La pensée est considérée comme un sens,
Les pensées nous parviennent au moment même
où le corps ressent des sensations.
Elles proviennent de la même source vibratoire.
La pensée n’est qu’un outil.
Un des six sens.
Mais nous l’avons élevée à un tel niveau nous
nous identifions avec nos pensées.
Ne pas identifier la pensée comme un des six sens
est très significatif.
On se laisse tellement submergés par la pensée que d’essayer de la définir en terme de sens est comme parler de l’eau à un poisson.
L’eau, quelle l’eau ?
« non pas ce que l’œil peut voir, mais ce par quoi l’œil peut voir :
Pas ce que l’oreille peut entendre, mais ce par quoi l’oreille peut entendre.
Pas ce que la parole peut éclairer, mais ce par quoi la parole peut être éclairée.
Pas ce que l'esprit peut penser, mais ce par quoi l'esprit peut penser.Les neurones se relient le plus quand une personne focalise son attention.
Cela signifie qu’on peut diriger notre propre expérience
subjective de la réalité.
Littéralement, si nos pensées engendrent la peur, l’inquiétude, l’anxiété
et la négativité, on stimule le réseau à produire davantage de pensées similaires.
Si nos pensées engendrent l’amour,
la compassion, la gratitude et la joie,
on stimule le réseau à reproduire ces expériences.
Mais comment fait-on si la violence et la souffrance nous entourent ?
Ne s’agit-il pas d’une forme d’illusion ou d’idéalisme ?
On accepte sa réalité exactement telle qu’elle est – telle qu’elle est EN RÉALITÉ.
Mais on la ressent au niveau fondamental des sensations,
au niveau vibratoire ou au niveau énergétique,
sans qu’elle soit préjugée ou influencée par la pensée.
En focalisant son attention au niveau fondamental de la conscience,
0n crée un réseau qui suscite une perception tout à fait différente de la réalité.
La plupart du temps, on fait l’inverse.
On laisse constamment des idées sur le monde extérieur influencer nos réseaux neuraux,
mais notre équanimité intérieure éprouve le besoin de ne pas être conditionnée par les évènements extérieurs.
Les circonstances n’ont pas d’importance.
Seul mon état de conscience importe.
En sanskrit, méditation signifie se libérer de la mesure.
Se libérer de toute comparaison.
Se libérer de tout devenir.
Vous n’essayez pas d’être quelqu’un d’autre.
Vous êtes bien dans votre peau.
Il faut adopter la douleur physique
pour la dépasser.
L’accepter.
Elle fait alors partie de soi plutôt
qu’on ne fait partie d’elle.
Comment vit-on si la conscience
est en contradiction avec ce qu’elle contient ?
Comment vide-t-on son cœur d’ambitions insignifiantes ?
Cela doit être la révolution totale dans la conscience.
Un changement radical d’orientation du monde extérieur vers le monde intérieur.
Il ne s’agit pas d’une révolution déclenchée uniquement par la volonté ou l’effort.
L’acceptation de la réalité telle qu’elle est.
L’image du cœur ouvert du Christ exprime avec force l’idée
qu’on doit accepter toute douleur,
qu’on doit tout accepter si on veut rester ouvert
à la source évolutionnaire.
Cela ne veut pas dire que vous devenez masochiste,
vous ne rechercher la douleur.
Mais quand elle se présente, ce qui est inévitable,
vous l’acceptez simplement la réalité comme elle est
au lieu de vouloir une autre réalité.
Ressentir sa propre énergie comme étant
l’énergie de l’univers est une étape universelle
ou archétype que les gens ressentent dans le processus d’éveil du centre du cœur.
Tout ne fait qu’un lorsqu’on s’autorise à ressentir cet amour,
à être cet amour,
lorsqu’on relie notre monde intérieur
avec le monde extérieur.
Comment peut-on ressentir la musique des sphères ?
Comment un cœur s’ouvre-t-il ?
Sri Ramana Maharshi déclara :
"Dieu est en vous, en tant que vous,
et vous ne devez rien faire pour être Dieu
réalisé ou auto-réalisé."
Il s’agit déjà de votre véritable état naturel.
Abandonnez toute recherche,
concentrez-vous vers l’intérieur
et sacrifiez votre esprit à votre être unique,
en rayonnant dans le cœur de votre être même.
L’introspection est la voie directe et immédiate vers l’expérience
personnelle vécue dans le présent.
En méditant et en observant vos propres sensations et votre vivacité à l’intérieur,
en réalité, vous observez le changement.
Cette force de changement s’élève et passe au moment
où l’énergie change de forme.
Le niveau d’évolution ou d’illumination d’une personne
dépend de sa capacité à s’adapter
à chaque moment,
ou à transformer en félicité le flot humain de circonstances,
de douleurs et de plaisir
qui change sans cesse.
Tolstoï, auteur de Guerre et Paix, dit :
"tout le monde pense à changer le monde,
mais personne ne pense à se changer soi-même."
Darwin déclara que la caractéristique la plus importante
pour la survie des espèces n’est ni l’intelligence, ni la force,
mais bien l’adaptabilité au changement.
On doit passer maître en adaptation.
C’est l’enseignement bouddhiste d’ "annica"
tout s’élève et s’éloigne, en changeant.
En changeant sans cesse.
la souffrance n’existe que parce qu’on s’attache à une forme particulière.
Quand on se rattache à la partie-témoin de soi-même
qui comprend annica, le cœur s’emplit de félicité.
Le masculin pénètre dans la spirale de vie
et le féminin s’abandonne au changement.
Témoigner et accepter inconditionnellement tout ce qui est.
Pour ouvrir son cœur,on doit s’ouvrir au changement.
Pour vivre dans le monde solide en apparence,
il faut danser avec lui,
s’y engager,
vivre pleinement,
aimer pleinement,
tout en sachant que ce n’est pas permanent
et que toute forme finit par se dissiper et par changer.
La félicité est l’énergie qui répond au calme.
Elle naît en vidant la conscience de tout son contenu.
Une nouvelle conscience du cœur. La conscience, c’est le contenu de cette énergie de félicité engendrée par le calme.
Une conscience reliée à TOUT ce qui est.
REF.: