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MONTRÉAL – Jacques Duchesneau a confié vendredi qu'il aurait aimé divulguer davantage d'informations lors de son contre-interrogatoire dans le cadre de la Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction (CEIC). «On est resté sur notre faim, a raconté l'ancien directeur de l'Unité anticollusion (UAC). J'avais des réponses à fournir, notamment à Me (Estelle) Tremblay (l'avocate du Parti québécois) et on est resté sur notre appétit.» Il a toutefois souligné qu'il ne fallait «pas que ça décourage des gens d'aller témoigner, bien au contraire. C'est de cette façon que notre système fonctionne».
Le contre-interrogatoire musclé mené par Me Tremblay concernait principalement un rapport rédigé de façon bénévole par M. Duchesneau. Selon ce dernier, l'information contenue dans ce document lui permettait d'affirmer que près de 70 % des budgets électoraux provenaient «d'argent sale».
L'avocate du PQ souhaitait rendre public ledit rapport, ce qui lui a été refusé par la commission. Par la suite, aucune question n'avait été posée quant au contenu de ce second rapport.
Malgré cela, M. Duchesneau est confiant et affirme qu'il risque d'y avoir d'autres révélations fracassantes concernant le financement des partis politiques lors de la reprise des travaux de la commission Charbonneau, à l'automne.
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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !