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mercredi 5 décembre 2012

Coupable : Les grandes corporations ou Obama ? .....Devine !


Cette semaine aux Francs-Tireurs, Patrick Lagacé s'entretient avec le journaliste et essayiste John R. MacArthur qui dirige depuis 1983, le Harper’s Magazine, le plus ancien mensuel des États-Unis. Alors que ses écrits sont fortement marqués à gauche, il s’avère être l’un des critiques les plus virulents de l’administration Obama, qu’il accuse d’avoir déçu les espoirs de réformes qu’avait suscités son élection en 2008 et d’être, comme d’autres Présidents avant lui, à la solde des grandes corporations. Suite à la réélection d’Obama et du ton conciliant de son discours de victoire, doit-on s’attendre à un glissement de plus en plus marqué de son administration vers la droite? MacArthur, de son bureau new-yorkais, analyse la situation sans ménagement : «Obama est un démocrate... vendu !»Obama comme tous les autres ne feront rien sans l'$ des grandes corporations,qui dirige la Maison Blanche! Comme on ne peut pas éliminer l'argent,alors les corpos reigne en Roi et Maîtres ! Tous les présidents courbe l'échine face a eux ;-)


Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhh! t'es pas assez Franc pour dire que c'est les grandes Corporations qui dirige les pantins de la Maison Blanche ,......Obama ...............Pantin,regarder donc les ficelles ;-) au bout c'est eux $$$$666$$$$

REF.:  Émission 381,

Le CRDI l'Estrie,qui chapeaute le Centre Notre-Dame de l'enfant et l'Envol sont dans l'eau chaude


La mort d'un homme de 33 ans atteint d'une lourde déficience intellectuelle dans une maison de répit de Sherbrooke soulève de sérieuses questions quant à l'encadrement qui est offert aux personnes vulnérables dans les résidences spécialisées du Québec.

Mort d'un déficient intellectuel: poursuite contre la résidence Envol

La mère de Sébastien Roy, Diane Roy, en... (Photo: ANdré Pichette, La Presse)
La mère de Sébastien Roy, Diane Roy, en conférence de presse mercredi à Montréal.
PHOTO: ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE


























Lorsque Diane et Christian Roy sont allés reconduire leur fils Sébastien à la résidence Envol, à Sherbrooke, pour un répit de deux semaines, ils étaient persuadés qu'il y serait en parfaite sécurité. Ils se trompaient. Après la première semaine, Diane Roy a reçu un appel de la résidence. Son fils, atteint d'une grave déficience intellectuelle, d'épilepsie et d'hyperactivité, s'était noyé dans son bain. On a tenté de le réanimer. Le décès a été constaté à l'hôpital.
Selon la famille, les employés auraient omis de donner à Sébastien ses médicaments contre l'épilepsie. Ils l'auraient ensuite laissé seul dans son bain. «Il aura fait une crise», croit sa mère. Plus de deux ans après la tragédie, la blessure est encore vive. «On leur faisait confiance», dit la femme. «J'ai baissé ma garde. Je n'aurais pas dû.»
Elle, son conjoint et leur fille ont intenté mercredi une poursuite contre le Centre Notre-Dame de l'Enfant, qui gère l'Envol. «Il faut dénoncer le manque de contrôle du réseau de la santé et des services sociaux sur les ressources offrant du répit pour les proches des personnes vulnérables, estime leur avocat, Me Jean-Pierre Ménard, spécialiste en droit médical. Les services dans le réseau sont très inégaux. Ça manque de structure.»
L'histoire de Sébastien Roy n'en est qu'une parmi d'autres. «Les incidents sont nombreux. On entend des histoires de fractures, de brûlures et de toutes sortes de blessures, dénonce Diane Milliard, de l'Association du Québec pour l'intégration sociale (AQIS). Ce n'est pas le premier cas. Il y a déjà eu des rapports du coroner. Pourtant, rien ne change.»
Au centre de réadaptation en déficience intellectuelle et troubles envahissants du développement (CRDI) de l'Estrie, qui chapeaute le Centre Notre-Dame de l'enfant et l'Envol, on assure que le décès de Sébastien Roy est un «incident de parcours». «Notre personnel est formé et nous sommes accrédités pour la qualité, martèle la directrice générale, Danielle Lareau. Il ne faudrait pas que cet événement ébranle la confiance de nos clients.» Depuis le décès du patient, le CRDI s'est acquitté des recommandations de la coroner Morin, dont celle de mettre en place un protocole de contrôle des médicaments. «Nous avons aussi décidé d'instaurer de notre propre chef un protocole d'assistance au bain adapté à chaque client», dit Mme Lareau.

mardi 4 décembre 2012

C ki l'cave ?

Si vous travaillez comme gérant ou gardien de sécurité dans un centre commercial, et que votre patron découvre que vous avez profité de votre position privilégiée pour faire des vols à l’étalage pendant trois ans, croyez-vous que vous allez partir avec une prime de départ ?
Non : il va vous sacrer dehors à coups de pieds dans le cul, et vous l’aurez bien mérité.

LE GOUDRON ET LES PLUMES

Mais dans les postes de haute direction, c’est différent.
Vous pouvez mettre votre entreprise dans le rouge, et arnaquer sans vergogne vos patrons et vos actionnaires pendant dix ans, vous allez partir avec une enveloppe bourrée d’argent.
Idem pour les élus.
C’est écrit en toutes lettres dans votre contrat : quelles que soient les conditions de votre départ — même si on vous sort de force de votre bureau à cheval sur un rail de chemin de fer avec du goudron et des plumes, dans le déshonneur et dans la honte, comme dans les albums de Lucky Luke —, vous avez droit à votre bonus, histoire de vous aider à « faire la transition » vers votre prochain boulot.
(…)

L’ex-maire de Laval Gilles Vaillancourt a reçu 250 000 $ en prime de départ, l’ex-maire de Mascouche Richard Marcotte, 160 000 $, et Frank Zampino, l’ancien bras droit de Gérald Tremblay, 168 000 $.
Quant à Pierre Duhaime de SNC Lavalin, il a empoché 4,9 millions quand on l’a relevé de ses fonctions.
Faites-vous montrer la porte, passez Go sous les huées et recevez un joli magot. C’est ce qu’on appelle être en business.

Le blogue de Richard Martineau

Les parachutistes (extrait)

- 3 décembre 2012 REF.: Texte au complet sur le site du Journal de Montréal

Voir l'action à 360 degrés en temps réel

Insolite - Un casque pour voir l'action à 360 degrés en temps réel
 
Photo Miguel Medina / AFP

Insolite

Un casque pour voir l'action à 360 degrés en temps réel


PARIS - Plus fort que les lunettes d'agent secret à rétroviseurs intégrés, des chercheurs français ont conçu le premier casque qui permet à son porteur de voir à 360 degrés en temps réel.
Ce prototype, baptisé FlyViz et présenté mardi à l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria, Paris), «propose pour la première fois une vision panoramique instantanée, à la fois sur les côtés et le dos, comme une mouche ou un caméléon», résume Anatole Lécuyer, directeur du projet.
Il ne s'agit pas de «réalité virtuelle» mais bien «d'augmenter le champ de vision naturel de l'être humain à 360 degrés latéralement», souligne M. Lécuyer.
Breveté, le système s'appuie pour l'instant sur des éléments disponibles dans le commerce: une caméra numérique classique, un ordinateur portable et un visiocasque grand public.
Fixée au sommet du casque, la caméra est braquée en l'air, vers un miroir hémisphérique qui lui permet d'acquérir des images sur 360 degrés. C'est comme filmer une «boule de Noël», l'observateur voit tout ce qui se passe autour de lui mais l'image est déformée, explique Jérôme Ardouin, enseignant, à l'origine du prototype dans le cadre de sa thèse de doctorat.
L'image doit donc être traitée pour la rendre intelligible et utilisable. Le procédé retenu par les chercheurs est une simple projection sphérique, similaire à celle utilisée par les cartographes pour restituer à plat le globe terrestre.
La scène n'a alors plus qu'à être retransmise sur l'écran du casque: ce qui fait face à l'utilisateur figure au centre de l'écran, sa périphérie s'étalant progressivement vers la gauche et la droite.
La scène située immédiatement derrière lui est, quant à elle, projetée sur les bords externes de l'image. Le visage d'un individu se tenant dans le dos du porteur du casque est ainsi divisé en deux, moitié gauche sur le bord gauche de l'écran, moitié droite à l'extrémité droite.
Les angles morts disparaissent totalement, avec un délai de transmission de seulement 83 millisecondes, largement suffisant pour permettre à Jérôme Ardouin de franchir une porte à reculons.
Mais «l'image est assez curieuse, il y a évidemment un apprentissage nécessaire pour l'utilisateur», précise Anatole Lécuyer, qui souhaite s'associer à des laboratoires de neurosciences et de psychologie pour tester ce système, avant de développer d'éventuelles applications.
Il pourrait certes être utile dans les domaines de la surveillance ou de la sécurité, permettant par exemple à des sauveteurs de localiser des dangers potentiels. Mais FlyViz est avant tout conçu comme un outil de recherche sur la perception humaine.



REF.:

lundi 3 décembre 2012

iPhone a saveur cayenne

Survivre en cas de crise - Coque iPhone pulvérisateur de poivre de Cayenne
 
Photo courtoisie

Survivre en cas de crise

Coque iPhone pulvérisateur de poivre de Cayenne


Ne soyez plus terrorisées à l'idée de vous rendre seule à votre voiture garée dans un coin sombre d'un stationnement sous-terrain, avec Spraytech, la coque pour iPhone qui pulvérise du poivre de Cayenne.
Il suffit d'appuyer sur le bouton de l'étui pour vaporiser la substance sur votre agresseur, sans même interrompre les fonctions du téléphone.
Comme la cartouche est amovible, elle peut être rechargée en cas de besoin.
L'étui Spraytech protège le propriétaire mais aussi l'appareil en cas de chute.
C'est ce qu'on appelle faire d'une pierre, deux coups...

39,95 $



REF.:

Non a Al-Qaida , Non a l'Intégrisme sionisant !

L'intégrisme musulman et l'intégrisme israélien, deux poids deux mesure :-) c'est pas Martineau qui dirait ça !
Du racisme ? 
Marc-Olivier Fogiel  est-Il racisme ,.....................Oui ?







Bertrand Mosca, directeur des programmes de France 3, a indiqué que "France 3 s'associait à Marc-Olivier Fogiel pour désapprouver et regretter les propos tenus par Dieudonné sur son antenne. Dans une actualité troublée et complexe, ils nous ont tout particulièrement choqués". "Je voulais vous assurer que notre vigilance s'en trouvera accrue. France 3 tient également à vous présenter ses excuses", a-t-il ajouté. 

Marc-Olivier Fogiel a pour sa part déclaré qu'il a été "consterné et scandalisé" par les propos de Dieudonné. "Mise devant le fait accompli, l'équipe de l'émission s'est trouvée piégée. Nous avons péché par excès de confiance. Aujourd'hui, nous nous sentons à la fois trahis et insultés par ces propos", a-t-il affirmé. 

Il a précisé que Dieudonné, "arrivé quelques minutes seulement avant le début de l'émission, n'a pu techniquement répéter son intervention. Il nous a donné la garantie que son texte était conforme à ce qui était prévu". "Comme vous le savez, a-t-il ajouté, je suis très attaché au direct : ce genre d'incidents fait malheureusement partie des risques qui en découlent. A l'antenne, pour ne pas donner l'occasion à Dieudonné de réitérer ses propos, je n'ai pas voulu en débattre. J'ai préféré parler à plusieurs reprises de dérapages et exprimer ma désapprobation du mieux que je pouvais, peut-être pas assez nettement". Il s'est excusé enfin de "ce qui n'aurait jamais dû se passer sur l'antenne de France 3". 

Marc Tessier, PDG de France Télévisions, a indiqué pour sa part mercredi lors d'une rencontre avec la presse : "Nous déplorons le dérapage qui n'est pas conforme à la déontologie de notre chaîne". 

Pour sa part, Dieudonné a exigé mercredi des "excuses" de la direction de la chaîne France 3 qui, selon lui, l'a accusé d'antisémitisme. L'humoriste a tenu une conférence de presse dans son théâtre parisien pour répondre aux lettres d'excuses. Dieudonné estime que c'est à la chaîne de s'excuser pour l'avoir accusé d'antisémitisme, une accusation qu'il considère comme particulièrement "grave". Il menace de poursuivre la chaîne si elle ne présente pas d'excuses. 

"Tout le monde est très frileux sur ce sujet, a notamment déclaré l'humoriste. Je revendique le droit à aborder les sujets sensibles". Il veut, dit-il, "exciter le sentiment communautaire pour le rendre ridicule". 

Pour lui, "ceux qui souffrent le plus du racisme, ce ne sont pas les Juifs, mais les Noirs et les Arabes". "Il est plus facile de se moquer de l'intégrisme musulman que de l'intégrisme israélien, ajoute-t-il. Ce n'est pas normal". Dieudo,l’humoriste contre l’animateur Marc-Olivier Fogiel,à la suite du SMS « ça te ferait rire si on faisait des sketches sur les odeurs des blacks ? », Marc-Olivier Fogiel « ne veut plus en parler ». Quand on lui rappelle que Dieudonné l’a pourtant accusé (son équipe) de l’avoir écrit, l’animateur renvoie vers le quotidien Le Monde du 19 février. Parfois surnommé le « pitbull du PAF »27,28,29, Marc-Olivier Fogiel se distingue en interviews par un style jugé énergique, mais parfois agressif et cassant, notamment quand il tend à couper la parole à ses invités30. Cela lui vaut d'être parfois tourné en dérision sur ce point : dans Les Guignols de l'info, la marionnette le caricaturant est systématiquement accompagnée d'une hyène apprivoisée31,32. Lui-même commente en 2011 : « C’est un défaut, je le corrige »30. En 2006, il précise : « Quand je suis percutant, c’est toujours avec des forts, jamais avec les plus fragiles » mais reconnaît être parfois « horripilant »;ça prend un Dieudo pour ramener ça au niveau !


La conférence de presse du comédien a été d'autre part perturbée par un groupe de jeunes conduit par le président de l'Union des Etudiants Juifs de France, Yonathan Arfi. 

Ces derniers ont couvert les murs du théâtre où se tenait la conférence d'auto-collants portant une citation de Martin Luther King: "L'antisioniste est antisémite par essence et il le restera toujours". 

Lorsque Dieudonné, prévenu, est sorti pour tenter d'entamer un dialogue, les manifestants lui ont simplement remis un ouvrage intitulé "Le sionisme expliqué à nos potes", avant de s'éloigner en lui lançant: "On ne discute pas avec l'antisémitisme".



Pour le cas des SMS: Dieudonné accuse l'équipe de Fogiel de l'avoir écrit et porte plainte. Sa première plainte est classée sans suite35.
Le 29 septembre 2005, à partir d'une seconde plainte déposée par l'humoriste Dieudonné, l'animateur-producteur est condamné à 5 000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Montpellier pour « injure à caractère racial »36 pour avoir diffusé et ré-écrit un message électronique SMS.Fogiel est condamné à 5000 euros, Marc Tessier, ancien président de France-Télévisions à 4000 euros, Laurent Bon, ex rédacteur en chef à 200 euros, et Gamelin(celui qui fit le SMS) son adjoint, 1000 euros.Fogiel reconnaît avoir demandé à son rédacteur en chef d'édulcorer les nombreux messages reçus, ce qui a été fait maladroitement37. Marc-Olivier Fogiel ne fait pas appel de ce jugement30.
En 2003, Marc-Olivier Fogiel reçoit l'actrice Brigitte Bardot lors d'une émission spéciale. L'animateur l'assaille de questions sur le livre qu'elle vient de publier, lui reprochant notamment les passages sur les sans-papiers ou les transsexuels. Cela est pris par beaucoup de spectateurs pour un lynchage en règle. En octobre 2009, interrogée sur Marc-Olivier Fogiel, Brigitte Bardot déclare dans une interview au sujet de l'émission qu'il lui avait consacré : « Il n'est plus à la télé et il n'a que ce qu'il mérite. Durant cette émission, qui s'était mal finie, les gens m'avaient soutenue à 300 %. Fogiel avait été d'une hypocrisie et d'une malhonnêteté redoutables... Pour moi, Fogiel fait partie des gens morts et enterrés »38.


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samedi 1 décembre 2012

Militaires Vs WikiLeaks: Tout faire pour détruire la vérité

WikiLeaks - Les gardiens racontent comment Manning a craqué
Le soldat de 24 ans encourt la prison à perpétuité pour avoir transmis à WikiLeaks des documents militaires 
Photo AFP / Archives

WikiLeaks

Les gardiens racontent comment Manning a craqué


FORT MEADE - Deux anciens gardiens de la prison militaire où était incarcéré le soldat Bradley Manning dans des conditions ultrasévères ont raconté samedi comment le détenu s'était écroulé en pleurs, au lendemain d'une manifestation de soutien devant l'établissement.
Joshua Tankersly et Jonathan Cline, interrogés par téléphone depuis la base militaire de Fort-Meade où Bradley Manning comparaîssait au 5e jour d'une audience préliminaire, étaient chargés d'escorter le détenu le 18 janvier 2011 jusqu'à la salle de sport de la base de Quantico en Virginie.
Le soldat Manning de 24 ans encourt la prison à perpétuité pour avoir transmis à WikiLeaks, entre novembre 2009 et mai 2010, des documents militaires américains sur les guerres en Irak et en Afghanistan, et 260 000 dépêches du département d'Etat, déclenchant une tempête dans la diplomatie mondiale.
La veille de ce 18 juillet 2011, des dizaines de manifestants avaient bloqué pendant plusieurs heures un des accès de la base, qui abritait la prison, pour protester contre les conditions de détention de Manning que le rapporteur de l'ONU sur la torture a jugé "inhumaines et dégradantes".
«On a demandé au détenu d'écarter les jambes pendant qu'on lui mettait les menottes aux mains, puis de se tourner pour qu'on l'attache aux jambes puis de s'agenouiller pendant qu'on lui mettait une ceinture» à la taille, a raconté au tribunal M. Cline.
«Quand on lui a mis ses menottes, il n'a pas répondu de manière correcte», a raconté M. Tankersly, «on est supposé répondre en utilisant les rangs militaires». Il a précisé qu'un autre gardien devait tenir le détenu à la taille, pour «l'empêcher de tomber» car il était «complètement attaché aux mains et aux jambes».
Tankersly lui a dit: «arrête de bouger». Et dans la salle de sport, «pendant qu'on lui enlevait ses attaches, il a recommencé à bouger», a raconté M. Cline, «il est tombé sur les fesses, on a essayé de le rattraper mais il est allé se cacher derrière une machine à exercices et il a commencé à pleurer».
William Fuller, autre gardien qui supervisait les deux premiers, a lui aussi témoigné de ce qu'il a vulorsqu'il est arrivé plus tard sur les lieux.
«Il tremblait, il avait l'air apeuré, il avait du mal à respirer, comme s'il paniquait», a -t-il expliqué. «Il n'arrêtait pas de s'excuser mais ne disait pas pourquoi il était désolé, je pense qu'il en voulait au personnel», a-t-il ajouté.
Aucun des deux gardiens ne s'est rappelé si Manning avait été «traité» différemment ce jour-là, au lendemain de la manifestation.
M. Clide a admis que le personnel de la prison «était énervé car les (protestataires) étaient proches de la base", devant "la porte principale que le personnel empruntait pour rentrer chez lui».
Après cet incident, la commission de discipline de la prison a refusé d'assouplir le régime de surveillance maximale réservé aux détenus suicidaires auquel était soumis Bradley Manning, contre les recommandations des psychiatres.
William Fuller, qui siégeait dans cette commission, avait recommandé le maintien du même statut, sans avoir vu les psychiatres, considérant le détenu comme «suicidaire» parce qu'il «ne communiquait pas avec» lui. «Ce n'était pas une punition, c'était pour le protéger», a-t-il dit. «Vous vouliez qu'il soit vivant pour son procès en Cour martiale?», lui a demandé l'avocat.
Les deux gardiens ont reconnu que Manning avait toujours été «respectueux» et «obéissant», à l'exception de l'incident du 18 juillet, et n'avaient jamais tenté de s'enfuir, ni d'agresser quelqu'un, ni de se faire du mal.
M. Tankersly a admis que Manning n'avait droit qu'à «20 minutes de lumière du jour», et que s'il les utilisait, ces minutes étaient déduites de son heure d'exercice en salle par jour, sa seule possibilité de sortir de sa cellule.
Au cours de cette audience, la défense s'est attachée à montrer que les conditions d'emprisonnement de Manning pendant neuf mois à Quantico constituent une «punition illégale préventive», proscrite par le code militaire, pour réclamer l'abandon de toutes les charges.
Le procès du soldat Manning doit commencer le 4 février.



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