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jeudi 9 décembre 2010

A la société des tas : Des primes équivalant à 40 % ou 50 % de leur salaire de base.

Médias - Les patrons de la SRC/CBC faisaient des mises à pied mais touchaient de grosses primes


OTTAWA – Tandis que les Canadiens subissaient les conséquences de la récession en 2008 et 2009, les cadres supérieurs de la SRC/CBC ont continué à empocher de généreuses primes, certaines dépassant allègrement la centaine de milliers de dollars pour une seule année.

Pour l’année financière qui s’est terminée en mars 2009 – mois durant lequel 61 000 Canadiens ont perdu leur emploi – les 10 principaux cadres supérieurs de la société d’État se sont partagé en primes un montant de 888 699 $. Les primes individuelles allaient de 4300 $ jusqu’à 165 090 $ pour la plus élevée, ce qui correspond à 3,5 fois le salaire moyen d’un travailleur canadien, selon Statistiques Canada.

Ces informations obtenues par l’Agence QMI révèlent également que huit des cadres les plus élevés dans la hiérarchie pouvaient avoir droit à des primes équivalant à 40 % ou 50 % de leur salaire de base.

En février 2009, tout juste un mois avant la fin de l’année financière marquée par le versement de ces primes, le président de la SRC/CBC, Hubert Lacroix, cherchait à obtenir une rencontre avec le premier ministre Stephen Harper afin de demander plus d’argent pour la société d’État.

Plutôt qu’un ajout à la subvention de 1,1 milliard $ payée à la SRC/CBC chaque année par les contribuables canadiens, M.Lacroix voulait un prêt gouvernemental de 60 millions $ pour réussir à traverser la récession.

La SRC/CBC affirmait qu’à titre de société d’État, elle n’avait pas autant de capacité d'emprunter de l’argent durant des périodes difficiles, et qu’elle devrait effectuer des coupures si elle ne trouvait pas de nouvelles sources de financement.

Lorsque la récession a frappé à l’automne 2008, les revenus publicitaires ont diminué dans le monde des médias, et la plupart des entreprises ont entrepris des mesures de compression des coûts, allant du gel des budgets à des mises à pied.

La SRC/CBC a finalement annoncé 800 mises à pied et la vente éventuelle d’actifs.

L’annonce de ces coupures est survenue une semaine avant la fin de l’année financière marquée par le versement de ces 888 699 $ en primes aux cadres supérieurs.

M.Lacroix a promis en avril 2009 à un comité parlementaire que les primes à l’intention des 553 autres administrateurs et cadres éligibles seraient coupées de 20 à 50 % , ce qui permettrait au diffuseur d’État de récupérer 4 millions $.

Durant l’année financière qui s’est terminée en mars 2010, les primes des cadres supérieurs ont fort peu diminué : les 10 cadres principaux se partageant tout de même 778 799 $.

REF.:

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