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lundi 27 juin 2011

Afghanistan L’arme ultime contre les talibans: l'emploi


Afghanistan - L’arme ultime contre les talibans: l'emploi
Le major Daniel Lamoureux, commandant de l’Action civilo-militaire. 
©Agence QMI/ Philippe-Olivier Contant

KANDAHAR – Les Forces canadiennes ont finalement trouvé l’arme secrète pour venir à bout des combattants talibans dans la région de Kandahar: des emplois.
Les Canadiens ont fixé un taux de 600 $ afghans pour une journée de travail, ce qui représente environ 13 $ CAN. Tout salaire supérieur inciterait les enseignants et les ingénieurs afghans à quitter leur emploi pour creuser des fossés.
Mais l’incitatif est suffisant pour encourager un nombre incalculable d’ennemis à déposer leurs armes et à ramasser des pelles, disent les militaires. C’est une des raisons qui expliquent pourquoi les soldats canadiens ont remarqué en juin une baisse importante des violents affrontements avec les talibans.
«Si vous cherchez à travailler (pour votre communauté), vous allez faire de l'argent et être heureux, affirme le major Daniel Lamoureux, commandant de l’Action civilo-militaire. Mais si vous travaillez pour les méchants, il y a une grande chance que nous vous laissions tomber une bombe dessus.»
Les Canadiens ont mis en place un grand nombre de projets de construction dans la région de Kandahar, qui est à peu près de la taille de la Nouvelle-Écosse, afin de les faire coïncider avec la saison des combats.
«Si vous avez pelleté toute la journée, vous allez être trop fatigué pour prendre un fusil la nuit», fait remarquer un militaire.
Depuis avril 2010, le Régiment du génie de combat canadien de la Force opérationnelle à Kandahar a aidé à superviser des projets estimés à 51,5 millions $.
Maintenant, la question qui est sur toutes les lèvres est la suivante : est-ce que tout cela va s’effondrer lorsque les Canadiens vont quitter les lieux?
Les responsables croient que plusieurs projets vont perdurer bien au-delà de l’année en cours, qu’ils soient ou non dans une zone de guerre.
Les Canadiens ont placé tous les projets carrément entre les mains des Afghans, de la personne qui demande du financement à ceux qui conduisent les camions transportant du gravier pour améliorer les routes.
Le major Lamoureux explique que les militaires canadiens utilisent «une tactique patiente» voulant que les graines de la bonne gouvernance, des routes fiables et même un parc où les enfants peuvent jouer aient un impact et fassent des petits, même si les Canadiens ne sont plus dans le secteur.
«Lorsque nous partirons, le développement ne va pas s'arrêter», dit le major Don Saunders, commandant adjoint pour le Régiment du génie de combat canadien.
Son équipe va refiler aux Américains des dizaines de nouvelles demandes pour des projets lorsque les Canadiens vont quitter le terrain.
«Il y avait une personne qui est venue nous voir, lorsque nous avons construit une route, pour nous dire qu’elle allait construire une station-service sur sa terre», a donné en exemple le major Saunders. Cette station-service n'a pas été construite, mais il y a maintenant un panneau-réclame le long d'un des tronçons de la route fraîchement asphaltée.

L'injection létale est juger plus «humaine» selon le monde (Démon)alias Belzébuth


Vietnam - L'injection, nouvelle méthode d'exécution au 1er juillet
 
©Shutterstock/Agence QMI

Au Vietnam

L'injection, nouvelle méthode d'exécution au 1er juillet ?

HANOI, Vietnam - Le Vietnam, où la peine de mort est toujours appliquée, remplacera les pelotons d'exécution par l'injection à partir de vendredi, a indiqué lundi un responsable.
«La loi sur les exécutions par injection létale à la place des pelotons d'exécution dans les affaires de condamnation à mort entrera en vigueur le 1er juillet dans tout le Vietnam», a précisé ce responsable du ministère de la Sécurité publique sous couvert de l'anonymat.
L'Assemblée nationale, qui voulait une méthode d'exécution «plus humaine», avait adopté cette loi en juin 2010.
La plupart des condamnations à mort au Vietnam sont prononcées contre des trafiquants de drogue et des meurtriers.
Il n'existe pas de statistiques officielles mais selon les médias d'État, 19 personnes ont été condamnées à mort et 4 exécutées depuis le début de l'année.
Amnesty International a appelé le Vietnam à abolir la peine de mort, soulignant que changer de méthode n'était pas une solution à «l'inhumanité» de la punition.
L'injection létale est la méthode d'exécution privilégiée dans le monde, de nombreux pays la jugeant plus «humaine», selon l'organisation, qui réfute cet argument.
Lorsque le produit injecté en premier, censé anesthésier le condamné, n'est pas suffisant, ce dernier «endure un véritable supplice lors de l'arrêt cardiaque» et «sa paralysie l'empêche d'exprimer sa souffrance à quiconque».

dimanche 26 juin 2011

Selon ma bou-boule de cristal le courrier reprendra Mardi ;),..............on commençaient a peine a utiliser les services en ligne des comptes a payer :))


Postes Canada - La livraison du courrier doit reprendre mardi
 
© Agence QMI / Claude Croisetière

OTTAWA – Le projet de loi C-6 sur le retour au travail des lock-outés des Postes est devenu loi ce dimanche soir; la livraison du courrier devrait reprendre mardi.
Les 48 000 employés de Postes Canada, membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP), devront donc retourner à leurs centres de tri respectifs ou à leurs itinéraires au début de la semaine qui commence. La loi spéciale doit entrer en vigueur lundi soir, soit 24 heures après avoir reçu la sanction royale.
Le STTP a informé ses membres dimanche que son conseil exécutif national avait décidé à l’unanimité que les lock-outés reprendraient le travail conformément à la loi. Le syndicat a également précisé qu’il communiquera avec Postes Canada pour discuter du protocole de retour au travail et qu’il informera ses membres de la marche à suivre.
« D’ici là, il faut maintenir les lignes de piquetage », a ajouté le président du STTP, Denis Lemelin, dans un de ses messages aux membres, dimanche.

jeudi 23 juin 2011

Quand sa sent pas bon,........... il n'y a jamais d'enquête publique

MONTRÉAL – La fusillade impliquant des policiers qui a fait deux victimes, Mario Hamel et Patrick Limoges, le 7 juin au centre-ville de Montréal, ne fera pas l’objet d’une enquête publique.
Selon le quotidien La Presse, le bureau du coroner soutient qu’il n’est pas question, pour l’instant, de déclencher une telle enquête.
Même son de cloche au bureau du ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil. Un porte-parole a indiqué que tant que l’enquête policière de la Sûreté du Québec et que l’investigation du coroner ne sont pas terminées, il n’est pas possible de lancer une enquête publique.
Cependant, du côté de l’avocat Alain Arsenault, qui a souvent défendu des personnes contre la police, le gouvernement ne pourra faire autrement que d’ordonner une enquête publique, parce qu’il y a clairement eu négligence dans l’incident. Selon lui, il y avait définitivement d’autres façons de gérer la situation pour les policiers et c’est ce qu’une enquête publique pourrait préciser.
Le 7 juin dernier, en matinée, quatre agents de la police de Montréal ont tenté de maîtriser un sans-abri (Mario Hamel) en état de crise et armé d’un couteau, sur la rue Saint-Denis, au centre-ville. Talonné, celui-ci aurait chargé les policiers, qui ont répondu en l’abattant. Les coups de feu des agents ont toutefois aussi atteint mortellement un passant, Patrick Limoges, qui se rendait à son travail. 

Près d'un enfant sur six de la région métropolitaine vit dans une famille pauvre


Lutte contre la pauvreté - Centraide distribue 44 millions $
 
© Courtoisie


MONTRÉAL – Centraide aura distribué cette année 43,6 millions $ à 353 organismes et projets du Grand Montréal qui combattent la pauvreté.
Ces groupes «améliorent les conditions de vie des enfants et des familles, qui soutiennent les personnes exclues et marginalisées, tout en mettant en commun leurs efforts pour lutter contre la pauvreté dans les quartiers», a indiqué l’organisation par voie de communiqué, mercredi.
Centraide alloue ainsi 813 500 $ de plus que l’an dernier aux organismes de son réseau, auquel se sont ajoutés cinq joueurs cette année : le Centre communautaire Bon Courage de place Benoît, le Centre de femmes du Haut-Richelieu, le Comité logement de Montréal-Nord, le Complexe Le Partage de La Prairie et Macadam Sud, à Longueuil.
«Nous accentuons nos efforts pour briser le cercle de la pauvreté en faisant en sorte que les jeunes de milieux défavorisés puissent avoir des chances égales pour réussir», a souligné la présidente-directrice générale de Centraide du Grand Montréal, Michèle Thibodeau-DeGuire.
Une personne sur quatre est pauvre sur l’île de Montréal. Et une personne sur dix l’est à Laval et sur la Rive-Sud. Près d'un enfant sur six de la région métropolitaine vit dans une famille pauvre.

Charest, par son laxisme, est directement responsable de cette facture d’intérêts

Congés parentaux

Une facture de 29 millions $ en intérêts

QUÉBEC — Les Québécois devront assumer une facture de 29 millions $ en intérêts parce que le gouvernement Charest a négligé de rembourser une dette contractée auprès d’Ottawa lors de la création de son régime d’assurance parentale.
En implantant son régime en 2006, le gouvernement Charest savait qu’il devrait rembourser la somme de 346,6 millions $ au gouvernement fédéral, qui continuait de payer les congés des nouveaux parents québécois amorcés en 2005.
L’hypothèse utilisée pour le remboursement à la suite de discussions entre les deux ordres de gouvernement, exposée dans le rapport actuariel 2006 du Régime québécois d’assurance parentale, est un étalement sur cinq ans, sans intérêt, à raison de 69,3 millions $, payable chaque année de 2008 à 2012.
Or, le gouvernement du Québec n’a pas versé un sou jusqu’à ce qu’il décide de faire un chèque couvrant la totalité de sa dette de 346,6 millions en janvier.
Ultimement, c’est le conseil de gestion du RQAP qui a dû ramasser la note et contracter un emprunt au Fonds de financement du ministère des Finances au taux de 2,7 %. Résultat : d’ici à la fin de 2015, il fera quatre paiements de 93,9 millions $, incluant 29 millions en intérêts, qui gonfleront son déficit accumulé.
En fait, la facture totale des intérêts aurait atteint 54 millions, n’eût été la nouvelle hausse de cotisations autorisée mercredi par le gouvernement.
« Laxisme »
La porte-parole péquiste en matière de famille, Carole Poirier, soutient que le gouvernement Charest, par son laxisme, est directement responsable de cette facture d’intérêts qui devra être assumée par l’ensemble des Québécois.
« C’est odieux! Ottawa permettait des paiements sans intérêt, mais là, le gouvernement du Québec augmentera les cotisations pour couvrir des frais d’intérêts et le déficit du régime. Nous allons tous payer pour cela », a dit Mme Poirier au « Journal de Québec ».
La responsable des communications du conseil de gestion du RQAP, Nadine Rouillard, a répliqué que de toute façon, l’organisme aurait pu difficilement rembourser plus tôt l’argent dû à Ottawa.
« Même en 2006 ou en 2007, le fonds d’assurance parentale n’aurait pas été capable de payer le gouvernement fédéral sans emprunter, et là, à 2,7 %, nous bénéficions d’un faible taux d’intérêt ». 

Ville de Mouriale: Trop de câdres ou trop d'employés ?


Ville de Montréal - On met la hache dans les régimes de retraite
En 2012, près de 10 % du budget de la Ville de Montréal sera consacré aux caisses de retraite. 
© Archives


Aux prises avec une situation financière précaire, l'administration Tremblay a décidé de sabrer dans les régimes de retraite des employés de la ville de Montréal. Elle leur demande de travailler plus longtemps, d'augmenter leurs cotisations, et d'accepter une incertitude quant au montant de la pension qu'ils recevront.
L'annonce du maire Gérald Tremblay a été accueillie comme une douche froide par la plupart des représentants syndicaux des 47 000 employés municipaux actifs ou retraités, car elle signifie la fin des années fastes pour bien des travailleurs.
Cols bleus, pompiers, policiers, fonctionnaires, cadres ; tous devront mettre l'épaule à la roue.
«Un changement de cap est essentiel et urgent», a martelé le maire en conférence de presse, sans quoi il faudra augmenter les taxes municipales de 4,5 % l'année prochaine, uniquement pour couvrir la hausse des coûts des régimes de retraite.
Pris à la gorge
Les changements touchent seulement les années à venir. Ceux qui sont déjà retraités ne verront aucune différence dans les prestations qu'ils reçoivent. Par contre, dès 2012, les employés actifs seront tous affectés.
La démarche entreprise par la Ville de Montréal est à l'image de ce qu'ont dû faire de nombreuses entreprises privées et administrations publiques depuis quelques années.
En cause, le vieillissement de la population, qui force les employeurs à verser des prestations plus longtemps, augmentant ainsi les coûts. Aussi, pendant la crise financière de 2008, les caisses de retraite ont affiché un rendement négatif de 16 %.
À Montréal, pour couronner le tout, les fusions-défusions du début des années 2000 ont compliqué la gestion des régimes de retraite.
En conséquence, pour que les coûts des régimes baissent de 50 millions annuellement, le nombre d'années de service nécessaires avant de pouvoir prendre sa retraite sera revu à la hausse.
Aussi, les cotisations des employés, qui comptent pour environ 30 % des coûts totaux du régime, seront augmentées à 50 %, de manière à réduire la participation de la Ville.
Finalement, en cas de récession économique, on augmentera les cotisations des employés, de manière à ce que la baisse des taux d'intérêt ne soit pas uniquement absorbée par la Ville.
«Crier au loup»
Suite à l'annonce, Michel Parent, le président du syndicat des cols bleus, a accusé la Ville d'amplifier le problème en «criant au loup». Il a cependant indiqué que des négociations avaient déjà été entreprises.
Perry Bisson, le président de l'Association des pompiers de Montréal (APM), a été encore plus cinglant. «Il y a un paquet d'autres problématiques qui coûtent cher à Montréal, dont le nombre de cadres qui augmente sans cesse», a-t-il estimé.
Quant à Monique Côté, présidente du syndicat des fonctionnaires municipaux, elle s'est dite «étonnée» que ces discussions aient lieu «sur la place publique».