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vendredi 16 juin 2023

PNL: Le modèle SCORE , la recherche de l'objectif et la double dissociation

PNL:  Le modèle SCORE , la recherche de l'objectif et la double dissociation

Le modèle SCORE et la recherche de l'objectif:

 

 

C'est une technique spatiale, c'est-à-dire qu'elle se pratique debout en se déplaçant selon les questions. Je vous explique ce qu'a fait Penelle; vous pouvez tester chez vous.



--- S C O R E ---



Vous posez ces cartes sur le sol et vous allez vous déplacer dessus. Voilà qui donne envie

 

S= situation, donc vous allez décrire la situation qui vous pose problème.

C = les causes, donc vous allez chercher ce qui a provoqué ce problème.

O = l'objectif, donc vous allez définir ce que vous voulez obtenir

R= ressources, donc vous allez puiser dans vos ressources (ancrages, etc.). Et enfin.

E = les effets, donc, quels bénéfices vous allez tirer de résolution de ce problème.

En classant ainsi vos pensées, les solutions vous apparaissent. plus clairement, et vous évitez les auto jugements, les doutes et les angoisses.

 

 

- Henri est inquiet... son patron lui a fait des remarques sur son travail... Du coup, il n'est plus trop sûr de lui et ne sait plus comment s'y prendre pour rattraper ses erreurs.

 

Situation= Sur le S: il décrit ce qu'il ressent et raconte ce qui s'est passé.

Causes= Sur le C: il se dit qu'il aurait dû mieux se renseigner avant de se lancer et vérifier à deux fois !

Objectifs: Sur le O : il projette de faire plus attention, la prochaine fois, en expliquant comment il va s'y prendre.

Ressources:  Sur le R: il a besoin de retrouver son assurance, alors il fait un ancrage de ressources !

Effets: Sur le E: il imagine les futurs résultats et la satisfaction de son patron.

Cela démontre qu'il est parfaitement stérile de ruminer un problème ou un échec pendant des heures ! Se plaindre n'est pas du tout productif ! Bon, je vous accorde que cela soulage, un moment, mais mieux vaut se mettre en action afin de ne pas gaspiller de l'énergie à se repasser le film en boucle !

Tous les traitements ne relèvent pas de psychiatrie, heureusement ! Je me promène parmi les exemples en commençant par cas liés à la psychologie pour bien vous faire vire la richesse de la PNL, puisque Grinder et Bander ont aussi débuté avec ce domaine sI riche de la thérapie. Il est certain que la PNL a profondément modifié l'approche thérapeutique.

 

 Elle a apporté une qualité d'écoute que les patients ou les clients apprécient

Même si l'histoire de Caroline est résumée, ce qu'elle a vécu pendant ses entretiens a profondément modifié sa vie: Elle est allée puiser en elle-même les ressources qu'elle attendait des autres ! Le réimprinting permet ce miracle.

 

Le réimprinting et la double dissociation corrigent le passé douloureux


Tout ce qu'une personne garde en mémoire, accompagné des émotions qu'elle a vécues pendant un traumatisme, est agglutiné en programmes et en stratégies hermétiques et bien verrouillées. Il suffit de faire glisser les ressources très puissantes d'une situation positive (déjà vécue, donc mentale) vers une situation douloureuse pour en modifier l'impression et la conserver en tête, sans la revivre sans arrêt dès l'apparition d'une image ou d'un mot. Caroline pensait que sa mère aurait dû l'aimer…

 

Cela signifie qu'elle a une idée de ce qu'est cet amour ! Elle a donc créé, pour elle, un programme « amour », dont, malheureusement, la petite fille qu'elle était n'a pas pu profiter. Le programme de l'enfance ne comporte pas l'amour de sa mère. Puisque tout se passe dans sa tête, alors, la Caroline du présent va aller transporter cet amour et le donner à la maman du souvenir afin de refaire l'histoire émotionnelle et de réparer le manque ! Souvenez-vous que le cerveau ne fait pas de différence, en ce qui concerne les émotions et les ressentis, entre ce qui est réel, bien présent, et ce qui est imaginé ! Bien sûr, Caroline sait consciemment que sa mère n'a pas eu de gestes d'amour, mais elle n'en ressent plus la souffrance. Elle a donné à sa mère des ressources qui lui ont manqué et elle a pardonné.

Si vous avez des souvenus qui, encore aujourd'hui, vous empêchent de vous réaliser comme vous aimeriez le faire, n'hésitez plus, allez en parler à un PNListe agréé, et vous trouverez de réponses à vos questions.

Je vous raconterais bien une autre histoire, très belle, bien quelle ait commencé de façon tragique... Soyez rassuré, tout est bien. qui finit bien, comme le dit le capitaine Haddock! Je plaisante parce que le sujet, s'il est touchant, fait appel à des images fortes que je souhaite adoucir pour votre confort de lecteur. Cette histoire illustre parfaitement ce que je vous expliquais au sujet de souvenir douloureux et elle aborde une autre technique : la double dissociation. Nous savons ce qu'est une dissociation, mais ici, on a eu besoin de doubler la distance ! Inutile que je vous en parle davantage, vous allez comprendre très vite. 

 

Nathalie veut un enfant, mais elle va d'échec en échec. Elle consulte des spécialistes, des gynécologues, des professeurs... Elle tente, à plusieurs reprises, la procréation in vitro, mais aucune de ses tentatives n'aboutit. En désespoir de cause, sa gynécologue lui conseille de « consulter » (ça veut dire « aller voir un psychologue »). Elle arrive chez Pénelle(le PNL spécialiste), accablée et prête à tout essayer. Pénelle procède au questionnement habituel afin de bien cerner la demande.

Grâce à un ancrage, le duo retrouve une situation terrible qui est à l'origine de ce blocage du présent. Enfant, elle avait à peine 14 ans, Nathalie a perdu sa mère. Les hôpitaux de l'époque ne connaissaient sans doute pas encore l'empathie ni l'accompagnement des familles, aussi lui demandent-ils de venir voir la défunte... À la morgue, dans son tiroir... Je vous laisse imaginer le choc !

A cet instant, sans se le dire avec des mots, Nathalie a pris une décision irrévocable : elle ne fera jamais d'enfant, pour lui éviter cet horible douleur Vite, Pénelle change de sujet parce que rien que cette évocation replonge Nathalie dans son passé, et elle en frissonne. Pour compenser, Pénelle cherche si elle a connu des moments heureux, merveilleux dans sa vie? Oui. Elle évoque la rencontre avec son époux, la fête de leurs noces, la joie partagée..., et Pénelle(le spécialiste en PNL) lui prend la main à ce moment précis où elle vibre d'une forte émotion à ce souvenir. Il a créé un ancrage, un point de repère dans les stratégies de Nathalie, qui lui rappellera ces jours heureux. Sans lui lâcher la main, Pénelle demande à Nathalie d'Imaginer une bulle de protecton autour d'elle, intraversable, transparente (première dissociation).

 

Elle le fait et continue à ressentir la joie d'être bien mariée et heureuse. Ensuite, de cette place, elle devra imaginer qu'elle surplombe une scène de théâtre, séparée de sa bulle par un écran de plexiglas (seconde dissociation).

Pénelle la prévient que sur cette scène imaginaire va se dérouler une sorte de film, des images pas très agréables, mais dont elle est détachée, puisqu'il s'agit de l'histoire d'une petite fille, il y a longtemps. Elle regarde en serrant la main de Pénelle qui décrit alors brièvement la scène traumatisante en « calibrant » à chaque mot, à chaque image, que Nathalie se sente toujours en paix, qu'elle respire calmement et lui demande ce qu'elle aimerait dire à cette enfant, là-bas. Nathalie est sereine, elle parle doucement et décide de dire à la petite fille que sa maman est au Ciel, qu'elle la protège pour le reste de sa vie et qu'elle est sûre qu'elle fera une aussi bonne mère qu'elle l'a été.

Lorsque Nathalie, avec l'aide de Pénelle, revient dans le présent, elle pleure. « Je me libère », dit-elle. Un grand soupir achève de la remettre d'aplomb. Elle dit qu'elle ira mettre des fleurs sur la tombe de sa mère et lui dire merci.

Quelque temps après, elle annonce à Pénelle qu'elle est enceinte,

 

Aux dernières nouvelles, elle a sans aucune aide médicale accouché d'une petite fille, qui a maintenant 17 ans ! Depuis cette naissance, chaque année, pour les vacances, Nathalie a envoyé une carte à Pénelle, en remerciements fidèles.

Vous comprenez pourquoi la démarche d'aller voir un psychothérapeute n'est pas si aisée, encore de nos jours? Malgré les émissions télévisées, les ouvrages nombreux et les preuves avérées, nombreux sont les clients qui suivent leur petit bonhomme de chemin, accompagnés d'un malaise constant. C'est le cas de certains phobiques, par exemple. La « phobie » est un mot employé maintenant à toutes les sauces dans le langage courant. « J'ai une phobie.» ça veut tout dire.... et rien dire ! Pourtant, c'est une souffrance, et on ne naît pas avec ! 

 

 REF.: Pratiques et bienfaits de la PNL(Programmation Neuro-linguistique),par Anne Lang-Bringer

PNL: Les mécanismes de la communications

PNL: Les mécanismes de la communications


Détendez-vous, prenez quelques minutes et savourez le moment. 

 

Ce texte est anonyme mais si juste. Il évoque indirectement la modestie et l'humilité nécessaires à une bonne attitude relationnelle. Il détaille avec finesse un mécanisme spontané que nous ne maîtrisons pas, mais que nous vivons au quotidien.

 

 Il s'appelle: Communication:

 


 


  Le langage est un code.

«Comprendre un message, c'est le décoder. Or tout décodage est un nouvel encodage.

Si vous me dites quelque chose, je vérifie que j'ai bien compris votre message en vous le redisant avec mes propres mots, c'est-à-dire avec des mots différents de ceux que vous avez utilisés, car si je répète exactement vos paroles, vous ne saurez pas si je vous ai vraiment bien compris.

 

En même temps, si j'utilise mes propres mots, cela indique que j'ai changé votre sens, bien que très légèrement; et à supposer même que, vicieusement, je vous renvoie votre message mot pour mot, pour vous dire que je l'ai bien compris, cela ne garantirait nullement que j'ai enregistré le même sens que vous dans ma tête, car j'apporte à ces mots une expérience différente du langage, de la littérature et de la réalité non verbale, si bien que ces mots ont pour moi un sens différent de celui que vous leur donnez.

 

Et si vous pensez que je n'ai pas compris le sens de votre message, vous ne vous contentez pas de le répéter avec les mêmes mots, vous essayez de l'expliquer avec des mots différents, différents du moins de ceux que vous aviez utilisés à l'origine; mais alors votre message n'est plus exactement le même que celui que vous vouliez transmettre au début.

Il s'est écoulé du temps depuis que vous avez ouvert la bouche pour parler, les molécules de votre corps ont change, ce que vous vouliez dire a été remplacé par ce que vous avez effectivement dit, et fait maintenant partie intégrante de votre histoire personnelle que votre mémoire a enregistrée très imparfaitement.

 

La conversation est, en somme, une partie de tennis que l'on joue avec une balle en pâte à modeler qui prend une forme nouvelle chaque fois qu'elle franchit le filet. »

 

 

 

Tout est dit !

 Les belles phrases et tous les ouvrages de la création vous expliquent les modèles, les techniques, les concepts, mais lorsque vous faites face à une personne dans une situation donnée, les choses ne se passent pas toujours comme dans le manuel ! Chacun reste bien campé dans son modèle du monde, décidé à le défendre à coups d'arguments, et l'émotion présente estompe les nuances de la communication. 

 

Ce texte fait réfléchir, Il sollicite toute notre bienveillance, notre capacité à analyser et, également, toute notre patience.

Communiquer verbalement, ce n'est pas si simple ! Je ne saurais que trop vous encourager à ralentir le rythme de vos réactions, mais, avec un peu de patience, je suis certaine que vous allez exceller.

 

Nota:  Le langage est un code. (en informatique: on n'a le language machine,le language Assembleur qui parle directement au puce de silice de votre ordinateur,(électriquement parlant +5 volts et - 5 volts et en mathématique: il ne peut qu'additionner pour  vous faire accroire qu'il soustrait,multiple et diviseet en quantique: c'est que toutes les possibilités sont bonnes ,c'est l'observateur qui décide,,Perl,Cocoa,Python le plus populaire lol )c'est super rapide ,il ne passe pas par un détour comme le C++ ,qui est plus imagé pour permettre à l'usager de voir ce qui qu'il fait , et comprendre mieux pour peaufiner encore plus ce qu'il veut voir s'afficher à ses yeux, c'est pareil)

 

 

 REF.: Pratiques et bienfaits de la PNL(Programmation Neuro-linguistique),par Anne Lang-Bringer

Les 5 techniques sensorielles essentiels en PNL

 Les 5 techniques essentiels en PNL:

L'ancrage de ressources

 

II nous reste à développer la technique puissante de l'ancrage, et vous serez au point pour affronter la communication sous toutes les coutures, ou presque ! Nous l'avons déjà évoqué au début de ce livre à propos de l'enthousiasme des équipes de sportifs qui veulent retrouver leur top d'énergie. Choisissez-vous une ressource utile au quotidien ou pour une situation particulière. 

Par exemple : la sérénité, ou le peps.

Prenons la sérénité. Nous allons ensuite l'associer à un geste discret qui sera chargé de vous rappeler la sensation voulue. Quand vous frottez vos mains l'une contre l'autre, vous savez que vous allez vous mettre au travail! Quand vous vous grattez la tête, vous savez que vous cherchez une idée ! Ensuite, suivez ces indications :

 

1 Décidez d'abord du geste que vous allez associer au ressenti sélectionné. Admettons que ce soit croiser les doigts.

2 Recherchez dans vos souvenirs une situation où vous avez ressenti très fort cette sérénité (face à un panorama époustouflant.

., en regardant votre bébé dormir..., dans votre bain moussant....). Imaginez que vous y êtes à nouveau. Prenez

votre temps, il faut que la sensation vous pénètre complètement, comme si le souvenir redevenait du présent.

3  Au plus fort de la sensation, faites le geste que vous avez choisi et maintenez-le tout le temps que la sensation est forte.

4 Arrêtez dès que la sensation diminue. Au besoin, recommencez plusieurs fois ces étapes 2 et 3.

5 Faites un break en secouant vos mains, en vous étirant...

6 Reprenez le geste seul et observez ce qui se passe... Vous devriez ressentir la sérénité et revoir mentalement les images associées au geste. Vous venez de créer un ancrage.

 

Cet ancrage est maintenant à votre disposition quand vous le solliciterez, mais attention, un ancrage, c'est l'inverse d'une pile électrique, ça s'use si l'on ne s'en sert pas. Il vous faudra donc réactiver cet ancrage chaque fois que vous ressentirez de la sérénité.

Ainsi, il sera « chargé », comme votre téléphone quand vous le branchez sur le secteur !

 

Pourquoi ?

Pour avoir à disposition, quand vous le souhaitez, les ressources essentielles dont vous aimeriez profiter chaque jour comme si vous possédiez un kit de voyage !

Pour trouver rapidement l'état interne efficace dans n'importe quelle situation imprevue.

Pour vous conforter dans l'idée que vous avez tout en magasin !

Vous voyez ? Rien que du bon pour vous ! Il est possible de se créer ainsi plusieurs ancrages différents. Un pour la sérénité, un pour le peps, un pour la vigilance, un pour la confiance... Vous pouvez choisir ce que vous voulez..., C'est magique.

 

Dans votre kit mains libres de ressources, prévoyez trois ou quatre ancrages, pas trop non plus ! Pour parfaire cet exercice, aidez-vous de votre imagination et associez a ces gestes et à ces sensations un personnage, ce que l'on appelle en PNL un mentor.

 

Par exemple, associé à votre ancrage de sérénité, imaginez Bouddha, entrez dans la peau de Bouddha. en reprenant l'exer. dice du générateur de comportements (et la boucle est bouclée !).

Devenez Bouddha. Rien ne peut vous atteindre lorsque vous ressentez la sérénité de Bouddha ! Une fois décrit précisément, placer ce personnage près de vous, à droite ou à gauche, devant vous ou au-dessus de votre tête, là où vous pensez qu'il vous influencera le mieux.

 

Vous pouvez créer un autre ancrage avec un autre mentor.

 Par exemple, associez à votre désir de peps l'image d'un danseur de boogie ou de Fred Astaire et ses claquettes! Procédez comme précédemment. Vous allez sentir des fourmis dans vos jambes et l'envie de gigoter! Ensuite, vous placerez votre avatar à un autre endroit.

En ce qui me concerne, j'ai posé la statue du Moise de Michel-Ange à ma gauche, immaculé et imposant - c'est ma sagesse ! A ma droite s'agite un fou du roi, avec un bonnet à grelots ! Et devant moi, une femme aux longs cheveux balaie le chemin, pour ne faire entrer dans mon cercle personnel que des personnes interessantes ou des situations que je peux traiter - c'est ma Providence!

Personne ne les voit, personne ne les connaît, sauf moi, et je m'en sers quand j'en ai besoin. Cela m'évite les « trous de mémoire », les erreurs.

.Cela stimule ma créativité aussi !

C'est un petit jeu amusant qui utilise vos facultés mentales sans aucun effort. Les enfants sont des champions à ces petits jeux-là, et je ne vois pas pourquoi s'en priver ! Rappelez-vous les jeux de Valérie Mounier.... La PNL vous permet l'accès à toutes vos capacités, elle vous invite à devenir les auteurs de votre vie et à vous dépasser vers le meilleur de vous-même.

 

Les submodalités


Nous allons étudier de plus près une particularité de notre cerveau, celle de se faire des représentations. Notre nez, nos oreilles, notre bouche et nos yeux sont les organes situés le plus près de notre cerveau. Chaque œil est relié avec son hémisphère, et aussi avec "hémisphère opposé, de même pour les oreilles. Les informations visuelles circulent très vite. Les informations auditives mettent un tout petit peu plus de temps, mais elles renseignent, avec autant d'acuité, notre cerveau. Comme nous l'avons expliqué, ces informations sont toutes perçues immédiatement et stockées dans notre tête sous forme de codages. Ils composent nos souvenirs.

Ils peuvent aussi être décrits avec précision. Une image mentale peut être nette ou floue, colorée ou terne, brillante ou sombre, proche ou lointaine, accompagnée de sons ou non, en mouvement comme dans un film, ou statique comme sur une diapo.

Ces éléments qui composent un codage - qu'il soit visuel, auditif, kinesthésique, olfactif ou gustatif - s'appellent les submodalités, l'habillage particulier de chaque image. Ces découvertes passionnantes ont donné à Grinder et Bandler l'idée de creuser un peu dans ce sens. Si l'évocation d'une belle image de notre vie passée ou future nous inonde de joie, pourquoi ne pas influencer la composition de certaines images pas très fun pour les transformer en petits bonheurs ?

"Testez pour vérifier.

 

1 Pensez à un souvenir joyeux..., pendant les vacances ou une fête... Que percevez-vous? Est-ce une grande image? Près de vous ? Colorée ? Silencieuse ? En mouvement ? Quand vous avez choisi, amusez-vous comme si vous aviez les boutons de votre télécommande pour modifier son, lumière et sensations!

2 Accentuez les couleurs... Rapprochez ou éloignez l'image.

Rendez-la plus nette ou floutez-la..

.. Ajoutez du son.

Renforcez votre ressenti ... Respirez plus fort.

3 vérifiez l'effet que cela produit et conservez le meilleur. Après tout, vos souvenirs vous appartiennent !

 

Pourquoi ?

Quel intérêt, me direz-vous? Eh bien, pensez maintenant à quelque chose de votre futur que vous redoutez (une présentation chez votre client, votre prochain entretien d'embauche.

... Un examinateur flou sera peut-être moins inquiétant qu'un personnage haut en couleur. Ou, au contraire, un visage souriant vous rassurera davantage. Un environnement ensoleillé, plutôt qu'une entrevue dans une salle obscure, cela peut faire toute la différence. Pour passer mon permis de conduire, j'ai fabriqué de toutes pièces une situation idyllique où l'examinateur me souriait avec bienveillance et où la voiture obéissait au quart de tour ! Dans les faits, j'ai calé; le bonhomme assis à ma droite me regardait sans aménité; il pleu-vait, en plus...

Pourtant, dans ma tête, c'était paradisiaque! Rien n'a pu me déconcentrer de l'image que je m'étais créée. Objectif atteint: j'ai reçu mon petit papier rose ! 

 

Procédez de même pour vous, en modifiant les submodalités jusqu'à ce que la situation qui vous intéresse soit rassurante et même attirante ! Ce que vous mettez dans votre tête influence. votre humeur et vos états internes. Ce que vous mettez dans votre tête vous appartient. Autant choisir ce qui vous plaît ! C'est gratuit et très efficace !

 

Les mouvements des yeux

 

Lorsqu'une personne vous fait face, si son regard s'oriente vers le haut à gauche (donc à sa droite à elle), elle fait appel à une image inconnue (exemple:un dessin de vache,sinon une vrai vache), si elle regarde à droite, elle pense à des souvenirs passés (vache)! $$$$Si elle dirige ses yeux vers la gauche, elle crée une image auditive (un lapin qui chante), ou vers la droite, elle repense à son chanteur préféré.

Enfin, si elle regarde vers le bas à gauche (donc vers sa droite), elle ressent des sensations, et, de l'autre côté, elle se parle à elle-même en dialogue interne.

Il se trouve que les yeux accompagnent nos paroles avant même qu'aucun mot ne soit prononcé. C'est presque impossible de garder le regard fixe pendant une conversation, à moins de s'entralher vraiment... Essayez, vous constaterez que vos yeux (et ceux de votre interlocuteur) bougent sans arrêt. Grinder et Bandler ont observé tout cela par le menu et ils ont compris que ces mouvements aidaient le cerveau à choisir les bons mots, à sélectionner les bonnes images et les émotions qui sont disponibles et les plus faciles d'accès.

Dans votre tête, tout est bien rangé, comme dans des placards !

Les informations visuelles sont plutôt disposées vers le haut (logique : là où sont placés les yeux !). les informations auditives se situent au niveau des oreilles, à gauche et à droite là encore, c'est logique). Les renseignements kinesthésiques sont regroupés à votre droite, vers le bas. Et enfin, lorsque vous vous parlez à vous-même, c'est en bas à votre gauche que s'oriente votre regard.

 

Pourquoi ?

Oui; pourquoi se préoccuper de ces détails ? Parce qu'il vous suffira de vous caler sur les préférences de la personne en face de vous pour vous synchroniser avec elle ! Si vous remarquez que ses yeux regardent vers le bas, inutile de lui raconter ce que vous avez vu !

De même, si elle penche la tête sur le côté en se touchant l'oreile, elle recherche des informations auditives..., ne lui parlez pas de vos ressentis ! Et dans le cas où elle prend son temps et qu'elle se tait, par moments, vous pouvez être sûr que cette personne se parle, donc elle ne vous écoute pas : taisez-vous aussi et attendez qu'elle revienne dans la conversation.

Rien de tout cela n'est obligatoire, mais seulement nécessaire, si vous souhaitez maintenir le rapport ou entretenir une bonne relation avec quelqu'un.

Eh bien, vous voilà équipe pour tester par vous-même et vous faire une idée. Tous les exercices proposés ont été testés maintes et maintes fois. En suivant à la lettre les indications, vous obtiendrez des résultats étonnants. Avant de commencer tout essai, pensez toujours à vous demander si cela est bon pour vous et aussi bon pour les autres. En général, lorsque l'on souhaite supprimer quelque chose qui cloche, aucune contradiction ne vient entacher cet espoir de changement, et vous êtes à court d'arguments contrariants ! Pourtant, il peut se cacher des bénéfices secondaires qui n'apparaissent pas au premier abord. Prenez bien votre temps pour réfléchir et repenser à vos objectifs. Le développement personnel s'appuie sur la pleine conscience de soi.

 

Le compliment minute et le reproche minute

LE COMPLIMENT MINUTE

  • Féliciter la personne sur-le-champ.
  • Préciser ce qui a été bien fait.
  • Dire à quel point vous êtes satisfait.
  • Elargir à l'équipe, aux collêgues.
  • Garder le silence, un moment après le compliment.
  • Encourager à progresser.

Astuce : surprenez vos collaborateurs en les félicitant tout de suite, lorsque vous constatez qu'ils ont réussi une tâche ou une mission.  

LE REPROCHE MINUTE

 

         _ Confronter la personne immédiatement.

         _Lui expliquer son erreur avec précision.

  • Dire ce que vous ressentez sans équivoque.
  • Rester silencieux quelques instants.
  • Rappeler que ce comportement n'entame pas l'estime que vous lui portez.
  • Quand l'affaire est close, n'y revenez plus.

Pourquoi ?

Personne n'apprécie les reproches, pourtant, la perfection n'existant pas, il est possible que vous ne fassiez pas l'unanimité ! Vous n'avez pas de pouvoir sur celui qui vous fait un reproche, sauf à bien vérifier que la personne fait des remarques sur votre travail et non sur vous! En revanche, vous avez les pleins pouvoirs sur vous-même, lorsque c'est à vous d'annoncer que ça ne vous plaît pas.

Respectez l'autre autant que vous aimeriez être respecté, c'est aussi simple que cela!

En suivant les indications de la liste, vous introduisez des nuances dans vos réponses, et ainsi, la communication sera plus fluide.

Quant aux compliments, curieusement, certains pensent qu'ils sont inutiles, comme s'il était évident qu'une personne soit aimable, serviable et attentionnée ! Faites des compliments souvent et apprenez, si vous ne le savez pas déjà, à recevoir les compliments des autres en disant tout simplement « merci » !

 

Dire « non »

 

Dans la même veine, voici une autre manière de rester positif en situation difficile. Si vous devez dire non à quelqu'un, votre collegue, vos enfants, votre conjoint, vos amis.

 

 Je dissocie la personne du fait : je fais un commentaire sur ce que la personne a fait, et non pas sur ce qu'elle représente.

« Votre lettre comporte une faute à la troisième ligne. » Ceci est une remarque sur le comportement.

« Vous êtes nul en orthographe. » Ceci est une remarque sur la personne.

J'utilise un ton assuré pour dire non: associés au « non », les aspects non verbaux de la communication peuvent prendre une tout autre signification.

« Non, je ne souhaite pas rédiger cette lettre. » Avec un air de soumission ou un air buté, la phrase montre que l'on recherche l'af frontement.

« Non je ne souhaite pas rédiger cette lettre. » En regardant la personne bien en face, cela appuie sur la réponse et porte au respect de votre décision.

Je garde un visage ouvert: pour maintenir la relation « gagnant-gagnant ».

« Non, ce n'est pas ce que j'ai dit. » Avec un regard effaré et un air offusqué, cela culpabilise l'autre. Avec un petit sourire, cela frise la moquerie.

« Non, ce n'est pas ce que j'ai dit. » Avec un visage détendu qui cherche à négocier, cela entraîne vers une saine discussion.

Je veille à ne pas me justifier : ma décision est consciente et valable, toute tentative de justification me décrédibilise.

« Non, je ne pouvais pas terminer ce dossier, J'étais absente, j'ai bien le droit de prendre quelques vacances, non ? » Vous attendez que l'on vous plaigne ?

« Non, je n'ai pas terminé ce dossier. » Sans un mot de plus, cela oblige l'autre à poser une vraie question et à éviter les sous-entendus critiques. 

Je garde mon objectif à l'esprit : je ne me laisse pas influencer par le message de mon interlocuteur ni par sa mine déçue ou fâchée.

« Non, je ne vais pas assister à cette réunion. Je pourrais peut-être l'enregistrer, si tu veux... » Vous allez à l'encontre de ce que vous aviez prévu.

« Non, je ne vais pas assister à cette réunion. J'ai pris en compte tes arguments, mais cela ne change pas ma décision. » Un « non », c'est un « non » !

J'exprime ce à quoi je préférerais dire oui : cela atténue le refus.

« Non, je ne peux pas te répondre, demande à Untel. » Vous renvoyez la personne sans ménagement.

« Non, je ne peux pas te renseigner maintenant, mais si tu reviens dans une heure, je te répondrai avec plaisir. » Vous décalez l'échéance, à votre convenance.

J'accepte que les autres disent non : pour l'équilibre de la rela-tion. No comment!

Si l'on me demande des explications

  • J'exprime fermement mon point de vue.
  • Je reste calme.
  • Je défends mes droits.
  • Je respecte ceux des autres.

Pourquoi ?

Pour émettre une critique constructive ! Notez que vous pouvez egalement essayer la technique du sandwich (+ - +). Vous commencez par faire un compliment a la personne ou à relever un élément positif dans son attitude. Puis vous énoncez le point à améliorer, et vous terminez par un encouragement ou une mise en confiance. 

Première étape, le +

« Je dois dire que vous avez mené cette mission avec beaucoup de rigueur. »

Deuxième étape, le -

« Le délai de livraison m'a semblé un peu juste, il faudrait revoir ensemble comment nous pourrions être encore plus efficaces. »

Troisième étape, le +

« Je vous propose de tenter l'expérience avec ce nouveau client, je vous fais confiance. » 

 

 

REF.: Pratiques et biendfaits de la PNL(Programmation Neuro-linguistique),par Anne Lang-Bringer