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dimanche 19 novembre 2023

DEVENIR VOYANT

 DEVENIR VOYANT

Un nouveau point de vue

Voici deux mille ans, un grand maître a dit : « Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira ». Eh bien, désormais, vous savez que la vérité, c'est précisément ce que vous êtes. L'étape suivante consiste à voir la vérité, à voir qui vous êtes.

Alors seulement, vous serez libre.


Libre de quoi ? Libre de toutes les déformations de vos connaissances, libre de tous les drames émotionnels que provoquent vos croyances en des mensonges. Quand la vérité vous affranchit, les symboles que vous avez appris cessent de gouverner votre monde. Dès lors, la question n'est plus de savoir si l'on a raison ou tort, si l'on est bon ou méchant. Il ne s'agit plus non plus de savoir si l'on est un gagnant ou un perdant, si l'on est jeune ou vieux, beau ou laid. Tout cela est terminé.


Toutes ces choses n'étaient que des symboles.

Vous saurez que vous êtes totalement libre quand vous n'aurez plus besoin d'essayer d'être ce que vous prétendez être. Cette liberté-là est profonde. C'est la liberté d'être vraiment soi-même, et c'est le plus grand cadeau que vous puissiez vous faire. 

Imaginez que vous soyez vous-même et que vous n'essayiez plus de convaincre quiconque de quoi que ce soit.

Imaginez que le seul fait d'être vous-même vous rende heureux et que, où que vous alliez, le paradis vous accompagne, puisque vous êtes le paradis. 

Voyez dans quelle direction votre attention entraîne tout votre rêve. Je ne suis pas en train de vous dire d'y penser. Je vous invite à le voir, et voir n'est pas penser. 

Est-ce la vérité ? 


Au lieu de croire, apprenez à voir.

Les choses que vous croyez, vous les déformez immédiatement en fonction de vos connaissances. Mais quand vous lâchez prise sur la connaissance pour aller au-delà des symboles, à un certain point, vous devenez un voyant. Un voyant est un rêveur qui a maîtrisé le rêve, qui a appris à voir. Artiste, rêveur, mes-sager, voyant : on peut vous appeler de nombreuses façons différentes.


Je préfère vous qualifier d'artiste, parce que toute votre création est un chef-d'œuvre.

La chance vous est donnée de voir votre création, de voir ce qui est, de voir la vérité. Mais tout d'abord, vous devez vous libérer de tout ce qui n'est pas la vérité, de tout ce qui n'est que mensonges et supersti-tions. Si vous êtes prêt à inviter la vérité en vous, vous verrez que votre histoire, quoi que vous en disiez, est complètement fausse. Vous savez que votre histoire n'est pas la vérité. 


Il vous faut simplement le courage de lâcher prise sur ce que vous n'êtes pas, de lâcher prise sur le passé, de vous détacher de votre histoire, car elle n'est pas vous. Sitôt que vous cessez de croire à tous les mensonges que vous vous êtes racontés jusqu'ici, vous réalisez que peu importe combien elle vous fait souffrir, la vérité est des millions de fois préférable aux mensonges. 


Les gens me demandent parfois :

« Si je ne crois plus à tous les sym-boles, si je retire ma foi de chaque mot, comment puis-je encore communiquer avec quiconque ? Comment puis-je survivre dans la vie, sans avoir pour fondation ce que je connais ? » Comme vous le voyez, le pouvoir du doute est à l'œuvre dans leur tête, et il est même encore plus puissant qu'auparavant. 


Le point culminant de votre voyage de retour vers vous-même est le moment où vous vous voyez enfin avec les yeux de la vérité. Quand vous parviendrez à voir votre moi authentique, vous aimerez ce que vous verrez. Vous verrez la magnificence de votre présence ; vous verrez à quel point vous êtes beau et merveilleux. Vous distinguerez la perfection qui est en vous, et cela désintégrera tous les doutes qu'autrui a pu vous mettre dans la tête. Vous verrez que vous êtes la lumière, que vous êtes la vie, et sitôt que vous accepterez votre propre divinité, vous deviendrez un meilleur reflet de la vie. 


Vous êtes ici pour être un artiste, un rêveur, un voyant. Mais vous ne pouvez pas être un voyant quand vos yeux ne distinguent que votre histoire à vous, vos plaies à vous, votre propre victimisation. 


Une fois que vous êtes devenu voy-ant, tout change. En tant que voyant, vous voyez ce que les gens prétendent être, ce qu'ils expriment, qui ils croient être. Vous savez que ce n'est pas la vérité ; vous savez que tout le monde fait semblant. Semblant de quoi ? Vous ne savez pas exactement ; vous ne lisez pas dans les pensées de tous les personnages secondaires que vous créez. C'est à peine si vous savez ce que vous faites semblant d'être vous-même.

Mais ce que vous parvenez à discerner derrière tous ces faux-sem-blants, c'est la personne réelle. Dès lors, comment ne pas aimer cette personne véritable ? Tout comme vous, elle vient de l'infini. La vraie personne n'a rien à voir avec les symboles associés à la voix de la connaissance ; elle n'a rien à voir avec la moindre histoire.


Quand vous devenez un voyant, vous voyez ce qu'il y a derrière l'his-toire. Vous comprenez les autres, mais eux ne se comprennent pas eux-mêmes. Il n'y a aucune chance qu'ils vous comprennent, mais ils n'ont pas à le faire. La majorité des êtres humains n'ont pas la conscience que vous possédez. Ils ne savent pas pourquoi ils sont comme ils sont. Ils n'en ont aucune idée ; ils ne font que survivre. Rien ne les oblige à croire tout le monde, mais ils le font pourtant. Ils ne se font pas du tout confiance ; ils ne se doutent pas de la grandeur qui est la leur. Ils ne voient que leur connaissance qui les entoure comme un mur de brouil-lard. Imaginez que vous soyez la seule personne sobre au milieu de milliers de gens ivres. Allez-vous entamer une discussion avec ces gens-là ? 


Avez-vous vraiment l'intention de les croire ? 


Vous savez que ce qu'ils disent n'est pas la vérité. Et vous le savez parce qu'autrefois vous étiez ivre vous-même et que ce que vous disiez alors n'était pas vrai non plus.

Grâce à la conscience, vous comprenez aisément comment ces esprits étaient prêts à devenir ce qu'ils sont. Mais le fait que vous possédiez cette conscience ne vous rend pas meilleur que les autres.

Vous n'en êtes pas supérieur pour autant, ni plus intelligent. Cela n'a rien à voir avec l'intelligence.

Sachant cela, vous restez totalement humble. Vous vous en fichez.

Mais il y a deux façons de dire « Je m'en fiche ». Il y a celui de la vic-time, dans le rêve de l'attention pre-mière, et ce « Je m'en fiche »-là n'est qu'un mensonge, car les victimes ne s'en fichent pas du tout, bien au contraire, de sorte que les choses les touchent et les blessent vraiment. Elles ont de multiples blessures émotionnelles remplies de poison, ainsi qu'un mécanisme de defense qui dit : « Bof, je m'en fiche. » Bien sûr qu'elles se soucient de tout, alors vous ne croyez pas leur « Je m'en fiche ».


Quand on est voyant, les humains deviennent extrêmement prévisi-bles. On voit que tous les êtres humains dans le rêve des victimes sont possédés par le personnage principal de leur histoire. C'est leur point de vue; leur seul point de vue.

Leur manière de considérer la vie est extrêmement étriquée, car leurs croyances font office de miroir et ne leur montrent que ce qu'ils croient, or il est évident que ce n'est pas du tout la vérité. Ils projettent ce qu'ils croient sur vous, et vous percevez ces projections, mais vous n'en faites pas une affaire personnelle, puisque vous ne faites pas la supposition que ce qu'ils projettent est vrai. Vous savez que leurs projections correspondent à ce qu'ils croient à leur propos, et si vous le savez, c'est tout simplement parce que vous agissiez comme eux autre-fois.

Quand vous devenez un voyant, vous voyez tout ce que les autres artistes s'infligent à eux-mêmes, mais votre point de vue est totalement impersonnel. Le processus de désapprentissage vous donne accès à un espace où il n'y a plus ni juge ni victime dans votre histoire. Ce n'est qu'une histoire, et vous savez que c'est votre propre création, mais c'est un peu comme si elle arrivait à quelqu'un d'autre. Vous distinguez toutes les histoires, tous les symbol-es, la façon dont les gens jouent avec, mais rien de tout cela ne vous affecte. Cela ne vous offense pas, car vous êtes totalement immunisé contre. Vous voyez des visages, vous les aimez, mais vous avez également conscience qu'il y a là quelque chose qui n'appartient pas à votre rêve. C'est le rêve personnel que d'autres artistes sont en train de rêver, et vous respectez totalement leurs rêves, leur création.


Le respect est un mot magnifique, et c'est l'un des symboles les plus importants qu'on puisse compren-dre. Imaginez que vous ne l'ayez jamais entendu auparavant et inven-tons-le, convenons ensemble de sa signification car, comme n'importe quel autre symbole, nous devons nous mettre d'accord à son sujet, sans quoi nous ne pourrons nous en servir. Le respect, comme bien d'autres symboles, commence par nous-mêmes, puis il s'étend à tout être et toute chose autour de nous.


Si nous ne nous respectons pas nous-mêmes, comment pourrions-nous respecter qui ou quoi que ce soit d'autre ?


Si vous vous respectez, cela veut dire que vous vous acceptez tel que vous êtes. Si vous respectez les autres, cela signifie que vous les acceptez tels qu'ils sont. Vous acceptez toute la création telle qu'elle est. Quand on arrive dans ce monde, tout est deja créé. Le choix ne nous incombait pas de déterminer ce qui devait ou non être créé. C'était déjà fait, et nous le respectons.

 Pouvons-nous mieux faire ? 

Peut-être, mais j'en doute. Le respect, c'est donc l'acceptation complète de tout ce qui existe, tel quel, et non comme nous voudrions que ce soit. Voilà plus ou moins l'une des significations du mot respect. 

Le respect est comme une fron-tière. Le respect et ce que nous nommons nos droits vont de pair.

Nous avons nos droits, de même que tout ce qui existe dans l'univers a ses droits propres. Nous vivons dans un monde que nous partageons avec des milliards d'autres êtres, et c'est le respect qui permet à tous les rêveurs de pouvoir vivre dans l'har-monie, de vivre en paix.

Dans le rêve de l'attention seconde, on commence à se créer un paradis personnel et quand on atteint enfin le rêve de l'attention tierce, la vie est paradisiaque. Le paradis, c'est un royaume dont on est le roi ou la reine. Je possède mon royaume personnel et il est paradisi-aque, mais cela n'a pas toujours été le cas. C'est devenu mon paradis personnel quand j'ai cessé de me juger ou de juger autrui, quand j'ai décidé de respecter totalement mon propre royaume et celui de chacun.

Le cinquième accord concerne aussi le respect, car je respecte les autres artistes quand j'écoute leur histoire. 


Au lieu d'aider d'autres artistes à rédiger leur histoire, je les laisse écrire celle qu'ils veulent.

Ce ne sera jamais moi qui écrirai votre histoire, de même que je n'autoriserai jamais personne à écrire la mienne. Je respecte votre esprit, votre rêve, votre création. Je respecte ce que vous croyez. Je vous respecte quand je n'essaie pas de vous dire comment vivre votre vie, comment vous vêtir, marcher, parler ou faire quoi que ce soit dans votre propre royaume. Par contre, sitôt que j'essaie de contrôler votre royaume, je cesse de vous respecter et nous risquons d'entamer une guerre pour obtenir ce contrôle. Dès que je tente de vous contrôler, cette seule intention suffit à me faire perdre ma liberté. Ma liberté consiste donc à vous laisser être ce que vous êtes, quoi que vous puissiez vouloir être. Ce n'est pas à moi de changer votre réalité virtuelle. En revanche, c'est à moi de me changer moi-même.

Vous êtes le roi ou la reine de votre royaume. C'est votre création à vous ; c'est là que vous vivez et tout vous appartient. Vous rêvez votre royaume et vous pouvez y être extrêmement heureux. Comment ?

Tout d'abord en commençant par respecter votre royaume, sans quoi il deviendra rapidement un enfer et non plus un paradis. Ensuite, vous ne devez laisser personne manquer de respect à votre royaume.

Quiconque le fait en sort immédiate-ment. C'est votre royaume, votre vie.

Vous avez le droit de vivre votre vie à vous, de votre façon à vous, et il n'y a pas de mauvaise façon de le faire.

Quand on qualifie une façon de « mauvaise », on ne fait qu'émettre un jugement de plus.

Une fois que vous aurez gagné votre guerre personnelle, vous n'aurez plus de jugements sur qui ou quoi que ce soit, et le jugement d'autrui ne vous affectera plus. Bien sûr, vous commettez des erreurs comme tout le monde, mais il règne une justice parfaite dans votre tête.

Vous ne payez qu'une seule fois chacune de vos erreurs, et comme vous êtes bon envers vous-même, comme vous vous aimez, votre paiement reste modeste. 

Il se peut que ces propos que j'échange avec vous aient un sens pour la voix qui vit dans votre tête. Et peut-être que cette voix pourra se mettre à rêver en fonction de ces nouvelles informations et qu'elle décidera de ne plus être un tyran, d'arrêter de vous juger et de vous punir. Le jour de votre jugement dernier pourrait être tout proche.

Cela dépend de vous. Si vous parvenez à convaincre votre tyran d'ar-reter de juger, vous verrez rapidement tout changer dans votre vie.

Imaginez qu'au lieu d'être votre adversaire, le tyran devienne votre allié, qu'au lieu de faire de votre vie un véritable drame, il vous aide plutôt à préserver la paix. Quand le tyran devient votre allié, il ne s'oppose plus jamais à vous ; il ne vous sabote plus jamais. Il facilite tout ce que vous voulez créer. Le mental devient alors un outil puissant au service de l'esprit ; un allié d'une grande puissance. 

Avec pour résultat un rêve totalement différent :

votre paradis personnel.

Dans le rêve du paradis, vous vous abandonnez complètement à la vie, sachant que chaque chose est exactement telle qu'elle est. Et comme vous acceptez toute chose comme elle est, vous ne vous souciez plus de rien. Votre vie devient très excitante, car il n'y a plus de peur. Vous savez que vous faites exactement ce que vous êtes censé faire et que ce qui est arrivé devait effectivement arriver. Même ce que vous jugez être vos pires erreurs devait se produire, puisqu'elles vous ont conduit à développer une plus grande con-science. Même la pire chose qui puisse vous arriver est censée arriv-er, puisqu'elle va vous faire grandir.

Quelle est la pire chose qui puisse arriver à l'un d'entre nous ? 

Mourir ?

Nous allons tous mourir, et nous n'y pouvons rien. Nous pouvons pleinement profiter de l'aventure ou choisir d'y résister et de souffrir. La résistance, toutefois, est futile.

Nous sommes programmés pour être ce que nous sommes, et nous ne pouvons donc être que cela. Mais à l'intérieur de notre réalité virtuelle, nous pouvons aller à l'encontre de notre programmation, et c'est comme ça que nous bâtissons toute une montagne de résistance. Nos luttes ne sont que de la résistance, et la résistance provoque de la souf-france.

Sitôt que vous vous abandonnez à la vie, que vous vous soumettez à elle, tout change comme par magie.


Vous vous en remettez à cette force qui se manifeste à travers votre corps et votre mental, et vous découvrez une toute nouvelle manière d'envisager la vie. C'est une manière d'être. D'être la vie. Vous êtes heureux parce que vous êtes la vérité. Vous êtes heureux ou que vous soyez, quoi que vous fassiez.

Même quand vous vous ennuyez, vous aimez la vie. Vous êtes libre, et il s'agit là de la liberté d'un maître du rêve qui n'est pas attaché au rêve.


Vous vous accrochez à votre rêve grâce à votre attention, et vous vous en décrochez chaque fois que vous le voulez. Le rêve extérieur souhaite lui aussi capter votre attention et vous le laissez établir une connex-ion, mais vous pouvez vous déconnecter quand vous voulez. D'un instant à l'autre, vous pouvez modifier votre rêve et tout recommencer.

À chaque instant, vous choisissez ce que vous voulez garder et ce sur quoi vous lâchez prise. Mais pas à l'aide de mots. Vous n'avez pas besoin d'en faire une histoire, encore que vous le pouvez, si vous le souhaitez. Dans cette histoire, vous pouvez reprocher au monde entier ce qui vous arrive, ou en assumer vous-même la responsabilité. Vous pouvez en être l'artiste, vous pouvez voir votre histoire et la transformer de quelque manière que vous le désiriez. Vous pouvez être riche ou pauvre. Peu importe. Vous pouvez être célèbre ou non, cela n'a pas d'importance. Être une célébrité dans un monde d'obscurité, je ne trouve pas cela très motivant. Être un chef en enfer, cela ne me paraît pas très stimulant non plus, mais c'est un choix, et vous êtes libre de le faire. 

Si vous assumez la responsabilité de votre création, vous pouvez créer tout ce que vous voulez dans votre vie. Vous pouvez récrire votre histoire ; vous pouvez recréer votre rêve à neuf. Et si vous décidez d'insuffler de l'amour dans votre création, vous pouvez modifier toutes les histoires qui étaient dramatiques jusque-là et en faire de merveilleuses comédies roman-tiques,

Il se peut que vous n'ayez pas terminé votre histoire, et qui sait si vous l'achèverez un jour. Honnête-ment, cela n'a pas d'importance.

Quoi que vous fassiez de votre vie, ce n'est pas si important que cela.

Ce que font les autres de leur vie à eux n'importe pas davantage, et ce n'est pas votre affaire. En réalité, il n'y a pas grand-chose qui soit très important, sinon la vie elle-même ; c'est l'intention en soi, le Créateur.

La création n'a pas tant d'importance ; la manifestation va continuer de changer, jour après jour, d'instant en instant, et d'une génération à l'autre. La vie est éternelle, mais votre rêve n'existera qu'aussi longtemps que vous serez dans un corps physique. Quoi que vous ayez fait ici, vous ne l'emporterez pas avec vous. Vous n'en aurez  pas votre rêve à neuf. Et si vous décidez d'insuffler de l'amour dans votre création, vous pouvez modifier toutes les histoires qui étaient dramatiques jusque-là et en faire de merveilleuses comédies roman-tiques,

Il se peut que vous n'ayez pas terminé votre histoire, et qui sait si vous l'achèverez un jour. Honnête-ment, cela n'a pas d'importance.

Quoi que vous fassiez de votre vie, ce n'est pas si important que cela.

Ce que font les autres de leur vie à eux n'importe pas davantage, et ce n'est pas votre affaire. En réalité, il n'y a pas grand-chose qui soit très important, sinon la vie elle-même ; c'est l'intention en soi, le Créateur.

La création n'a pas tant d'importance ; la manifestation va continuer de changer, jour après jour, d'instant en instant, et d'une génération à l'autre. La vie est éternelle, mais votre rêve n'existera qu'aussi longtemps que vous serez dans un corps physique. Quoi que vous ayez fait ici, vous ne l'emporterez pas avec vous. Vous n'en aurez pas besoin. Vous n'avez jamais eu ce besoin et vous ne l'aurez jamais.

Ce qui ne veut pas dire que vous n'allez pas créer. Bien sûr que vous créerez, puisque telle est votre nature. Vous créez d'ailleurs sans cesse ; vous êtes constamment en train de vous exprimer. Vous êtes artiste de naissance et votre art est l'expression de votre esprit ; l'expression de cette force que vous êtes. Vous savez à quel point vous êtes puissant, et ce pouvoir est réel.

Vous savez tout ce que vous avez appris, et vous savez également que cette connaissance n'est pas réelle.

La vérité se déroule sous vos yeux.


Vivre sa vie, c'est vivre la vérité. Voir la vérité modifie considérablement votre monde; mais devenir la vérité est l'objectif véritable, puisque c'est là votre moi réel. Tout ce qui n'est pas la vérité est sans importance.

Votre désir de vérité et votre amour de la vérité, voilà ce qui est impor-tant, voilà l'enseignement véritable.



REF.: Don Miguel Ruiz,Livre: 5 ième accord toltèque,

Action/Réaction : Le Karma

 Action/Réaction : Le Karma 


L'action est le jugement que vous portez contre vous-même ; la réaction, la punition que vous vous infligez, sous forme de culpabilité et de honte.


Le seul, façon de changer votre vie consiste à changer d'action, et alors la réaction changera.


Changer l'action par rapport a la réaction,c'est de ne pas être en jugement envers soi-même, car c'est le personnage qui agit ; l'esprit est! Elle est dans le personnage et veut fusionner avec votre conscience, votre âme .Le reste est expérientiel.

C'est en fin de compte tout le cinéma pour faire évoluer l'acteur, l'artiste que vous êtes ! 


À ce moment, la réaction de l'esprit sera d'être vraiment en symbiose avec la Source !


Ref.: T30

Voilà comment les êtres humains ont chuté du paradis : L’attention seconde !

Voilà comment les êtres humains ont chuté du paradis  : L’attention seconde !


Quand on ne perçoit plus que des mensonges, notre attention est prisonnière du rêve de l'enfer ; on n'est plus en mesure de percevoir la réalité du paradis qui nous entoure. 

Voilà comment les êtres humains ont chuté du paradis.


Dans l'histoire d'Adam et Ève, il y a eu un long échange avec un serpent qui vivait dans l'arbre de la Connaissance. Ce serpent était un ange déchu qui ne délivrait que des messages déformés ; c'était le Prince des Mensonges, et nous étions innocents. 


Le serpent nous a demandés :


« Voulez-vous être semblables à Dieu ? » 


Une question toute simple, mais en discernez-vous le piège ? 


Si nous avions répondu : « Non, merci, je suis déjà Dieu », nous vivrions encore au paradis, mais nous avons répondu: « Oui, je veux être comme Dieu. » Nous n'avons pas su discerner le mensonge ; nous avons mordu dans le fruit, nous avons avalé ce mensonge et nous sommes morts.

Ce qui nous a fait mordre dans cette pomme, sans même remarquer le mensonge, c'est le doute. 


Avant de douter, nous ne savions même pas ; la vérité était là et nous nous contentions de la vivre. Une fois que nous avons ingéré ce mensonge, nous n'avons plus cru être Dieu et c'est là que nous nous sommes mis à Le chercher. Dès lors, on croit qu'il faut créer un temple pour trouver Dieu ; il faut un lieu où lui rendre un culte. Il faut tout sacrifier pour atteindre Dieu. Il faut se faire souffrir et faire don de ses souffrances à Dieu. Et on se retrouve bientôt avec un grand temple où des milliers de personnes pensent qu'elles ne sont pas Dieu. Et puis, bien sûr, il faut donner un nom à Dieu, et c'est ainsi qu'on crée des religions.


On crée le dieu du tonnerre, le dieu de la guerre et la déesse de l'amour, et on les appelle Zeus, Arès et Aphrodite. Des milliers, sinon des millions de gens ont cru à ces dieux et leur ont rendu un culte. Ils ont offert leur vie en sacrifice à ces divinités. Ils ont même massacré leurs propres enfants en offrande à ces dieux-là, parce qu'ils croyaient que ces dieux étaient la vérité. Mais était-ce le cas ?


Comme vous le voyez, le premier mensonge auquel nous croyons est :

« Je ne suis pas Dieu. » De ce premier mensonge en découle un autre ; puis un suivant, et ainsi de suite, et nous croyons, nous croyons, nous croyons. Bientôt, ces mensonges sont si nombreux que nous en sommes totalement submergés et que nous en oublions notre propre divinité. Nous voyons la beauté et la perfection de Dieu, et nous voudrions être comme Lui 

- nous aimerions devenir cette « image de perfection » 

- d'ou une quête sans fin de perfection.

Les humains sont des conteurs et ils inventent des histoires. Nous parlons à nos enfants d'un Dieu qui est parfait, d'un Dieu qui nous juge et nous punit quand nous nous comportons mal. Nous leur parlons aussi du Père Noël qui récompense les « gentils » enfants, ceux qui sont davantage comme « Dieu ». Ces messages sont déformés. Le genre de Dieu qui joue avec la justice n'existe pas. Le Père Noël non plus.

Toute cette connaissance que nous avons dans la tête n'est pas réelle.

Voyez-vous, quand nous parlons avec le serpent de l'arbre de la Connaissance, nous nous adressons à un reflet déformé de nous-mêmes.


Ce serpent, c'est ce dont nous avons le plus peur.

 Nous craignons notre propre reflet. N'est-ce pas stupide ?


Imaginez-vous en train de regarder votre reflet dans un miroir. Il semble être la copie exacte de ce qui est réel, alors que cette image dans la glace est en fait l'opposé de la réalité ; votre main droite devient la gauche. La vérité est toujours déformée par le reflet.


Quand nous sommes enfants, les miroirs qui nous entourent captent notre attention pour que nous les voyions, et ce que nous y voyons, ce sont des images déformées de nous-mêmes, selon l'humeur des gens, selon le moment où ces miroirs nous renvoient notre reflet, selon le système de croyances qu'ils utilisent pour justifier leurs perceptions.


Les humains qui nous entourent nous font part de ce qu'ils croient que nous sommes, mais il n'existe aucun miroir assez clair pour réfléchir ce que nous sommes vraiment.


 Tous les miroirs sont complètement déformés. Ils projettent sur nous ce qu'ils croient,or

presque tout cela n'est que mensonge. Nous pouvons y croire ou non, mais quand on est petit, on est innocent et on croît donc pratiquement tout. On met donc toute sa foi dans ces mensonges ; on leur donne vie et pouvoir, de sorte qu'ils ne tardent pas à gouverner notre existence.


L'histoire du Prince des Mensonges n'est qu'une histoire, mais c'est un récit magnifique, tissé de symboles qui nous sont compréhensibles et dont nous pouvons tirer des conclusions. Je pense que sa signification est claire. Dès qu'on se met à rêver qu'on n'est pas Dieu, le cauchemar commence. On chute du paradis pour aller directement dans le monde souterrain, dans ce qu'on nomme l'enfer. On se met en quête de Dieu, on cherche également son moi, parce que c'est l'Arbre de la Connaissance qui vit notre vie et que notre moi authentique est mort(NDLR.: donc la vie qui est extérieure à nous doit fusionner et retourner à l'intérieur de nous).


Ce qui me rappelle une autre histoire à propos de Jésus-Christ. Il marchait en compagnie de ses disciples quand il vit un homme digne de recevoir ses enseignements.

s'avança vers lui et lui dit : « Viens et suis-moi. » L'homme répondit alors :

« Je viendrai, mais mon père vient de mourir. Je dois tout d'abord l'enterrer, après quoi je te suivrai. » À quoi Jésus rétorqua : « Laisse les morts enterrer les morts. Tu es vivant(NDLR.: Fusionné avec ton esprit). Viens avec moi. »


Si vous comprenez cette histoire, il est facile de voir qu'on est « mort » quand on n'est pas éveillé(NDLR.: en pleine conscience), quand on n'a pas conscience de qui l'on est.

Vous êtes la vérité; vous êtes la vie ; vous êtes l'amour. Mais au cours du processus de domestication, le rêve extérieur, le rêve de la planète, a capté votre attention et vous inculqué toutes vos croyances. Peu à peu, vous êtes devenu une copie de ce rêve extérieur. Vous avez copié ce que vous avez appris de tous les gens et les choses qui vous entourent. Vous n'avez pas seulement copié des croyances, mais aussi des comportements, ce qui veut dire que vous n'imitez pas seulement ce que les gens disent, mais aussi ce qu'ils font. 


Vous percevez l'état émotionnel de votre entourage, et vous allez jusqu'à le copier lui aussi.

Vous n'êtes pas qui vous êtes vraiment, puisque vous êtes possédé par cette image déformée de vous-même. C'est peut-être un peu difficile à comprendre, mais depuis tout. Ce temps, c'est vous qui vous possédez. Autrement dit, ce qui vous possède est votre moi virtuel.


 C'est ce que vous croyez être ; et cette image de vous devient ainsi extrêmement puissante. Toutes ces années de pratique vous ont rendu maître dans l'art de prétendre être celui que vous croyez être. Et cette image déformée de vous-même est en réalité votre tombe, puisque ce n'est pas votre moi réel qui vit votre vie. 


Qui la vit donc ?


Est-ce votre moi réel qui peuple votre vie de drames et de souffrance ?


 Est-ce votre moi réel qui dit que « la vie est une vallée de larmes et nous venons ici pour souffrir » ?


Est-ce aussi votre moi réel qui vous juge et vous punit ? 


Est-ce vraiment votre moi réel qui rêve tout cela ?


Non, ce n'est pas lui. Vous êtes mort, voilà la vérité. 


Et quel est le secret pour revenir à la vie ?


 La conscience. 


Quand vous aurez retrouvé conscience, vous ressusciterez et reviendrez à la vie. Dans la tradition chrétienne, le jour de la résurrection est celui où le Christ revient des morts et révèle sa divinité au monde. Voilà la raison d'être de votre présence ici-bas : revenir des morts et revendiquer votre propre divinité.


Il est temps de revenir du monde de l'illusion, du monde des mensonges, de revenir à votre vérité, à votre authenticité propre. Il est temps de désapprendre les mensonges et de devenir votre moi véritable. Pour ce faire, vous devez revenir à la vie, c'est-à-dire à la vérité.


La conscience est la clé de ce retour à la vie, et c'est précisément l'une des maîtrises des Toltèques. La conscience vous fait sortir du rêve de l'attention première (NDLR.:  L'astral, les émotions, la polarité, les formes, le temps, ce que l'on perçoit avec nos sens ) pour passer dans le rêve de l'attention seconde( Le double éthérique peut avec son ajusteur de pensée se regarder afin d'éliminer tout ce qui n'est pas Réel , tout ce qui n'est pas notre Réalité , notre Divinité incarnative), ou vous, vous rebellez contre tous les mensonges qui régissent votre mental. Vous vous rebellez, ( NDLR.:  car notre double doit dissoudre l'entièreté de toute sa Lumière diffracté pour la réintégrée à la Maison, en communion avec la Source) et tout votre rêve se met alors à changer. On est dans le Réel !


REF.: Du livre: 5e accord Toltèque, Don Miguel Ruiz et Don José Ruiz.


Les Toltèques étaient connus comme des « hommes et femmes de connaissance ». Les anthropologues les ont décrits comme une nation ou une race, mais en réalité c'était des scientifiques et des artistes formant une société vouée à explorer et à préserver la connaissance spirituelle et les pratiques des anciens. Maîtres (naguals) et étudiants se réunissaient à Teotihuacan, l'ancienne cité des pyramides situées au-delà de Mexico City, connue comme le lieu où « l'homme devient Dieu.


Les 5 accords:


1- Parole impeccable


2- Quoi qu'il arrive, n'en faîtes pas une affaire personnelle.


3- Ne pas faire de suppositions.


4- Faîtes toujours de votre mieux.


5- Soyez septique, apprenez a écouter.

Bienvenue dans votre Réel: Les symboles, les formes, sont source de croyance, votre croyance !

Bienvenue dans votre Réel :  Les symboles, les formes, sont source de croyance, votre croyance !

Les mots qu'on prononce avec autorité forment un sort puissant qui affecte les autres humains.

Pourquoi ? 

Parce que nous croyons ces mots.

Si nous comprenons le pouvoir de la symbologie, nous pouvons voir où nous entraînent les symboles.

 Nous pouvons le voir à notre manière de nous comporter, aux interactions que nous avons avec les autres,

 mais surtout avec nous-mêmes.


Nous nous laissons posséder par une idée, une croyance, une histoire.

Parfois, c'est la colère qui s'empare de nous ; d'autres fois, c'est la jalousie, et d'autres fois encore, l'amour.

Les symboles rivalisent !


REF.: Don Miguel Ruiz