.
Les policiers ont identifié les auteurs de ces crimes dans 89% des cas de violence conjugale en 2009. Du lot, 61% des enquêtes se sont soldées par des accusations criminelles contre les suspects, tandis que 28% ont été classées sans que la justice s’en mêle (dans la moitié de ces cas, ce sont les victimes qui ont refusé de collaborer, de porter plainte ou de témoigner en cour).


La violence conjugale en chiffres
  • 18 180 infractions en 2009 (16 000 en 2000, 17 487 en 2005 et 17 353 en 2008)
  • 17 meurtres
  • 423 agressions sexuelles
  • 2 208 voies de fait causant des blessures
  • 2 615 menaces
  • 82% des victimes sont des femmes
  • 43% des victimes subissent des blessures
  • La moitié des 4 991 dossiers classés sans mise en accusation par la police, même si l’auteur du crime est connu, n’aboutissent pas devant la justice, parce que la victime refuse de collaborer.

REF.:

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