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lundi 30 juillet 2012

La vulnérabilité des téléphones-portefeuilles démontrée

Las Vegas - La vulnérabilité des téléphones-portefeuilles démontrée
 
Photo Subbotina Anna - Fotolia.com

LAS VEGAS (États-Unis) - Les «téléphones-portefeuilles» sont tout sauf invulnérables, ont démontré des spécialistes au cours du week-end, lors du grand rassemblement d'informatique Def Con de Las Vegas (Nevada).

Consultez notre dossier:
Êtes-vous prêts pour les modes de paiement de demain?
Les téléphones portables multifonctions ont déjà commencé à offrir divers moyens de paiement et d'identification, ce qui en fait des cibles de choix pour les pirates informatiques.
«Nous entrons dans le monde de l'exploitation post-ordinateurs», a noté le chercheur Stephen Ridley, de la société Xipiter, qui a découvert que le même genre d'attaques qui visent des ordinateurs fixes pouvaient s'abattre sur des appareils portables.
Le danger est d'autant plus grand que, selon lui, «les téléphones seront les seules choses où les gens voudront pénétrer»: les pirates ont toutes les raisons de s'intéresser à des appareils qui restent allumés en permanence et qui recèlent des masses de données, y compris la façon de les localiser.
En outre, d'ici à dix ans, l'utilisation de téléphones pour payer se sera vraisemblablement généralisée, selon une enquête du centre de recherche américain Pew publiée en avril.
«Qu'est-ce qu'on a dans un portefeuille actuellement? Des documents d'identité, des moyens de paiement, des documents personnels», note l'économiste de Google Hal Varian cité dans l'enquête du centre Pew: «Tout cela logera facilement dans un appareil portable, c'est inévitable».
«Une voie d'entrée pour des malfaiteurs»
Mais un spécialiste de la sécurité, Eddie Lee de la société Blackwing Intelligence, a fait lors du rassemblement Def Con la démonstration d'un piratage à l'aide d'un téléphone fonctionnant sous Android, le système d'exploitation conçu par Google, en captant les données d'une carte de crédit pour ensuite l'utiliser pour faire des achats.
«On peut se mettre à dépenser avec la carte de crédit de quelqu'un d'autre, et l'utiliser comme Google Wallet», une application de paiement lancée par Google l'an dernier sur certains téléphones, a déclaré M. Lee.
«Ca fait longtemps qu'on sait qu'on peut pirater des cartes RFID», c'est-à-dire dotées d'un système de radio-identification, a ajouté M. Lee. «Ce système permet d'abuser de ces informations pour dépenser. Cela va peut-être pousser les émetteurs de cartes de crédit à améliorer ce qui est dans mon portefeuille».
Selon lui, on peut de la même façon détourner d'autres cartes, comme des titres de transport ou des badges d'entrée dans un immeuble.
Charlie Miller, un ancien analyste de l'Agence nationale de sécurité, l'agence fédérale chargée de mener des écoutes, a pour sa part fait la démonstration d'un système permettant de pénétrer dans un téléphone avec un capteur se trouvant suffisamment proche pour intercepter les signaux d'une puce sans contact NFC.
Selon M. Miller, qui est aujourd'hui consultant à la société de sécurité Accuvant, il est même possible dans certains cas de prendre complètement le contrôle d'un téléphone doté d'une puce NFC, de voler des photos ou des carnets d'adresses qui y sont stockés, ou même de faire des appels téléphoniques.
«Normalement, ça sert à payer et à scanner des affiches de cinéma, mais sachez que c'est une autre voie d'entrée pour des malfaiteurs», a dit M. Miller.
Selon lui, il suffirait de cacher une antenne derrière un autocollant et de le rapprocher d'un téléphone pour le pirater. De cette façon, un autocollant anodin placé à proximité d'un terminal de paiement adapté aux téléphones pourrait faire la fortune de pirates.
«Un sale type peut exploiter cet instant où il y a communication avec le téléphone pour voler des données», dit-il. Conclusion: «C'est cool les puces NFC, c'est pratique, c'est amusant, mais je dis juste qu'il faut faire attention aux conséquences pour la sécurité».


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lundi 23 juillet 2012

Microsoft enregistre la première perte de son histoire

Dépréciation - Microsoft enregistre la première perte de son histoire
 
Photo AFP

NEW YORK - Le groupe informatique Microsoft a publié jeudi la première perte trimestrielle de son histoire, à 492 millions $, sous l'effet d'une dépréciation massive annoncée au début du mois qui conduit aussi à une chute de 27 % du bénéfice net annuel, à 16,98 milliards.
Hors éléments exceptionnels, le groupe américain affiche toutefois un bénéfice par action bien supérieur aux attentes, à 73 cents alors que les analystes anticipaient 62 cents. Le chiffre d'affaires quant à lui a progressé de 5 % durant l'année, à 73,72 milliards $, dont 18,06 milliards $ pour le seul dernier trimestre (+4 %).
La perte de la période avril-juin est principalement due à la dépréciation, annoncé le 2 juin, des actifs de la division de services en ligne, à hauteur de 6,2 milliards $, et en particulier de la régie publicitaire aQuantive. Achetée en 2007 pour quelque 6 milliards $, elle n'a pas permis de glaner les recettes escomptées.
Cette dépréciation n'ayant pas d'incidence sur les résultats opérationnels du groupe, le directeur général Steve Ballmer, cité dans un communiqué, a pu vanter «un chiffre d'affaires trimestriel et annuel record».
Pourtant au niveau des ventes les analystes attendaient un peu mieux: 18,11 milliards $ pour le trimestre et 73,78 milliards pour l'ensemble de l'exercice décalé.
Mais M. Ballmer a rappelé que le groupe de Redmond (Etat de Washington, nord-ouest) préparait des lancements sur lesquels il fonde de grands espoirs, en particulier le système d'exploitation Windows 8, attendu le 26 octobre, et la nouvelle version de la suite bureautique Office, qui doit sortir dans la foulée.
«Nous nous approchons à grands pas de la saison de lancements la plus excitante de l'histoire de Microsoft», a-t-il souligné.
«Dans l'année qui vient, nous allons offrir les prochaines versions de Windows, Office, Windows Server, Windows Phone et de nombreux autres produits et services qui soutiendront notre activité et offriront des possibilités sans précédent à nos clients et partenaires», a-t-il assuré.
L'action gagnait 2,14 % à 31,32 $ dans les échanges après la clôture de la Bourse.


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jeudi 19 juillet 2012

6 robots déjà en fonction dans l'armée américaine


Les troupes de l'armée américaine peuvent désormais compter sur de nouvelles recrues: les robots.


Ne manquez pas notre dossier spécial:
Robotique: une révolution à la porte de notre société
Misant beaucoup sur l'apport de ces coéquipiers robotisés sur les champs de bataille, DARPA, la Defense Advanced Research Projects Agency, reçoit une subvention annuelle du gouvernement américain de plus de 3 milliards de dollars pour aider à développer de nouvelles technologies destinées à un usage militaire.
En ce moment, plus de 3500 robots sont de la partie en Afghanistan. Voici un survol des robots qui se sont déjà enrôlés dans les forces de l'armée américaine.
Texte lié:
Les guerres de robots, l'avenir des conflits armés?


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lundi 16 juillet 2012

La SQ cible une Twitte ?


Ciblée par la SQ pour avoir cité Anonymous sur Twitter

Une jeune femme de Joliette qui est une grande utilisatrice du réseau social Twitter affirme avoir reçu la visite de deux enquêteurs de la Sûreté du Québec (SQ), mercredi, la soupçonnant «d'incitation à la désobéissance civile» après qu'elle eut repris des billets initialement publiés par des membres du réseau informatique Anonymous.
Employée de soir au soutien technique de Vidéotron, Patricia Paquette se doutait que quelque chose clochait quand son téléphone a sonné plus tôt qu'à la normale, à 10h30, mercredi matin. Elle n'aurait cependant pas pu deviner que c'était lié à l'arrestation, le mois dernier, de neuf membres du réseau Anonymous, dont six au Québec. Ils sont notamment soupçonnés d'avoir attaqué certains sites web gouvernementaux en France et au Québec, dont celui de la Direction centrale du renseignement intérieur français et du ministère québécois de la Sécurité publique.
«Une série de tweets que j'ai faits il y a environ un mois et demi les intéressait tout particulièrement. Ils m'ont expliqué que c'était à la limite de l'encouragement à la désobéissance civile et m'ont même montré la loi qui indique ce que ça signifie. Ils m'ont ensuite dit que la prochaine fois que je publierai des billets de ce genre sur Twitter, ce serait à un juge que je parlerais», raconte Mme Paquette.
Manifestement à l'aise avec les technologies internet, la femme de 35 ans explique qu'elle a repris ces messages sur son propre compte Twitter dans le cadre d'une recherche qu'elle faisait pour rendre service à un journaliste de la chaîne TVA. En mai dernier, Anonymous avait déclaré vouloir s'en prendre à des sites web gouvernementaux en soutien à la manifestation étudiante contre la hausse des droits de scolarité.
Elle ajoute que si elle ne les aidait pas à identifier la photo d'un de ses collègues qu'ils lui ont ensuite présentée, les deux enquêteurs allaient montrer à son employeur d'autres messages tirés de son compte Twitter. Ceux-là révélaient publiquement les détails d'un problème technique interne qui a empêché l'envoi de certains courriels par les clients de Vidéotron, à la fin du mois de mai.
Une menace plutôt maladroite, estime-t-elle, car les messages en question ont été publiés, à l'origine, par le compte même de Vidéotron sur Twitter. «Ça m'a surtout donné l'impression qu'ils allaient à la pêche, sans trop savoir ce qu'ils allaient tirer de mon entrevue», conclut celle qui, le lendemain, twittait de plus belle.
Un porte-parole joint a pour sa part indiqué que la Sûreté du Québec ne faisait «pas de commentaire sur une enquête en cours».
Diffamation par proximité?
En octobre dernier, la Cour suprême du Canada a décrété unanimement que le fait de publier un hyperlien menant à des déclarations diffamatoires n'était pas un acte diffamatoire en soi, et que la personne renvoyant au message ne pouvait être tenue responsable du message. Même si elle a été faite dans un contexte différent, cette déclaration vaut aussi dans le cas de Twitter et de Mme Paquette, estime Vincent Gautrais, professeur à l'Université de Montréal spécialiste du droit des technologies de l'information.
«Le fait de retwitter quelque chose, même si ce quelque chose est diffamatoire ou illicite, ne peut être considéré au premier abord comme une participation à l'action, explique-t-il. Dans ce cas-ci, on ne peut pas vraiment dire qu'il y ait eu incitation» de la part de Mme Paquette.
Les gens qui, comme cette dernière, craignent pour leur liberté d'expression sur les réseaux sociaux sont donc protégés par la loi. Cependant, «dans le cadre d'une enquête, il se peut très bien que des policiers questionnent une personne à propos d'une autre personne. C'est ce qui semble être le cas ici», conclut M. Gautrais.

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dimanche 15 juillet 2012

Le criminel nazi le plus recherché a été retrouvé

Budapest - Le criminel nazi le plus recherché a été retrouvé
 
Photo Martin Cintula - Fotolia.com

JÉRUSALEM - Le criminel nazi le plus recherché au monde Laszlo Csatary, âgé de 97 ans et accusé de complicité dans la mort de 15 700 juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale, a été retrouvé à Budapest, a indiqué dimanche le directeur du bureau du centre Wiesenthal en Israël.
«Je confirme que Laszlo Csatary a été identifié et retrouvé à Budapest», a déclaré à l'AFP Efraim Zuroff. «Le (quotidien britannique) Sun a pu le photographier et le filmer grâce à des informations que nous avions fournies en septembre 2011», a-t-il ajouté.
Le quotidien britannique a annoncé dimanche sur son site en ligne que le criminel de guerre nazi hongrois le plus recherché au monde «a été identifié et retrouvé» dans la capitale hongroise.
«Il y a dix mois, un informateur nous a donné des renseignements qui nous ont permis de localiser Laszlo Csatary à Budapest. Cette informateur a reçu la prime de 25 000 dollars que nous accordons contre des informations permettant de retrouver des criminels nazi», a expliqué M. Zuroff dans un entretien téléphonique à l'AFP.
Il a ajouté que les informations sur la localisation avaient été transmises en septembre 2011 au Parquet de Budapest.
Le Procureur adjoint de la République à Budapest, Jenö Varga, n'a pas été en mesure de confirmer l'information, se bornant à déclarer dimanche: «Une enquête est en cours. Le Parquet étudie les informations reçues».


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jeudi 12 juillet 2012

La justice donne raison à WikiLeaks contre Visa et MasterCard

Islande - La justice donne raison à WikiLeaks contre Visa et MasterCard
 
Photo AFP

REYKJAVIK - Le site internet WikiLeaks a revendiqué jeudi une victoire devant la justice islandaise contre le partenaire en Islande des deux géants des cartes bancaires Visa et MasterCard, qui bloquent les donations à ce site depuis 2010.
WikiLeaks a indiqué dans un communiqué qu'un tribunal de Reykjavik lui avait donné raison face à Valitor (anciennement Visa Iceland), société qui gère les paiements avec les cartes Visa et MasterCard sur l'île.
«Le tribunal s'est prononcé pour la réouverture du portail des donations d'ici deux semaines, faute de quoi Valitor devra s'acquitter d'une amende de 800 000 couronnes islandaises (6 200 $) par jour», a précisé WikiLeaks.
«C'est une victoire considérable face à la tentative de Washington de réduire WikiLeaks au silence. On ne nous fera pas taire. La censure économique, c'est aussi de la censure», a affirmé le fondateur du site de publication de documents confidentiels, Julian Assange.
Après s'être rendu mondialement célèbre en publiant des documents classés sur les guerres d'Irak et d'Afghanistan et des milliers de télégrammes secrets de la diplomatie américaine, WikiLeaks a dû faire face à la tentative de Visa et MasterCard de bloquer les dons d'internautes.
WikiLeaks estime à «plus de 20 millions $» le manque à gagner.
Des plaintes contre le blockage des dons à WikiLeaks ont été déposées dans d'autres pays, et la Commission européenne enquête sur cette affaire.


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On va censurer la Toile en Russie ?

Internet - Le Parlement russe adopte une loi controversée
 
Photo : Courtoisie

MOSCOU - La Douma (chambre basse du Parlement russe) a adopté mercredi des amendements controversés à une loi sur l'Internet, sur fond de protestations, nombre d'observateurs redoutant qu'ils ne visent à censurer la Toile en Russie.
Les amendements à la loi sur «la protection des enfants» contre les dangers pour «leur santé et leur développement» que comportent certaines informations ont été approuvés par 441 voix en deuxième lecture et par 434 voix en troisième et dernière lecture. Aucun député n'a voté contre.
La loi amendée doit maintenant être adoptée par la chambre haute du Parlement, le Conseil de la Fédération, et être ensuite ratifiée par le président russe Vladimir Poutine.
Les amendements, qui ont déjà été votés par la Douma le 6 juillet en première lecture, visent à la mise en place d'un registre fédéral qui réglementerait l'activité des sites internet contenant des informations interdites par la loi, obligeant leurs propriétaires ou les fournisseurs d'accès à les fermer.
La loi vise notamment les sites diffusant de la pornographie à caractère pédophile, faisant la promotion de la consommation de drogues ou donnant des conseils pour se suicider. Mais il n'y est pas précisé à quel organisme fédéral reviendraient les décisions dans ce domaine.
Cette initiative a suscité de nombreuses protestations de la part des sites internet russes et des opposants qui craignent la censure.
«C'est une loi répressive (...). Apparemment, il s'agit du début de la fin de l'Internet» en Russie, a déclaré l'opposant et écrivain russe Edouard Limonov, cité par l'agence de presse Interfax.
Wikipedia en russe a interrompu mardi pour 24 heures son fonctionnement afin de protester contre ces amendements. «Imaginez un monde sans connaissances libres», était-il écrit sur la page d'accès à Ru.Wikipedia.org, toute blanche.
Le principal moteur de recherche russe Yandex , a suivi le mouvement, et son slogan «Tout sera trouvé» figurait mercredi sur sa page d'accueil avec le mot «tout» barré d'une croix rouge.
«On ne peut pas prendre de telles décisions à la hâte, comme cela se passe maintenant», a souligné la rédactrice en chef de Yandex, Elena Kolmanovskaïa, dans un communiqué.
Le site de blogs Livejournal, très populaire en Russie, sonne aussi l'alarme, affirmant que «ces amendements peuvent aboutir à l'instauration de la censure sur l'Internet russe».
Pour sa part, le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a pris la défense de cette loi, au cours d'une rencontre avec de hauts responsables du parti au pouvoir Russie unie.
«L'Internet doit être libre», mais ses activités doivent toutefois être fondées sur «un certain nombre de règles», a déclaré M. Medvedev, cité par les agences de presse russes, estimant qu'il fallait respecter non seulement «le droit à l'information», mais aussi «le droit à la protection contre un contenu dangereux».
En Russie, l'Internet, notamment les sites comme Facebook et Twitter, joue un rôle de premier plan dans la diffusion des idées de l'opposition ou dans la coordination des actions de protestation.


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