C’est du moins ce qui ressort d’un sondage mené par l’IRB (Indice relatif de bonheur) en novembre 2010, qui indique que 75 % des répondants estiment que l’être humain devrait pouvoir décider lui-même du moment de sa mort.(Wow ! c'est tu toute des non-croyants ???)
Pourtant, cette même étude fait valoir que seulement 46 % opteraient pour l’euthanasie s’ils étaient atteints d’une maladie incurable et douloureuse. Signe que certains veulent étirer le plus possible leur passage sur terre, 24 % des personnes sondées souhaiteraient, dans pareilles circonstances, utiliser tous les moyens pour prolonger la vie.
« Les gens adhèrent à ce principe, mais aussitôt que cela les touche personnellement, ils hésitent à passer à l’acte », affirme Pierre Côté, président de l’IRB, qui a constaté que l’âge des répondants influence la position qu’il adopte dans ce dossier. « À 25 ans, tu pètes le feu. Mais en vieillissant, on est de plus en plus en contact avec des personnes qui souffrent. » Une réalité qui vient, selon lui, remettre les choses en perspectives.
Glorifier la souffrance
Les résultats de ce sondage ne surprennent aucunement Paul Brunet, président du Conseil pour la protection des malades. « Il y a des gens qui craignent qu’il y ait une hécatombe si on légalise l’euthanasie, mais ce n’est pas vrai. Les gens aiment vivre. »
Décriant ce qu’il qualifie de « glorification de la souffrance », moussée notamment par la droite religieuse, M. Brunet prône de son côté pour le libre-choix.
« Nous avons le droit de décider et même de se tromper. C’est l’ultime exercice de notre droit à l’intégrité physique », mentionne celui qui voudrait que l’on autorise le recours à l’euthanasie aux personnes lucides qui apprennent qu’ils souffrent d’une maladie mortelle même s’ils ne sont pas en phase terminale.
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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !