Le passage du Sars-Cov-2 à l'humain ne serait pas si simple.
Le SARS-CoV-2 au microscope électronique. Il est responsable de l'épidémie de coronavirus.
D'où le Sars-Cov-2, ce virus de la famille des coronavirus responsable de l'épidémie actuelle de Covid-19, vient-il ? Écartons tout de suite les hypothèses farfelues ou complotistes de fabrication par un État, un laboratoire ou une provenance extraterrestre.
Il ne fait guère de doute que ce virus s'est adapté à l'humain chez un animal ("réservoir") et a infecté notre espèce dans des conditions qui restent à comprendre. La seule arme des chercheurs pour remonter aux origines est la génétique. Pour cela, ils isolent la longue molécule d'ARN qui contient l'information génétique du virus et la "séquencent", c'est-à-dire déchiffrent son contenu qui se présente sous la forme d'une succession de molécules, les nucléotides, que l'on représente par quatre lettres : A, G, C, U. Le Sars-CoV-2 en compte 30.000 environ. Cette analyse permet de savoir si le virus évolue dans le temps, mais aussi d'essayer de trouver des virus similaires chez les animaux dont ils pourraient être issus.
Et justement, dès le 3 février, des chercheurs chinois annonçaient dans la revue Nature avoir trouvé un coronavirus chez la chauve-souris semblable à 96 % à celui sévissant actuellement sur la planète. Mais quelques jours après, une autre équipe chinoise, à l'université d'agriculture de Chine du Sud trouve mieux encore et annonce que le Sars-CoV-2 est identique à 99 % à un virus affectant le pangolin – l'espèce animale la plus braconnée au monde. Une découverte largement médiatisée bien que non publiée dans un journal scientifique. Pourtant, le 20 février une prépublication révèle que, selon les gènes étudiés, les choses semblent donc plus compliquées que prévu : la similarité ne dépasserait pas les 90 %.
Quels virus ? Et quel animal a-t-il été infecté simultanément pas eux pour que la recombinaison se produise ? Il faudra peut-être plusieurs années pour répondre à ces questions, comme cela fut le cas pour le Sars.
REF.:
Covid-19 : le coronavirus serait un hybride de deux autres virus
Coronavirus, Covid19, maladie,
Une chauve-souris qui transmet le virus à
un pangolin qui finit dans l'assiette d'un humain ? Le scénario
expliquant le passage du Sars-Cov-2 à l'humain ne serait pas si simple.
Il ne fait guère de doute que ce virus s'est adapté à l'humain chez un animal ("réservoir") et a infecté notre espèce dans des conditions qui restent à comprendre. La seule arme des chercheurs pour remonter aux origines est la génétique. Pour cela, ils isolent la longue molécule d'ARN qui contient l'information génétique du virus et la "séquencent", c'est-à-dire déchiffrent son contenu qui se présente sous la forme d'une succession de molécules, les nucléotides, que l'on représente par quatre lettres : A, G, C, U. Le Sars-CoV-2 en compte 30.000 environ. Cette analyse permet de savoir si le virus évolue dans le temps, mais aussi d'essayer de trouver des virus similaires chez les animaux dont ils pourraient être issus.
Premiers suspects : la chauve-souris et le pangolin
Les scientifiques pensent qu'un réservoir probable est la chauve-souris. On sait en effet depuis une quinzaine d'années que ces animaux hébergent des coronavirus. Ils s'y développent, se transforment, sans que la chauve-souris ne tombe malade elle-même. L'épidémie de Sras qui a démarré en 2002 touchant 8000 personnes était déjà dû à un virus similaire qui s'était développé chez ces mammifères dans une grotte reculée de la province du Yunnan, à 60 kilomètres de Kunming, dans le sud-ouest de la Chine. Il était alors passé à l'humain par l'intermédiaire de la civette masquée, un petit mammifère carnivore.Et justement, dès le 3 février, des chercheurs chinois annonçaient dans la revue Nature avoir trouvé un coronavirus chez la chauve-souris semblable à 96 % à celui sévissant actuellement sur la planète. Mais quelques jours après, une autre équipe chinoise, à l'université d'agriculture de Chine du Sud trouve mieux encore et annonce que le Sars-CoV-2 est identique à 99 % à un virus affectant le pangolin – l'espèce animale la plus braconnée au monde. Une découverte largement médiatisée bien que non publiée dans un journal scientifique. Pourtant, le 20 février une prépublication révèle que, selon les gènes étudiés, les choses semblent donc plus compliquées que prévu : la similarité ne dépasserait pas les 90 %.
Un virus issu d'une recombinaison de deux virus
Cependant la partie du génome impliquée dans la pénétration du virus dans les cellules est identique, ce qui n'est pas le cas du virus trouvé chez la chauve-souris. "Pour simplifier, cela signifie que le coronavirus isolé chez le pangolin est capable d'entrer dans les cellules humaines alors que celui isolé chez la chauve-souris ne l'est pas, résume Alexandre Hassanin, maître de conférences à Sorbonne Université dans The Conversation. Le virus Sars-CoV-2 serait issu d'une recombinaison entre deux virus différents."Quels virus ? Et quel animal a-t-il été infecté simultanément pas eux pour que la recombinaison se produise ? Il faudra peut-être plusieurs années pour répondre à ces questions, comme cela fut le cas pour le Sars.
REF.:
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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !