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lundi 13 décembre 2010

L'ébauche de l'Impérialisme Américain par la force Mondiale du FMI

La crise commence a peine pour l'Europe!
Le ministre irlandais des Finances, Brian Lenihan, a annoncé jeudi qu'il envisageait de taxer à 90% les bonus de banquiers, sur fond de scandale provoqué par Allied Irish Bank (AIB) qui a prévu d'accorder 40 millions d'euros de bonus à son personnel.

«Je vais inclure un amendement dans la prochaine loi des Finances pour introduire une taxation de 90% sur les futurs bonus des banquiers», a déclaré M. Lenihan à Dublin devant le Dail, la chambre basse du Parlement irlandais.

Le gouvernement irlandais a présenté mardi au Parlement le budget d'austérité le plus sévère de l'histoire du pays, exigé par l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) en échange d'un plan de sauvetage de 85 milliards d'euros (113 milliards de dollars). Dans le cadre de ce plan, 10 milliards d'euros (14 milliards de dollars) sont immédiatement disponibles pour recapitaliser les banques irlandaises, au coeur de la tempête financière ayant mis le pays à genoux.(Et en passant le FMI rend les pays plus pauvre qu'il ne sont,au point que les pays super-pauvres ne pouvant plus payés voient leurs dettes s'effacés,et ensuite on leurs en prête encore)


Le gouvernement britannique a publié jeudi les modalités d'application d'une loi instituant une taxe permanente sur les banques destinée à rapporter 2,5 milliards de livres (environ 4 milliards $ CAD) par an à l'État.

Selon la version finale du texte diffusée par le ministère des Finances après plusieurs mois de consultations, la taxe s'élevera à 0,05% du bilan des banques en 2011 et à 0,075% ensuite.

Son principe avait été arrêté en juin après l'arrivée au pouvoir de la coalition conservatrice/libérale démocrate, puis confirmé par le ministre des Finances George Osborne lors de la présentation en octobre de coupes budgétaires d'une ampleur sans précédent.

Mais les modalités de son calcul restait à déterminer, les banques ayant tenté jusqu'au dernier moment d'en alléger le montant.


La taxe entrera en application le 1er janvier prochain et s'appliquera à toutes les banques britanniques et à toutes les filiales de banques étrangères dont le bilan est supérieur à 20 milliards de livres (23 milliards d'euros).

Elle vise, selon le gouvernement, «à favoriser des profils d'investissement moins risqués» et à s'assurer que «les banques versent une contribution équitable en fonction des risques qu'elles font courir au système financier britannique».

L'État avait été obligé de débourser des dizaines de milliards d'euros lors de la crise financière de fin 2008 pour empêcher le naufrage de grandes banques britanniques, comme la Royal Bank of Scotland.

Ces aides expliquent en partie l'ampleur du déficit public (10,1% en 2010) qui a contraint le gouvernement à annoncer un plan d'austérité d'une ampleur sans précédent.

A partir du début de l'année 2010, avec le déclenchement de la crise de la dette grecque, puis de la crise irlandaise, la zone euro entre dans une période de turbulence qui génère de nombreux débats tant sur la gouvernance de la zone, que sur les politiques économiques à suivre, voire sur la pérennité de la zone elle-même. Ces débats entraînent certaines évolutions institutionneles et structurelles.

La zone euro est une des principales étapes de l'intégration économique au sein de l'Union européenne. Il était prévu à la création de l’Union économique et monétaire que tous les pays de l'UE l'intègrent à terme.

À sa création, en 1999, la zone euro comprenait onze des quinze pays5 que l'UE comptait alors, essentiellement les pays fondateurs ou historiques. À leur entrée, ils étaient censés respecter lescritères du pacte de stabilité et de croissance. L'Italie et l'Espagne ont fait des efforts budgétaires importants pour respecter ces critères. Certains pays (Italie, Belgique, etc.) ont intégré la zone malgré une dette publique supérieure à 100 % du PIB.

Suite à la crise financière de 2007-2008, la zone euro est entrée en récession au troisième trimestre de 2008, comme l'ont montré les chiffres officiels parus en janvier 200918. Le 11 octobre 2008 , les chefs d'Etat et de gouvernements de la zone Euro ont tenu un sommet extraordinaire à Paris pour élaborer un plan d'action commun à l'Eurozone et à la Banque centrale européenne afin de stabiliser l'économie de l'Union européenne. Les dirigeants ont bâti un plan destiné à faire face à la crise financière de 2008. Ils se sont mis d'accord sur un plan de sauvetage des banques prévoyant une entrée des gouvernements dans les banques et des garanties.

Début 2009, en février, des inquiétudes sur la fragilité de la zone euro se font jour, et les dettes de la Grèce, de l'Espagne et du Portugal voient leur note dégradée par les agences de notation, ce qui entraîne une hausse des taux d'intérêt auxquels ils peuvent emprunter19. Parallèlement, certains, tel Laurent Cohen-Tanugi20 avancent que le plan de relance européen estimé à 200 milliards d'euros (1,5% du PIB) n'est qu'un agrégat de plans nationaux suffisants pour éviter une dépression mais insuffisants pour une sortie de la crise par le haut.

Finalement, en 2009, la zone euro est entrée en récession économique et son PIB a chuté de 4%21. Sa croissance prévue par le FMI en 2010 et 2011 est relativement faible 22.


Le plan de 750 milliards et la décision de la BCE[modifier]

Dans la nuit du 9 au 10 mai 2010, pour faire face à la peur des marchés et éviter que la crise grecque s'étende à l'Espagne, au Portugal voire à l'Italie, l'Union européenne en coopération avec le FMIse dote d'un fonds de stabilisation de 750 milliards d'euros (La commission européenne est autorisée à emprunter 60 milliards d'euros, 440 milliards apportés par les États et 250 milliards apportés par le FMI)10. Durant la journée du dimanche 9 mai 2010, le président Barack Obama soucieux des répercussions sur les autres pays de la crise, téléphone deux fois à Angela Merkel et une fois àNicolas Sarkozy pour leur faire part que les États-Unis voulaient une « action résolue »59. Dès dimanche matin la Fed avait ouvert des lignes de crédit aux banques centrales afin d'éviter qu'elles manquent de dollars}59. Le 10 mai, la BCE décide de permettre aux banques centrales de la zone d'acheter de la dette publique et de la dette privée sur les marchés secondaires.



Les questions sur le devenir de la zone euro[modifier]

Un très grand nombre de questions continuent à se poser parmi les quelles :

  • Y aura-t-il des pays en défauts de paiement et si oui avec ou sans maintien dans la zone euro ?
  • Comment réduire l'endettement sans tomber dans la récession ?
  • Comment augmenter le potentiel de croissance de la zone euro qui permettrait à terme de desserrer plus aisément l'étau de l'endettement ?72. Question subsidiaire : dans l'économie mondiale quelle spécialisation doit adopter la zone euro pour assurer son avenir.
Pour Alain Lamassoure président de la commission des budgets du parlement européen, la crise a montré que le modèle économique de la plupart des États était en faillite. Il voudrait que budget européen ait les financements nécessaires à la "Stratégie 2020" qui vise à investir dans les secteurs d'avenir73
  • Pour Thomas Klaus, de l'European Council on Foreign Relations74, le plan suppose que les pays acceptent de ne plus être souverains en matière de politique économique et budgétaire, l'accepteront-ils ?
  • La Zone euro est-elle assez homogène ? ou y a-t-il de facto deux zones euro, une zone du Nord (Allemagne, Autriche, Pays-Bas notamment) et une zone du Sud (France, Espagne, Portugal, Italie, Grèce...) 75 ?


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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !