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vendredi 8 juin 2012

Le Roi des cons ?


Culture politique de Jean Charest - La cause de tous les maux
Le député Bertrand St-Arnaud  
Photo Agence QMI / Archives

QUÉBEC - La culture politique personnelle de Jean Charest est la cause de tous les maux au Québec, selon le Parti québécois.
Au cours d'une période de questions particulièrement intense marquée par des attaques de favoritisme de part et d'autre entre libéraux et péquistes, le député Bertrand St-Arnaud a accusé le premier ministre de miner toutes les sphères d'activité au Québec.
«C'est lui qui a changé les règles d'éthique, c'est lui qui a reçu un salaire secret de 75 000 $ pendant 10 ans, c'est lui qui a imposé des quotas de financement de 100 000 $ à ses ministres», a tonné le député péquiste.
Il lui a reproché aussi «d'accepter que, pour du financement à la caisse du PLQ, on puisse monnayer des places en garderie, des contrats de construction, des nominations de juges, des terrains synthétiques».
L'opposition officielle est revenue à la charge en questionnant la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, sur sa gestion du Fonds pour le développement du sport, qui a fait l'objet d'un rapport accablant du Vérificateur général.
«Je ne pense pas que l'ensemble des projets qui ont été octroyés ont tous été des dossiers mal gérés, mal ficelés, donnés pour les mauvaises raisons», a répliqué la ministre, rappelant que 48% des projets ont été accordés dans des comtés des partis d'opposition.
«Qu'ils viennent me le dire en face que leurs dossiers, qui ont été octroyés dans leurs comtés n'étaient pas des bons dossiers», a-t-elle lancé, mettant au défi ses adversaires.
Construction
Le député péquiste Nicolas Girard a pour sa part affirmé que 21 jours après l'adoption de la loi 35, censée empêcher les entrepreneurs frauduleux de décrocher des contrats publics, la ville de Laval a accordé un contrat de 32 millions $ à Louisbourg SBC pour la rénovation d'une usine d'eau potable.
Puis, six mois avant le dépôt de la loi, la Ville de Laval avait accordé un premier contrat de 32 millions $ à Louisbourg SBC pour une autre usine d'eau potable à Chomedey.
«Pourquoi avez-vous fermé les yeux? Parce que c'était à Laval, ou parce que c'était Accurso», a questionné le député de Gouin.
La ministre du Travail, qui a déjà annoncé son intention de resserrer l'étau sur les entreprises coupables d'évasion fiscale au moyen d'une nouvelle loi, a préféré répliquer par la bouche de ses canons.
«La seule qui a vraiment enfreint les règles du Québec, c'est la chef de l'opposition lorsqu'elle était ministre des Services sociaux», a lancé Lise Thériault.
Elle a précisé que Pauline Marois avait alors octroyé 110 millions $ à Tony Accurso et Marcel Melançon pour la construction de centres d'hébergement, «invoquant l'urgence».
«Savez-vous combien il y avait de centres de construits après 18 mois? Un, seulement qu'un. Levez-vous encore», a martelé la ministre, triomphante.


REF.:

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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !