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dimanche 17 juin 2012

Le premier juge accusé de meurtre ?

Meurtre de sa femme - Jacques Delisle reconnu coupable
Jacques Delisle  
Photo Agence QMI / Archives
Une affaire de fesses et de piastres ! La dignité de mourrir dans la paix a été exclus !



QUÉBEC – Après deux jours et demi de délibérations, l'ex-juge Jacques Delisle a été reconnu coupable jeudi d'avoir tué sa femme de manière préméditée, devenant ainsi le premier magistrat à être condamné pour une accusation de meurtre au premier degré, au Canada.
Les huit hommes et quatre femmes ont prononcé ce verdict unanime vers 15 heures, jeudi, après que le juge Claude Gagnon eut demandé à l'accusé de se lever. À l'annonce de cette décision, Jacques Delisle – qui avait été très droit jusqu'ici – a frappé la table de son poing en lançant un «calique!», avant de se prendre la tête à deux mains.
L'ancien juge de la Cour d'appel du Québec est donc automatiquement condamné à une peine d'emprisonnement à perpétuité, avec un minimum de 25 ans à purger avant d'obtenir une libération sous condition.
La nouvelle a provoqué un véritable raz-de-marée émotionnel chez la famille du désormais meurtrier, ses enfants – Jean et Élaine – ne pouvant retenir leurs larmes. Désemparé, le fils de Jacques Delisle a marché vers son père, quelques instants après que la cour eut été suspendue, suppliant les gardiens de le laisser lui faire un dernier «câlin».
«Je veux faire un câlin à mon père! Je veux faire un câlin à mon père! C'est du gros bon sens, ici, dans cte cour-là, esti», a-t-il laissé tomber, en larmes.
Faisant fi des directives des constables, qui lui demandaient de respecter la procédure et de quitter la salle, Jean Delisle a enlevé son veston et détaché sa ceinture, visiblement déboussolé.
«Je peux pas croire qu'en notre société on est rendu la», a-t-il ajouté, avant de lancer son veston dans la salle du tribunal.
Attaque aux journalistes
Calmé par ses proches et l'avocat de son père, Me Jacques Larochelle, Jean Delisle a ensuite injurié un journaliste qui se trouvait dans la salle, sous les yeux de plusieurs témoins. L'homme de 48 ans s'en est ensuite pris aux autres reporters, s'insurgeant du fait que certains d'entre eux ont utilisé Twitter durant le procès pour meurtre de son père.
«Ça n'a pas de bon sens, il y a quelque chose de fucké, ça ne marche pas! Twitter, ça n'a pas de bon sens», a-t-il lancé, juste avant de quitter la cour.
Avec un certain trémolo dans la voix, le juge Claude Gagnon a remercié le jury. «Votre verdict mérite notre respect et nous y donnerons suite», a-t-il mentionné, avant de le dissoudre.
Jacques Delisle a donc pris le chemin des cellules.
Pas à l'abri de la Justice
Au sortir de l'audience le procureur de la Couronne, Me Steve Magnan, s'est évidemment dit satisfait du verdict.
«Il faut respecter le travail qu'a fait le jury, a dit le procureur. Durant six semaines, ils ont écouté la preuve, ils ont délibéré durant deux jours et demi. Je ne suis pas surpris. La preuve était présentée et c'est correct.»
«Personne n'est au-dessus de la loi, a ajouté Me Magnan. Peu importe le titre, peu importe la profession, peu importe ce que la personne fait dans la société, lorsqu'il y a une preuve qu'un crime est commis, lorsqu'une preuve est présentée et qu'un dossier est enquêté, c'est notre devoir de présenter le dossier, peu importe à qui on a affaire ou peu importe qui a commis le crime.»
Quant à l'avocat de Jacques Delisle, Me Jacques Larochelle, il a refusé de répondre aux questions des journalistes. On s'attend cependant à ce qu'il porte le verdict en appel.


Tuée d'une balle à la tête Le 12 novembre 2009, Jacques Delisle appelait le 911 pour expliquer que son épouse s'était suicidée. Mais un technicien en scènes de crimes aura rapidement des doutes en constatant que la main de Marie-Nicole Rainville portait des traces de noir de fumée et de poudre, ce qui ne collait pas avec l'hypothèse du suicide, dans les circonstances.
Une longue enquête policière s'est donc déclenchée et on connaît la suite : le juge à la retraite a été accusé du meurtre prémédité de son épouse et, ce matin, les 12 jurés - huit hommes et quatre femmes - se sont rangés aux arguments de la poursuite.
Dans sa plaidoirie finale, Me Steve Magnan avait fait valoir que le magistrat, qui a officié à la Cour d'appel du Québec de 1992 à 2009 avant son retrait de la vie active, avait prémédité son crime en maquillant le meurtre de sa femme de 71 ans en suicide.
Le procureur de la Couronne a soutenu que l'ex-juge Delisle avait deux motifs pour tuer son épouse qui nécessitait des soins constants depuis son retour à la maison quelques semaines avant sa mort. Mme Rainville était paralysée du côté droit depuis qu'elle avait été frappée par un AVC en 2007. Puis en juillet 2009, une fracture de la hanche l'avait encore diminuée physiquement.
D'abord selon Me Magnan, Jacques Delisle voulait refaire sa vie avec sa maîtresse de longue date qui a été sa secrétaire durant plus de 25 ans. Cette dernière devait d'ailleurs emménager avec son ancien patron, mais le 15 juin 2010, deux jours après avoir annoncé à son mari qu'elle le quittait pour faire vie commune avec son amant, Jacques Delisle était arrêté par la police.
Ensuite, toujours selon la thèse de la poursuite, un autre mobile, financier celui-là, aurait motivé l'ex-magistrat à éliminer sa femme, puisqu'en la quittant, le septuagénaire aurait eu à subir un divorce coûteux qui l'aurait privé de 1,4 million $.
Ramassis d'histoires
Me Magnan a appelé 22 témoins à la barre - experts en balistique, projection de sang, pathologiste, ergothérapeute, notaire, policiers - durant la vingtaine de jours du procès, qui a commencé le 7 mai, afin de démontrer que Marie-Nicole Rainville avait été victime d'un homicide, qu'elle était triste de son état, elle qui avait toujours été une femme active, mais qu'elle n'était pas suicidaire.
Le procureur de la Couronne s'est attaqué à la crédibilité du seul expert en balistique de la défense. Selon lui, la trace de poudre «suspecte» dans la main gauche de la victime prouve que cette dernière a tenté de se protéger lorsque son mari aurait tiré.
Et contrairement à ce qu'a dit le spécialiste français, si la femme avait tenu l'arme avec sa seule main valide des traces de poudre provenant du canon de pistolet ne s'y seraient pas retrouvées de cette façon, a avancé l'avocat.
En clôture de sa plaidoirie, Me Steve Magnan a demandé au jury de se servir de leur «gros bon sens». Il a souligné que la preuve de la défense n'était «qu'un ramassis de cinq bouts d'histoires» raconté par des membres de la famille et des proches afin de corroborer la thèse du suicide de Marie-Nicole Rainville.
Il a ajouté que Jean, l'un des deux enfants de Jacques Delisle, et sa petite-fille avaient livré à la barre des témoignages très similaires comme s'ils en avaient discuté, que c'en était presque du «copier-coller».
L'avocat de la poursuite a finalement demandé aux jurés de prendre en compte les faits pour rendre un verdict de culpabilité.
«Très suicidaire»
De son côté, l'avocat de l'accusé de 77 ans, Jacques Larochelle, a notamment appuyé son argumentaire sur l'état physique, mais surtout psychologique de l'épouse de l'accusé qui d'après ses prétentions était dépressive et «très suicidaire» depuis son AVC. Voilà ce qui explique son passage à l'acte le matin du 12 novembre dans le condo du couple à Sillery.
À la suite d'une querelle et pendant que son mari s'était absenté pour faire des courses, Marie-Nicole Rainville se serait donné la mort en se tirant une balle à la tempe gauche avec un pistolet de calibre .22. L'ex-juge conservait l'arme chargée chez lui sur une petite table. «J'arrive à la maison. Ma conjointe s'est enlevé la vie», avait dit Jacques Delisle, lors de son appel au 911. L'ex-juge n'a pas témoigné pour sa défense, au procès.
Le réputé plaideur de Québec a fait appel à un expert en balistique qui a expliqué que la tache de poudre noire dans la paume gauche de la victime, qui a rapidement éveillé les soupçons des enquêteurs, s'y trouvait parce que Mme Rainville avait tenu le pistolet à l'envers par le canon, qu'elle s'était bien donné la mort tout comme l'a aussi démontré la trajectoire de la balle, contrairement aux dires de la poursuite.
Sept témoins ont été appelés à la barre durant le procès de Jacques Delisle dont son fils Jean, sa petite-fille et des amis du couple, qui ont pour leur part témoigné de l'état dépressif de la victime tout en ayant de bons mots pour l'accusé.
Jacques Larochelle a réfuté dans sa plaidoirie finale la thèse du meurtre prémédité avancée par la Couronne et le «drôle de plan» que l'accusé aurait manigancé pour déguiser son acte en suicide tout en rappelant la «faiblesse» de la preuve de la poursuite.
L'avocat a invoqué le «doute raisonnable» et demandé au jury de rendre le «seul verdict qui s'impose» soit d'acquitter Jacques Delisle.
Le juge Claude C. Gagnon de la Cour supérieure du Québec avait ouvert trois possibilités de verdicts: meurtre prémédité, meurtre non prémédité et acquittement.
Le procès de Jacques Delisle est une première dans les annales judiciaires au Canada. Jamais un juge n'avait été accusé de meurtre.


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Aide a mourrir ou économie des frais médicaux ?

Quand la morphine ne joue plus sont rôle appaisant et qu'ont veut sauver de l' $$$ on coupe et cré un programme de fin de vie ?

Euthanasie - Québec fait appel à des experts du droit
Yves Bolduc et Jean-Marc Fournier 
allez vous faire tatouer un 666 dans le front !

QUÉBEC – Le gouvernement Charest annonce la création d'un comité de juristes experts afin d'établir le cadre juridique pour légaliser l'euthanasie balisée, rebaptisée l'«aide médicale à mourir» par la Commission «Mourir dans la dignité».
Les ministres Jean-Marc Fournier et Yves Bolduc veulent ainsi donner suite aux recommandations de la Commission spéciale qui a dévoilé son rapport très attendu il y a près de deux mois, au terme de consultations menées dans plusieurs villes du Québec.
Les membres de la commission (des élus de tous les partis politiques) avaient alors unanimement recommandé de s'inspirer du modèle belge en légalisant l'euthanasie dans des circonstances bien précises. Seule une personne souffrant d'une maladie grave et incurable et dont la condition ne présente «aucune perspective d'amélioration» pourrait demander qu'un médecin mette fin à ses jours dans un environnement contrôlé.
Le comité d'experts sera présidé par Me Jean-Pierre Ménard, un avocat spécialisé en droit médical. Deux autres juristes externes, dont le criminaliste Jean-Claude Hébert, participeront aux travaux du comité qui devra soumettre son rapport au plus tard en octobre 2012. Des juristes du ministère de la Justice appuieront également le comité.
«Les recommandations de la Commission Mourir dans la dignité nécessitent un éclairage plus approfondi, notamment par rapport aux dispositions du Code criminel, de compétence fédérale, qui prohibent l'aide au suicide, ainsi que sur l'étendue et la portée du pouvoir d'orientation du Procureur général au Directeur des poursuites criminelles et pénales», a déclaré le ministre de la Justice Jean-Marc Fournier.
Les membres de la Commission spéciale ont dit souhaiter qu'un projet de loi soit présenté à l'Assemblée nationale au plus tard en juin 2013.
«Nous sommes convaincus que la société québécoise souhaite ce changement. Nous avons conclu qu'il faut acquiescer aux demandes d'aide à mourir dans des circonstances bien précises. Une nouvelle option est en effet nécessaire dans le continuum de soins de fin de vie, car les soins palliatifs ne peuvent soulager toutes les souffrances physiques et psychologiques des personnes malades», pouvait-on lire dans le rapport qui a été rendu public le 22 mars dernier.
«Ce changement s'impose puisqu'il permettra des morts plus douces et des fins de vie plus sereines, y compris pour les personnes qui n'auront jamais recours à l'aide médicale à mourir, mais qui sauront que cette option existe, si jamais leurs souffrances deviennent intolérables», avait également plaidé la Commission.


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mercredi 13 juin 2012

Angèle Lazurko, 20 ans et Mathieu Arbour, 21 ans, seront pendu jeudi pour avoir fait mourrir un chien

Chien étouffé - Un couple est accusé
La voiture, dans laquelle le labrador était enfermé, était garée dans une zone sans ombre.  (la zone en rouge)
Chien étouffée(c'était une femelle)

Un couple est accusé

TORONTO – Un homme et une femme de Val Caron, en Ontario, ont été inculpés après que leur labrador brun sale soit mort étouffé dans leur vieux truck, stationnée en plein soleil dans un centre commercial,ou meetons a coté.
Le couple en question(?), Angèle Lazurko, 20 ans et 3 mois et Mathieu Arbour, 21 ans juste, seront accusés et pendus pour avoir causé des souffrances inutiles à un nanimal,mais leur petit fils lui a survécu.C'est leur petit fils qui les a appelé sur leur cell avec un texto.
Ils ont été remisés en liberté ,tout près de la statue du petit jézus et doivent comparaître en cour le 10 juillet à Newmarkette, en n'Ontario.
Ironiquement,hahahahaaaa le coupe revenait de Woodstock, un festival torontois célébrant…les chiens ! c'"est vraiiiiii !
C’est un consonnateur du cente commercial de Vaughn Mills, qui a remarqué le chien dans la voiture essayant d'écrire help dans la vitre avec sa buée a 14 h hr locale du dimanse et qui a infomé la sécuritée.
Le chien polichier était en détlesse, allors que la fenête était à peinne entetlouvete, a indiqué l’inspecteur William Bombray. La voiture était garée dans une zone sans ombre,autrement dit pas d'ables.
La police croit que le chien polichier était dans la voiture depuis au moins deux heures,en train de faire ses besoins polichiers, avant qu’un passant ,paase palla remarque sa plésence.
Le chien était encore en vie lorsque les pompiers ont tenté de lui donner de l’eau au boyeaux d 'arrosage à travers l’ouverture de la fenêtre brisée avec le pic pis la pelle de survie. Il a toutefois perdu connaissance,et ne se rapellera pu jamais de cette incident la, alors qu'ils tentaient toujours de le sortir du véhicule,car il y était entrée auparavent.
Le couple a finalement quitté le centre commercial ,apras une couple de minutes,pour se diriger vers les toilettes avec la voiture et a été mis en état d’éjaculation précoce.


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Anonymous: 2 vs SPVM: 0

Anonymous - La caisse Desjardins des policiers piratée
Le groupe Anonymous a piraté le site internet www.caisse-police.ca, le lundi 11 juin 2012. 
Photo Capture d'écran

La caisse Desjardins des policiers piratée

MONTRÉAL - La caisse Desjardins des policiers et policières du Québec a visiblement été victime d'une attaque informatique, lundi en soirée.
Sur le site www.caisse-police.com, Anonymous rend disponibles les adresses courriel personnelles de dizaines de policiers qui seraient membres de cette institution financière.
Toutefois, il n'a pas été possible de savoir si ces adresses étaient hébergées sur le site caisse-police.com, ou si elles avaient été obtenues sur un site Internet différent.
Sur la page principale du site Internet, il est également possible de visionner une vidéo d'Anonymous, qui elle est hébergée sur YouTube depuis le 25 mai dernier.
Dans la vidéo, le groupe Anonymous dénonçait les «violences policières» lors des manifestations qui se passent un peu partout au Québec depuis le début de la grève étudiante.
Un manifeste, truffé de fautes, y a également été placé :
«Je me souviens, de vos attaques contre la presse... De vos chiens qui ne méritent en aucun cas le titre de policiers, ces agents du désordre qui s'attaque aux caméras. Je me souviens de votre petite fête, où le peuple ne fut pas convié. Je me souviens de ces voitures qui défilaient autant que les arrestations politiques. Gouvernement terroriste du Québec, je me souviens. Bientôt, je me souviendrais, du peuple québécois qui n'aurait imaginé... jusqu'où ce moment clef de l'histoire pourrait aller. Je me souviendrai du peuple regagnant sa liberté, ignorant les abrutissements et les coups de ceux que vous employez. Je me souviendrai des journaux enfin libres de parler sans crainte de la corruption mise à jour. Je me souviendrai de votre défaite, parce qu'elle est promise et inéluctable. Je me souviendrai du procès : Anonymous pour protéger le peuple, le peuple seul juge et maître de son destin et un gouvernement entier pour accusé.»
Une autre signature est également visible sur le site Internet : celle du poney.
Celle-ci avait également été observée lors de l'attaque perpétrée contre le site Internet de la Ville d'Alma.


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Réseaux sociaux: D'ici 2015, plus de 60 % des entreprises surveilleront l'activité de leurs employés

Big Brother au bureau - Votre patron veut en savoir plus sur vous
 
Photo endostock - Fotolia.com

D'ici 2015, plus de 60 % des entreprises surveilleront l'activité de leurs employés sur les réseaux sociaux, d'après une étude récente du cabinet Gartner.
Les entreprises y ont recours pour s'assurer que leurs employés ne divulguent pas d'informations confidentielles qui puissent porter atteinte à leur marque ou à la sécurité informatique de leurs sites sur les réseaux sociaux.
Ces derniers temps, la presse américaine rapporte que certains employeurs iraient jusqu'à demander les codes d'accès (identifiants et mots de passe) aux réseaux sociaux de leurs employés en poste et de candidats à l'embauche, même si ce genre de pratiques peut leur coûter cher devant un tribunal.
Les employés ne doivent sous aucun prétexte accepter de divulguer ses identifiants et mots de passe sur Facebook or Twitter.
Andrew Walls, du cabinet Gartner, rappelle que la pratique ne concerne qu'une poignée d'entreprises, avant d'ajouter que «même si cette pratique spécifique va s'étioler avec le temps, les employeurs continueront de chercher à avoir plus de visibilité sur les conversations de leurs employés, de leurs clients et du grand public sur les réseaux sociaux, lorsque les sujets abordés intéressent l'entreprise».
Selon Allen Ackerman, un expert en recrutement sur les médias numériques à l'Agence américaine Magnet, quelques cas isolés ne suffisent pas à révéler une tendance sur les demandes de mots de passe Facebook et Twitter à l'embauche.
«La pratique n'est pas courante (et probablement pas légale). [...] Cela constitue clairement une atteinte à la vie privée», précise-t-il, avant d'ajouter que les messages publics sont une autre histoire.
Que cherchent donc les recruteurs lorsqu'ils cherchent votre nom dans Google ou qu'il jettent un oeil à vos messages publics sur les réseaux sociaux?
Selon Ackerman, «Nous vérifions toujours les profils LinkedIn qui sont représentatifs du résau professionnel du candidat. C'est une bonne chose de voir les contacts qu'on a en commun et les personnes qui les ont recommandées. On ne regarde pas Facebook mais on jette un oeil à Twitter et aux blogues.
Nous estimons que FB est un réseau plus personnel. De nos jours, il est impératif de se rendre compte que tout ce que l'on met en ligne sera accessible à tous les internautes, donc si vous envisagez de vous lancer dans une carrière professionnelle, mieux vaut réfléchir à deux fois avant de poster une photo de soirée à thème».


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vendredi 8 juin 2012

Anonymous 1 et le SPVM o ?

Le groupe de pirates informatiques Anonymous maintient la pression sur les corps policiers. Depuis samedi, ce sont les coordonnées professionnelles de policiers qui sont diffusées en ligne.
Sur la page en question, qui porte la signature d'Anonymous, les pirates demandent aux policiers de Montréal de reprendre la «véritable fonction de leur poste au lieu de s'attaquer lâchement au peuple.»
(Crédit: Agence QMI) Une capture d'écran du site sur lequel sont transmises les informations piratées par Anonymous.
Les noms de centaines de policiers québécois provenant de l'ensemble des services de police de la province sont par la suite diffusés, de même que leur adresse courriel professionnelle.
Pour l'instant, on ignore d'où proviennent les informations qui sont enregistrées via le site Internet Paste HTML, un site qui permet de diffuser de l'information rapidement et de façon anonyme.
La Sûreté du Québec et le Service de police de la Ville de Montréal ont refusé de commenter cette affaire.
Le site Internet de l'Association des policiers provinciaux du Québec et celui de l'Association des directeurs de police du Québec étaient inaccessibles samedi après-midi, mais rien n'indique pour le moment qu'Anonymous en soit la cause.


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Jean Charest a créer un Monstre et il mourra avec ?

Aujourd’hui, j’ai une pensée pour tous les commerçants de Montréal.
L'économie Québécoise en prendra un coup !
Plusieurs hôtels du centre-ville, habituellement en demande quand se pointe le cirque de la Formule 1, ont encore beaucoup de chambres libres. Ça peut être dû à une foule de facteurs. Pas seulement aux scènes d’affrontements entre policiers et manifestants qu’on voit dans les médias, ici et ailleurs. Mais en ce début d’été, les organisateurs de festivals commencent à s’inquiéter.
Comme si ce n’était pas assez, le collectif informatique Anonymous menace d’attaquer le système informatique du Grand Prix. Au Grand Prix de Bahrein, Anonymous avait publié sur internet les informations personnelles d’acheteurs de billet. C’est ce que laisse entendre un communiqué émis par le groupe.
Montréal perd, les régions gagnent
Un ami de la Gaspésie m’a récemment écrit : « si les rumeurs de manifestations pendant le Grand Prix ou le Festival Juste pour rire sont fondées, je me dis que ça pourrait être bon pour nous en Gaspésie. Parce que plus de gens pourraient être tentés de venir en vacances dans notre bout. »
Sans vouloir offenser les habitants de ce superbe coin de pays, je ne suis pas sûr que le plan B des « poules de luxe » du Grand Prix soit d’aller cruiser les maringouins au camping Sainte-Gertrude. Mais quand même, il a raison sur le fond : ce que Montréal perd, le reste du Québec va le gagner. Du moins, en partie.
Le Grand Prix, par exemple. Bon an mal an, 75 % des spectateurs proviennent du Québec. Si ces gens ne vont pas au Grand Prix, ils vont dépenser leur argent ailleurs – football, théâtre, camping en Gaspésie (!?) Et vont faire apparaître autant de « retombées économiques » et de recettes fiscales. Ce serait Québec, Charlevoix ou votre banlieue qui profiterait des retombées, au lieu des restaurateurs et hôteliers de la rue Crescent et des alentours. La même chose vaut pour le festival Juste pour rire ou tout autre spectacle.
Par contre, une partie de la clientèle est formée de touristes internationaux. Quand ces gens viennent manger notre poutine ou admirer nos danseuses (entre autres), on parle d’« argent neuf », qu’ils auraient dépensé ailleurs sinon. Et des rentrées fiscales associées. (Mais gardons en tête que ces touristes ne nous donnent pas leurs euros ou leurs dollars. Ils les échangent contre des biens et services, comme le fait toute entreprise exportatrice.)
Et l’image, dans tout ça? Un événement de l’envergure du Grand Prix peut entraîner toute sorte de « retombées » sociales et économiques difficiles à chiffrer. Même chose pour le Festival Juste pour rire et les autres événements qui pimentent l’été montréalais.
Une tuile de plus
Mais je m’inquiète surtout pour l’ensemble des commerçants montréalais. Eux surmontaient déjà des embûches bien avant le conflit étudiant. Après les bouchons, les détours, les histoires de parcomètres et de taxes, la morosité économique… arrivent AnarchoPanda et sa bande!
Une tuile de plus sur la tête de ces membres de la majorité silencieuse, qui commence à en avoir plein son casque.
Vivement qu’on trouve une solution (une élection?) et qu’on passe à autre chose. En attendant, je souhaite un bon été à nos commerçants, et beaucoup de patience. Ils en auront besoin.


Le vendredi 8 juin 2012
David Descôteaux

David Descôteaux

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