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dimanche 28 septembre 2025

C'est quoi le Réel? C'est de l'information à intégrer!!!

 C'est quoi le Réel?  C'est de l'information à intégrer !!!

Dans la série Perception, sur Disney+ Amazon video , AppleTV, Série plus au Qc, tout est expliqué lol enfin pas tout lol


Alors, tout est dans la perception des informations reçues, sans être interféré, parce que vous pensez être l'observateur ou l'observé ?



Dans cette histoire ici tirée de cette télésérie, le personnage principale , le Dr Daniel Pierce

A pour amie Nathalie, elle existe vraiment ,parce qu'il lui permet d'exister. Le problème, c'est qu'elle existe en dehors de lui, il faut que Nathalie soit intégré à l'intérieur de lui et que lui parle à la place de Nathalie, c'est là qu'il aura intégré ses projections ou ses informations qu'il rejette ,parce qu'il ne veut pas les intégrer. 


C'est sa propre conscience expansive qu'il doit contenir en lui !


Nota: Le Dr Daniel Pierce est un professeur brillant et excentrique de neuroscience. Il est aussi schizophrène paranoïde et lutte contre des hallucinations. Il vient en aide à son ancienne étudiante, l'agente du FBI Kate Moretti, en tant que consultant.


REF.: T30du113,

LA DÉPENDANCE ET LA RECHERCHE DE COMPLÉTUDE

 LA DÉPENDANCE ET LA RECHERCHE DE COMPLÉTUDE

Pourquoi devenons-nous dépendants d’une autre personne ?


( LA DÉPENDANCE ET LA RECHERCHE DE COMPLÉTUDE )


QUESTION : Pourquoi devenons-nous dépendants d’une autre personne ?


ECKHART TOLLE : La raison pour laquelle la relation amoureuse romantique est une expérience si intense et si universellement recherchée est la suivante : elle semble libérer les gens d’un sentiment profondément installé de peur, de besoin, de manque et d’incomplétude. Cet état émotionnel fait partie de la condition humaine dans sa phase non rachetée et non réalisée. Il comporte aussi bien une dimension physique que psychologique.


Sur le plan physique, et de toute évidence, vous n’êtes pas complet et ne le serez jamais : soit vous êtes un homme, soit vous êtes une femme. C’est-à-dire la moitié du tout. Sur ce plan-là, l’aspiration à la totalité, à la complétude, c’est-à-dire le retour à l’Un, se manifeste sous la forme de l’attraction entre sexes masculin et féminin, du besoin de l’homme d’avoir une femme et de celui de la femme d’avoir un homme. II existe une pulsion presque irrésistible à s’unir avec l’énergie opposée ou l’autre polarité. Cette pulsion physique est d’origine spirituelle. C’est l’aspiration à mettre un terme à la dualité, à revenir à l’état de complétude. Sur le plan physique, l’union sexuelle est ce qui se rapproche le plus de cet état-là. Voilà pourquoi celle-ci est l’expérience la plus profondément satisfaisante que le plan physique puisse offrir. Mais l’union sexuelle n’est rien de plus qu’un fugace aperçu de la totalité, qu’un moment d’extase. Tant et aussi longtemps que vous recherchez inconsciemment dans l’union sexuelle votre porte de salut, vous visez à mettre fin à la dualité sur le plan de la forme, là où justement on ne peut la trouver. II vous est donné là un aperçu fugitif et fort alléchant du paradis, mais vous n’avez pas le droit d’y rester et vous vous retrouvez de nouveau dans un corps distinct. 


Sur le plan psychologique, ce sentiment de manque et d’incomplétude est certainement encore plus grand que sur le plan physique. Aussi longtemps que vous êtes identifié au mental, le sens que vous avez de votre moi provient de l’extérieur. En d’autres termes, vous vous appropriez le sens de ce que vous êtes par le biais de choses qui, en fin de compte, n’ont rien à voir avec ce que vous êtes : votre rôle social, vos possessions, votre apparence physique, vos réussites et vos échecs, vos systèmes de croyances, etc. Ce faux moi, créé par le mental, par l’ego, se sent vulnérable, peu assuré, et cherche sans arrêt de nouvelles choses auxquelles s’identifier afin de donner au mental l’impression d’exister. Mais jamais rien ne suffit à lui procurer une satisfaction durable. Sa peur perdure. Et son impression de manque et de besoin reste. 


Puis cette relation si spéciale se présente. Elle semble être la réponse à tous les problèmes de l’ego et combler tous ses besoins. Du moins, c’est ainsi que les choses paraissent au début. Toutes les autres choses qui venaient vous procurer le sens que vous aviez de votre moi auparavant deviennent dorénavant relativement insignifiantes. Un seul objet d’attention remplace alors tout le reste, donne un sens à votre vie et vous permet de définir votre identité : la personne dont vous êtes amoureux. Vous n’êtes plus ce fragment isolé dans un univers hostile. C’est du moins l’impression que vous avez. Votre monde a maintenant un centre : la personne aimée. Le fait que ce centre soit à l’extérieur de vous et que, par conséquent, vous définissiez encore votre identité en fonction de quelque chose d’extérieur à vous semble tout d’abord ne pas avoir d’importance. Ce qui compte, c’est que les sentiments sous-jacents d’incomplétude, de peur, de manque et d’insatisfaction si caractéristiques de l’ego soient disparus. Le sont-ils vraiment ? Se sont-ils dissipés ou existent-ils encore sous la surface de ce prétendu bonheur ? 


Si, dans vos relations, vous connaissez aussi bien l’amour que son opposé, c’est-à-dire l’hostilité, la violence émotionnelle, etc., il est alors fort probable que vous confondiez amour et attachement de l’ego, amour et dépendance affective. Il est impossible que vous aimiez votre partenaire à un moment et l’agressiez l’instant d’après. L’amour vrai n’a pas d’ennemi. Si votre « amour » en a un, c’est que ce n’est pas de l’amour mais plutôt un grand besoin de l’ego de se sentir plus complètement et plus profondément soi. Et ce besoin est temporairement comblé par l’autre. Pour l’ego, il s’agit d’un succédané de salut, et pendant un certain temps, cela donne presque effectivement l’impression qu’il s’agit de cela. 


Mais vient un moment où votre partenaire adopte des comportements qui ne réussissent pas à combler vos besoins, ou du moins ceux de votre ego. Les sentiments de peur, de souffrance et de manque qui font intrinsèquement partie de l’ego, mais qui étaient passés à l’arrière-plan grâce à la relation amoureuse, font de nouveau surface. Comme avec toutes les autres dépendances, vous êtes au septième ciel quand vous avez de la drogue, mais vient invariablement le moment où celle-ci n’a plus d’effet sur vous. Quand ces émotions souffrantes refont surface, vous les sentez donc avec encore plus d’acuité qu’avant. Qui plus est, vous percevez maintenant votre partenaire comme étant à leur origine. Cela veut dire que vous les projetez à l’extérieur et que vous agressez l’autre avec toute la violence sauvage que votre douleur contient. Cette agressivité peut éveiller la souffrance de votre partenaire, qui contre-attaquera. Rendu à ce point-là, l’ego espère encore inconsciemment que son agressivité ou ses tentatives à vouloir manipuler constitueront une punition suffisante qui amènera l’autre à changer de comportement. Ceci lui permettra de se servir à nouveau de ces comportements pour occulter votre souffrance.


Toute dépendance naît d’un refus inconscient à faire face à votre propre souffrance et à la vivre. Celle-ci commence et finit dans la souffrance. Quelle que soit la substance à laquelle vous êtes accroché – l’alcool, la nourriture, les drogues légales ou illégales, ou bien une personne –, vous vous servez de quelque chose ou de quelqu’un pour dissimuler votre douleur. C’est pour cette raison qu’après l’euphorie initiale il y a tellement de tourments et de souffrance dans les relations intimes. Mais ces dernières n’en sont pourtant pas la cause. Elles font simplement ressortir la souffrance et le tourment qui se trouvent déjà en vous. Toutes les dépendances agissent ainsi. Toutes les dépendances atteignent un point où elles n’ont plus d’effet sur vous, vous ressentez alors la souffrance plus intensément que jamais. 


D’ailleurs, la plupart des gens essaient toujours d’échapper au présent et cherchent le salut dans le futur, quel qu’il soit. La première chose sur laquelle ils pourraient buter s’ils concentraient leur attention sur le moment présent, c’est leur propre souffrance. Et c’est justement ce dont ils ont peur. Si seulement ils savaient combien il est facile de trouver dans le présent le pouvoir qui dissipe le passé et la souffrance, la réalité qui met un terme à l’illusion. Si seulement ils savaient à quel point ils sont près de leur propre réalité, de Dieu. 


La réponse n’est pas non plus d’éviter les relations afin d’éviter la souffrance. Celle-ci est là de toute façon. Trois relations qui n’ont pas fonctionné en autant d’années vous amèneront fort probablement plus à vous réveiller que trois années sur une île déserte ou reclus dans votre chambre. Par contre, si vous réussissiez à être intensément présent à votre solitude, cette solution fonctionnerait peut-être pour vous.




REF.: Maître spirituel Eckhart Tolle 

( Le Pouvoir du moment présent P : 143-144-145-146-147 )

mercredi 24 septembre 2025

Poème: L'amour qui ressemble a un rêve.


Poème: L'amour qui ressemble a un rêve.


Je regarde dans tes yeux comme dans un miroir

Où j’ai peur de perdre mon reflet,

Je ne veux pas que tu sois un visiteur

Dans l'obscurité de la nuit et dans ma vie,

Je t’aime comme on aime une fois dans la vie,

Comme si le soleil n’existait pas avant nous

Tu m'as fait éviter des soucis et des mésententes

Et tu m’as trouvé des clés du bonheur,

Tu les as trouvées pour moi.


L’amour qui ressemble à un rêve,

Il est un carillon des cœurs en cristal,

Tes « je t’aime » magiques

Je les aurai répétés tout doucement comme un écho.

L’amour qui ressemble à un rêve,

Il a rendu heureuse ma maison,

Mais qu’il ne soit pas un vrai rêve,

Qu'il ne finisse jamais.


La solitude et la tristesse, je leur pardonne,

Tu m’as dis que je n’y retomberais plus,

Cela n’est possible que dans un beau rêve,

Mais notre amour est à présent.

Moi, je ne voudrais pas me perdre dans tes yeux,

On n’échangerait pas notre amour contre des adieux,

Tous les prix incroyables, que j’ai payé,

Tous mes rêves, que j’ai fait

Rien que pour ce bonheur d’être avec toi,

D’être toujours avec toi.


L’amour qui ressemble à un rêve,

Il est un carillon des cœurs en cristal,

Tes « je t’aime » magiques

Je les aurai répétés tout doucement comme un écho.

L’amour qui ressemble à un rêve,

Il a rendu heureuse ma maison,

Mais qu’il ne soit pas un vrai rêve,

Qu'il ne finisse jamais.

L’amour qui ressemble à un rêve,

Il a rendu heureuse ma maison,

Mais qu’il ne soit pas un vrai rêve,

Qu'il ne finisse jamais.


Par Lara fabian, https://www.youtube.com/watch?v=p_DWXzPM58w

Lara Fabian & Igor Krutoy - Je t'aime encore | New Wave 2016 

RÉF.: Автор перевода — Natalia Ten

Страница автора



Оригинал: https://lyrsense.com/lara_fabian/lamour_qui_ressemble_au_reve

Copyright: https://lyrsense.com © https://lyrsense.com/lara_fabian/lamour_qui_ressemble_au_reve

mardi 23 septembre 2025

Poème: Je t'aime encore.

 

Poème: Je t'aime encore.


Cette voix, souviens- toi
Tu l'écoutais, déjà tu l'aimais
C'était un ailleurs, un avant, Deux amants brillaient éternellement
De nos corps enlacés
Mais c'est l'or pur
De tous les mots d'amour
Que l'on se jure en secret Quand on sait que les jeux sont faits
Inévitablement je t'aime encore,
je t'ai aimé,
je t'aimerai
Incontrôlable en moi se sentiment
d'un géant brisé
Et si tout comme avant je te suivrais
Comme à l'âme de ta note
Mais je m'en cacherais
Comme d'un amant discret Comme seul un homme peut se mentir

Touche moi ,rien qu'une fois Tout ici-bas fermera les yeux Dans notre mémoire
L'univers ma laissé une porte ouverte
Un peu d'air, juste avant de partir
J'accepterais de mourir un peu
De cette vieille terre qu'elle me laisse
Quelques heures je lui rendrais mon coeur,

Inévitablement je t'aime encore,
je t'ai aimé,
je t'aimerai
Incontrôlable en moi ce sentiment d'un géant brisé
Et si tout comme avant je te suivrais
Comme à l'âme de ta note
Mais je m'en cacherais
Comme d'un amant discret Comme seul un homme peut se mentir
Je t'ai laissé victoire ,J'écrirais une autre histoire ,Je prierais pour t'effacer

Inévitablement je t'aime encore,
je t'ai aimé,
je t'aimerai, Jusqu'à la fin des temps
Comme un karma démon
Comme on meurt d'avoir trop aimé,
Jusqu'à la fin des temps Comme on aime un enfant. Comme on vie une éternité
Qui sait?!

REF.: Par Lara Fabian

samedi 20 septembre 2025

Votre raison d’être profonde, c’est de vous éveiller.

Votre raison d’être profonde, c’est de vous éveiller. 

Aussi simple que ça ! C’est la raison d’être que tous les humains de cette planète ont en commun puisque c’est la raison d’être de l’humanité.


Dès que vous dépassez le plan de la survie, les questions du sens et de la raison d’être se mettent à avoir une importance primordiale dans votre vie. Beaucoup de gens se sentent pris par la routine quotidienne qui semble priver leur vie de sens. Certains croient qu’ils sont passés ou passent à côté de leur vie. D’autres se sentent extrêmement limités par les exigences familiales et parentales, par leur situation financière ou par leur situation de vie. Certains autres sont minés par le stress et d’autres encore par l’ennui. Certains sont pris par l’activité effrénée, d’autres par l’apathie. Nombreux sont les gens qui aspirent à la liberté et à l’expansion conférées par la prospérité. De nombreux autres jouissent déjà de la liberté qu’accorde la prospérité et découvrent malgré tout que celle-ci ne suffit pas à donner un sens à leur vie. Aucun prétexte extérieur ne peut servir à découvrir notre vraie raison d’être, qui ne peut se situer sur le plan concret. Notre vraie raison d’être ne concerne pas ce que nous faisons, mais ce que nous sommes. Elle concerne notre état de conscience.


La chose la plus importante à réaliser est la suivante : votre vie a une raison d’être intérieure et une raison d’être extérieure. La raison d’être intérieure est primordiale et concerne l’Être. La raison d’être extérieure est secondaire et concerne le faire. Alors que ce livre s’attarde principalement sur votre raison d’être intérieure, ce chapitre et le suivant se penchent sur l’harmonisation de ces deux raisons d’être dans votre vie. Celles-ci sont si entremêlées qu’il est presque impossible de parler de l’une sans parler de l’autre. 


Votre raison d’être profonde, c’est de vous éveiller. Aussi simple que ça ! C’est la raison d’être que tous les humains de cette planète ont en commun puisque c’est la raison d’être de l’humanité. Cette raison d’être fait essentiellement partie de la raison d’être du Grand Tout, de l’univers et de son intelligence. Quant à votre raison d’être extérieure, elle peut changer avec le temps et varier beaucoup d’une personne à l’autre. Trouver sa raison d’être profonde et se syntoniser sur elle est ce qui nous permet de manifester notre raison d’être concrète. Sans cette syntonisation, vous pouvez certes accomplir un certain nombre de choses par l’effort, la détermination, la combativité, le travail acharné ou la ruse. Mais, aucune joie n’émane de ces accomplissements, qui finissent invariablement par la souffrance sous une forme ou une autre.




Par:  Maître spirituel Eckhart Tolle 

( Nouvelle Terre P : 219-220 )

vendredi 19 septembre 2025

LA BEAUTÉ NAÎT DANS LE CALME DE LA PRÉSENCE.

LA BEAUTÉ NAÎT DANS LE CALME DE LA PRÉSENCE.




QUESTION : Pendant de brefs instants, j’ai déjà vécu ce que vous venez de décrire, surtout quand j’étais seul et en pleine nature.


ECKHART TOLLE : Oui. Les maîtres zen utilisent le terme satori pour décrire une telle soudaine lucidité, un tel moment de vide mental et de présence totale. Bien que le satori ne soit pas une transformation permanente, soyez reconnaissant quand cela vous arrive, car cela vous donne un avant-goût de ce qu’est l’éveil spirituel. Il se peut que vous en ayez fait l’expérience à de nombreuses reprises sans savoir ce que c’était ni même en réaliser l’importance. Il faut une certaine présence pour avoir conscience de la beauté, de la majestuosité et du sacré de la nature. Vous est-il jamais arrivé, par une belle nuit, de vous perdre du regard dans l’infini de l’espace et d’être ému par son immobilité absolue et son inconcevable immensité ? Avez-vous déjà vraiment écouté le murmure d’un torrent alpin dans la forêt ? Ou encore, le chant d’un merle en plein été, au crépuscule ? Pour prendre conscience de telles choses, il faut que le mental se soit tu. Vous devez mettre momentanément de côté votre fardeau de problèmes, votre charge de passé et de futur, ainsi que toutes vos connaissances. Sinon, vous verrez mais sans vraiment voir, vous entendrez mais sans vraiment entendre. Vous devez être totalement présent. 


Au-delà de la beauté des formes extérieures, il y a plus. Il y a quelque chose d’indéfinissable qui n’a pas de nom. II y a une essence intérieure, profonde et sacrée. Là où il y a de la beauté, cette essence transparaît d’une façon ou d’une autre. Elle ne vous est révélée que si vous êtes présent. Serait-il possible que cette essence indicible et votre présence soient une seule et même chose ? Cette essence indescriptible serait-elle là sans votre présence ? Sondez-la en profondeur et découvrez la réponse.


Quand vous avez connu de tels moments de présence, il est fort probable que vous n’avez pas réalisé vous être retrouvé pendant un court instant dans un état de vide mental, et c’est parce que l'intervalle entre cet état-là et le flot des pensées était trop menu. Cet état de satori n’a peut-être duré que quelques secondes avant que le mental ne rentre en scène, mais il s’est produit. Sinon, vous n’auriez pu connaître la beauté. Le mental, lui, ne peut ni reconnaître ni créer la beauté. C’est seulement pendant quelques secondes, alors que vous étiez totalement présent, que cette beauté et ce sacré se sont manifestés. En raison de la courte durée du hiatus et de votre manque d’attention et de vigilance, vous avez probablement été incapable de constater la différence fondamentale qui existe entre la perception, la conscience de la beauté libre du processus de la pensée, et le fait de nommer et d’interpréter la chose en pensée. Le hiatus était si réduit que tout cela semblait faire partie d’un seul et même processus. La vérité, par contre, est la suivante : dès l’instant où la pensée est revenue, tout ce qui vous en restait, c’était un souvenir. 


Plus le décalage est grand entre la perception et la pensée, plus il y a de profondeur en vous en tant qu’être humain. Autrement dit, plus vous êtes conscient. 


Beaucoup de gens sont prisonniers de leur mental à un point tel que la beauté de la nature n’existe pas réellement pour eux. Même quand ils disent : « Quelle belle fleur ! », il s’agit seulement d’un étiquetage mental automatique. Étant donné qu’ils ne connaissent pas le silence intérieur et ne sont pas présents, ils ne voient pas véritablement la fleur, n’en sentent pas l’essence, l’aspect sacré, de la même façon qu’ils ne se connaissent pas eux-mêmes, ne sentent pas leur propre essence ou leur propre aspect sacré. 


À part quelques exceptions et parce que nous vivons dans une culture où le mental prédomine, une grande part de l’art, de l’architecture, de la musique et de la littérature modernes est dénuée de beauté et d’essence. Pourquoi ? Parce que les gens qui créent ces choses ne peuvent se libérer de leur mental, ne serait-ce que pour un instant. Ils n’entrent donc jamais en contact avec cet espace intérieur d’où proviennent la véritable créativité et l’authentique beauté. Livré à lui-même, le mental crée des monstruosités, et ce, pas uniquement dans les musées d’art. Il suffit de regarder nos aménagements urbains et la désolation de nos parcs industriels. Aucune civilisation n’a jamais généré autant de laideur.




Par;  Maître spirituel Eckhart Tolle 

( Le Pouvoir du moment présent P : 92-93-94 )

 Maître spirituel Eckhart Tolle : La quiétude.

 Maître spirituel Eckhart Tolle : La quiétude.



Il a déjà été dit que la quiétude est le langage de Dieu et que toute interprétation autre que celle-ci était fausse. C’est en fait un terme pouvant remplacer celui de paix. Quand nous devenons conscient de la quiétude dans notre vie, nous sommes reliés à la dimension intemporelle et sans forme en nous, à ce qui est au-delà de la pensée, au-delà de l’ego. Il peut s’agir de la quiétude où baigne le monde de la nature ou de la quiétude dans votre chambre aux petites heures du matin, ou encore du silence entre les mots. La quiétude n’a pas de forme. C’est pour cette raison que nous ne pouvons en devenir conscient par la pensée, puisque la pensée est forme. Quand on est conscient de la quiétude, c’est qu’on est quiet. Et être quiet, c’est être conscient sans pensée. Vous n’êtes jamais plus essentiellement, plus profondément vous-même que lorsque vous êtes dans cet état. En fait, vous êtes qui vous étiez avant de prendre cette forme physique et mentale, que l’on appelle une personne. Vous êtes aussi qui vous serez une fois que la forme se sera dissoute. Lorsque vous êtes dans la quiétude, vous êtes qui vous êtes au-delà de votre existence temporelle, c’est-à-dire vous êtes la conscience sans forme, non conditionnée et éternelle.




Par: Maître spirituel Eckhart Tolle

( Nouvelle Terre P : 216-217 )