Fukushima
OSAKA - Un taux d'iode radioactif 1.250 fois supérieur à la norme a été mesuré en mer à quelques centaines de mètres au large de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima (nord-est du Japon), a annoncé samedi l'Agence japonaise de sûreté nucléaire.
L'Agence a précisé que les tests avaient été réalisés par la compagnie d'électricité gérant le site, Tokyo Electric Power (Tepco).
Mardi, ce taux d'iode 131 avait été détecté à un niveau 126 fois supérieur à la limite légale fixée par le gouvernement dans l'océan Pacifique à proximité de la centrale de Fukushima Daiichi (N°1).
Les pouvoirs publics avaient alors annoncé un renforcement des contrôles sur les poissons et fruits de mer pêchés le long des côtes.
Cette centrale, située à 250 km au nord-est de Tokyo, a été gravement endommagée par le séisme et le tsunami du 11 mars. Les systèmes de refroidissements de quatre réacteurs sont depuis en panne, entraînant de multiples incidents et des rejets radioactifs.
Déja le 26 Mars samedi ,sur des échantillons d'eau de mer prélevés à 300 mètres au sud du réacteur 1 montraient une présence d'iode radioactif 1850 plus élevée que la normale. Ce taux était dix fois moins élevé en début de semaine. «le 31 mars, vers 09H30 (00H30 GMT), les ouvriers ont découvert que de l'eau d'une radioactivité de 1 000 millisieverts par heure s'était accumulée dans un puits» proche de la mer, a déclaré un responsable de Tokyo Electric Power (Tepco).
Le 4 avril, l'exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima, au Japon, a été contraint de rejeter lundi 10 000 tonnes d'eau contaminée dans l'océan Pacifique,l'eau qui va être déversée dans la mer est environ 100 fois plus radioactive que les seuils autorisés, a précisé Tokyo Electric Power (Tepco), l'opérateur de la centrale.
L'iode 131 et les césiums 134 et 137 constituent les principales sources de contamination.
Au bout de quelques mois, l'iode, qui perd la moitié de sa radioactivité en huit jours, disparaît totalement. La première année, le césium 134 contribuerait pour près de 75% à l'exposition externe (hors inhalation ou ingestion de denrées contaminées), le reste résultant principalement de la présence de césium 137. Les années suivantes, le césium 137 deviendrait très largement majoritaire. Or, sa radioactivité met plus de 30 ans à diminuer de moitié.
La Chine a annoncé qu'elle allait surveiller de près les initiatives japonaises, s'inquiétant notamment des effets pour l'environnement du déversement en mer d'eau radioactive. La Corée du Sud a elle aussi critiqué les autorités japonaises, leur reprochant de ne pas avoir informé les pays de la région de ces rejets en mer.
Le 6 Avril 2011:
Un taux d'iode radioactif 4 800 fois supérieur, puis 600 fois supérieur à la norme légale a été mesuré dans la mer. Le niveau de radiation de l'eau restant dans les réacteurs est pour sa part cinq millions de fois supérieur aux normes légales.Sur le plan sanitaire, l'inquiétude est montée d'un cran avec la découverte par le ministère chinois de la Santé de traces d'iodes radioactifs dans des épinards cultivés dans trois provinces chinoises.
L'iode 131, dont la durée de vie se réduit de moitié tous les huit jours, inquiètent moins les experts que le césium 137, également présent dans l'eau radioactive, et qui lui a une durée de vie de 30 ans.
Les experts craignent que la chaîne alimentaire soit contaminée en amont, à travers le plancton qui est consommé par les poissons.
Le 12 Avril 2011:
Le gouvernement a commencé à préparer «l'après-urgence» dans les environs de la centrale, où quelque 80 000 personnes ont déjà été évacuées dans un rayon de 20 km.
À cette zone d'exclusion viendront s'ajouter des localités situées parfois à des dizaines de kilomètres plus loin où des niveaux élevés de radioactivité ont été relevés.
e fait que l'impact de l'accident de Fukushima n'était, jusqu'à présent, pas aussi dévastateur que celui de la centrale ukrainienne.
Cette région, essentiellement agricole, pourrait rester inhabitable de longues années, comme à Tchernobyl où une zone d'exclusion de 30 km est en vigueur depuis 25 ans.
Le fait que l'impact de l'accident de Fukushima n'était, jusqu'à présent, pas aussi dévastateur que celui de la centrale ukrainienne(en Russie et de niveau 7). «En termes de volume d'émissions radioactives, nos estimations les évaluent à environ 10% de celles émises par Tchernobyl», a indiqué Hidehiko Nishiyama, son directeur-adjoint.
Survenue le 26 avril 1986, l'explosion du réacteur 4 de la centrale ukrainienne avait projeté, en dix jours, près de 12 milliards de milliards de becquerels dans l’environnement, soit 30 000 fois l’ensemble des rejets radioactifs atmosphériques des installations nucléaires dans le monde en une année.
REF.:
Iode radioactif en mer
D'après le trajet des courants marin,tout près du Japon,le courant Kuro Siwo et le courant marin du Pacifique nord ,ces courants marins vont droit vers l'Alaska et les côtes de la Californie.D'ici plusieurs année ,cette flore marine en souffrera t' elle ?...............probablement que Oui,car toute la flore de la colonne d'eau qui alimente les espères plus grosses comme les baleines etc......vont s'en ressentir.OSAKA - Un taux d'iode radioactif 1.250 fois supérieur à la norme a été mesuré en mer à quelques centaines de mètres au large de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima (nord-est du Japon), a annoncé samedi l'Agence japonaise de sûreté nucléaire.
L'Agence a précisé que les tests avaient été réalisés par la compagnie d'électricité gérant le site, Tokyo Electric Power (Tepco).
Mardi, ce taux d'iode 131 avait été détecté à un niveau 126 fois supérieur à la limite légale fixée par le gouvernement dans l'océan Pacifique à proximité de la centrale de Fukushima Daiichi (N°1).
Les pouvoirs publics avaient alors annoncé un renforcement des contrôles sur les poissons et fruits de mer pêchés le long des côtes.
Cette centrale, située à 250 km au nord-est de Tokyo, a été gravement endommagée par le séisme et le tsunami du 11 mars. Les systèmes de refroidissements de quatre réacteurs sont depuis en panne, entraînant de multiples incidents et des rejets radioactifs.
Déja le 26 Mars samedi ,sur des échantillons d'eau de mer prélevés à 300 mètres au sud du réacteur 1 montraient une présence d'iode radioactif 1850 plus élevée que la normale. Ce taux était dix fois moins élevé en début de semaine. «le 31 mars, vers 09H30 (00H30 GMT), les ouvriers ont découvert que de l'eau d'une radioactivité de 1 000 millisieverts par heure s'était accumulée dans un puits» proche de la mer, a déclaré un responsable de Tokyo Electric Power (Tepco).
Le 4 avril, l'exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima, au Japon, a été contraint de rejeter lundi 10 000 tonnes d'eau contaminée dans l'océan Pacifique,l'eau qui va être déversée dans la mer est environ 100 fois plus radioactive que les seuils autorisés, a précisé Tokyo Electric Power (Tepco), l'opérateur de la centrale.
L'iode 131 et les césiums 134 et 137 constituent les principales sources de contamination.
Au bout de quelques mois, l'iode, qui perd la moitié de sa radioactivité en huit jours, disparaît totalement. La première année, le césium 134 contribuerait pour près de 75% à l'exposition externe (hors inhalation ou ingestion de denrées contaminées), le reste résultant principalement de la présence de césium 137. Les années suivantes, le césium 137 deviendrait très largement majoritaire. Or, sa radioactivité met plus de 30 ans à diminuer de moitié.
La Chine a annoncé qu'elle allait surveiller de près les initiatives japonaises, s'inquiétant notamment des effets pour l'environnement du déversement en mer d'eau radioactive. La Corée du Sud a elle aussi critiqué les autorités japonaises, leur reprochant de ne pas avoir informé les pays de la région de ces rejets en mer.
Le 6 Avril 2011:
Un taux d'iode radioactif 4 800 fois supérieur, puis 600 fois supérieur à la norme légale a été mesuré dans la mer. Le niveau de radiation de l'eau restant dans les réacteurs est pour sa part cinq millions de fois supérieur aux normes légales.Sur le plan sanitaire, l'inquiétude est montée d'un cran avec la découverte par le ministère chinois de la Santé de traces d'iodes radioactifs dans des épinards cultivés dans trois provinces chinoises.
L'iode 131, dont la durée de vie se réduit de moitié tous les huit jours, inquiètent moins les experts que le césium 137, également présent dans l'eau radioactive, et qui lui a une durée de vie de 30 ans.
Les experts craignent que la chaîne alimentaire soit contaminée en amont, à travers le plancton qui est consommé par les poissons.
Le 12 Avril 2011:
Le gouvernement a commencé à préparer «l'après-urgence» dans les environs de la centrale, où quelque 80 000 personnes ont déjà été évacuées dans un rayon de 20 km.
À cette zone d'exclusion viendront s'ajouter des localités situées parfois à des dizaines de kilomètres plus loin où des niveaux élevés de radioactivité ont été relevés.
e fait que l'impact de l'accident de Fukushima n'était, jusqu'à présent, pas aussi dévastateur que celui de la centrale ukrainienne.
Cette région, essentiellement agricole, pourrait rester inhabitable de longues années, comme à Tchernobyl où une zone d'exclusion de 30 km est en vigueur depuis 25 ans.
Le fait que l'impact de l'accident de Fukushima n'était, jusqu'à présent, pas aussi dévastateur que celui de la centrale ukrainienne(en Russie et de niveau 7). «En termes de volume d'émissions radioactives, nos estimations les évaluent à environ 10% de celles émises par Tchernobyl», a indiqué Hidehiko Nishiyama, son directeur-adjoint.
Survenue le 26 avril 1986, l'explosion du réacteur 4 de la centrale ukrainienne avait projeté, en dix jours, près de 12 milliards de milliards de becquerels dans l’environnement, soit 30 000 fois l’ensemble des rejets radioactifs atmosphériques des installations nucléaires dans le monde en une année.
REF.:
Wow quel gâchi et je ne crois plus au nucléaire sans un programmes de protection de la population et le risque de contamination pour des milliers d'années le sol Japonnais,déja le site nagazaki(2ime guerre mondiale) est fini alors le manège continue avec ces centrales désuettes(ils auraient dû être neutralisées voila longtemps)et jamais le nucléaire aurait dû être accepté dans cette zone sysmique par l'organisation mondiale du nucléaire !
RépondreEffacerOn dirait que ces jaunes la,se foute de toutes,car voila pas si longtemps ,les chinois avaient de la mélamine dans le chocolat et le lait ;-(
RépondreEffacerLes français de France ont depuis envoyer leurs inspections a l'importation pour ne pas se faire contaminer par les Chinois,..............ok ,mais nous avec les marché dollards et a escompte chinois ont est pas mieux ,rien n'est contrôlé !!!pour économiser une cents on hypothèque notre santé!
Quoi,le péril Jaune c'est tu ça en 2011 ;-)
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