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lundi 11 avril 2011

Frisson-5 annulé, Police Academy 21 prochainement

Justice - 28 policiers au banc des accusés
Arrêtée en compagnie de son copain trafiquant, l’ex-agente Jessica Gareau a démissionné de la Sûreté du Québec après avoir plaidé coupable pour utilisation frauduleuse des banques de données policières. 
© Agence QMI

Pas moins de 28 policiers se sont retrouvés du mauvais côté de la justice, devant répondre à des accusations criminelles, au Québec, en 2010.
À LIRE ÉGALEMENT: Épidémie de crime chez les policiers autochtones
Selon des données obtenues par le Journal auprès du ministère de la Sécurité publique, la liste des policiers au banc des accusés s’est d’ailleurs allongée par rapport à l’année précédente, alors que 20 membres des forces de l’ordre avaient comparu en 2009 pour se défendre d’accusations en matière criminelle.
Cinq de ces 28 policiers ont été appréhendés pour conduite avec les capacités affaiblies par l’alcool. C’est tout de même beaucoup moins que les 16 qui ont été arrêtés pour alcool au volant en 2004, une année qui avait vu 38 policiers québécois traduits devant la justice criminelle.
Les voies de fait (six) constituent l’infraction la plus souvent reprochée aux limiers en 2010. Des accusations d’agression sexuelle pèsent aussi sur deux policiers. Les identités des accusés n’ont pas été dévoilées par le ministère.
Le tiers dans la région de Québec
On ne retrouve qu’un seul policier inculpé au Service de police de la ville de Montréal parmi son effectif de quelque 4 500 membres (comparativement à cinq en 2009).
En fait, plus du tiers des accusations portées l’ont été dans la grande région de la capitale. Quatre policiers portaient l’uniforme du Service de police de la ville de Québec (SPVQ), une travaillait pour la Sûreté du Québec (SQ), tandis que trois autres patrouillaient à Lévis. Et ce, sans compter le directeur de la police de Lévis, Jean-François Roy, arrêté en état d’ébriété au volant de son véhicule à la fin de septembre 2010, mais qui n’a comparu qu’en janvier dernier.
Des cas particuliers
L’ex-agente Jessica Gareau, qui était employée à la SQ dans la région de Thetford Mines, a défrayé la manchette quand ses collègues l’ont arrêtée en même temps que son ami de coeur, lors du démantèlement d’un important réseau de trafic de drogue, il y a un peu plus d’un an.
La femme de 32 ans s’est reconnue coupable d’avoir frauduleusement consulté les données informatisées du Centre de renseignements policiers du Québec (CRPQ) afin de savoir ce que les policiers détenaient comme informations (casier judiciaire, mandats d’arrestation) sur son chum, Patrick Madore, l’un des dirigeants du réseau. Elle a bénéficié d’une sentence suspendue et d’une probation d’un an, a démissionné de la SQ... et s’est mariée avec Madore.
L’un des dossiers les plus inusités implique trois policiers du SPVQ (Frank Berton, Geoffrey Magher et Ariane Chrétien- Castonguay), qui subiront leur enquête préliminaire le mois prochain, après avoir été formellement inculpés, en février 2010, de négligence criminelle et de voies de fait causant des blessures. On leur reproche d’avoir permis à des prisonniers de tabasser un codétenu soupçonné de pédophilie à bord d’un fourgon cellulaire, dans la cour du poste de police de Québec.
Il y a celui du policier lévisien André Bernard, inculpé de harcèlement criminel aux dépens d’une jeune femme de 19 ans avec laquelle il a eu une brève liaison (elle a porté plainte après avoir reçu sa visite en uniforme à l’école où elle étudie). Il aurait aussi consulté le CRPQ pour connaître l’identité des deux jeunes hommes qui lui ont succédé au bras de la victime. Son procès est prévu pour l’été.

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Le BNQ(bureau normalisation du Qc) encourage ,des services de massage ou d’aide ménagère à la maison ou bien de traiteur, etc...

Emploi

Québec veut favoriser la conciliation travail-famille


QUÉBEC - Pour affronter la pénurie de main-d’œuvre dans certains secteurs au Québec, le gouvernement provincial a décidé d’implanter une norme de conciliation travail-famille semblable aux certifications environnementales qui démarquent les meilleurs employeurs.
La ministre responsable de la Famille, Yolande James, a affirmé souhaiter que les employeurs perçoivent cette certification comme un investissement plutôt qu’une récompense pour leurs travailleurs.
« On le fait au niveau environnemental, alors pourquoi ne pas le faire pour revoir les pratiques des ressources humaines », a-t-elle dit, mardi, lors de cette annonce au studio de jeux vidéo Frima, à Québec.
La norme de conciliation travail-famille, la première au monde, sera décernée par le Bureau de normalisation du Québec. Elle sera accordée aux employeurs qui permettent à leurs employés des horaires de travail flexibles ou comprimés, des congés pour la famille et autres mesures visant à aider les travailleurs à assumer leurs obligations parentales.
La certification en question aura quatre niveaux différents. Le ministre Sam Hamad, présent lors de l’annonce, a même précisé que les mesures peuvent aussi s’adresser aux grands-parents qui sont sur le marché du travail et qui désirent s’occuper de leurs petits-enfants.
Des gestes peuvent aussi viser les travailleurs qui doivent s’occuper de leurs parents vieillissants.
Le gouvernement souhaite convaincre les entreprises et les organisations d’y adhérer en octroyant un soutien financier allant de 10 000 $ à 50 000 $ pour faire les démarches nécessaires à l’obtention de cette certification, qui peuvent prendre de quatre à six mois.
Exemples
Le studio de jeux vidéo Frima Studio, où se tenait la conférence de presse, a l’intention de devenir la première entreprise québécoise certifiée conciliation travail-famille. Son président, M. Steve Couture, a d’ailleurs indiqué qu’il propose déjà un système de pointage à ses employés, qui peuvent bénéficier de services de massage ou d’aide ménagère à la maison ou bien de traiteur pour soulager ses travailleurs de certaines tâches.
Le Bureau de normalisation du Québec a justement déterminé un barème pour classifier les entreprises et les organisations à l’obtention de la norme. Plus les mesures d’aide à la conciliation travail-famille offertes par les employeurs seront originales, plus le niveau sera élevé.
Cette démarche est volontaire, ont insisté les ministres Hamad et James, mais elle permettrait d’attirer de la main-d’œuvre étrangère, selon eux. Pour l’instant, on ne connaît pas les coûts qui sont rattachés à l’implantation de cette norme au Québec.

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Phoque ....les sans-abri !

Don - Du phoque pour les sans-abri
Donald Leblanc et Léonce Arseneau feront un don de 125 livres de viande de phoque, crue et apprêtée de différentes façons, à la Mission Bon Accueil. 
© Mathieu Turbide/Agence QMI

Des habitants des Îles-de-la- Madeleine débarquent à Montréal, cette semaine, pour faire la promotion de la chasse aux phoques et pour faire un don de viande de «loup-marin» à la Mission Bon Accueil.
Les Madelinots donneront plus de 50 kilos (125 livres) de viande de phoque aux cuisines de la Mission, qui sert des repas à plus de 150 personnes sans-abri quotidiennement.
«On vient à Montréal pour montrer aux gens que les chasseurs de phoques ne sont pas des barbares comme veulent le faire croire les animalistes activistes qui font de la désinformation sur la chasse aux phoques», explique l'instigateur de l'événement, Léonce Arseneau, venu spécialement des Îles pour l'occasion.
Le groupe de Madelinots veut aussi faire la promotion de la viande de phoque pour la consommation, notamment auprès de restaurateurs.
Une invitation à George Laraque
Un souper-conférence entièrement composé de produits du phoque aura lieu demain au restaurant Les Îles en ville, sur la rue Wellington, à Verdun.
M. Arseneau, qui prononcera une conférence sur la chasse au phoque lors de ce souper, tentera aussi de rencontrer l'ex-hockeyeur et militant environnementaliste George Laraque, qui a sou-vent pris position contre la chasse aux phoques dans le passé.
«On aimerait lui expliquer qu'il s'agit d'une chasse écologique et non pas d'un élevage industriel», dit-il.
Chasse toujours controversée
L'an dernier, l'Union européenne a interdit le commerce sur son territoire des produits canadiens du phoque, jugeant la chasse trop cruelle. Le gouvernement canadien a déposé un recours devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour contester cette interdiction.
Cette année, en plus de la viande qui sera fournie aux restaurants, les chasseurs de phoques des Îles recueilleront les valves du coeur des phoques afin de les fournir pour des recherches scientifiques. Ils auront droit à un quota de 22 000 phoques cette année. Il est toutefois peu probable que ce nombre soit atteint puisqu'il n'y a pratiquement pas de glaces autour de l'archipel.
Au total, le quota de phoques pour tout le Canada a été fixé à 400 000 bêtes, la majeure partie étant chassée à Terre-Neuve. 





Une fête inusitée a eu lieu, hier soir, dans les locaux d'un refuge pour sans-abri autochtones et inuits de Montréal, quand des habitants des Îles-de-la-Madeleine ont fait don de plus de 100 livres de viande de phoque, un mets particulièrement recherché et apprécié des Inuits.

* Les Madelinots organisent aussi une manifestation pour soutenir la chasse aux phoques samedi au parc des Madelinots, à Verdun, à partir de midi.

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La SAQ(société des alcool de Qc)veut subventionner le comité de la lutte au Chomage ;-)

Étude - Le chômage augmente les risques de mourir prématurément
 

MONTRÉAL – Le chômage augmente les risques de mourir prématurément, surtout chez les hommes, révèle une étude montréalaise. Le sociologue de l’Université Mcgill Eran Shor - en collaboration avec des chercheurs de l’Université Stony Brook - a analysé des travaux de recherches effectués au cours des 40 dernières années dans 15 pays impliquant 20 millions de personnes. Il conclut que le chômage augmente de 63 % les risques de mourir avant son temps.
«À ce jour, l'une des grandes questions soulevées par la littérature visait à découvrir si l'état de santé - le diabète ou les maladies cardiaques, par exemple - ou les habitudes de vie - notamment le tabagisme, la consommation d'alcool ou de drogue - conduisaient à la fois au chômage et à un risque accru de décès prématuré», a déclaré le professeur Shor. «Nos travaux sont intéressants en ce qu'ils nous ont permis de découvrir que l'état de santé n'avait pas d'incidence, suggérant que la relation entre le chômage et le taux de mortalité en soit une de cause à effet. Cela est probablement dû au fait que le chômage est un facteur de stress et qu'il influence négativement le statut socioéconomique du chômeur, ce qui, à son tour, conduit à une moins bonne santé et à un accroissement des risques à l'égard d'un décès prématuré.»
Selon l’étude, les hommes sont beaucoup plus affectés par le chômage que les femmes dont le risque de mort prématurée ne serait augmenté que de 37 %, alors qu’il le serait de 78 % chez les hommes.
«Nous soupçonnons que, même de nos jours, le fait de ne pas avoir d'emploi est plus stressant pour les hommes que pour les femmes», a ajouté M. Shor. «Quand un homme perd son travail, cela signifie souvent que la famille s'appauvrira et souffrira de différentes manières. Cette situation peut, à son tour, influencer vivement la santé d'un homme, en l'incitant à la fois à fumer, boire ou manger davantage, réduisant ainsi l'accès à une alimentation saine et à des services de soins de santé.»

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Aide au pays pauves ? .....les pays riches donnent 0.51% de leurs PIB ,alors que les Banques tuent le tiers monde a petit feu

Pour vouloir entretenir un système économique mondial désuet et sans humanisme,nous détruisons le tiers monde qui sera peut-être un jour notre sauveur ,avant que que le capitalisme sauvage n'implose !
Si vous vivez assez vieux pour voir ce désastre ,.............vous ne le verrez pas,......................vous le vivrez !

Développement - L'aide aux pays pauvres progresse mais reste loin des promesses
 
© Albert Gonzalez Farran
Développement

L'aide aux pays pauvres progresse mais reste loin des promesses


PARIS - Malgré un niveau record atteint en 2010, l'aide au développement reste très en-deçà des promesses faites par les pays riches aux États les plus pauvres, notamment en Afrique, a annoncé mercredi l'OCDE. L'Organisation de coopération et de développement économiques redoute en outre un ralentissement «préoccupant» de l'aide publique au développement (APD) dans les années à venir, au nom de l'austérité budgétaire.
L'aide fournie par les 23 principaux États bailleurs de fonds en 2010 s'élève à 129 milliards de dollars, soit le «niveau le plus élevé jamais atteint», selon le bilan annuel du club des pays riches.
Pour autant, les promesses faites en 2005 pour permettre d'atteindre, en 2015, les objectifs du Millénaire pour le développement (réduction de moitié de l'extrême pauvreté et de la faim, diminution de la mortalité infantile, éducation primaire pour tous...) ne sont toujours pas maintenues.
«Il manque encore quelque 19 milliards de dollars», estime l'OCDE.
L'écart entre engagements et réalité est encore plus grand pour l'Afrique: sur les 25 milliards de dollars supplémentaires promis par le G8 en 2005, le continent le plus pauvre au monde n'en a reçu que onze.
Les 15 grands donateurs membres de l'Union européenne (UE), qui s'étaient engagés à porter leur aide à 0,51% de leur revenu national brut (RNB) en 2010, ne sont finalement qu'à 0,46% --bien loin de l'objectif de 0,7% fixé pour 2015.
Les pays du nord de l'Europe sont globalement plus disciplinés que les autres: la Belgique et la Finlande notamment dépassent le seuil de 0,51% tandis que la Suède, le Danemark, le Luxembourg et les Pays-Bas sont déjà au-delà de la barre de 0,7%.
La France, troisième bailleur mondial en volume avec une aide publique représentant 0,50% de son RNB, frôle l'objectif, même si cela est essentiellement dû à une progression des prêts plutôt que des dons.
La mention spéciale revient au Royaume-Uni, dont l'aide bondit de 19,4% et atteint 0,56% de son RNB. «Le Royaume-Uni est exemplaire: malgré un déficit public plus important que les autres grandes puissances, il continue à accroître son aide (...) ainsi que la qualité de celle-ci», soulignait lundi le milliardaire américain reconverti dans l'humanitaire Bill Gates.
De leur côté, les États-Unis, premier bailleur en volume, avaient respecté dès 2009 leur promesse de doublement de l'aide à l'Afrique subsaharienne par rapport au niveau de 2004.
En revanche, l'Allemagne ou l'Italie sont bien loin de leurs engagements.
«Je souhaite encourager les donateurs à ne ménager aucun effort pour atteindre les objectifs», a déclaré le secrétaire général de l'OCDE Angel Gurria.
L'optimisme n'est pas de mise
«Nous nous attendons à un ralentissement dans la progression de l'APD», a expliqué le responsable du Comité d'aide au développement Brian Atwood, lors d'une conférence de presse au siège de l'OCDE à Paris.
L'Afrique pourrait en être la principale victime, estime l'organisation: si cette tendance se confirme, l'aide supplémentaire ne suffira même pas à compenser l'accroissement de la population.
En cause, les plans d'austérité qui entrent en vigueur cette année et viennent, selon Brian Atwood, «ronger l'APD». Les pays où l'aide a diminué dès 2010 sont d'ailleurs ceux où la crise budgétaire était la plus aiguë (Irlande, Grèce, Espagne, Italie...).
Face à la générosité flageolante des pays riches, l'OCDE compte désormais sur une coopération accrue avec les puissances émergentes, de plus en plus présentes en Afrique, pour parvenir à réduire la pauvreté. La Chine, l'Inde, l'Indonésie et l'Afrique du Sud ont participé mercredi à Paris, pour la première fois, à une réunion de haut niveau sur ce sujet.

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dimanche 10 avril 2011

Liberté d'expression = Liberté des réseaux sociaux !

Démocratie - Obama aide les militants à contourner la censure numérique
L'administration de Barack Obama aide les militants à sécuriser leurs textos et leurs messages vocaux et à empêcher les cyberattaques contre leurs sites. 
© AFP
Démocratie

Obama aide les militants à contourner la censure numérique

WASHINGTON - Les États-Unis, convaincus du rôle de la démocratie numérique, enseignent à des milliers de militants des droits de l'homme dans le monde à «jouer au chat et à la souris» avec les régimes autoritaires sur l'internet et avec leurs téléphones portables.
À LIRE ÉGALEMENT: Les nouveaux médias parmi les droits de l'homme
L'administration du président Barack Obama aide notamment les militants à accéder aux technologies leur permettant de contourner les blocages du web par les États, à sécuriser leurs textos et leurs messages vocaux et à empêcher les cyberattaques contre leurs sites.
«C'est un peu un jeu du chat et de la souris, les gouvernements déployant en permanence de nouvelles techniques pour s'en prendre aux critiques et aux dissidents», explique Michael Posner, sous-secrétaire d'État américain chargé des droits de l'homme.
«Nous essayons de garder un coup d'avance en fournissant de la technologie, de la formation et un soutien diplomatique permettant aux gens d'exprimer librement leurs points de vue», dit-il dans un entretien à l'AFP et à quelques autres médias.
La liberté en ligne Le thème des libertés en ligne promet d'être plus présent que par le passé dans le rapport annuel sur les droits de l'homme de la diplomatie américaine, qui doit être présenté vendredi par la secrétaire d'État Hillary Clinton.
La chef de la diplomatie américaine, qui dit volontiers son ignorance personnelle des réseaux sociaux, a observé récemment que le rôle de Facebook, Twitter et YouTube dans les manifestations en Égypte et en Iran reflétait «la puissance des technologies qui connectent les gens, en tant qu'accélérateur du changement politique, économique et social».
Depuis deux ans, l'administration fédérale a consacré 50 millions de dollars au développement de technologies visant à protéger les militants du risque d'être arrêtés et poursuivis par leurs gouvernements. Elle a aussi organisé des séances de formation pour 5000 de ces militants dans différentes parties du monde.
Un outil nommé «signal d'alarme» L'une de ces séances, organisée il y a six semaines dans un pays du Proche-Orient, a réuni des militants venus de Tunisie, d'Égypte, de Syrie et du Liban, qui ont promis de diffuser leur savoir à leur retour dans leurs pays respectifs. «Ils sont repartis et il y a un effet de vague», indique M. Posner.
Des responsables du département d'État ont expliqué qu'une des technologies en cours de développement, baptisée «signal d'alarme», permettait aux militants d'effacer les listes de contact de leurs téléphones portables au cas où ils seraient arrêtés.
«Si vous pouvez recevoir le signal d'alarme qui nettoie (cette liste) avant qu'ils (les militants) ne soient enfermés, alors vous sauvez des vies», assure le sous-secrétaire d'État.
Cette nouvelle technologie pourrait servir dans des pays tels que la Syrie où, selon M. Posner, les autorités arrêtent les militants qui tout simplement utilisent leurs téléphones portables.
Le département d'État a indiqué qu'il avait déjà financé des sociétés privées, la plupart américaines, pour développer une dizaine d'outils destinés à contourner la censure mise en place par certains gouvernements.
«L'un de ces outils a été d'une grande utilité en Iran», indique un responsable du département d'État sous couvert d'anonymat, ajoutant que son utilisation «se propageait partout au Moyen-Orient», mais refusant de donner le nom de l'outil afin de ne pas mettre, selon lui, des personnes en danger.

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