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samedi 30 juin 2012

Deux Montréalais clone des cartes de crédits d'Américains

Trois ans de pénitencier à New York
Photo d’archives, new york daily news
Nikolai Ivanov et Dimitar Stamatov se retrouvent dans un pénitencier de l’État de New York pour avoir arnaqué 1 500 utilisateurs de guichets automatiques.
Deux Montréalais viennent d’être condamnés à purger trois ans de pénitencier, à New York, pour avoir escroqué 1 500 Américains d’un montant de plus de 285 000 $ après avoir cloné leur carte de débit.
Nikolai Ivanov et Dimitar Stamatov, des Québécois d’origine bulgare, ont ainsi écopé de sentences « parmi les plus sévères pour ce type de crime », a fait savoir le procureur en chef de Manhattan, Me Cyrus Vance Jr.
Ivanov, un mécanicien de 31 ans et Stamatov, un chauffeur de limousine de 29 ans, avaient plaidé coupable à des accusations de fraude, de vol et de possession d’appareils servant à la contrefaçon, plus tôt ce mois-ci, devant la Cour suprême de Manhattan.
Les deux Montréalais étaient déjà en détention provisoire depuis un an. Le frère cadet du premier, Jordan Ivanov, 24 ans, est toujours recherché par les autorités new-yorkaises pour sa participation alléguée dans cette combine.
Guichets trafiqués
Pendant cinq jours, en janvier 2011, les fautifs ont trafiqué quatre guichets automatiques aux abords de Union Square. Ils y ont inséré des lecteurs (‘skimmers’) permettant d’enregistrer les données des cartes de débit utilisées, ainsi que des caméras miniatures pour filmer les utilisateurs en train de composer leur NIP.
En combinant ces informations, les cartes de 1490 victimes ont pu être clonées, puis utilisées pour effectuer des retraits frauduleux d’argent liquide et des achats dans d’autres États américains, ainsi qu’au Québec et ailleurs au Canada.
L’argent en Bulgarie
Les Québécois sont retournés à New York en mai de la même année afin de répéter leur stratagème. Ils se sont fait épingler par les policiers du NYPD alors qu’ils récupéraient leur matériel de contrefaçon, dans un guichet de l’avenue Broadway.
La police avait préalablement été alertée par le service de sécurité de la banque Chase Manhattan, qui est parvenu à déceler la présence d’équipements suspects sur son guichet.
D’après l’enquête policière, « la majeure partie des sommes d’argent dérobées avait été transférée dans le pays natal des accusés », a précisé le bureau de Me Cyrus Vance Jr, dans un communiqué.

  • Après leur inculpation, les fraudeurs s’étaient attiré les foudres de Me Vance — le procureur qui a fait arrêter Dominique Strauss-Kahn pour abus sexuels sur une employée d’hôtel, au printemps 2011. Le numéro un du bureau de la poursuite dans la « Grosse Pomme » a dénoncé publiquement ces Québécois « partis du Canada afin d’arnaquer des centaines de résidents et de visiteurs à New York ».

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vendredi 29 juin 2012

Non au piège internet

Stop The Trap!
En ce moment même, un groupe de 600 « conseillers » lobbyistes et représentants commerciaux non élus sont en négociation à huis clos1,2 pour mettre au point un traité international appelé Partenariat transpacifique (TPP).
Pourquoi les secrets? Nous savons grâce à des documents divulgués3 que le TPP inclut ce qui se résume à un piège Internet, qui pourrait :
  1. criminaliser4 certains de vos usages quotidiens d'Internet,
  2. forcer les fournisseurs d'accès à recueillir et transmettre vos données privées sans protection de votre confidentialité5, et
  3. donner davantage de pouvoir aux conglomérats médiatiques pour vous imposer des amendes pour votre utilisation d'Internet6retirer du contenu en ligne — incluant des sites Web entiers — et même mettre fin7 à votre accès à Internet.
Le TPP créerait un système judiciaire parallèle de tribunaux internationaux qui brimerait la souveraineté nationale et permettrait aux conglomérats de poursuivre des pays pour des lois minant leurs profits.
Le piège Internet du TPP est secret, extrême et pourrait criminaliser votre utilisation quotidienne d'Internet. Nous avons le droit de savoir ce qui sera bloqué, ce pourquoi nos familles et nous devrons payer des amendes
Si nous sommes assez nombreux à nous soulever maintenant, nous pouvons forcer les gouvernements impliqués à jouer franc jeu. Votre signature portera un message aux dirigeants et représentants commerciaux de chaque pays.8 S'il vous plaît, signez la pétition et partagez-la avec tout le monde >>>
Je m'oppose aux dispositions du traité sur le Partenariat transpacifique (TPP) qui accroîtraient le pouvoir des conglomérats, y compris en ce qui a trait à la criminalisation ou la restriction de l'utilisation d'Internet. Je m'oppose à un environnement en ligne qui laisse les grands conglomérats médiatiques envahir ma vie privée, retirer du contenu à la demande, m'imposer des amendes salées ou mettre fin à mon accès à Internet. 

J'enjoins les gouvernements impliqués dans le TPP à rendre le processus transparent, responsable et ouvert à la participation du public et de tous les acteurs concernés.

Attn: Prime Minister Stephen Harper

Attn: Ed Fast, Minister of International Trade

Attn: Dr. Craig Emerson, Minister for Trade

Attn: Prime Minister John Key

Attn: Trade Minister Tim Groser

Attn: Ministry of Foreign Affairs, Brunei

YB Dato' Sri Ismail Sabri bin Yaakob

Brody Sinclair, Coordinator Trans-Pacific Partnership

Ministry of Foreign Affairs, Peru

Ministry of Trade and Industry, Singapore

Ministry of Foreign Affairs, Vietnam

President Barack Obama



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dimanche 24 juin 2012

CONSTRUCTION: COLLUSION 36 pratiques douteuses

 36 pratiques douteuses


L'Unité anticollusion (UAC) de Jacques Duchesneau a identifié 36 stratagèmes de collusion et de corruption qu'on retrouve au Québec dans l'industrie de la construction. Utilisés par des entrepreneurs, des firmes de génie-conseil, des fonctionnaires et même des élus, ils expliqueraient pourquoi les contribuables n'en ont pas toujours pour leur argent.
1. Projet urgent
Permet au gouvernement d’accorder le contrat sans appel d’offres à l’entreprise de son choix.
2. Projet non nécessaire
Permet à une entreprise de s’enrichir malgré le fait qu’il n’y a pas de besoin. Certaines firmes exagèrent l’état de dégradation des structures.
3. Projet par circonscription électorale
« Plus de projets d’envergure dans les circonscriptions du PM (premier ministre) », écrivent les enquêteurs de l'UAC.
4. Intimidation
Moyen utilisé pour décourager les entreprises de soumissionner.
5. Un seul soumissionnaire
Situation qui permet de croire que l’entrepreneur a utilisé un moyen pour éliminer la concurrence.
6. Soumissions -20 %
Ouvre la porte à des extras, utilisés pour récupérer les pertes.
7. Soumission +10 %
Un prix élevé permet de croire que l’entrepreneur profite du fait qu’il est le seul soumissionnaire.
8. Débalancement de bordereau
Variation à la hausse de la quantité d'un ou plusieurs éléments du contrat, une fois les travaux commencés.
9. Débalancement de bordereau
Augmentation des frais de gestion de chantier (25 %), des voies de contournement (100 %) ou de démolition (100 %) pour profiter de l’avance d’argent du MTQ.
10. Surestimation des travaux
Cas où les firmes surestiment les travaux de 10 % pour obtenir des extras sans devoir aller chercher les approbations nécessaires.
11. Échange d’information privilégiée
Effectué entre les firmes de génie responsables de l’estimation et les entrepreneurs soumissionnaires, permettant un avantage lors de la soumission.
12. Échange d’information privilégiée
L'information passe directement des employés du MTQ aux firmes de génie et aux entrepreneurs.
13. Entente chacun son tour
Permet aux membres d’un groupe sélect de s’assurer d'obtenir un contrat une fois sur quatre.
14. Entente par territoire
Permet aux entreprises de s’assurer qu’aucun intrus ne vienne soumissionner dans leur territoire.
15. Monopole
Mainmise sur les matières premières, permettant ainsi d’être le seul à pouvoir soumissionner sur les contrats.
16. Contrôle des matières premières
Il permet d’éliminer certains concurrents en vendant à des prix supérieurs aux autres.
17. Homologation
Élimine la concurrence dont les produits sont non homologués par le MTQ.
18. Contrôle des prix/homologation
Contrôle des prix par le fournisseur d'un produit homologué, éliminant ainsi les entreprises ne faisant pas partie de l’entente.
19. Directives du MTQ
Contraintes sévères favorisant une seule entreprise au moment de l'appel d'offres.
20. Falsification des CV des ingénieurs
Cela permettant de gagner des points lorsque l'expérience fait partie des critères de sélection.
21. Absence des ingénieurs prévus dans la soumission
Une fois que la firme a gagné une soumission en promettant un ingénieur X, celui-ci ne travaille pas sur le chantier en temps opportun puisqu’il est sur un autre chantier.
22. Absence des ingénieurs prévus dans la soumission
Falsifier les documents en indiquant qu’un ingénieur X est sur plusieurs chantiers en même temps.
23. Non-conformité
Un entrepreneur soumissionne de façon non conforme, se donnant ainsi une marge de manœuvre pour se retirer et vendre son contrat au soumissionnaire suivant.
24. Sous-traitant
L'entreprise qui a obtenu le contrat (le plus bas soumissionnaire conforme) sous-traite la tâche au deuxième ou au troisième plus bas soumissionnaire, faisant ainsi un profit.
25. Sous-traitant / disqualification
Un entrepreneur disqualifié devient sous-traitant de l’adjudicataire du contrat.
26. Sous-traitant / Évaluation de rendement insatisfaisant
Un entrepreneur faisant partie de la liste noire devient sous-traitant de l’adjudicataire d’un contrat.
27. Changement de nom d’entreprises
Une entreprise reconnue coupable change de nom d’entreprise tout en conservant les mêmes administrateurs et continue à soumissionner au gouvernement.
28. Refus de surveillance / CSST
Pour des raisons de sécurité (entente entre l’entrepreneur et la CSST), refuser de la surveillance qui implique que le MTQ paye sans que les travaux s’exécutent.
29. Demande de délai d’ouverture des soumissions
Une entreprise demande un délai qui lui est refusé. Une fois l’employé du MTQ en vacances, l’entreprise revient à la charge et cette fois le délai lui est accordé.
30. Extras/avenants
L’entrepreneur trouve des failles dans les plans et devis, ce qui lui permet de profiter d'avenants.
31. Réclamations
Les réclamations sont réglées à l’amiable entre le responsable au MTQ et l’entrepreneur. Souvent autour de 35 % du montant de la réclamation.
32. Variation de quantités
Les variations de quantité ne sont plus considérées comme des avenants, donc il est difficile de les contrôler, ce qui profite aux entrepreneurs.
33. Avenants réglés en direction territoriale
Chacune des 14 directions territoriales du MTQ a la liberté de régler des montants non prévus dans le contrat si le budget est respecté. Donc, ces extras ne sont jamais comptabilisés comme tel.
34. Système de plainte
La direction territoriale a la liberté de régler les plaintes à son niveau. Donc si les hautes instances du MTQ ne le savent pas, l’entrepreneur visé ne risque pas de finir sur la liste noire des firmes dont le rendement est insatisfaisant.
35. Évaluation de rendement
Très peu d’évaluations sont complétées de la part du personnel du MTQ. Ainsi, les entrepreneurs sont rarement punis pour leur comportement inacceptable.
36. Imputabilité
Les firmes de génie peuvent faire toutes les erreurs qui souvent sont à l’avantage des entrepreneurs et au désavantage du MTQ, sans en subir les conséquences.


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Le financement des partis politiques: 70 % des budgets électoraux provenaient «d'argent sale»

Commission Charbonneau - Jacques Duchesneau n'a pas tout dit
Jacques Duchesneau, l'ancien patron de l'UAC, témoigne devant la commission Charbonneau, le 14 juin 2012.  
Agence QMI Archives

MONTRÉAL – Jacques Duchesneau a confié vendredi qu'il aurait aimé divulguer davantage d'informations lors de son contre-interrogatoire dans le cadre de la Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction (CEIC). «On est resté sur notre faim, a raconté l'ancien directeur de l'Unité anticollusion (UAC). J'avais des réponses à fournir, notamment à Me (Estelle) Tremblay (l'avocate du Parti québécois) et on est resté sur notre appétit.» Il a toutefois souligné qu'il ne fallait «pas que ça décourage des gens d'aller témoigner, bien au contraire. C'est de cette façon que notre système fonctionne».
Le contre-interrogatoire musclé mené par Me Tremblay concernait principalement un rapport rédigé de façon bénévole par M. Duchesneau. Selon ce dernier, l'information contenue dans ce document lui permettait d'affirmer que près de 70 % des budgets électoraux provenaient «d'argent sale».
L'avocate du PQ souhaitait rendre public ledit rapport, ce qui lui a été refusé par la commission. Par la suite, aucune question n'avait été posée quant au contenu de ce second rapport.
Malgré cela, M. Duchesneau est confiant et affirme qu'il risque d'y avoir d'autres révélations fracassantes concernant le financement des partis politiques lors de la reprise des travaux de la commission Charbonneau, à l'automne.


REF.:

jeudi 21 juin 2012

Payer pour dormir ?

L’heure de la sieste
Photo courtoisie
Un citoyen a pris une photographie de deux policiers profondément endormis dans leur véhicule de service, mardi dans le quartier Côtes-des-Neiges à Montréal. Il était environ 11 h, en fin d’avant-midi quand la scène a été croquée.

Un Montréalais a pris en flagrant délit deux policiers qui roupillaient confortablement installés dans leur véhicule de service.
« Ils dorment sur l’argent des contribuables. C’est très frustrant », déplore Alan, qui a capté le tout grâce à son appareil photo.
« On devrait exiger plus que ça des policiers », lance-t-il, hors de lui.
C’est en se rendant au boulot mardi vers 11 h que ce Montréalais a été témoin de cette scène qui l’a choqué.
Pause dîner
Les deux agents du Service de police de Montréal (SPVM) qu’on peut apercevoir sur la photo prise par Alan auraient alors profité de leur pause dîner pour piquer un petit somme dans leur autopatrouille.
Ils l’avaient stationné à l’intersection du boulevard Décarie et de la rue de la Savane, dans le quartier Côte-des-Neiges.
Depuis le matin, ils étaient chargés de diriger la circulation automobile dans ce coin.
Une fois assis dans l’autopatrouille et leurs repas avalés, les deux hommes se seraient tout simplement assoupis.
Quelques instants plus tard, Alan est passé par là. Ce qu’il a aperçu dans l’autopatrouille l’a poussé à arrêter sa route.
Il s’est alors approché à proximité du véhicule, sans que les deux hommes s’éveillent pour autant. C’est qu’ils étaient « profondément » endormis, assure le passant.
C’est alors qu’Alan a sorti son appareil photo pour immortaliser le moment.
Toc, toc
Il a ensuite frappé à la vitre, ce qui a eu pour effet de réveiller les deux policiers.
« Toc, toc. C’est l’heure de la sieste les gars ? », leur a-t-il demandé.
L’un deux, toujours somnolent, a haussé les épaules, puis acquiescé d’un hochement de la tête, se souvient Alan.
Les agents n’ont rien ajouté à cela après, relate-t-il. Ils n’avaient d’ailleurs pas l’air de gens qui viennent d’être pris en défaut, note-t-il.
« Si je ne me crois pas capable de faire mon travail parce que je manque de sommeil, je n’irai pas travailler », laisse-t-il tomber, soulignant que ces deux policiers auraient dû faire de même.
Du côté du SPVM, on assure que la situation est prise très au sérieux.
« Il n’y a aucune tolérance pour ce genre de chose », assure le commandant Ian Lafrenière.
Que ce soit pendant l’heure du dîner ou non, il n’est pas question de permettre aux policiers de dormir dans leur autopatrouille, ajoute-t-il fermement.
« Ce n’est pas juste une question d’image du SPVM, poursuit-il. C’est aussi une question de sécurité. Et les citoyens paient pour le service. »
Sanctions à venir
Les personnes concernées ont pris les choses en mains aussitôt que le cas a été porté à leur attention, indique-t-il.
Il explique que « le commandant de cette unité a rapidement réagi. Une rencontre avec les deux policiers doit se faire au cours des prochaines heures (hier). »
Les policiers fautifs feront face à des sanctions qui seront déterminées au cours des jours à venir.


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mardi 19 juin 2012

Une fois ct'un Con ?






















REF.: Con.com,

Le politique et le web ?

La liberté d'expression est remise en cause,dans Google !


Google - Messages politiques: visés par les demandes de suppression
 
Photo AFP / Karen Bleier
Google

Messages politiques: visés par les demandes de suppression

SAN FRANCISCO - Les messages politiques constituent l'essentiel des contenus que des gouvernements demandent à Google de supprimer de ses pages, a révélé dimanche soir le groupe internet.
«Comme chaque fois, on nous a demandé de retirer des messages politiques», a indiqué une analyste de Google, Dorothy Chou, à l'occasion du cinquième rapport semestriel de Google sur la transparence.
«C'est inquiétant non seulement parce que la liberté d'expression est remise en cause, mais parce que certaines de ces demandes émanent de pays qu'on ne soupçonnerait pas - des démocraties occidentales qu'on n'a pas l'habitude d'associer à la censure», a ajouté Mme Chou.
Le nombre de demandes a doublé au deuxième semestre 2011 selon cette liste, où l'Ukraine, la Jordanie et la Bolivie sont mentionnées pour la première fois.
Au total entre juillet et décembre, Google a accédé à environ 65 % des plus de 467 demandes judiciaires de suppressions de contenus, notamment sur les pages de son moteur de recherche ou de son site YouTube, et à 46 % des 561 demandes non appuyées par une autorité judiciaire.
«Nous avons remarqué que des organismes gouvernementaux de divers pays nous demandaient quelquefois de retirer des messages politiques mis en ligne par nos utilisateurs», a noté Mme Chou.
Par exemple les autorités espagnoles ont demandé à Google de retirer 270 résultats de recherche renvoyant sur des blogues ou articles qui mentionnaient certaines personnalités publiques, comme des maires ou des procureurs.
En Pologne, une institution publique a demandé à Google de supprimer un lien vers un site qui la critiquait.
Selon Mme Chou, Google ne s'est pas plié à ces demandes des autorités espagnoles et polonaises.
Mais au Brésil, une cour électorale a conduit Google à supprimer quatre profils d'utilisateurs de son réseau social Orkut en raison de leur contenus politiques.
Dans ce pays, la législation sur la diffamation permet d'obtenir le retrait d'informations même si elles sont vérifiées, selon Google. Il est en outre interdit de montrer des parodies de candidats en période électorale, ce qui conduit à supprimer des extraits de spectacles comiques, par exemple.
Au Canada, Google s'est refusé à supprimer de YouTube une vidéo où un citoyen canadien urinait sur son passeport avant de le faire disparaître dans les toilettes, comme le demandaient des responsables canadiens.
En France, les autorités ont mis en cause 58 liens, messages ou vidéos. Google a accédé à leur demande pour 67 % des demandes appuyées d'une demande de la justice, 47 % des autres.
En Inde, les demandes ont bondi de 49 % entre le premier et le deuxième semestre.
Au Pakistan, le ministère de l'information a demandé le retrait de six vidéo se moquant des militaires et des responsables politiques, mais Google n'a pas obéi.
En revanche le groupe internet a fermé cinq comptes YouTube à la demande de l'association britannique des officiers de police, qui estimaient qu'on y trouvait l'apologie du terrorisme.
En Thaïlande le ministère de l'information, des communications et des technologies a demandé le retrait de 149 vidéos considérées insultantes pour la monarchie. Google a restreint le visionnage de 70 % de ces vidéos en Thaïlande.
Les demandes officielles de la Turquie concernaient essentiellement des vidéos sur Mustafa Kemal Atatürk, et Google a rendu certains clips mis en cause inaccessibles dans le pays.
«Nous nous rendons compte que les chiffres que nous communiquons ne fournissent qu'un petit éclairage sur ce qui se passe dans le web en général», a déclaré Mme Chou, «mais nous espérons qu'en cultivant la transparence sur ces données, nous pouvons contribuer au débat public sur la façon dont le comportement des gouvernements façonne internet».

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