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jeudi 2 octobre 2025

Avoir raison, donner tort.

Avoir raison, donner tort.




Se plaindre, réagir et trouver les défauts des autres constituent des stratagèmes qui renforcent le sens des limites et de la division de l’ego, et qui en assurent la survie. Ils renforcent également l’ego en lui donnant une impression de supériorité, dont il se nourrit. Il ne semble pas immédiatement évident de quelle façon les doléances – disons au sujet des embouteillages, des politiciens, des « gens riches et cupides », des « gens paresseux au chômage », de vos collègues ou ex-conjoint, des hommes ou des femmes – peuvent vous procurer un sentiment de supériorité. Voici comment. Lorsque vous vous plaignez, il y a le sous-entendu implicite que vous avez raison et que la personne ou la situation dont vous vous plaignez a tort.




Il n’y a rien qui renforce le plus l’ego que le fait d’avoir raison. Avoir raison, c’est s’identifier à une position mentale, un point de vue, une opinion, un jugement, une histoire. Mais bien entendu, pour que vous ayez raison, quelqu’un doit avoir tort. L’ego adore donc donner tort puisque cela lui donne le droit d’avoir raison. Autrement dit, vous devez donner tort aux autres pour acquérir un sens plus fort d’identité. Avec les doléances et la réactivité, ce ne sont pas seulement les gens qui peuvent être dans le tort, mais aussi les situations : « ceci ne devrait pas arriver ». Le fait d’avoir raison vous met dans une position de supériorité morale imaginaire par rapport à la personne ou à la situation qui est jugée et que l’on trouve imparfaite. C’est ce sentiment de supériorité dont l’ego se repaît pour se renforcer.




Par; Maître spirituel Eckhart Tolle : 

( Nouvelle Terre P : 55-56 )

 LA SIGNIFICATION DU LÂCHER-PRISE.

 LA SIGNIFICATION DU LÂCHER-PRISE.




( ACCEPTATION DE L’INSTANT PRÉSENT )




QUESTION : Vous avez mentionné le terme « lâcher-prise » à quelques reprises. Je n’aime pas cette idée parce que ça me semble un peu fataliste. Si nous acceptons toujours la façon dont les choses sont, nous ne ferons aucun effort pour les améliorer. II me semble que le progrès, aussi bien dans notre vie personnelle que collectivement, c’est justement de ne pas accepter les limites du présent et de s’efforcer de les dépasser pour pouvoir créer quelque chose de meilleur. Si nous ne l’avions pas fait, nous vivrions encore dans des cavernes. Comment conciliez-vous le lâcher-prise avec le changement et l’accomplissement des choses ?




ECKHART TOLLE : Pour certaines personnes, ce terme peut avoir des connotations négatives. Il peut vouloir dire défaite, renoncement, incapacité d’être à la hauteur des défis de la vie, léthargie, etc. Cependant, le véritable détachement est quelque chose d’entièrement différent. Cela ne signifie pas endurer passivement une situation dans laquelle vous vous trouvez sans tenter quoi que ce soit pour l’améliorer. Et cela ne signifie pas non plus que vous devez cesser d’établir des plans pour transformer votre vie ou de poser des gestes positifs. 




Le lâcher-prise est la simple mais profonde sagesse qui nous porte à laisser couler le courant de la vie plutôt que d’y résister. Et le seul moment où vous pouvez sentir ce courant, c’est dans l’instant présent. Par conséquent, lâcher prise, c’est accepter le moment présent inconditionnellement et sans réserve. C’est renoncer à la résistance intérieure qui s’oppose à ce qui est.




Résister intérieurement, c’est dire non à ce qui est, par le jugement de l’esprit et la négativité émotionnelle. Cette résistance s’accentue particulièrement quand les choses vont mal, montrant par là qu’il y a un décalage entre les exigences ou les attentes rigides du mental et ce qui est. Ce décalage est celui de la souffrance. Si vous avez vécu suffisamment longtemps, vous saurez que les choses « vont mal » relativement souvent. Et c’est précisément dans ces moments-là qu’il vous faut mettre en pratique le lâcher-prise si vous voulez éliminer la souffrance et le chagrin de votre vie. Quand vous acceptez ce qui est, vous êtes instantanément libéré de l’identification au mental et vous reprenez par conséquent contact avec l’Être. La résistance, c’est le mental. 




Le lâcher-prise est un phénomène purement intérieur. Cela ne veut pas dire que, sur le plan concret de la dimension extérieure, vous ne passiez pas à l’action pour changer telle ou telle situation. En fait, quand vous lâchez prise, ce n’est pas la situation dans sa globalité que vous devez accepter, mais juste ce minuscule segment appelé instant présent. 




Par exemple, si vous étiez pris dans la boue quelque part, vous ne diriez pas : « OK, je me résigne au fait d’être pris dans la boue. » La résignation n’a rien à voir avec le lâcher-prise. Il n’est pas nécessaire que vous acceptiez une situation indésirable ou désagréable. Il n’est pas nécessaire non plus que vous vous racontiez des histoires en vous disant qu’il n’y a rien de mal à être pris dans la boue. Au contraire, vous reconnaissez alors totalement que vous voulez vous en sortir. Puis, vous ramenez votre attention sur le moment présent sans mentalement l’étiqueter d’une façon ou d’une autre. En somme, vous ne portez aucun jugement sur le présent. Par conséquent, il n’y a ni opposition ni négativité émotionnelle. Vous acceptez le moment tel qu’il est. Puis vous passez à l’action et faites tout ce qui est en votre pouvoir pour vous sortir de la boue. Voici ce que j’appelle une action positive. C’est de loin beaucoup plus efficace qu’une action négative, qui est le fruit de la colère, du désespoir ou de la frustration. Continuez à mettre en pratique le lâcher-prise en vous retenant d’étiqueter le présent, et ce, jusqu’à l’obtention du résultat voulu.




Laissez-moi vous donner une analogie visuelle afin d’illustrer ce que je tente de vous expliquer. Vous marchez le long d’un sentier la nuit, entouré d’un épais brouillard. Toutefois, vous disposez d’une puissante torche électrique qui fend ce brouillard et trace devant vous un passage étroit mais dégagé. Disons que ce brouillard représente vos conditions de vie du passé et de l’avenir et que la torche électrique symbolise la présence consciente, le passage dégagé, le présent. 




Le fait de ne pas lâcher prise endurcit la forme psychologique, la carapace de l’ego, et crée un fort sens de dissociation. Vous percevez le monde autour de vous et les gens en particulier comme une menace. Ceci s’accompagne de la compulsion inconsciente de détruire les autres par le jugement, ainsi que du besoin de rivaliser et de dominer. Même la nature devient votre ennemi et c’est la peur qui gouverne vos perceptions et vos interprétations. La maladie mentale que l’on appelle la paranoïa n’est qu’une forme légèrement plus aiguë de cet état normal, mais dysfonctionnel, de conscience. 




Ce n’est pas seulement votre forme psychologique qui s’endurcit, mais également votre corps physique, qui devient dur et rigide en raison de la résistance. De la tension se crée dans diverses parties du corps, et celui-ci tout entier se contracte. La libre circulation de l’énergie dans le corps, essentielle à un fonctionnement sain, est grandement restreinte. Le massage et certaines formes de physiothérapie peuvent certes aider à restituer cette circulation. Mais, à moins que vous ne fassiez du lâcher-prise une pratique quotidienne, ces choses ne peuvent vous procurer qu’un soulagement temporaire des symptômes puisque la cause, c’est-à-dire le comportement de résistance, n’a pas été résolue.




En vous existe quelque chose qui n’est pas affecté par les circonstances changeantes de votre vie et vous ne pouvez y avoir accès que par le lâcher-prise. Ce quelque chose, c’est votre vie, votre Être même, qui se trouve éternellement dans le royaume intemporel du présent. Découvrir cette vie-là « est la seule chose nécessaire » dont Jésus parlait. 




Si vous estimez que les circonstances de votre vie sont insatisfaisantes ou même intolérables, ce n’est que tout d’abord en lâchant prise que vous pouvez rompre le comportement inconscient de résistance qui perpétue justement ces circonstances. 




Le lâcher-prise est parfaitement compatible avec le passage à l’action, l’instauration de changements ou l’atteinte d’objectifs. Mais dans l’état de lâcher-prise, le « faire » est mû par une qualité autre, une énergie totalement différente qui vous remet en contact avec l’énergie première de l’Être. Et si ce que vous faites en est imprégné, cela devient une célébration joyeuse de l’énergie vitale qui vous ramène encore plus profondément dans le présent. Quand il y a absence de résistance, la qualité de la conscience chez vous et, par conséquent, la qualité de tout ce que vous entreprenez ou créez est grandement augmentée. Les résultats viendront d’eux-mêmes et refléteront cette qualité. On pourrait appeler cela « l’action par le lâcher-prise ». Cela ne ressemble pas au travail tel que nous le connaissons depuis des milliers d’années. À mesure que davantage d’êtres humains connaîtront l’éveil, le mot travail disparaîtra de notre vocabulaire et un nouveau terme sera peut-être créé pour le remplacer. 




C’est la qualité de la conscience chez vous, à cet instant même, qui est le principal agent déterminant du genre d’avenir que vous connaîtrez. Lâcher prise est donc la chose la plus importante que vous puissiez faire pour amener un changement positif. Tout geste que vous posez par la suite n’est que secondaire. Aucune action véritablement positive ne peut provenir d’un état de conscience qui n’est pas fondé sur le lâcher-prise.




QUESTION : Je peux comprendre que si je me trouve dans une situation désagréable ou insatisfaisante et que j’accepte totalement cet instant tel qu’il est, il n y aura pas de souffrance ni de tourment puisque j'aurai dépassé ce niveau. Mais je ne peux encore voir tout à fait d’où provient l’énergie ou la motivation nécessaire pour passer à l’action et changer les choses s’il n’existe pas un certain degré d’insatisfaction.




ECKHART TOLLE : Quand vous êtes dans un état de lâcher-prise, vous voyez clairement ce qui doit être fait et vous passez à l’action. Vous vous concentrez sur une seule chose à la fois pour ensuite bien l’accomplir. Tirez des leçons de la nature : observez de quelle manière tout s’accomplit et comment le miracle de la vie se déroule sans insatisfaction ni tourment. C’est pour cela que Jésus a dit : « Regardez comment les lys poussent : ils ne s’affolent ni ne peinent. » 




Si votre situation globale est insatisfaisante ou déplaisante, reconnaissez d’abord l’instant présent et lâchez prise face à ce qui est. C’est la torche électrique qui fend le brouillard. Votre état de conscience cesse alors d’être contrôlé par les circonstances extérieures. Vous n’êtes plus mû par la réaction et la résistance. Ensuite, envisagez la situation en détail et demandez-vous : « Est-ce que je peux faire quelque chose pour changer la situation ou l’améliorer, ou pour m’en dégager ? » Dans l’affirmative, posez le geste approprié. Ne concentrez pas votre attention sur les mille et une choses que vous ferez ou aurez peut-être à effectuer à un moment donné, mais plutôt sur LA chose que vous pouvez faire maintenant. Ceci ne veut pas dire que vous ne devriez pas planifier. C’est peut-être justement LA chose à faire. Assurez-vous cependant de ne pas commencer à vous « passer mentalement des films », à vous projeter dans le futur : cela vous ferait perdre le contact avec le présent. Peu importe le geste que vous posez, il ne portera peut-être pas fruit immédiatement. Ne résistez pas à ce qui est jusqu’à ce que cela se produise. Si vous ne pouvez poser aucun geste ni vous soustraire à la situation, utilisez celle-ci pour lâcher prise encore plus profondément, pour être encore plus intensément dans le présent, dans l’Être. Quand vous pénétrez dans la dimension intemporelle du présent, le changement arrive souvent d’étrange façon, sans que vous ayez besoin de faire vous-même grand-chose. La vie ellemême se met de la partie. Si des facteurs intérieurs comme la peur, la culpabilité ou l’inertie vous empêchaient jusque-là de passer à l’action, ils se dissiperont à la lumière de votre présence consciente. 




Ne confondez pas le lâcher-prise avec l’attitude je-m’enfoutiste du genre « ça m’est égal ». Si vous y regardez de plus près, vous découvrirez qu’une telle attitude est teintée d’une négativité ayant la forme du ressentiment caché. Ce n’est donc pas du lâcher-prise mais bel et bien une résistance déguisée. Au moment où vous lâchez prise, tournez votre attention vers l’intérieur pour vérifier s’il reste de la résistance en vous. Soyez très vigilant à ce moment-là, sinon un restant de résistance pourrait encore se cacher dans quelque coin sombre sous la forme d’une pensée ou d’une émotion non conscientisée.




Par:  Maître spirituel Eckhart Tolle : 

( Le Pouvoir du moment présent P : 195-196-197-198-199-200 )

 Fascia et Mycélium : deux réseaux, un même langage du vivant.

 Fascia et Mycélium : deux réseaux, un même langage du vivant.


Pendant longtemps, le fascia a été considéré comme une simple enveloppe.

Aujourd’hui, la science reconnaît qu’il s’agit d’un organe sensoriel, d’un système de communication et d’un pilier de la structure corporelle

Un réseau vivant, sensible, intelligent.


🔹 Comme le mycélium dans la terre, le fascia tisse sous la peau un maillage invisible :

– il relie chaque partie du corps,

– transmet les informations,

– régule les tensions,

– et soutient l’équilibre global.


🧠 Le mycélium, dans les forêts, connecte les arbres entre eux, partage nutriments, messages chimiques et informations.

De même, le fascia, dans le corps, connecte les organes, les muscles, les os, les cellules, et transmet sans relâche les signaux internes.


Deux réseaux, deux langages :


* l’un souterrain,

* l’autre corporel,

  

Pour tous deux: œuvrer à la cohérence du vivant.


🌿 Lorsque le fascia se fige (stress, choc, inflammation), la communication interne s’altère comme un sol tassé où le mycélium ne peut plus respirer.

Le corps perd alors de sa fluidité, de son ressenti, de sa vitalité.


La "myofascialogie" agit comme une main bienveillante sur ce sol intérieur : elle libère, réhydrate, redonne du mouvement et de l’information.


Parce qu’entre "terre et corps", le vivant parle le même langage : celui des réseaux conscients.


Pendant longtemps, le fascia a été relégué au rôle d’“enveloppe passive” dans les manuels d’anatomie. Aujourd’hui, la science le reconnaît enfin pour ce qu’il est vraiment :

🧠 un organe sensoriel,

🧬 un système de communication,

⚙️ et un pilier fondamental de la structure corporelle.


🔹 Anatomie et composition


Le fascia est un tissu conjonctif tridimensionnel, présent partout dans le corps :

– sous la peau,

– autour des muscles,

– entre les fibres musculaires,

– autour des os,

– des vaisseaux,

– des organes,

– et jusqu’à la surface des cellules.


Il est formé principalement de :

 • fibres de collagène (rigides, structurantes),

 • fibres d’élastine (souples, adaptatives),

 • et d’une substance fondamentale très hydratée, riche en protéoglycanes et en acide hyaluronique.


C’est cette substance hydrique qui permet au fascia de glisser, amortir, transmettre les forces et les informations.


🔹 Un réseau sensoriel et mécanique


Le fascia est l’organe de la forme, mais aussi du ressenti.


Il contient une densité exceptionnelle de capteurs :

 • propriocepteurs (sens du mouvement et de la posture),

 • nocicepteurs (capteurs de douleur),

 • intercepteurs (liés au système nerveux autonome),

 • mécanorécepteurs (sensibles à la pression, l’étirement, la vibration).


💡 C’est lui qui informe constamment le cerveau de l’état interne du corps, bien plus que les muscles ou les articulations.


🔹 La tenségrité : la clé biomécanique du vivant


Le fascia fonctionne selon le principe de tenségrité (tension + intégrité).

Ce concept, issu de l’architecture et aujourd’hui fondamental en biomécanique, désigne un système où :

 • les éléments rigides (os) sont en compression,

 • et les éléments souples (fascias, ligaments) sont en tension constante.


Ce modèle permet au corps d’être stable et fluide à la fois, capable d’absorber les chocs, de se mouvoir en souplesse et de s’autoréguler sans point d’ancrage rigide.


⚠️ Lorsque le fascia est trop tendu, déshydraté, figé (à cause du stress, de traumatismes, de mauvaises postures ou de blessures anciennes), il perd sa fonction de tenségrité.

Le système entier devient désorganisé, créant douleurs diffuses, troubles posturaux, fatigue chronique, voire dérégulations viscérales ou émotionnelles.


👐 Et la Myofascialogie dans tout ça ?


La Myofascialogie est une approche manuelle douce, précise, profondément respectueuse du corps.

Elle vise à libérer les restrictions fasciales, sans forcer, en entrant dans une relation tissulaire directe.


🌿 En libérant les fascias,

– on restaure la tenségrité,

– on relance la communication neuro-tissulaire,

– et on réactive le potentiel d’auto-régulation du corps.


C’est une approche qui ne cherche pas à “corriger”, mais à accompagner le vivant à se remettre en mouvement.


📣 Partager ce savoir, c’est déjà réinformer les corps.

Parce que tout part du tissu. Et que le fascia mérite enfin la place qui lui revient.


D’abord la Myo.

Par: Jean-François Brabant


myofascialogie.com


@tout le monde

REF.: 

Donner et recevoir : un même mouvement intérieur

 

Donner et recevoir : un même mouvement intérieur


Le vrai don ne naît pas du manque, mais de la certitude en soi.

Si vous cherchez à combler un vide par l’autre, vous vous placez déjà en attente.

Et toute attente crée tôt ou tard de la dépendance, puis de la déception.


Donner et recevoir, c’est d’abord se placer dans un même mouvement, sans temps, dans un instant.

C’est dans ce lieu que le geste devient juste, vibratoirement, dans le réel.


Lorsque vous vous reliez à vous, centré,

le lien cesse d’être une recherche

et devient un échange vivant.


*Ce que vous offrez depuis votre identité réel alors tout est immédiatement vibratoire.*



La plupart d’entre nous entrent en relation avec une attente implicite : recevoir quelque chose. Que ce soit de l’attention, de la sécurité, de l’amour, ou même une validation, nous cherchons souvent à combler un manque par l’autre. Ce mouvement est humain, compréhensible, presque instinctif. Mais il nous place dans une posture d’attente et de dépendance, où l’autre devient un moyen plutôt qu’une rencontre véritable.


Lorsque la relation est envisagée ainsi, elle finit par décevoir. Car tôt ou tard, l’autre ne répond pas à toutes nos attentes. Il n’est pas là pour combler nos manques, porter nos blessures ou satisfaire nos désirs en permanence. Et c’est là que naissent les frustrations, les conflits, les ruptures. Nous croyons alors que la relation n’était pas la bonne, alors qu’en réalité, c’est notre regard qui était mal orienté.


Le véritable tournant vient quand nous comprenons que la relation n’est pas un lieu où prendre, mais un lieu où donner. Donner de notre présence, de notre écoute, de notre attention. Apporter de la tendresse, de la patience, du respect. Offrir de la lumière quand l’autre traverse une ombre, et accueillir son offrande quand, à son tour, il nous soutient.


Cela ne signifie pas se sacrifier ni s’oublier. Donner, dans son sens le plus noble, ne veut pas dire se vider, mais rayonner. Plus nous nous nourrissons intérieurement, plus nous sommes capables d’apporter quelque chose de vivant et d’authentique à la relation. C’est ce cercle vertueux qui transforme l’amour en une expérience d’expansion et non en une lutte de besoins insatisfaits.


Quand on s’éveille à cette vérité, tout change. La relation devient un espace sacré, où deux êtres se rencontrent non pas pour combler un vide, mais pour partager une abondance. Elle cesse d’être une transaction et devient une création commune.


Alors peut-être est-il temps de renverser la question. Plutôt que : « Qu’est-ce que je vais trouver dans cette relation ? » osons demander : « Qu’est-ce que je peux y apporter ? ». Dans ce simple déplacement se trouve la clé d’un amour plus vrai, plus libre et plus durable.




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Claude Legendre – Ours Sage

RÉF.: Corinne Hanon, 

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Poème: Affronter et intégrer ce qui n’a pas été accueilli

Poème:  Affronter et intégrer ce qui n’a pas été accueilli


C’est totalement vrai ouiii ,je dois m’ajuster, car c’est sans filtre dans mon cas.

Je dois m’ajuster ou plutôt respecter l’autre et rester dans l’esprit du groupe, mais ils devront affronter et intégrer ce qui n’a pas été accueilli, c'est-à-dire leurs propres lumières.

Moi, ça ne me touche pas, mais j’essaye de voire le réel de l’autre, car ça me fait vibrer, c’est tout ! 

Je suis de la 6 ième race et je veux goûter à la 7e, je ne peux reculer !


REF.: T30

Poème: tu es l’unique goutte d’eau qui est la vie qui coule en nous !

Poème:  tu es l’unique goutte d’eau qui est la vie qui coule en nous !

Lorsque tu es dans l’océan, tu n’existes plus. 

Alors on est tous dans le vaisseau , 

on est tous dans la fleur de vie, 

on est tous dans la source manifestée qui descend dans le plan universel,

 jusqu’à la matière qui est reliée à la source manifesté en nous, 

c’est là qu’est située notre réel !


REF.: T30

5 bonnes raisons de… s’embrasser !

 

5 bonnes raisons de… s’embrasser !




5 bonnes raisons de… s’embrasser !

Échanges passionnés des premiers temps de l’amour, nos effusions labiales s’espacent parfois avec les années. Pourtant, s’embrasser, c’est bon pour le moral mais aussi pour la santé, assurent les spécialistes. Voici cinq bonnes raisons de cultiver l’art du bisou au quotidien.

Plus belle la vie

Voici une étude qui a dû inspirer les scénaristes de la série Mad Men… Réalisée dans les années 1970 par des chercheurs allemands et publiée dans le très sérieux magazine médical Selects, elle arrivait à une conclusion pour le moins vintage : les maris qui embrassent leur épouse chaque matin avant de partir au travail (sic) vivent plus longtemps (cinq ans de plus en moyenne) et gagnent mieux leur vie que ceux qui oublient cette attention salutaire. Le Dr Arthur Szabo, professeur de psychologie à l’université de Kiel, en Allemagne, qui a coordonné les recherches, explique que c'était pour les valeureux chasseurs-cueilleurs des Trente Glorieuses une façon de « commencer la journée avec une attitude positive et un sentiment d’harmonie, ayant des répercussions psychologiques et mentales. » En tout cas, une chose est sûre : un baiser matinal à l'être aimé (quel que soit son sexe…) est source de bien-être et augmente la confiance en soi. Une invitation à donner le meilleur de soi-même pour la journée à venir…

La santé sur le bout de la langue

Se bécoter pour renforcer ses défenses immunitaires ? L’idée manque peut-être de romantisme mais les scientifiques s’accordent sur cette vertu inattendue du baiser. Un simple french kiss de dix secondes favoriserait l’échange de quatre-vingts millions de bactéries, selon une étude néerlandaise publiée dans la revue Microbiome en 2015. Un chiffre peu ragoûtant qui constitue en réalité une bonne nouvelle : s'embrasser à bouche que veux-tu permet ainsi aux amoureux de développer des anticorps à des types de bactéries beaucoup plus variées. Autre avantage de nos échanges salivaires : ils réduiraient les allergies. C’est ce que révèle une étude japonaise menée en 2006 par le chercheur Hajime Kimata dans une clinique spécialisée dans les allergies. Après s’être léchouillés pendant trente minutes (ce qui constitue quand même un très long baiser…), les 24 couples participants ont vu chuter leur niveau d'immunoglobulines E (IgE), ces protéines qui peuvent, à taux élevé, causer des symptômes irritants tels que le nez qui coule, la gorge qui gratte, les yeux qui pleurent…

Un régime qui donne le sourire

Plus agréable que la gym faciale mais non moins efficace, le bisou peut vous offrir un petit lifting naturel… à condition de le pratiquer régulièrement et avec suffisamment d’ardeur. De la bouche à la mâchoire en passant par la langue et le cou, il active une trentaine de muscles faciaux. L’occasion de tonifier différentes parties du visage et de combattre les rides… Selon les chercheurs, un baiser d’une minute permettrait également de brûler vingt-six calories, ce qui en fait un atout indéniable pour notre ligne. Dans le dictionnaire 1 001 Petites choses que vous ignoriez sur la sexualité (éd. Larousse), les auteurs affirment même que se becqueter goulûment pendant une minute permet de dépenser autant de calories que si on courait un cent mètres… Pour mémoire, une simple plaque de chocolat représentant au minimum cinq cents calories, il faudrait donc sacrément se bécoter pour avoir une chance d’atténuer les effets de nos petites gourmandises.

La dent dure avec le stress

Les baisers nous apaisent, c’est tout simplement chimique ! Ils libèrent une hormone nommée ocytocine, qui ralentit le rythme cardiaque et abaisse la tension artérielle. Par ailleurs, ils diminuent également le niveau d’une autre hormone : le cortisol, lié au stress. Wendy Hill, professeur de psychologie au Lafayette College, en Pennsylvanie, a observé ces variations hormonales chez des couples d’étudiants en train de s’embrasser. Ses recherches concluent que l’effet du baiser ne serait pas tout à fait le même chez les hommes et les femmes. La chercheuse avance que le deuxième sexe aurait besoin, en plus, d’un environnement feutré (lumière douce, musique d’ambiance, fleurs, sofa...) pour que son taux de cortisol se décide à baisser. Attention cependant aux stéréotypes sur le prétendu besoin de romantisme des jeunes filles en fleurs ! Seuls quinze couples ont participé à cette étude…

Le cœur... au bord des lèvres

Le « palot » permettrait également d’assurer la survie de l’espèce. Le baiser profond aiderait ainsi les deux partenaires, via les substances biologiques qu’ils échangent, à analyser leur état de santé respectif et à savoir si, oui ou non, ils sont faits pour se reproduire ensemble, d'après une étude menée par Rafael Wlodarski et Robin Dunbar, spécialistes de psychologie expérimentale à l'université d'Oxford (Grande-Bretagne). Et même lorsque la procréation n’est pas à l’ordre du jour, le bisou langoureux demeure un indicateur précieux pour évaluer la compatibilité avec le nouveau partenaire. « Les femmes s'en servent clairement pour jauger leur compagnon. S'il les embrasse mal, elles refuseront de faire l'amour, car le baiser est riche en informations… », assure ainsi Susan M. Hughes, chercheuse en psychologie à l'Albright College, en Pennsylvanie… Manière d’appréhender l’autre dans sa vérité, il aide aussi à entretenir la flamme par-delà les années. Selon Helen Fisher, anthropologue à l'université Rutgers, dans le New Jersey, la salive augmente le désir sexuel car elle contient de la testostérone, particulièrement excitante pour les femmes. « On sait que les hommes préfèrent les baisers un peu bâclés, avec la bouche ouverte, ce qui suggère qu’ils essaient inconsciemment de transférer de la testostérone afin de stimuler l’appétit sexuel chez la femme », explique-t-elle. Les bécots libèrent également un cocktail de substances chimiques et d’hormones qui nous rendent plus heureux – dopamine, endorphines, sérotonine… –, tout cela créant un cercle vertueux qui alimente la bonne santé du couple. Vous savez ce qu’il vous reste à faire !


REF.:  Femmeactuelle.fr