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mardi 25 janvier 2011

Saut en parachute ,c'est payant $ en grand !




















ci-dessous;Jean A. Roy














ci-dessous;Richard Levin, doyen de la Faculté de médecine, McGill














ci-dessous;Luc Vinet, recteur sortant, Université de Montréal

















ci-dessous;Lise Poirier-Proulx, vice-rectr. adj. Université de Sherbrooke













ci-dessous;Judith Woodsworth, exrectrice, Université Concordia















ci-dessous;Johanne Pelletier, secr. générale Université McGill













ci-dessous;Heather Munroe-Blum, rectrice, Université McGill














ci-dessous:Ghislain-bourque























Denis Brière, recteur, Université Laval



Universités - Encore des parachutes dorés
C'est l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), dont le siège social est situé à Québec, qui a versé l'an dernier l'indemnité de départ la plus généreuse à un de ses dirigeants.
© Agence QMI

Universités

Encore des parachutes dorés



Alors qu'elles réclament le dégel des frais de scolarité, les universités québécoises ont versé de véritables parachutes dorés à sept dirigeants qui ont choisi de prendre leur retraite, l'an dernier, une situation «absurde» qu'on ne verrait pas dans le secteur privé, affirme la Ligue des contribuables.

Parmi ces hauts fonctionnaires, c'est l'ex-secrétaire générale de l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), Michèle Gauthier, qui a pris sa retraite avec l'indemnité de départ la plus élevée, a appris le Journal.

À consulter:

Les mieux payés

En additionnant toutes les sommes qui lui ont été versées, Mme Gauthier a touché plus de 288 000 $ lorsqu'elle a volontairement quitté son poste, en décembre 2009, six ans après être arrivée à l'INRS. Ce montant s'ajoute aux prestations de retraite qu'elle reçoit depuis, a reconnu une porte-parole de l'établissement, Julie Martineau.

Outre l'indemnité quasi-automatique d'une année de salaire versée aux dirigeants du réseau de l'Université du Québec, Michèle Gauthier a eu droit à un montant forfaitaire d'environ 67 000 $ pour bonifier son régime de retraite et à une compensation de quelque 59 000 $ reliée à l'interruption hâtive de son contrat.

La fonctionnaire était censée demeurer en poste jusqu'en 2013, mais elle a accepté de quitter ses fonctions trois ans plus tôt, à la suite d'une entente intervenue avec l'INRS au terme d'un congé de maladie.

«On a quand même fait une économie, plaide Julie Martineau. Le solde du contrat était de 32 mois, ce qui représente 432 000 $, et nous avons racheté ça pour 59 000 $», fait-elle valoir.

L'ex-directeur des bibliothèques de l'Université Concordia, William Curran, a lui aussi reçu un parachute doré, en quittant son poste. En deux ans, l'institution lui a versé une prime de départ totalisant 222 000 $. Un peu moins de la moitié de cette somme, équivalant à 18 mois de salaire, lui a été payée en 2009-2010.

Le fonctionnaire avait droit à cette «indemnité de départ» en «conformité avec les politiques» de Concordia, affirme-t-on.

D'autres employés en bénéficient

Cinq autres dirigeants du réseau de l'Université du Québec, ainsi que des universités McGill et de Sherbrooke, ont reçu une «prime de séparation» équivalente à une année de salaire, l'an dernier, en prenant leur retraite.

Cet avantage était soit prévu au «Protocole des cadres supérieurs» ou à un «règlement » interne, ont expliqué différents porte-parole.

«Au départ, l'idée était de favoriser le renouvellement du corps professoral, pour s'assurer d'avoir des professeurs très à date au niveau des connaissances, indique le secrétaire général de l'Université du Québec à Rimouski, Alain Caron. C'était un incitatif à prendre la retraite», souligne-t-il.

«L'exemple vient d'en haut»

Au moment où le réseau universitaire se dit sous-financé et réclame le dégel des frais de scolarité, ces indemnités de départ constituent une «pratique de rémunération absurde», dénonce la directrice générale de la Ligue des contribuables, Claire Joly.

«C'est un avantage social qui ne devrait pas exister», tranche-t-elle.

Mme Joly affirme que de telles primes de départ sont pratiquement inexistantes dans le secteur privé.

«Quand les gens démissionnent de leur plein gré, ils ne devraient pas avoir de compensation, dit-elle. Mais l'exemple vient d'en haut, lance Claire Joly. Quand les députés démissionnent volontairement, ils ont droit à une prime de départ.»

Avec la collaboration de Serge Laplante, notre recherchiste à l'Assemblée nationale.

Un an de salaire

* Les cinq hauts fonctionnaires suivants ont eu droit à une année de salaire en prenant leur retraite, en 2009-2010, conformément aux règlements de leur université :

* René Garneau, vice-recteur Université du Québec à Trois-Rivières 153 821 $

* Luc Bergeron, chargé de projets Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue 142 093 $

* Jean A. Roy, doyen Université du Québec à Rimouski 130 748 $

* Johanne Pelletier, secr. générale Université McGill 130 410 $

* Lise Poirier-Proulx, vice-rectr. adj. Université de Sherbrooke 125 931 $*

(* : 11 mois de salaire)

Les mieux payés : Top 5

* En 2009-2010, le salaire annuel de certains dirigeants d'université était encore une fois étourdissant. Voici les 5 patrons les mieux payés :

Richard Levin, doyen de la Faculté de médecine, McGill 496 921 $

Luc Vinet, recteur sortant, Université de Montréal 496 921 $

Heather Munroe-Blum, rectrice, Université McGill 358 173 $

Judith Woodsworth, exrectrice, Université Concordia 350 000 $

Denis Brière, recteur, Université Laval 330 000 $


REF.:

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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !