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Une nouvelle pièce d’équipement pourrait bientôt faire son apparition dans les bagages des soldats canadiens, au même titre que les lunettes de soleil, les bottes de combat et la traditionnelle tenue de camouflage : un caleçon blindé.
Une firme britannique BCB International tente présentement de vendre à l’armée canadienne ses caleçons nouveau genre nommés Blast Boxers.
Avec son bouclier interne en kevlar, ses coutures placées à l’extérieur et son matériel à la fine pointe de la technologie qui permet à la peau de respirer, le caleçon antibombe pourrait assurer non seulement confort, mais aussi descendance aux milliers de militaires postés en Afghanistan.
Ce seraient les limites conceptuelles des gilets pare-balles traditionnels qui auraient poussé les ingénieurs de l’entreprise britannique BCB International à concevoir un tel équipement.
«Les engins explosifs improvisés (EEI) sont la cause d’un grand nombre de blessures à la région la plus sensible du corps masculin, insuffisamment protégée par les gilets pare-balles que portent les soldats», peut-on lire dans un communiqué émis jeudi.
Protège le sexe et la vie
Le Blast Boxers, a non seulement pour fonction de préserver les organes génitaux, mais aussi d’empêcher la rupture du colon qui pourrait survenir après une détonation entre les jambes du soldat.
Le caleçon sophistiqué agit comme une cuirasse au niveau des artères fémorales, ces conduits sanguins situés dans le haut des cuisses et qui apportent le sang vers les membres inférieurs et le bassin.
«Une blessure aux parties les plus sensibles d’un soldat liées aux EEI peut être extrêmement traumatisante sinon mortelle», a écrit Andrew Howell, PDG de l’entreprise à l’origine du produit.
Le vêtement haut de gamme aurait été testé dans un environnement contrôlé et soumis à une déflagration de 15 kilogrammes d’explosif, peut-on lire sur le site Web de BCB International.
Le Blast Boxers aurait fait ses preuves au sein de l’armée anglaise.
L’entreprise BCB International était injoignable, jeudi. Il a donc été impossible de connaître le prix ainsi que le détail de leur offre de vente auprès des Forces canadiennes, qui n'ont pas non plus rendu les appels.