Vous pourriez avoir subi de l’intimidation de Service Canada ?
Oui,si vous parlez grossièrement a un agent des services du
Canada,comme l’ARC(agence de revenu de Canada) et ses différents
services en ligne! Vous savez le fameuse clé d’activation ,alors que
l’ont en n’a rien a foutre,il vous bloque le compte en ligne pour que
vous les appelier,mais le premier qui répond est le bureau du
New-Brunswick,(estie y me parle en acadien ,c est pire que le créole
,j’pas capable,désolé,passe moi un autre agent s’il vous plait),mais par
la suite, si vous vous connecter par votre institution bancaire c’est
mieux(on fonctionne a deux facteur)lolol
Ils vous mettent en attente pendant 40 a 60 minutes lolol.
Pendant ce temps ,au même moment que le gars de service canada va
vous répondre,………..un gars de l’ARC (spiCyalis des recouvrement)utilise
ses droits d’inspecteur Clouzo OO7,pour vous téléphoner en texto ou sur
votre répondeur pour vous dire ;,…………clic sur l’ option un pour écouter
et en cliquant ,il n’y a pas de message a écouter,vous taponner dans
votre répondeur en perdant du temps pour favoriser un taux plus élevé
d’anxiété et de frustration envers leur services
Non,mais,……….. Y sont-ti gentil ,les méchants ,….Nonnnnnnnnnnnnn
Et l’a le gars te répond calmement et vous demande de l’excuser du temps d’attente
Va@(*?&$mon estrie(a c’teur on dit canton de l’est) !
Le service 911 des policiers,fait la même chose ,quand un policier est en communication avec vous,votre cell est relier a leur réseau et vous ne pouvez fermer votre appareil !!!
REF.:Okanata_ou_jemesouviens;-).com
Nota: On fonctionne a deux facteurs a l’ARC,car il y a
encore des pommes pourrites a service Canada,surtout a l’ARC !!! A
suivre,a bientôt,on s’en reparle!
Remarque: nous aussi on va faire pareille,merci pour le truc
Comment un policier vous traque pour une contravention de vitesse ou d'arrêt obligatoire ?
Vieux truc,......mais amélioré,car aujourd'hui les auto-patrouilles scannent les voitures par numéro de licence pour vous repérer,mais aussi par les panneaux de détermination de vitesse et de caméra au feux de circulation pour les arrêts obligatoires installées a un feux de circulation ou d'arrêt stop !
Alors,la traque s'installe et l'info se transmet au policiers municipaux qui de paire avec la SQ ,se stationne dans des stationnements de stations services ou ailleurs pour regarder votre itinéaire, allez et retour de votre travail et se placer pour vous coller un billet a des points comme les arrêts stop ou les zones scolaires avec passage piétonnier.Pour ce qui est de la municipalité ,le réseau routier de la ville ajoute des one way et des dos d'âne ainsi de des pots de fleurs en ciment dans les ruelle pour vous désister a emprunter ces trajets,les zones a plantation d'arbres aux intersections,les panneaux de vitesse avec poteaux a chaque 100 pieds dans le centre de la rue rétrécissant la largeur de cette rue,sans compter les rues et ruelles désignées pétonnes pour la saisons de l'été !
Moralité,regarde en arrière pour ta sécurité,.......on sait jamais s'il n'y a pas de cons a écraser!
La vie d'un mercenaire Québécois:Raymond Boulanger s'est forgé un nom dans
l'histoire des cartels et de la CIA
La vie abracadabrante d'un pilote d'avion trafiquant de drogue
À 65 ans, Raymond Boulanger est sorti de prison. Ses périples entre la
Colombie et le Canada pour transporter de la cocaïne sont connus dans le
monde entier.
Raymond Boulanger est un ex-pilote
mercenaire qui a travaillé pour la CIA et les cartels colombiens, en
plus d'avoir croisé la route de Pablo Escobar. Après 23 ans de prison,
il revient sur sa vie hors-norme dans la série documentaire Le dernier vol de Raymond Boulanger, diffusée sur Crave. Stéphan Bureau discute avec lui de cette vie qu'il ne regrette pas.
« On fait ça pour l’aventure plus que d’autre chose. Il y en a qui font ça pour l’argent, mais c’est plutôt rare. »
Raymond Boulanger était en Belgique quand il a reçu un appel d’un
Colombien, lui indiquant qu’un Italien cherchait à le joindre pour lui
parler d’une éventuelle importation massive de cocaïne au Canada.
«Ils m’ont dit qu’ils avaient planifié d’entrer par le nord. Je
suis venu à Montréal pour rencontrer le mafioso en question [...] Je lui
ai expliqué que si je le faisais, on allait le faire à ma manière», se
souvient le pilote.
Le plan, qui lui aurait rapporté 50 millions $, estime-t-il, a
finalement été mis à exécution, mais ne s’est pas déroulé comme prévu.
Personne ne l’attendait à l’atterrissage. «On est restés calmes, mais ça
ne tenait pas debout. Je devais décider si je détruisais l’avion, ou si
je la ramenais. Mais avec la chaleur que j’ai eue en montant, il
n’était pas question de la ramener. L’équipe [de la mafia qui était
censée être sur place] a tous les explosifs en main. Une fois qu'ils ont
déchargé toute la marchandise, ils brûlent l’avion.»
Boulanger décide donc de téléphoner à l’aéroport de Roberval pour
se commander un avion, comme on appelle un taxi. Cette demande a alerté
les autorités, et en peu de temps, il était arrêté. Il a été condamné à
23 ans de prison.Quoique hors de prison, l'ancien pilote n'est toutefois pas libre comme
l'air. Deux conditions lui sont imposées quant à sa liberté
conditionnelle. La première est qu'il devra régulièrement faire état de
ses revenus et en deuxième lieu, il devra éviter de fréquenter le milieu
criminel.Un ami lui fournira un appartement et il aura un emploi.
Aujourd’hui, même s’il ne montre aucun signe de repentance, le
pilote assure qu’il en a eu assez. «Je n’ai plus besoin de rush
maintenant. C’est fini.»
Par: Le Point.fr
Publié le
Son histoire alimente les plus grands fantasmes et une part d'ombre
entoure ses activités. Raymond Boulanger s'est forgé un nom dans
l'histoire des cartels. Il se fait arrêter en 1992 avec la plus grande
quantité de drogue jamais saisie : 4 323 kilogrammes de cocaïne. Le tout
transporté dans son bimoteur de Colombie
jusqu'au Québec. Condamné à 23 ans de prison, Boulanger se fait la
malle à deux reprises, en 1998 et 2001. À chaque fois, la police ne
réussit à mettre la main sur lui que quelques mois après le début de sa
cavale. Le temps pour lui de filer en Colombie puis au Mexique se refaire une santé.
Libéré la semaine dernière, l'homme désire désormais couler des jours
tranquilles. De son propre aveu, quelques millions de dollars lui
appartenant seraient bien au chaud dans des paradis fiscaux. De quoi
s'assurer une retraite dorée. En 2006, lors d'une demande de libération
conditionnelle, Boulanger affirmera "avoir accès à cet argent n'importe
où" et n'avoir donc aucun "stress financier" pour l'avenir, rapporte Le Journal de Montréal.
Un cow-boy
Né en 1948, Raymond Boulanger apprend à piloter sur les genoux de son
père. "J'ai grandi sur l'aéroport (de Mont-Joli, dans l'est du Québec),
avec des avions partout. J'ai toujours été fasciné. (...) On était
capable d'identifier un avion juste par le son du moteur", raconte-t-il
au Journal de Québec.
Comme souvent dans ce milieu, Boulanger est un touche-à-tout. Il est
embauché en 1971 en tant que pilote professionnel pour une compagnie de
transport aérien aujourd'hui disparue. Lorsque son entreprise cesse ses
activités en 1974, Boulanger s'installe en Gaspésie avec sa femme et
enchaîne les petits boulots : photographe, hôtelier et divers jobs de
pilote (transport de touristes, technicien, épandage aérien...). En
1992, peu après son arrestation, un ancien collègue se confie à La Presse,
un quotidien canadien : "C'est un cow-boy, ça, c'est sûr ! (...) C'est
pas tous les pilotes qui peuvent atterrir dans un petit champ. Pour lui,
c'était pas un problème. S'il décidait qu'il arrêtait là, il arrêtait."
Ses premières livraisons de drogue remontent à 1973 alors qu'il était
pilote à temps partiel. Boulanger partait en avion de Floride, d'où il
rejoignait la Colombie et revenait quelques heures plus tard. Les
trafiquants ? Des vétérans de la guerre du Vietnam, raconte-t-il au Journal de Québec.
Raymond Boulanger affirme même avoir travaillé pour la CIA au milieu
des années 80. L'agence américaine avait créé des compagnies aériennes
fictives "pour aider les Contras qui tentaient de renverser le
gouvernement de Daniel Ortega au Salvador",
explique le journaliste Daniel Renaud. Son rôle était alors de "larguer
des marchandises" dans les bois et de faire des "vols de
reconnaissance" pour repérer les camps. Des faits qui n'ont évidemment
jamais été confirmés par voie officielle.
Pour la décriminalisation des drogues
Ces activités lui auraient permis d'entrer en contact avec les
cartels colombiens. Il aurait même côtoyé Pablo Escobar. Raymond
Boulanger forme des pilotes, leur apprend à atterrir dans le noir sur
des pistes improvisées. "On faisait des "drops" sur les îles des
Caraïbes ou en mer. (...) À cette époque, il y avait entre 40 et 50 vols
qui sortaient tous les soirs", raconte-t-il, toujours au Journal de Québec.
L'homme se fait finalement arrêter à Casey au Québec avec plus de 4
tonnes de cocaïne dans l'avion. Il est condamné à 23 ans de prison. Lors
de sa première escapade, en 1998 (il profite d'une libération
conditionnelle), il file droit vers la Colombie, où il connaît de
nouvelles aventures. Il est pris en otage par un groupe marxiste et sera
finalement relâché au bout de deux mois grâce à l'intervention des Farc
avec lesquelles il est en contact depuis de nombreuses années. Les
termes exacts de sa libération (qui a payé la caution ?) restent
troubles. Ce qui alimente encore davantage sa légende.
Début mars, le narco-pilote de 65 ans
est sorti de prison, avec l'obligation de faire état de ses revenus
financiers. S'il se pose aujourd'hui, c'est probablement en raison de
son âge, non des remords : il milite pour la décriminalisation des
drogues. Interrogé par des journalistes sur le vol qui lui a coûté 20
ans de sa vie, Raymond Boulanger affirme n'avoir aucun regret et utilise
le "nous" en parlant des cartels. Au Journal de Québec, il
répond : "Si j'avais 45 ans aujourd'hui, je le referais, mais pas de la
même manière. Je me suis fait prendre parce que je n'ai pas contrôlé ce
qui se passait ici. J'ai laissé ça entre les mains d'imbéciles."
Ceux qui ont visionné la très bonne docusérie Le dernier vol de Raymond Boulanger,
offerte sur Crave et Canal D, savent que la vie de ce Rimouskois, qui a
notamment bossé pour des cartels colombiens, est digne d’un film
d’aventures. C’est hallucinant, vraiment. En 2013, le collègue Daniel
Renaud a consigné les péripéties criminelles de ce personnage flamboyant
dans un livre intitulé Raymond Boulanger : Le pilote mercenaire.
Au
fil de ses opérations secrètes, Raymond Boulanger a collaboré avec la
CIA, transporté des armes, croisé le célèbre narcotrafiquant Pablo
Escobar, effectué des missions au Viêtnam et plané au-dessus du désert
en Libye. L’ancien pilote de brousse a été arrêté en novembre 1992 à
Casey, en Haute-Mauricie, avec 4300 kg de cocaïne dans son avion. La
plus grosse saisie de coke de l’histoire du Canada. Le pilote a ensuite
passé plus de 20 ans derrière les barreaux.
C’est un véritable roman policier que raconte, en quatre épisodes d’une heure, Le dernier vol de Raymond Boulanger, série documentaire écrite par Sébastien Trudel et Marc-Antoine Audette, deux anciens Justiciers masqués.
La
télésérie de fiction sur la vie de Raymond Boulanger sera plus
romancée, me dit-on. Il y a quelques années, TVA a envisagé, avec l’aide
de la productrice Fabienne Larouche, de transposer au petit écran le
parcours atypique du pilote québécois. Le projet n’a jamais été déposé
officiellement en raison des coûts exorbitants qu’il engendrait.
Il
y a cependant une zone de turbulences qui s’approche. Depuis le début
de la pandémie, Raymond Boulanger ne se gêne pas pour afficher ses idées
conspirationnistes. Oui, un de plus. Sa page Facebook publique est
tapissée de doigts d’honneur aux différents ordres de gouvernement.
Entre
autres, Raymond Boulanger traite ceux qui respectent les consignes
sanitaires « d’ostie de moutons », il dénigre le travail des médias
traditionnels, il qualifie du « comble de la stupidité » les commerces
qui utilisent des plexiglas et il estime que Maxime Bernier est le seul
politicien à avoir des couilles. Ce florilège de bêtises n’a été puisé
que dans les publications faites par Raymond Boulanger en juin 2021.
Je
n’ai pas eu le courage de remonter plus loin dans le temps. Le discours
« anti-toute » me rend agressif et me transforme en Frugo Dumas, ce qui
n’est pas bon pour ma pression.
Les
patrons de Bell Média ne doivent pas être enchantés des prises de
position de Raymond Boulanger contre le masque, contre les vaccins et,
surtout, contre les politiciens. Surtout quand on sait que les
gouvernements fédéral et provincial contribuent grandement au
financement de séries télé comme celle qui se prépare sur le pilote
casse-cou.
En
entrevue, Raymond Boulanger, qui souffre d’un cancer du sang incurable
(la maladie de Waldenström), assume tout, tout, tout et en rajoute même
une couche. À propos des institutions publiques qui pourraient retirer
leurs billes, Raymond Boulanger réplique : « Qu’est-ce que tu veux que
ça me crisse à moi ? Je connais plein de gens à Hollywood qui seraient
prêts à financer la série. »
Pour
lui, le virus est une « crisse de cochonnerie » associée au programme
Phoenix de la CIA dans les années 70, les dirigeants sont des « crisses
de pantins » et des « trous de cul », tandis que les vrais complotistes
sont les membres du G7.
C’est
ici que je pousserais un gag facile de « y a-t-il un pilote dans
l’avion ? », mais comme Raymond Boulanger a perdu sa licence à la suite
de son lymphome il y a trois ans, ça ne fonctionne pas. Chose certaine,
ça ne vole pas très haut. Tout juste au-dessus d’un nid de coucou.
Des préposés aux bénéficiaires issus de la formation
accélérée pendant la pandémie dénoncent les mauvais traitements qu’ils
ont subis, et particulièrement l’omerta qui règne dans le monde de la
santé.
« Un soir, une préposée m’a frappée dans le dos. J’étais en train
de prendre mon uniforme, je ne m’y attendais pas. J’ai crié et je
l’entendais rire. Après ce coup, j’ai eu mal toute la soirée à la tête
et au dos et, depuis, je ne peux plus travailler », soutient Lucy
Carrière, une préposée aux bénéficiaires (PAB) de 58 ans à Gatineau, en
Outaouais, qui a suivi la formation accélérée en juin 2020 après avoir
laissé sa carrière dans le domaine de la sécurité.
Elle avait répondu à l’appel du premier ministre François Legault,
en mai 2020, qui annonçait la mise en place d’une formation accélérée
pour 10 000 préposés en CHSLD.
Une fois sur son lieu de travail les choses se gâtent. Après
plusieurs semaines d’intimidation et de harcèlement au travail, le coup
reçu dans le dos le 26 octobre a été la goutte d’eau qui a fait déborder
le vase, soutient-elle.
Arrêt de travail
Deux jours après, un médecin lui signe un arrêt de travail, en
raison de la blessure causée par le coup, mais aussi pour l’anxiété liée
à un climat de travail toxique.
Un mois plus tard, elle adresse une plainte à la Commission des
normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST),
dont Le Journal a obtenu copie. Le lendemain, elle affirme avoir reçu une lettre de congédiement.
« J’avais beau aller voir la gestionnaire, rien ne changeait », déplore Mme Carrière, toujours suivie par un physiothérapeute.
Comme elle, d’autres préposés issus des nouvelles cohortes de la
pandémie affirment avoir été la cible de violence physique, de
harcèlement ou encore d’insultes d’anciens PAB.
Pour Marie-Neige Létourneau, qui était PAB à Lévis, dans
Chaudière-Appalaches, le climat de travail insoutenable dès son premier
jour l’a aussi poussée à se mettre en arrêt de travail le 23 septembre
dernier.
« Chaque fois que j’allais travailler, je pleurais dans ma voiture
pendant la demi-heure de trajet », confie, la gorge nouée, la femme de
36 ans, qui suit une thérapie depuis qu’elle a quitté son emploi.
Refus d’entendre
De son côté, un préposé qui travaillait à l’est de Montréal et qui a
demandé à garder l’anonymat dit avoir reçu des commentaires homophobes.
« J’ai fait des plaintes et mon syndicat m’a dit qu’il ne pouvait
rien faire. Personne ne veut écouter ce qu’on vit », regrette l’homme de
37 ans, qui a décidé de quitter le domaine de la santé.
Mme Létourneau affirme avoir tenté d’appeler à l’aide de
nombreuses fois, tant du côté de l’établissement que du syndicat. Mais
elle s’est toujours butée à un mur, lance-t-elle.
« Il y a vraiment une omerta, c’est terrible. Ils ont ouvert une
ligne pour dénoncer l’intimidation, mais on m’a répondu deux mois plus
tard avec un message automatisé », laisse-t-elle tomber.
Le ministère de la Santé et des Services sociaux explique ne pas
s’ingérer dans les dossiers confidentiels de conflits entre les
employés.
La présidente du syndicat des travailleuses et travailleurs de la
santé et des services sociaux de l’Outaouais, Josée McMillan, assure que
le cas de Mme Carrière est une exception.
Au syndicat qui représente les PAB de l’est de Montréal, on reconnaît que l’intégration des nouveaux PAB a été difficile.
« C’était comme des corps étrangers qui arrivaient avec la moitié
de la formation des temps complets. Ça s’est résorbé rapidement de notre
côté, mais des cas malheureux, il y en a tous les jours », soutient le
président, Éric Clermont.
La prosopagnosie est un trouble de la reconnaissance des visages, distinct de la prosopamnésie. C'est une agnosie visuelle spécifique rendant difficile ou impossible l'identification des visages
humains. Le prosopagnosique reconnait les personnes en recourant à des
subterfuges, comme l'identification visuelle par l'allure générale
(démarche, taille, corpulence) ou à des détails (vêtement familier, coiffure, barbe, tache de naissance, lunettes) ou des indices multisensoriels (voix, odeur, poignée de main, etc.)
Le mot est composé du grec πρόσωπον « visage », α (privatif) et γνωσία « reconnaissance ».
Elle se manifeste chez les sujets atteints par une incapacité à
reconnaître et différencier les visages familiers tels que ceux de leurs
proches, amis et parfois même leur propre visage. Les sujets atteints
de cette pathologie sont capables de voir, mais pas de reconnaître. Leur
acuité visuelle est normale, ils sont capables de décrire en détail un visage familier, mais n’y associent pas d’identité.
La première description de la prosopagnosie acquise a été rapportée par un neurologue allemand, Joachim Bodamer(de)
en 1947. Il publie une description détaillée de deux soldats qui sont
incapables de reconnaître des visages familiers après des lésions
cérébrales survenues pendant la guerre. Une forme pédiatrique est
décrite en 1995 par une neurologue anglaise, Helen McConachie1,2.
Le développement des études scientifiques est facilité par l’essor de techniques d'imagerie.
La proportion de la population mondiale atteinte de cette pathologie n'est pas connue. Le seul chiffre disponible concernant la prévalence
de la prosopagnosie est celui d'une étude allemande, qui a estimé sur
la base d'un échantillon dans une université allemande que 2,5% de
sujets étaient atteints3.
Formes
Il existe principalement deux types de prosopagnosie : la prosopagnosie innée et la prosopagnosie acquise.
La prosopagnosie innée, aussi appelée développementale,
correspond vraisemblablement à un défaut de développement du processus
de reconnaissance des visages, sans lésions sous-jacentes. Certains
auteurs comme Kennerknecht et al.
évoquent la possible intervention d’un facteur génétique. Plus
précisément, ces individus sont dans l’incapacité d’associer un visage à
une personne. Déjà dans la petite enfance, ils ne reconnaissent pas
leurs proches, en n’associant pas un visage à un signe distinctif
particulier, propre et unique à une personne.
La seconde forme recensée, la prosopagnosie acquise, avec comme
principal signe une perte de la faculté de reconnaissance des visages,
résulte d'une lésion cérébrale. La cause première d’apparition de ces
lésions, comptant pour 40 % des cas, est un accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique (déficit d’approvisionnement sanguin en oxygène et sucre, ou ischémie) dans le territoire cérébral alimenté par l’artère cérébrale postérieure. La deuxième cause de lésion, en fréquence, est le traumatisme crânien (environ 20 %). D’autres causes sont moins fréquentes : hématomes cérébraux (AVC hémorragiques, 11 %), causes infectieuses comme les encéphalites virales (9 %), les tumeurs cérébrales (6 %). Les crises épileptiques
(5 %) peuvent provoquer des lésions favorisant l’apparition de la
pathologie. La maladie peut également être associée à des troubles
mentaux, tels que les troubles de l'identité ou le dédoublement de
personnalité. La prosopagnosie peut aussi prendre une forme dite
progressive, se manifestant par une perte graduelle de la reconnaissance
des visages. Elle est souvent associée à un processus neurodégénératif
et, pour Gainotti (2007), elle est apparentée à une forme de démence sémantique.
Sous-formes de la prosopagnosie
Si
on considère que le traitement précoce des informations permettant
l’analyse des visages est préservé chez certains sujets mais pas chez
d’autres, on est amené à penser qu’il existe différentes formes de
prosopagnosie.
La prosopagnosie aperceptive : elle se caractérise par
une défaillance de l’analyse structurale des visages, empêchant
l’élaboration d’un percept susceptible d’activer une unité de
reconnaissance faciale.
La prosopagnosie associative, dans laquelle l’accès aux
processus de reconnaissance dysfonctionne. Dans ce cas, il y aurait
vraisemblablement une construction correcte de la représentation
structurale, mais celle-ci serait dans l’incapacité d’activer un
registre de traitement nécessaire à l’accès aux informations
sémantiques.
Cadre théorique
Il
existe un cadre théorique permettant l’analyse des différents processus
impliqués dans l’identification des visages. Bruce et Young en 1986,
ont introduit l’un des modèles théoriques les plus influents, dans
lequel ils postulent que le traitement des visages se réalise de manière
sérielle, selon trois étapes :
la première étape se caractérise par une analyse structurale de
l’ensemble du visage, ce qui conduit à la formation d’un « percept »
basé sur les dimensions et les rapports entre les traits faciaux ;
la seconde étape permet un appareillement de ce percept aux unités de reconnaissances faciales ou URF ;
dans un troisième temps, l’individu accède aux informations
sémantiques relatives à l’identité de la personne, dans le cas où
celle-ci est connue.
On estime que les étapes de traitement des images perçues des visages
sont perturbées chez les patients prosopagnosiques. Le
dysfonctionnement pourrait résider soit dans l’étape initiale du
traitement, dès l’analyse structurale du visage, soit dans l’étape plus
tardive, rendant impossible l’accès aux unités de reconnaissance faciale
et/ou aux informations sémantiques. Ces hypothèses ont été analysées
par des études utilisant des tâches de traitement d’appareillement de
visages non familiers et/ou exprimant diverses émotions, présentés sous
différents angles et éclairage. Toutefois, à nouveau les résultats
divergent, tout comme les avis des chercheurs. Certains établissent que
les mécanismes généraux du traitement des visages ne sont pas affectés,
puisque les sujets prosopagnosiques de l’étude semblent être capables
d’estimer l’âge, de distinguer le sexe du faciès, d’en juger
l'expression, et d’appareiller différentes vues d’un même visage.
D’autres chercheurs rapportent le contraire, en montrant que certains
sujets atteints présentent des déficiences dans le traitement général
des visages, ne distinguant ni le sexe ni l’âge ni les émotions.
Localisation cérébrale
Les
données développées dans ce paragraphe sont issues de travaux de la
littérature scientifique. Les études analytiques de patients atteints de
prosopagnosie montrent que plus de la moitié d’entre eux présentent des
lésions cérébrales bilatérales (des deux hémisphères cérébraux). Mais
les avis divergent : certains auteurs parlent de bilatéralité univoque
alors que d’autres estiment qu'une lésion unilatérale suffit pour
qu'apparaisse le trouble. Une des raisons pouvant expliquer le débat est
la symétrie cérébrale. En effet, la mise en place de cette symétrie ne
suit pas de règles précises et dépend généralement de la latéralisation
du sujet.
Qu’il s’agisse de lésions unilatérales ou bilatérales, ce sont
les lobes temporaux et occipitaux qui sont les plus fréquemment touchés,
tandis que les lobes frontaux et pariétaux semblent beaucoup moins
touchés. Par ailleurs, il ressort de la littérature que ce sont les
lésions droites et plus particulièrement situées dans les lobes temporal
et occipital qui provoqueraient l’apparition des troubles. En effet, le
lobe pariétal comprend certaines aires corticales composées de neurones
liés aux processus mnésiques ainsi que de neurones dédiés à la
reconnaissance d’objets associés, tels que les visages. Des lésions des
aires visuelles de V4 (selon la topographie de Brodman) semblent
provoquer la pathologie. Une étude réalisée en 1991 par J. Sergent a
permis de révéler l’intervention de structures cérébrales particulières
dans la pathologie. Grâce à la tomographie par émission de positons
(TEP), la chercheuse française a découvert que les gyrus fusiforme
et lingual droits situés dans le lobe temporal doit, ainsi que la
partie antérieure des lobes temporaux sont activés lors de la
présentation d’un stimulus facial. D’autres études ont permis de
découvrir que le gyrus occipital inférieur serait fréquemment touché en
cas de prosopagnosie.
Ces régions cérébrales hébergent notamment certaines zones
fonctionnelles primordiales qui interviennent dans la reconnaissance des
visages : « fusiforme face area » (FFA, ou aire fusiforme des visages), zone du gyrus fusiforme, « occipital face area » (OFA, ou aire occipitale des visages), zone du gyrus occipital inférieur. Lors d'études par imagerie cérébrale d'activation (IRM fonctionnelle),
la reconnaissance d’un visage semble activer préférentiellement la FFA
et la OFA de l’hémisphère droit. Il semble logique qu'une lésion d’une
de ces deux zones entraîne l’apparition de la prosopagnosie. On
retiendra qu’il est plus fréquent d’observer une prosopagnosie associée à
une lésion de l’hémisphère droit qu’à une lésion unique de l’hémisphère
gauche.
pour les personnes souffrant de PC, l'activation de la zone
centrale - qui contient le thalamus, le pont, le cervelet, la moelle et
la formation réticulée - est normale en présence de stimuli visuels ;
ces mêmes personnes présentent toutefois une diminution de
l'activation de la partie antérieure temporale droite du cortex
cérébral, en particulier pour la zone impliquée dans la reconnaissance
des visages connus, ainsi qu'une connectivité endommagée entre cette
partie antérieure temporale et la zone centrale ;
l'activité de l'amygdale, région impliquée dans la reconnaissance et
l'évaluation des stimuli émotionnels, et ses relations avec la zone
centrale sont intacts6.
Hypothèses explicatives
Il
faut identifier les mécanismes cognitifs à l’origine des
dysfonctionnements observés chez les patients prosopagnosiques.
Plusieurs hypothèses s'opposent, mais l'une d’entre elles est largement
répandue, qui suppose que prosopagnosie découlerait d’un déficit de
traitement holistique. D’autres hypothèses sont apparues relativement
récemment, mettant en cause une possible atteinte de la perception des
distances, ou encore une atteinte des traitements visuels. Le courant de pensée « holistique » né à la fin du XIXe siècle
considère que la perception sensorielle d’une entité globale est
qualitativement différente de la somme des perceptions individuelles de
chacune de ses composantes.
Au travers des publications scientifiques, une tendance s’est
largement répandue pour expliquer la prosopagnosie en termes de déficit
d’intégration de composants locaux en un tout indissocié. En effet, des
auteurs tel Galton (1883) considèrent que les traits du visage ne
seraient pas représentés et perçus de façon indépendante, mais intégrés
dans une représentation perceptive globale. Certaines études en IRMf par
présentation de visages inversés montrent la présence « d’inversions »
pour les visages au niveau de l'aire fusiforme des visages (et dans une moindre mesure au niveau du lobe occipital). Ceci va dans le sens d’un processus de codage holistique dans cette région7(Angélique Mazard et al., 2006)[source insuffisante].
Ces preuves sont cependant indirectes, étant donné que l’inversion
haut-bas du stimulus visuel affecte non seulement l’intégration des
traits faciaux en une représentation holistique, mais également le
codage de traits localisés. Les données actuelles de la littérature font
évoquer la possibilité d’intervention d’autres facteurs explicatifs.
Tests et prise en charge
Il
existe assez peu de tests permettant une évaluation diagnostique de la
pathologie qui permettrait de déterminer le type de prosopagnosie ou
l'étape défaillante dans le traitement de l’information.
Un des tests généralement utilisé est celui des visages célèbres,
dans lequel des visages de personnalités sont présentés aux sujets. Il
existe aussi le test de reconnaissance facial de Benton (BFRT), basé sur
l’appariement de visages identiques présentés sous différents angles.
Un autre test, développé par des chercheurs américains et
anglais, et basé sur une présentation successive de stimuli visuels
(objets, visages, animaux…), a montré que les sujets prosopagnosiques
étaient incapables de reconnaître les visages qui leur avaient été
présentés, alors qu'ils reconnaissaient les objets et animaux de la
série.
La prise en charge de la prosopagnosie est souvent longue et
semble apporter peu de résultats. L’échec des rééducations est
probablement lié pour part à la méconnaissance des mécanismes
responsables du déficit.
Quelques cas
Le neurologue Oliver Sacks parle de sa propre prosopagnosie dans son ouvrage L’Œil de l'esprit (2010). Il cite également le cas de la primatologue Jane Goodall, dont le déficit de reconnaissance faciale concerne autant les humains que les primates qu'elle étudie8. Parmi les personnalités contemporaines, les acteurs Thierry Lhermitte9 et Brad Pitt10, l'essayiste Éric Naulleau11, le journaliste Philippe Vandel, la comédienne Aude GG et l'auteur de bande dessinée Boulet12 reconnaissent être atteints de ce handicap.
Prévenir la prosopagnosie
Les mécanismes impliqués dans le développement de la
prosopagnosie sont encore mal compris. Aucune mesure de prévention n’a
été clairement établie.
Certaines mesures semblent toutefois contribuer à lutter
contre les prosopagnosies progressives en préservant les fonctions
cognitives et en s’opposant au processus neurodégénératifs. Les
recherches ont notamment mis en évidence l’importance de :
Comment se protéger des faux codes QR qui peuvent mener vers des virus
Êtes-vous sur le point de scanner un code QR qui veut vous
rediriger vers une fausse application, un site malveillant ou pire un
virus? Retrouvez des trucs pour ne pas tomber dans les pièges que
tendent des pirates informatiques.
Les codes QR sont de plus en plus utilisés par des sites, des entreprises et même par les gouvernements.
Que ce soit un billet de spectacle, un portefeuille de cryptomonnaie, un lien vers un site ou bien la fameuse preuve vaccinale du gouvernement du Québec, les codes QR sont utilisés à toutes les sauces.
Bien que pratiques et simples à utiliser, ils peuvent être utilisés à mauvais escient par des pirates informatiques.
Il est extrêmement simple d’en créer, alors que le navigateur Google
Chrome par exemple nous permet de le faire en 2 sec à l’aide d’un clic
droit sur une page. C’est sans compter tous les sites qui permettent
d’en créer en deux temps trois mouvements.
Cette grande simplicité comporte des risques. L’entreprise d’antivirus Kaspersky a publié un billet de blogue sur le sujet et nous partage ses trucs pour ne pas se faire avoir.
Il est extrêmement simple de créer un code QR, même à partir de Chrome par exemple.
Les actions que peuvent faire un code QR et les risques potentiels
Le principal problème d’un code QR est que c’est visuellement flou.
Ce n’est pas aussi clair que de voir un hyperlien douteux sur un site.
Ça reste un carré s’apparentant à un code-barre. Qui sait où il va nous
envoyer ou quelle action il va déclencher.
Car oui, un code QR peut lancer plusieurs actions, tel que:
Ouvrir une page web
Ajouter un contact
Lancer un appel
Ouvrir la rédaction d’un courriel
Envoyer un message texte
Partager notre localisation
Télécharger une application
Ajouter un événement à notre calendrier
Ajouter un réseau WiFi dans nos paramètres
Vous pouvez déjà vous imaginer les dangers potentiels n'est-ce pas?
On peut donc être redirigé vers un site ou une application
malveillante, collecter notre localisation, ou encore nous inscrire à un
calendrier qui, lui-même, nous bombarde de notifications malicieuses.
Comment se protéger des faux codes QR et ceux malicieux
Heureusement, il existe des petits trucs simples pour éviter de scanner un code QR frauduleux et malicieux.
D’une part, le site, courriel ou autres plateformes qui affichent le
code QR sont-ils crédibles? Tout comme les liens d’hameçonnage dans un
courriel, texto ou autres, il faut être vigilant sur la provenance du
code QR.
Ensuite, la principale chose à regarder est de savoir où le code QR
veut nous rediriger. Cette information est affichée par notre
application qui lit le fameux code.
Est-ce un hyperlien qui s’aligne avec le sujet que l’on regarde? Un
code QR pour le site d’une pizzeria par exemple nous envoie-t-il
vraiment sur leur site? Même chose pour une application.
Si l’hyperlien de redirection est raccourci ou ne s’aligne pas avec
le sujet où il est affiché, ceci devrait nous mettre la puce à l’oreille
que quelque chose cloche.
Il est super important de regarder où le code QR souhaite nous rediriger.
S’il s’agit d’un code QR sur une affiche physique, ça peut sembler
stupide, mais assurez-vous que quelqu’un n’a pas apposé un autocollant
par-dessus!
Enfin, Kaspersky offre notamment une application gratuite, Kaspersky’s QR Scanner, pour iOS et Android qui peut nous aider à démasquer les codes QR malicieux.
Terrorisme: un Anglais de 15 ans condamné à perpétuité
Par; Africa Studio
International
Un
écolier britannique devra purger une peine de prison pour incitation au
massacre à l'endroit de policiers lors d'un défilé organisé dans le
cadre des commémorations de la Première Guerre mondiale, en Australie.
En
avril 2015, la police a mis au jour une effrayante correspondance par
Internet entre un Anglais de 15 ans et Sevdet Besim, djihadiste
australien âgé de 18 ans. Les deux adolescents avaient fait connaissance
par l'entremise du recruteur du groupe Etat islamique Khaled
al-Kambodi.
Étalée sur quelques 3.000 messages électroniques la correspondance
des garçons expose minutieusement le plan détaillé de leur futur acte
terroriste, qualifié par la police de "choquant par son envergure et sa
cruauté".
L'écolier
britannique était le concepteur du crime tandis que le djihadiste
australien était censé l'exécuter. Sevdet Besim avait pour mission de
commettre une attaque sanglante contre des policiers lors de la parade
de Melbourne (sud d'Australie, ndlr) consacrée aux commémorations de la
Première Guerre mondiale.
D'après le schéma bien conçu des jeunes comploteurs, au moins un
agent des forces de l'ordre devait être renversé par une voiture et
décapité à l'aide d'une machette.
L'adolescent anglais avait également incité son ami à "s'entraîner à couper des têtes" en attaquant "des cibles isolées".
La police a précisé que les preuves de ce crime prémédité et déjoué
portaient à croire que des membres de l'EI en tiraient les ficelles.
Le Britannique de 15 ans devra purger sa peine en Angleterre!