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jeudi 13 juin 2019

Ce qu’il faut retenir d'iOS 13, iPadOS 13, macOS Catalina, et du nouveau Mac Pro


WWDC 2019 : ce qu’il faut retenir d'iOS 13, iPadOS 13, macOS Catalina, et du nouveau Mac Pro

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iOS 13, iPadOS, Mac Pro

Marzipan pour Mac, thème sombre pour iPhone, nouveau gestionnaire des « fenêtres » sur iPad, plus grande indépendance de l’Apple Watch, et pourquoi pas un aperçu du futur Mac Pro… Le moulin à rumeurs a tourné tôt et fort cette année. Autant dire que les attentes pour ce keynote d’ouverture de la WWDC étaient immenses. Et force est de constater que Tim Cook et ses lieutenants n’ont pas déçu, avec une présentation longue et dense. Retour sur une soirée d’annonces.

tvOS 13 : l’Apple TV devient une console

Être « plus divertissant et plus personnel », voici la mission de la nouvelle version de tvOS. La grille d’icônes prend désormais place au-dessus d’un fond vidéo, qui permet de découvrir les séries et les films les plus populaires du moment. Pas convaincu ? Continuons : un Centre de contrôle prend désormais place sur le côté droit de l’écran d’accueil. Vous y trouverez l’heure, les réglages de sortie sonore, mais aussi… un gestionnaire de profils.


Chaque membre de la famille peut posséder son propre profil, avec ses propres recommandations dans l’application TV et l’application Music, désormais capable d’afficher les paroles. Alors qu’Apple Arcade se profile, tvOS 13 prend en charge les manettes des Xbox One S et PlayStation 4. Enfin et peut-être surtout, Apple a commissionné de nouveaux économiseurs d’écran en 4K HDR, cette fois sous l’eau.
Pour aller plus loin :

watchOS 6 : l’Apple Watch prend son indépendance

Puisque l’Apple Watch est une montre, watchOS 6 intègre de nouveaux cadrans, dont certains mêlent représentations analogiques et données numériques. À défaut d’ouvrir complètement le cadran, Apple lui apporte une plus grande variété, et de plus grandes possibilités de personnalisation. Nostalgique de la petite Casio de votre adolescence ? Avec Taptic Chime, votre Apple Watch ponctuera les heures avec le pépiement d’un oiseau, ou simplement une vibration discrète.


WatchOS 6 marque surtout une nouvelle étape vers l’indépendance complète de l’Apple Watch. La montre possède désormais son propre App Store, dont les applications ne sont plus seulement des extensions aux applications iPhone. Les développeurs pourront concevoir des applications plus perfectionnées, qui pourront relever les données des capteurs pendant des heures, ou lire en streaming par le biais de la puce Wi-Fi ou du modem cellulaire de la montre.
Apple parsème cette nouvelle version de nouvelles applications : Livres pour écouter des livres audio, Dictaphone pour dicter ses mémoires, Calculatrice pour partager rapidement une addition, ou encore une application qui vous enverra une notification si le niveau sonore environnant est trop élevé. Apple prend (enfin !) en charge le suivi des règles, sur l’Apple Watch, mais aussi dans l’application Santé. Enfin, elle présente une nouvelle collection de bracelets.
Pour aller plus loin :

iOS 13 : l’iPhone passe du côté obscur

Sans surprise, iOS 13 inaugure un « mode sombre », très sombre. C’est l’arbre qui cache la forêt, celle d’une myriade de petites retouches cosmétiques, qui finissent de faire oublier l’esthétique austère d’iOS 7. Les boutons sont plus arrondis, les filets de séparation disparaissent, certains textes autrefois centrés sont maintenant ferrés à gauche, des panneaux flottent au-dessus des contenus en plein écran.

«Se connecter avec Apple»
À cette époque où la confidentialité est un enjeu majeur, «Sign in with Apple» est l'un des ajouts qui a reçu une réaction marquée pendant la conférence.
Un peu agacé de devoir vous connecter à différentes applications comme Facebook et Google, qui utilisent ensuite vos données pour leur propre bénéfice?
La solution semble être celle d'Apple, si l'on se fie aux informations divulguées en Californie.
Avec votre identifiant, vous serez en mesure de lier votre compte à ces apps de façon privée, puisqu'Apple génèrera un numéro unique qu'il leur enverra ensuite. 
Encore plus, si vous ne voulez pas transmettre votre nom ou votre adresse courriel lorsque demandé, vous avez le choix d'utiliser une autre adresse, générée aléatoirement. Elle redirige ensuite les données vers votre compte principal, sans divulguer celui-ci aux entreprises. 
Tel que précisé dans un communiqué de presse, Apple n'utilise pas ces informations pour monter un dossier sur vous ou tracer vos habitudes

Les ingénieurs d’Apple ont retroussé leurs manches pour réduire la taille des applications, améliorer les performances du système, et ajouter de nombreuses nouveautés aux applications intégrées. Safari gagne de nouvelles options de présentation, Mail gagne des options de formatage RTF, Notes gagne une vue galerie et la possibilité de partager des dossiers, Rappels a été entièrement revu…
Nous pourrions continuer cette litanie, mais arrêtons-nous sur Messages. Vous pouvez désormais proposer une fiche de contact, contenant toutes vos informations et votre memoji, que vous pourrez encore fignoler avec iOS 13. Changez d’adresse ou de memoji, et votre fiche sera automatiquement changée chez tous vos correspondants — et inversement. Vous pourrez taper des messages avec le nouveau clavier à balayage façon Swype, ou partager plus facilement avec le nouveau menu de partage.
Parlons aussi de l’appareil photo, qui intègre un nouveau mode d’éclairage de portrait, et la possibilité de modifier l’intensité de l’éclairage après coup. Photos est peut-être l’application qui montre le mieux les nouveaux éléments d’interface d’iOS 13 : la barre de titre disparait, les photos s’arrangent sous la forme d’une mosaïque qui s’anime au défilement, les nouvelles options de navigation apparaissent dans une barre flottante, et de nouveaux outils permettent d’éditer non seulement les photos, mais aussi les vidéos.


Plans : de nouvelles cartes et un Street View

Plans mérite sa propre section : après avoir fait rouler ses voitures et voler ses avions pendant des années, Apple va enfin déployer des cartes plus détaillées et plus précises, aux États-Unis dans un premier temps. Surtout, elle possède désormais suffisamment de données visuelles pour être en mesure de proposer son propre « Street View », une vue au niveau de la rue qu’elle appelle Look Around.


Vous pourrez désormais organiser vos favoris sous la forme de collections, des listes de lieux que vous pouvez partager avec vos amis et vos proches. Apple a revu la gestion de la localisation dans les applications : vous pouvez désormais partager votre localisation une seule fois, et si vous la partagez en continu, une notification vous informera ponctuellement de la manière dont l’application a exploité vos données. Pour ne rien gâcher, Apple a fermé la porte qui permettait à certaines applications d’exploiter le Wi-Fi ou le Bluetooth pour déterminer votre position sans votre accord.

Siri : une voix plus synthétique, mais plus naturelle

Des AirPods à l’Apple Watch en passant par l’iPhone, Siri est présent sur tous les appareils frappés d’une pomme. Alors que chaque appareil possédait sa propre « expression » de Siri, Apple travaille à l’unification progressive de ces multiples assistants, pour former une sorte de « SiriOS » qui serait un assistant dans le nuage. Cela commence par une nouvelle voix, entièrement générée par ordinateur, mais plus fluide et plus naturelle.
Sur les AirPods, Siri peut désormais lire les messages dès qu’ils arrivent, et vous permet d’y répondre immédiatement. Le HomePod peut reconnaitre différentes voix, et répondre en conséquence. Approchez votre iPhone de votre HomePod, et grâce à Handoff, la musique ou le podcast que vous écoutez sur votre iPhone passera sur votre HomePod. Enfin, plus de 100 000 stations de radio sont désormais disponibles à travers Siri.

iPadOS : l’iPad n’est plus seulement un gros iPhone


La rumeur nous avait préparés à d’importants changements pour l’iPad. Elle ne nous avait pas préparés à une mise à jour si conséquente qu’elle mériterait un nouveau nom. Ne dites plus « iOS pour iPad », dites « iPadOS ». Cet iPadOS, donc, intègre les widgets aux côtés des icônes des applications sur l’écran d’accueil. Vous pourrez désormais lancer plusieurs instances d’une même application avec Split View, et utiliser App Exposé pour retrouver les différentes « fenêtres » d’une application.

 

 

Les applications peuvent désormais utiliser une nouvelle vue en colonnes, notamment utilisée dans Fichiers, qui n’a jamais autant ressemblé au Finder, maintenant qu’il a récupéré les actions rapides et les métadonnées présentées avec macOS Mojave. Mieux : il permet enfin — enfin ! — de partager des dossiers dans iCloud, d’accéder aux disques externes et clés USB, d’importer des photos depuis une clé USB sans passer par l’application Photos, ou encore de (dé)compresser les archives ZIP.
Apple a considérablement simplifié la manipulation du texte : on peut déplacer le curseur dès que l’on a posé le doigt sur l’écran, sélectionner en laissant le doigt appuyé, et copier/couper/coller avec des gestes à trois doigts. On peut attraper l’ascenseur au vol pour défiler plus rapidement, et détacher le clavier virtuel pour le positionner n’importe où sur l’écran. Les utilisateurs de l’Apple Pencil, quant à eux, seront heureux d’apprendre que la latence a été divisée par deux.
Outre les nouveautés apportées à iOS, iPad OS gagne une toute nouvelle version de Safari beaucoup plus proche de la version macOS, qui possède notamment un gestionnaire de téléchargements. Enfin, Apple répond aux demandes des utilisateurs d’applications créatives, et intègrera les catalogues de polices de nombreuses fonderies, dont Adobe et Monotype, dans l’App Store.

Mac Pro : le Mac le plus puissant jamais créé

Apple ne pouvait pas laisser passer cette WWDC sans présenter le Mac Pro tant attendu. Son objectif ? Fournir « une architecture sans limites », « entièrement modulaire », « conçue pour les usages divers des professionnels ». Le résultat ? Une machine à l’apparence utilitaire, presque brutaliste, construite autour d’un simple cadre en acier. Ce cadre possède des pieds et des poignées, mais forme surtout le support sur lequel des modules viennent se greffer.


Un énorme radiateur chapeaute de nouveaux processeurs Intel Xeon, entourés de douze emplacements pour des barrettes de mémoire ECC à 2 933 MHz. Le Mac Pro peut ainsi embarquer jusqu’à 28 cœurs et 1,5 To de RAM. Avec ses huit emplacements PCIe, il peut accueillir jusqu’à 4 cartes double wide et 3 cartes single wide, un emplacement étant occupée par une carte d’entrées/sorties comportant notamment deux ports Thunderbolt 3. Le châssis intègre deux ports Thunderbolt 3 supplémentaires, ainsi que deux ports Ethernet 10 GBe.
La carte graphique utilise un connecteur PCIe 16x standard, mais aussi un connecteur propriétaire construit autour du Thunderbolt, qui combine un canal DisplayPort et une alimentation jusqu’à 500 W. L’ensemble forme un « module MXP », qui peut se passer de ventilateur grâce à un énorme radiateur, qu’il embarque une petite carte AMD Radeon Pro 580X ou une grosse carte AMD Radeon Pro Vega II. Il peut même intégrer deux cartes Pro Vega II, reliées avec Infinity Fabric Link. Et comme le Mac Pro peut intégrer deux modules MXP, il peut posséder jusqu’à quatre cartes graphiques.
Les vidéastes pourront aussi ajouter une nouvelle carte accélératrice intégrant un FGPA entièrement dédié au processing des fichiers vidéo. Baptisée AfterBurner, cette carte permet de travailler directement sur les sources ProRes et ProRes RAW, et d’afficher jusqu’à trois flux 8K ou douze flux 4K en temps réel. Une alimentation 1 400 W fournit le courant nécessaire à tous ces composants, refroidis par trois ventilateurs en façade. Une coque en aluminium, percée de multiples trous à la forme travaillée, recouvre le tout.


Un écran 32" Retina 6K (6 016 x 3 384 px) accompagne le Mac Pro. HDR, P3, 10 bits, cet écran coche toutes les cases. Avec son système de refroidissement passif dérivé de celui du Mac Pro, il peut délivrer 1 000 nits de luminosité de manière constante, et même jusqu’à 1 600 nits en pointe pour les besoins des contenus HDR. Ajoutez des noirs extrêmement profonds, et vous obtenez un contraste de 1 000 000:1. Apple parle d’Extreme Dynamic Range ou XDR, qui donne son nom à cet écran, baptisé « Pro Display XDR ».
La dalle du Pro Display XDR, donc, possède un revêtement antireflet. Une version mate est dépourvue de tout revêtement : c’est la dalle elle-même qui est gravée à l’échelle microscopique. Son pied rappelle celui de l’iMac G4 : lesté par un contrepoids, il peut être réglé sur trois axes, et permet même de pivoter la dalle en portrait. Démontable, il peut laisser sa place à une monture VESA. Vous pourrez relier deux Pro Display XDR à votre MacBook Pro en Thunderbolt 3, et jusqu’à six écrans à votre futur Mac Pro.
Le Mac Pro est une machine étendard, qui vient rivaliser avec les stations les plus puissantes de Dell et HP, celles que l’on retrouve dans les studios d’Hollywood. C’est une machine qui se vendra à quelques (dizaines de) milliers d’unités, mais qui est importante pour l’image de la marque. Le Mac Pro est annoncé à 5 999 $ avec un processeur octacœur, 32 Go de RAM, une maigre carte AMD Radeon Pro 580X, et 256 Go de stockage.


Dans la foulée de sa commercialisation cet automne, il sera décliné dans une version conçue pour les racks. Le Pro Display XDR est annoncé à 4 999 $, et même 5 999 $ pour la version mate. La monture VESA spécifique sera vendue 199 $, et le pied entièrement réglable sera proposé en option (un souffle a parcouru la salle lorsque cette information a été révélée) pour la bagatelle de 999 $. Étendard, que l’on vous dit.

macOS Catalina : le Mac se rapproche toujours plus de l’iPad

« Catalina », voici le nom de la nouvelle version de macOS, celui d’une ile au large du port de Los Angeles. Ses nouveautés ? À part SideCar, une fonction qui permet d’utiliser l’iPad comme un écran externe, voire comme une tablette graphique avec l’Apple Pencil, elles proviennent toutes de l’iPhone et de l’iPad. À commencer par le projet Catalyst, le nom officiel du projet Marzipan, qui permet de porter les applications iPad vers le Mac. Disponible dès aujourd’hui dans Xcode, il a déjà été éprouvé dans Gameloft et Twitter.

Vous en avez rêvé, Apple l’a fait : iTunes intègre un client mail éclate. Le volet musical intègre l’application Music, les podcasts prennent place dans l’application Podcast, les séries et les films sont exfiltrés vers l’application TV. Vous voulez encore synchroniser votre iPhone manuellement ? Vous le retrouverez désormais dans la barre latérale du Finder. Temps d’écran, la nouvelle interface des applications Photos et Rappels, ou encore la galerie de Notes passent directement d’iOS à macOS.
De la même manière, la nouvelle application « Localiser mon », qui fusionne « Localiser mon iPhone » et « Localiser mes Amis », débarque sur macOS. Une fois iOS 13 et macOS Catalina installés, les appareils émettront ponctuellement une sorte de signal de détresse en Bluetooth, chiffré et anonymisé. Les appareils environnants seront capables de le capter et de le relayer aux serveurs d’Apple : vous pourrez ainsi localiser votre iPhone ou votre Mac même s’il n’est pas connecté au réseau.

Entre autres nouveautés communes, il faudra encore parler du contrôle vocal du système, ou du verrouillage d’activation sur les Mac dotés d’une puce T2. Mais vous pourrez les découvrir dans nos nombreux articles sur la WWDC 2019, ou en installant vous-mêmes les nouveaux systèmes. Les versions bêta de macOS Catalina, iOS 13, iPadOS 13, tvOS 13, et watchOS 6 sont disponibles dès aujourd’hui. Les bêtas publiques seront disponibles dans le courant du mois de juillet. Les versions finales seront publiées, comme toujours, au début de l’automne.
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Aptoide | Télécharger, trouver et partager les meilleurs jeux Android et applications



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Votre Huawei bientôt privé d’apps Google ? Passez sous Aptoide !

Si vous possédez un smartphone Huawei ou Honor, pas de panique, vous n’allez pas vous retrouver sans applications Android. La solution : passer à Aptoide.

 

Toutes les applications dont vous avez besoin. Découvrez votre nouvelle boutique Android.

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Vous venez de casser votre tirelire pour un smartphone Huawei ou Honor ? Et forcément vous vous inquiétez des récents déboires de votre constructeur fétiche avec Google ? Entre autres, la perte du Google Play Store et des mises à jour sécurité de ce dernier. Rassurez-vous toutefois : il existe des alternatives au Store de Google. Le plus qualifié s’appelle Aptoide.

Aptoide, c’est quoi ?

Crée il y a dix ans, Aptoide est un marché alternatif au Play Store proposant, comme lui, des applications et jeux mobiles s’exécutant sur le système d’exploitation Android. Il dispose à ce jour d’un catalogue de 900 000 apps, en perpétuelle évolution. On y trouve d’ailleurs les mêmes hits que sur Google Play (PUBG, Facebook Messenger, Instagram, Snapchat, Waze, Spotify…). Ainsi que des apps disponibles sans restriction liée à votre géolocalisation !
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Très populaire, il compte un peu plus de 200 millions d’utilisateurs dans le monde. Des avantages qui n’ont pas manqué de séduire le constructeur chinois, à la recherche d’une nouvelle marketplace pour sa clientèle occidentale. En toute logique, Huawei et Aptoide sont actuellement en pourparlers.

Et c’est légal ? Qu’est-ce que je risque ?

Aptoide est un marché qui se veut légal. Les applications et jeux mobiles partagés sont directement intégrés par leurs développeurs. D’autre part, chaque programme déposé est activement contrôlé, validé ou rejeté par la communauté de développeurs et d’usagers réguliers. Ce qui en fait l’un des stores alternatifs les plus sûrs de l’écosystème Android.
Bien évidemment, le risque zéro n’existe pas et nous vous conseillons de bien lire la description et les avis d’une application avant de la télécharger. De même, pensez à scanner cette dernière après installation avec une application comme MalwareBytes ou Mobile Security & Antivirus. Elles vous aideront à repérer n’importe quel programme malveillant.
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Comment installer Aptoide sur mon smartphone ?

Si vous souhaitez tester Aptoide sans attendre d’éventuels accords avec Huawei, voici la méthode à suivre. Sachez qu’il ne sera pas nécessaire de rooter votre téléphone (bonne nouvelle !)
  • Avant tout, pensez à autoriser l’installation d’applications en dehors du Play Store sur votre smartphone. Allez dans les Paramètres, sélectionnez « Sécurité » puis cochez « Sources inconnues ». Vous désactiverez cette fonction de nouveau, après installation d’Aptoide.
  • Utilisez ensuite votre navigateur mobile pour vous rendre sur le site officiel d’Aptoide.
  • Appuyez sur le bouton « Installer Aptoide ». Votre appareil va alors télécharger un fichier APK.
  • A la fin de l’installation, vous recevez une notification. Appuyez dessus et confirmez l’installation de l’application.
  • Il ne vous reste plus qu’à lancer Aptoide et rechercher vos premières applications à télécharger.

Comment télécharger des applications via Aptoide ?

Vous ne risquez pas d’être dépaysé : Aptoide propose plus ou moins la même interface que le Play Store. Dès l’accueil, vous aurez donc accès à plusieurs catégories pour vous aider à faire votre choix :
  • Dernières applications
  • Les plus téléchargées localement
  • Applications tendances
  • Aptoide recommande
  • Ne manquez pas ces applications
  • Plusieurs focus thématiques en fonction de l’actu (exemples : apps Game of Thrones, Star Wars, Marvel…)
  • Les meilleures boutiques développeurs
aptoide applications GOT
Si vous ne trouvez pas directement votre bonheur, un moteur de recherche est disponible. Tapez le nom de l’application recherchée. Une fois arrivé sur la page de l’application, tapez sur le bouton vert « Téléchargement » pour l’installer sur votre smartphone. Rien de plus simple !

 

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lundi 13 mai 2019

Le radar anti-téléphone au volant arrive, faites-lui coucou

Le radar anti-téléphone au volant arrive, faites-lui coucou

 

 
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photo radar, caméra cachée, cellulaire,
 
Des Australiens l’ont inventé et les Anglais vont l’adopter. Reste à savoir si vous allez l’adorer…
Souriez, vous êtes flashés. Tout comme le radar de vitesse, le radar de portable est avant tout un boîtier appareil photo. Placé plus haut, comme sous un pont ou tunnel, il va shooter autant votre plaque d’immatriculation que le conducteur, à travers le pare-brise. La photo est ensuite analysée par un programme de reconnaissance qui déterminera si vous aviez un téléphone à la main, à l’oreille, voire un casque-oreillette.
Si oui, vous recevrez directement votre amende : 135 euros d’amende et la perte de trois points sur votre permis. On verra si vous souriez toujours à ce moment-là.

Ça capte mal ? Vous pouvez râler, il n’empêche que malgré les premières lois sur l’usage du mobile en voiture en 2003, les Français conservent cette mauvaise habitude. En 2017, les infractions dues au portable étaient responsables de la perte d’un point sur douze en France. Résultat : les chiffres de mortalité ne cessent d’augmenter.
L’usage de portable en voiture multiplierait par 3 le risque d’accident ; l’envoi d’un SMS les multiplierait par 23.
Pour rappel : la loi condamne l’utilisation du portable en voiture, peu importe que celle-ci soit à l’arrêt (bouchon, feu rouge) ou en train de rouler. Amis du bluetooth, vous allez devoir lâcher le « Je vous l’avais bien dit ! » car l’oreillette aussi est punie. L’an prochain, une loi complémentaire entrera même en vigueur en cas de constat d’une seconde infraction au Code de la route consécutive ou simultanée au constat d’utilisation du téléphone. Son effet : un retrait de permis immédiat pour 72 heures maximum. Ça va rentrer cette fois ?
La route du bon côté. Après les radars automatiques et ceux aux feux rouges, on peut craindre ce nouveau moyen de traire les vaches à lait que sont les automobilistes. D’autant que le radar à portable, créé par les Australiens de One Task, a été testé à Sydney. Installé sur une autoroute, il a flashé plus de 1000 conducteurs fautifs mais avec une marge d’erreur annoncée de 10 %. En plus ou en moins ? Confiante, l’Angleterre vient de décider de l’adopter.
Soyez tranquilles : avant qu’il arrive sur nos bonnes vieilles routes nationales, il faudra adapter le système puisque, contrairement à ces insulaires, nous conduisons à droite. À moins de vouloir flasher nos passagers ?

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samedi 11 mai 2019

Reconnaissance faciale: les consommateurs épiés à leur insu dans les commerces



Reconnaissance faciale: les consommateurs épiés à leur insu dans les commerces

Les consommateurs sont épiés dans les centres commerciaux sans le savoir

 

 La reconnaissance faciale gagne du terrain au Québec. Les consommateurs qui entrent dans les centres commerciaux et les commerces sont de plus en plus épiés à leur insu par des caméras.

 
 « C’est un phénomène en pleine croissance et on se demande qui va pouvoir le freiner », signale le spécialiste informatique en sécurité de l’information, Steve Waterhouse.
 Sans le dire ouvertement, de nombreux propriétaires de centres commerciaux et de commerces surveillent les moindres faits et gestes de leurs clientèles ainsi que leur humeur du jour.
 Le groupe immobilier Oxford Properties, qui détient de nombreux centres commerciaux au Québec (dont le Quartier DIX30, les Galeries de la Capitale et les Promenades Gatineau) confirme avoir recours à des caméras qui utilisent la reconnaissance faciale. Bien dissimulées, les caméras sont localisées dans les babillards électroniques permettant de trouver l’emplacement des détaillants.
Aux Galeries de la Capitale, au Quartier DIX30 et aux Promenades Gatineau, des babillards électroniques ont des caméras dissimulées qui mesurent votre humeur, notamment.
Photo courtoisie
Aux Galeries de la Capitale, au Quartier DIX30 et aux Promenades Gatineau, des babillards électroniques ont des caméras dissimulées qui mesurent votre humeur, notamment.
 Analyse de vidéo anonyme
 Oxford Properties évite de parler de reconnaissance faciale, mais évoque plutôt une analyse de vidéo anonyme (AVA). « Oxford utilise cette technologie dite AVA dans tous ses centres commerciaux canadiens », a indiqué au Journal une porte-parole du groupe immobilier, Kathleen Michaud.
 D’après Oxford Properties, aucune image n’est sauvegardée ni conservée. Cette technologie est simplement utilisée pour comprendre quel public cible fréquente ses centres commerciaux (genre et groupe d’âge approximatif), assure-t-on.
 Chez Cadillac Fairview aussi, on filme les clients sans le leur dire. Le groupe immobilier, qui possède de nombreux centres commerciaux au Québec (Carrefour Laval, Promenades Saint-Bruno, Fairview Pointe-Claire et Galeries d’Anjou) utilise également des caméras.
 « Nos centres commerciaux disposent actuellement de caméras de vidéosurveillance que nous utilisons pour assurer la sécurité du public », a fait valoir une porte-parole de Cadillac Fairview, Anna Ng.
 Comme des hamsters
 Plusieurs associations de consommateurs disent suivre avec intérêt le dossier de la reconnaissance faciale au Québec. « C’est extrêmement envahissant et inquiétant. Ils doivent nous informer lorsqu’ils nous filment et ils ne le font pas. Et que font-ils avec les données recueillies ? Ils les revendent ? » se questionne le président de la Coalition des associations de consommateurs du Québec (CACQ), Jacques St-Amand.
 Selon ce dernier, « le consommateur actuel se retrouve comme un hamster dans une cage et il ne le sait pas », déplore-t-il.

 La reconnaissance faciale permet de :  

  •  Connaître l’âge, le sexe et l’humeur des consommateurs 
  •  Repérer les téléphones intelligents 
  •  Cerner les comportements 
  •  Permet de mesurer l’achalandage 
  •  Permet d’ajuster les promotions 
  •  Permet de justifier les prix des loyers 


Enquête de la Commission de l’accès à l’information


Au centre commercial Place Sainte-Foy, à Québec, un projet pilote de reconnaissance faciale mené au cours des derniers mois fait l’objet d’une enquête de la Commission de l’accès à l’information (CAI).
La direction de l’organisme n’a pas voulu commenter le dossier hier, mais a confirmé enquêter sur la portée de la technologie utilisée par le propriétaire du centre commercial.
Comme Le Journal l’a rapporté en janvier dernier, Ivanhoé Cambridge avait installé une dizaine de caméras à Place Sainte-Foy, qui collectaient des données sur les clients de trois détaillants, soit La Vie en Rose, Tristan et la lunetterie BonLook.
Les caméras ont servi à capter les visages des consommateurs pour déterminer leur âge, leur sexe et leur humeur. Les données obtenues ont également permis aux détaillants d’améliorer leurs offres commerciales.
Plaintes
Malgré des affiches qui prévenaient les clients de Place Sainte-Foy que des caméras les filmaient, plusieurs plaintes ont été déposées à la Commission de l’accès à l’information.
Ivanhoé Cambridge dit avoir mis fin à son projet pilote, mais songe toujours à implanter dans ses autres centres commerciaux cette technologie de reconnaissance faciale par caméra.
« Nous avons utilisé l’analyse de vidéos anonymes qui ne permettent pas de reconnaître l’identité des consommateurs. Les images captées ont servi à obtenir approximativement l’âge, le sexe et les réactions des consommateurs », a tenu à préciser une porte-parole d’Ivanhoé, Karine Groleau.
Droits
Pour l’heure, la Loi sur la protection de la vie privée permet la captation d’images par des caméras de surveillance pour des questions de sécurité. « Les commerçants disent que les caméras sont là pour la sécurité, mais personne ne vérifie ce qu’ils font véritablement avec les données », rappelle le spécialiste informatique en sécurité de l’information, Steve Waterhouse.
Pour l’avocat spécialisé en vie privée chez Fasken Martineau Antoine Aylwin, les clients des centres commerciaux ont des droits légitimes qui se doivent d’être respectés tout en reconnaissant se trouver dans un lieu public. « Le fait qu’on me fiche et qu’on garde un historique de toutes mes venues au centre d’achat, c’est exagéré. Et chaque fois que l’on va vers une identification, cela devient discutable », fait-il remarquer.


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Souriez, le fisc vous surveille sur les médias sociaux



Souriez, le fisc vous surveille sur les médias sociaux



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REF.: Pierre Couture | Agence QMI 

 
Revenu Québec soutient que les réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, LinkedIn et Instagram servent de plus en plus à surveiller les contribuables et les entreprises soupçonnés de frauder le fisc.
Les photos sur Facebook d’une nouvelle maison, d’un chalet, d’une voiture ou encore de séjours réguliers dans le Sud peuvent parfois se révéler des indices susceptibles de déclencher une enquête fiscale.
«Ça va maintenant très loin», reconnaît l’avocat fiscaliste Paul Ryan de la firme Ravinsky, Ryan, Lemoine.
Selon ce dernier, les contribuables et les entreprises qui sont très présents sur les réseaux sociaux s’exposent davantage à des vérifications que ceux qui y sont moins présents.

«Contribuables à risque»

«Le couplage de données provenant des renseignements externes et des renseignements fiscaux permet à Revenu Québec de cibler les contribuables à risque dans plusieurs domaines d’activités», affirme la porte-parole de Revenu Québec Geneviève Laurier.
Par exemple, un contribuable québécois qui publie des photos de lui sur une plage des Bahamas alors que ce dernier déclare des revenus annuels bas risque de soulever des soupçons chez les agents du fisc.
Revenu Québec dit avoir mis à jour une série de croisement de fichiers qui lui permettent de mieux décortiquer les données retrouvées sur les réseaux sociaux.
«Cette approche permet de cibler les particuliers dont les revenus déclarés semblent insuffisants pour justifier l’importance de leurs avoirs personnels et leurs dépenses liées à la possession de leurs biens ainsi que celles associées à leur rythme de vie», ajoute la porte-parole de Revenu Québec.

Revenu Canada aussi

L’Agence du revenu du Canada (ARC) est aussi très active sur le web pour soutirer des renseignements sur des contribuables soupçonnés de cacher des revenus.
Récemment, l’ARC a demandé au site de transactions PayPal de lui fournir des informations concernant les titulaires de ses clients qui utilisent ses services d’affaires en ligne.


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dimanche 28 avril 2019

Un jeu vidéo pour détecter Alzheimer



Un jeu vidéo pour détecter Alzheimer



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Source: CNRS Journal
Sea Hero Quest est un jeu vidéo créé par des neuroscientifiques pour mesurer les capacités d'orientation dans l'espace. L'altération de celles-ci peut en effet annoncer une maladie d'Alzheimer. Grâce au succès du jeu, les chercheurs ont eu accès aux résultats de 4 millions de personnes dans le monde, une première pour une étude de ce type.


Une équipe de scientifiques britanniques et français a développé un jeu vidéo qui offre un moyen de détecter des signes de démence, avant même les premiers symptômes de la maladie.
Sea Hero Quest VR est un jeu de réalité virtuelle aux graphismes très simples qui embarque le joueur dans un voyage en haute mer où il doit naviguer tout en combattant des monstres. Dans l’article publié dans la revue PNAS, les neuroscientifiques à l’origine de l’étude expliquent : « l’évaluation du comportement de navigation dans l’application Sea Hero Quest fournit un moyen de dissocier le vieillissement sain du vieillissement d’individus génétiquement à risque ». Les recherches sont donc basées sur les capacités d’orientation et de mémorisation des joueurs. En résumé, les joueurs réussissant le moins bien dans le jeu sont porteurs du gène E3E4, qui indique un fort risque de développer la maladie d’Alzheimer. Le gène étant préexistant à l’apparition des symptômes visibles, le jeu constitue donc un excellent moyen de diagnostiquer la maladie très tôt.

En matière de recherche médicale, le volontaire 2.0 n'a plus rien de l'ancien cliché du cobaye humain. De chez lui ou dans les transports en commun, il joue sur son Smartphone à... un jeu vidéo. En l'occurrence, Sea Hero Quest, jeu gratuit, qui, dans sa version classique ou en réalité virtuelle, offre plusieurs défis de navigation et d'orientation à un capitaine de navire. Mais dans cet univers fictif, les performances du joueur ne servent pas qu'à progresser à travers les niveaux, elles sont soigneusement enregistrées et envoyées, avec son accord, à une équipe de chercheurs en neurosciences spécialisés dans le dépistage de la maladie d'Alzheimer.

Une échelle planétaire

Répartis entre le Laboratoire des sciences du numérique à Nantes (LS2N), l'University College de Londres et l'University of East Anglia de Norwich, les scientifiques disposent d'une base de données gigantesque issue des 4 millions de joueurs de Sea Hero Quest. Pour Antoine Coutrot, chargé de recherche au LS2N, l'enjeu principal était justement de constituer le plus grand catalogue possible. "Dans la littérature scientifique des neurosciences, les cohortes comportent entre 50 et 100 candidats quand tout va bien, déplore Antoine Coutrot. Pour notre étude sur Alzheimer, nous voulions atteindre une échelle planétaire."Une façon de contourner l'un des principaux écueils des études actuelles, qui présentent souvent un important problème de reproductibilité:"Les résultats obtenus changent beaucoup trop lorsque les mesures sont à nouveau prises sur d'autres personnes", explique le chercheur.


Le joueur, après avoir mémorisé la carte du niveau, doit naviguer le plus rapidement possible vers les bouées (points 1 à 3). Diana QUACH

L'initiative vient de l'entreprise Deutsche Telekom, qui, en 2015, a contacté l'University College de Londres, où Antoine Coutrot réalisait son postdoctorat, et celle d'East Anglia. Les chercheurs ont rapidement compris que pour attirer le maximum de personnes, ils ne pouvaient pas concevoir eux-mêmes le jeu. Ils ont donc fait appel à un développeur professionnel, Glitchers, qui avait déjà plusieurs jeux mobiles à son actif. À force d'échanges sur plusieurs mois, des tâches et des exercices issus de la littérature scientifique ont été intégrés de manière totalement ludique et agréable.

"Le jeu est sorti en mai 2016, disponible gratuitement sur l'Apple Store et Google Play, précise Antoine Coutrot. Nous nous attendions à avoir plusieurs milliers de joueurs. Ils ont en fait été des centaines de milliers, puis des millions. Une belle surprise !" Les chercheurs en ont ainsi tiré les performances d'orientation de 4 millions de personnes, qu'ils ont pu croiser avec leur âge, leur sexe et leur pays. Pas de risque de biais lié à une pratique régulière des jeux vidéos: les chercheurs se sont en effet assuré, en demandant à une équipe de volontaires de se prêter à des exercices d'orientation dans les rues de Paris et de Londres, que les performances coïncidaient aux résultats obtenus dans Sea Hero Quest.

L'orientation sous influence

Une première vague de résultats, publiée en 2018, a d'abord montré que l'âge est un facteur majeur dans les compétences en orientation, hors Alzheimer: notre faculté à nous orienter décroît en vieillissant. Viennent ensuite le sexe, puis l'origine. "La nationalité a un impact qui est très corrélé au PIB du pays en question: l'éducation et les opportunités de voyager à l'intérieur et à l'extérieur de son pays influencent la façon de s'orienter dans l'espace, insiste Antoine Coutrot. De même, les meilleures performances des hommes, souvent observées dans la littérature, dépendent du degré d'égalité des sexes dans le pays considéré. Les différences, très marquées en Égypte ou en Arabie Saoudite, s'estompent presque totalement en Scandinavie. L'importance de la culture et de la société sur l'orientation spatiale n'aurait pas pu être mesurée sans un jeu de données de cette ampleur."


Un groupe de volontaires a dû mémoriser une carte et naviguer dans un labyrinthe, dans le jeu puis dans le monde réel, afin de valider que les capacités d'orientation étaient semblables dans les deux univers.

La seconde salve scientifique, centrée sur Alzheimer, vient de paraître dans la revue PNAS. Les chercheurs y ont comparé les résultats à Sea Hero Quest aux symptômes précoces de la maladie d'Alzheimer. Leur conclusion: les personnes aux mauvais résultats, par rapport à la moyenne des individus de même âge, sexe et origine, présentent davantage de prédispositions à la maladie d'Alzheimer, même quand les tests classiques ne décèlent rien.

En particulier, ils ont plus de chances de porter l'allèleFermerVersion variable d'un même gène. Par exemple, vert, marron, bleu pour le gène codant la couleur des yeux. 4 du gène apolipoprotéine E (ApoE), qui multiplie par quatre les risques de développer la maladie d'Alzheimer et est présent chez environ 20 % de la population. Si le jeu n'a pas vocation à servir d'outil de dépistage, sa base de données pourra en revanche offrir un référentiel aux médecins lors de leurs diagnostics. Si une dame âgée présente des soucis d'orientation, cela permettra de savoir si ces difficultés sont normales pour son groupe démographique ou si elles sont plus inquiétantes.

L'aide de l'intelligence artificielle

Les chercheurs poursuivent aujourd'hui l'exploitation de cette phénoménale réserve de données, qui attire d'autres laboratoires prêts à collaborer. "Une altération de l'orientation peut être mesurée dans différentes maladies que celle d'Alzheimer, précise Antoine Coutrot. Elle est liée à des zones cérébrales profondes, comme l'hippocampe, en rapport avec la mémoire. On explore la liste des facultés et maladies cognitives pouvant être ainsi quantifiées, comme l'épilepsie ou le syndrome post-traumatique. " Ce travail réclame l'aide d'intelligences artificielles (IA) et Antoine Coutrot planche à présent sur le machine learning, ou "apprentissage automatique". Le but est d'entraîner des algorithmes afin qu'ils repèrent des groupes d'individus à risque en dehors des cas les plus évidents, comme les personnes âgées. L'IA pourrait également découvrir que des ensembles apparemment différents partagent certains comportements, et essayer de comprendre pourquoi. Comme quoi, même pour des chercheurs, il est difficile de s'orienter seuls dans les données de 4 millions de terriens...

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jeudi 11 avril 2019

MS-Linux ? Lindows ? Microsoft pourrait-il sortir un bureau Linux ?



MS-Linux ? Lindows ? Microsoft pourrait-il sortir un bureau Linux ?

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Open Source : Oui, oui, l’éditeur de Windows le pourrait. Et je ne parierais plus que Microsoft ne le fera pas à l’avenir. Voilà pourquoi.


J'avais l'habitude de dire que Microsoft sortirait un bureau Linux - MS-Linux ou Lindows -- quand les poules auraient des dents. Dernièrement, j'ai entrevu des poules avec des dents. Voilà pourquoi.
Tout d'abord, Microsoft a adopté Linux et l'open source depuis des années maintenant. Je veux dire, sur Azure, le système d'exploitation le plus populaire est désormais - roulement de tambours s'il vous plaît - Linux. Microsoft permet aux entreprises Linux d'utiliser ses brevets gratuitement. Et le géant de Redmond a déjà sorti sa propre distribution Linux dans Azure Sphere.

Après Edge, Windows abandonné pour l'open source

A cela, on pourrait répondre : « Tu as trop bu de cidre, Steven ! Ces décisions concernent seulement l’entreprise et le cloud. » C’est vrai, mais rappelez-vous que Microsoft vous permet aujourd’hui d'exécuter de nombreuses distributions Linux dans Windows en utilisant Hyper-V et Windows Subsystem for Linux (WSL). En 2017, on voyait déjà ce que j'appelais l'année de Linux sur le bureau Windows.
Plus récemment, Microsoft a fait quelque chose d'encore plus impensable pour ceux qui croient encore que Microsoft est resté bloqué dans les années 90. L'entreprise a abandonné Edge, son navigateur Web pour Windows 10, au profit de Chromium, le code open source de son principal rival.
Le choc. Vous verrez que la prochaine fois, Ed Bott se mettra à écrire sur Ubuntu Linux !
Alors, serait-il vraiment impensable pour Microsoft d'exécuter sa propre distribution Linux ? Je ne crois pas, non.
Considérez le déploiement désastreux de Windows 10 à l'automne 2018. Cette version a connu problème après problème. Certains des bugs persistent - bonne chance pour se reconnecter à un lecteur réseau valide s'il disparaît - et qui sait quand ils seront corrigés.
Et, comme mon collègue Catalin Cimpanu l'a noté au sujet du dernier Patch Tuesday, « Pour le quatrième mois consécutif, Microsoft a corrigé une zero-day de Windows exploitée sur Internet. » L'assurance qualité de Microsoft pour Windows est incertaine, pour être gentil, depuis des lustres.
Linux, au contraire, malgré des histoires effrayantes, est sûr. Linux est également très stable. Pourquoi ne pas essayer Linux, qui domine tous les autres marchés informatiques ?

Applis Windows sur Linux, c'est possible

Il est vrai qu'aucun bureau Linux, à moins de compter Chrome OS, n'a fait forte impression sur le marché. Mais la technologie n’est pas en cause. C'est parce que dans son incarnation précédente, l’Empire du Mal, Microsoft a empêché les fournisseurs de matériel d'offrir d'autres systèmes d'exploitation. Cette époque est révolue et Microsoft s'est montré plus que disposé à accueillir Linux et les logiciels libres.
Pourquoi faire cela ? Parce que Microsoft investit encore des milliards dans le développement de Windows, tout en apportant de moins en moins de revenus à l'entreprise. Vous vous souvenez quand Microsoft a prétendu que Windows 10 atteindrait un milliard d'utilisateurs en quelques années ? Cela ne se réalisera pas. Microsoft pourrait économiser beaucoup d'argent en faisant du noyau Linux le cœur de son système d'exploitation de bureau.
Et tous ces programmes Windows ? Bien sûr, si tout le monde devait porter ses applications sous Linux, la plupart des ISVs s'en trouveraient bloqués. Mais qui dit qu'ils doivent les porter ?
Crossover et Wine ont montré depuis des décennies que vous pouvez traduire les appels système Windows en appels Linux respectifs. Il est vrai que Wine ne permet pas à toutes les applications Windows de fonctionner sous Linux. Mais il fait du bon travail. Et ce, même si les développeurs de Wine n'ont pas accès à toute l'information sur les API Windows et les appels système. Les ingénieurs logiciels de Microsoft, bien sûr, ont un accès complet aux fonctions internes de Windows.
De plus, depuis plusieurs années déjà, les développeurs WSL de Microsoft travaillent à mapper les appels de l'API Linux vers Windows et vice-versa. Une grande partie du travail nécessaire pour que les applications Windows puissent fonctionner sans modification sous Linux a déjà été fait.
Bref, les développeurs Windows n'auront pas à se soucier de modifier leurs applications. Microsoft pourrait, sans trop de problèmes, leur permettre de continuer à fonctionner sous Linux sans changements majeurs.
Avec de nombreuses applications, aucun changement ne sera nécessaire. Par exemple, Office 365 apporte désormais à Microsoft plus de cash que MS-Office. Avec Microsoft faisant tout ce qui est en son pouvoir pour amener les clients à migrer des logiciels on-premise aux applications cloud, le système d'exploitation de bureau sous-jacent perd de son importance.
Ainsi, en passant à Linux, ou en offrant Lindows comme alternative à « Classic Windows », Microsoft pourrait économiser de l'argent sur le développement Windows et créer un système d'exploitation de bureau plus stable et sécurisé. Cela me paraît un progrès. Voyons si Microsoft se ralliera à mon avis en 2019/2020.

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