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mercredi 2 juillet 2025

 Philippe Guillemant: Le temps aurait 3 dimensions?

 Philippe Guillemant: Le temps aurait 3 dimensions?


Une nouvelle théorie physique révolutionnaire selon laquelle le temps aurait 3 dimensions agite depuis peu la communauté scientifique, entre fascination due à son potentiel prédictif impressionnant, et mépris dû à son caractère excessivement disruptif. Il s’agit en effet d’une transformation complète de notre vision de la réalité, qui va d’ailleurs dans le sens de tout ce que j’enseigne moi-même depuis des années, et notamment le fait que l’espace est une construction issue du temps lui-même (le temps étant notoirement lié à la conscience).


Les 3 dimensions de temps dont il est question ici remplacent en quelque sorte notre unique temps linéaire - illustré au plus simple par une ligne de temps - par un volume de temps : nous ne serions plus contraints à avancer vers le futur selon une ligne où tout est prédéterminé d’avance, mais nous pourrions « sauter » d’une ligne de temps à une autre, au sein de ce volume de temps, grâce à la seconde dimension du temps. Ceci correspond à la vision d’un multivers qui nous appartient, celle que je soutiens avec la possibilité de changer d’univers, au contraire de l’idée mainstream selon laquelle tous les univers seraient séparés.


Le premier temps serait purement lié à la mécanique, dont nous savons aujourd’hui qu’elle est de nature essentiellement quantique : elle reste déterministe tant que l’on n’observe pas, mais elle décrit un réel qui est différent de ce que l’on perçoit dans la mesure où il est multiple, c’est à dire composé de réalités superposées (multivers quantique). Ce déterminisme mécanique du temps ordinaire, qui à notre échelle perd ses superpositions en semblant immuable, correspond au temps « chronos » des anciens grecs.


Le second temps serait lié au passage de l’ontologie quantique à l’ontologie classique, c’est-à-dire à notre réalité perçue et donc à l’observateur : le fait d’observer contraint la réalité à se manifester de façon unique en faisant un choix. Ce choix dépend de notre attention. En général nous n’avons pas le choix car le futur reste unique à notre échelle macroscopique, mais à certains moments nous avons devant nous des bifurcations face auxquelles l’opportunité se présente de changer de ligne de temps. C’est pourquoi le second temps correspond là aussi au temps « kairos » des anciens grecs.


Le troisième temps serait d’ordre cosmologique, entrainant des changements de lignes de temps jusqu’à la plus grande échelle cosmique. Dans chaque branche d’univers concernée, le futur serait complètement différent. La configuration des lignes de temps de chaque échelle de l’univers serait alors bouleversée. C’est pourquoi cette troisième dimension du temps correspond là encore au temps cyclique appelé « aïon », le troisième temps des anciens grecs.


Selon cette nouvelle vision mathématique de l’univers, ce dernier aurait six dimensions au lieu de quatre : trois dimensions d’espace et trois dimensions de temps, et ses dimensions de temps seraient liées, voire engendreraient la matière et la masse des particules élémentaires. Chose particulièrement difficile à appréhender. Il semble encore plus difficile dans ces conditions très matérielles de relier les dimensions additionnelles du temps à la conscience, ce que je fais pourtant dans mes livres et conférences.


Mais si l’on considère la différence entre conscience et matière telle que je la conçois, et que je résume ainsi :

- La matière est de la conscience cristallisée,

- La conscience est de la matière réveillée,

Alors tout devient beaucoup plus clair, puisque notre réalité, d’apparence très matérielle, se met à acquérir non plus six mais douze dimensions :

- Six dimensions d’espace-temps-matière, avec 3 dimensions de temps et 3 d’espace, représentant la conscience gelée ou cristallisée, c’est-à-dire la mémoire du vécu de la conscience.

- Six dimensions d’espace-temps-conscience, qui sont les dimensions vibratoires de la conscience elle-même, qui lui permettent de « réveiller » la matière afin de la retravailler en rejouant ses lignes de temps auparavant cristallisées.


Auquel cas, nos sensations d’espace et de temps seraient liées aux dimensions de la conscience, alors que nos sensations de matière seraient liées aux dimensions matérielles, c’est-à-dire à l’information-matière correspondant à d’anciens vécus de la conscience, figés dans l’éternité hors du temps.


Je ne sais pas si je me fais comprendre. Je ne sais même pas si ce que je dis est correct ou au contraire à côté de la plaque, s’agissant d’une synthèse intuitive que j’ai élaboré dans un premier temps.

 

Or s’il existe d’autres temps, alors ladite plaque risque bien de m’échapper !?😊


RÉF.:  https://www.science-et-vie.com/ciel-et-espace/une-nouvelle-theorie-propose-que-le-temps-ait-trois-dimensions-et-nous-pourrons-bientot-la-tester-202857.html

(liens en commentaires)de Philippe Guillemant

https://studyfinds-org.translate.goog/scientists-propose-revolutionary-three-dimensional-time-theory-that-could-unify-physics/?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp

Poème: Je n’ai pas besoin de toi

 

Poème: Je n’ai pas besoin de toi


Je n’ai pas besoin de toi, j’ai envie d’être avec toi.


Je n’ai pas d’espaces vides à remplir, j’ai des espaces à partager.


Je ne m’attends pas à ce que tu me rendes heureuse, je veux sourire de ta joie et te faire sourire de la mienne.

Je ne suis pas à toi et tu n’es pas à moi.


Je suis complète même sans toi, tu es parfait même sans moi.


Je ne mourrai pas si tu pars, tu n’arrêteras pas d’être heureux si je pars.


Je ne te charge pas de la responsabilité de ma satisfaction personnelle.


Je t’accueille comme miroir et messager, je t’offre mes yeux pour enquêter dans les tiens.


Je ne t’attache ni ne me laisse pas attacher par le besoin d’être aimée, par la peur de l’abandon.

Je ne suis pas seule sans toi, tu n’es pas perdu sans moi.


Nous sommes deux merveilleux et précieux univers, complets, parfaits, qui se rencontrent pour créer de nouveaux mondes.


Je ne fermerai pas les portes et les fenêtres pour te garder à côté de moi, je ne te laisserai pas limiter mon vol.


J’honore ta liberté en choisissant la mienne chaque jour.

RÉF.: [Emanuela Pacifi]

Corinne Hanon thérapeute: Donner n'est pas un rôle

Corinne Hanon thérapeute: Donner n'est pas un rôle


 Donner n’est pas un rôle.

Ce n’est pas un devoir, une fonction, ni une image à incarner.

Ce n’est pas s’effacer pour mériter, ni s’user pour être utile.


Ce qui épuise, ce n’est pas le don.

C’est de donner pour plaire. Pour être aimé·e. Pour acheter la présence de l’autre. Pour éviter l’abandon.

C’est de se perdre dans une posture, au lieu d’être en lien.


On a travesti le don.

On l’a déguisé en sacrifice, en devoir, en vertu.

On l’a confondu avec une générosité de façade — celle qui pousse à trop donner pour être “quelqu’un de bien”.

Mais la vraie générosité, ce n’est pas se forcer à avoir bon cœur.

C’est avoir le cœur ouvert, sans peur, sans stratégie, sans attente.


Donner, vraiment, c’est un mouvement dans la relation et pour la relation.

C’est une manière d’être, enracinée dans la vie, dans l’instant.

Une main ouverte. Vivante. Sans dette. Sans rôle.


Le vrai don ne cherche rien. Il ne s’explique pas. Il ne s’impose pas.

Il circule. Il relie. Il transforme.


Ce n’est pas “se donner” qui épuise.

C’est s’oublier en jouant le rôle de celle ou celui qui donne.

C’est s’enferrer dans l’image du dévoué·e, au lieu d’être simplement là, libre, humain·e.


Et si donner redevenait un geste clair, une force tranquille,

une générosité qui ne se prouve pas, mais qui se vit et qui est la vie ?


Réf.:  Corinne Hanon 

https://www.facebook.com/corinnehanontherapeute

lundi 30 juin 2025

Corinne Hanon: Les moments où tu dis “Ce n’est pas à moi de réparer.”

Corinne Hanon: Les moments où tu dis  “Ce n’est pas à moi de réparer.”


 

Il y a des moments où tu dis enfin :

“Ce n’est pas à moi de réparer.”


Et ce n’est pas de l’égoïsme.

C’est le moment où tu déposes un fardeau qui n’a jamais été le tien.


Tu as essayé d’être vrai, d’exprimer tes besoins, de poser tes limites…

Mais dès que tu sortais du rôle qu’on attendait de toi — le rôle de l’utile, du calme, du disponible —

alors, tu devenais “le problème”.


Tu vois clair aujourd’hui :

🔸 Ce n’était pas de l’amour, c’était un lien sous contrôle.

🔸 On voulait de toi ta présence, mais pas ta liberté.

🔸 Dès que tu disais “voilà qui je suis”, tu devenais une menace.

🔸 Et parfois même, ton retrait était suivi d’un malaise, comme pour te faire croire que tu faisais du mal en te respectant.


Mais tu n’es pas responsable de la douleur de l’autre.

Tu n’es pas l’origine du mal-être.

Tu n’as rien “cassé” en te choisissant, en te centrant.


Tu as simplement quitté un rôle.

Celui de celui qui sauve, qui comprend, qui porte tout.


Et oui, c’est dur de sentir encore l’influence de cette culpabilité.

Mais il n’y a pas de victime.

Juste deux histoires qui n’ont pas pu se rencontrer.


Aujourd’hui, je choisis de ne plus me sacrifier pour ne pas déranger.

Je choisis de ne plus être utile au détriment de mon vrai moi.

Je choisis de ne plus réparer ce que je n’ai pas cassé.


Ce n’est pas à moi de sauver.

Ce n’est pas à moi de porter.

Ce n’est plus mon rôle.


Et ça… c’est une vraie libération.


Réf.:  Corinne Hanon 

https://www.facebook.com/corinnehanontherapeute

La comparaison, ce poison invisible

 

La comparaison, ce poison invisible


On croit qu’on a besoin de comparer pour se situer. Mais non. Comparer, c’est se détourner de soi. C’est vouloir valider son vécu à l’extérieur — et donc en douter.


Une vraie écoute commence quand la comparaison s’arrête.


Quand on ne se compare plus, on peut enfin ressentir. Être avec l’autre, sans jugement, sans projection. Présent.


Et cette présence, elle se sent. Même quand elle n’est pas verbalisée.


Elle fait du bien. Elle libère. Elle guérit.


 Voilà ce que je pratique depuis plus de 35 ans : une écoute sans grille, sans filtre, sans comparaison.


 Et vous, que se passe-t-il en vous quand vous vous libérez de la comparaison ?


Réf.:  Corinne Hanon 


https://www.facebook.com/corinnehanontherapeute

dimanche 29 juin 2025

NE CONFONDEZ PAS RELATION, COUPLE ET AMOUR

 

NE CONFONDEZ PAS RELATION, COUPLE ET AMOUR


Deux personnes qui se rencontrent, c’est deux mondes qui se rencontrent. La chose n’est pas simple, mais au contraire très complexe, la plus complexe qui soit. Chaque personne est un monde en elle-même : un mystère complexe, avec un lointain passé et un futur éternel.


Au départ de la relation, seules les périphéries se rencontrent. Mais si la relation croît en intimité, devient plus proche, devient plus profonde, alors peu à peu, les centres commencent à se rejoindre. Lorsque les centres se rejoignent, c’est ce qu’on appelle l’AMOUR. Lorsque les périphéries se rencontrent, cela s’appelle faire connaissance. Vous prenez contact avec l’autre, de l’extérieur, juste à partir du bord : vous faîtes alors connaissance. Fréquemment, vous vous mettez à appeler votre rencontre amour. Vous êtes alors dans l’erreur. Faire connaissance n’est pas aimer.


L’amour est chose très rare. Rencontrer quelqu’un en son centre, c’est passer soi-même par une révolution, car si vous voulez rencontrer quelqu’un en son centre, il vous faudra lui permettre d’arriver, lui aussi à votre centre. Il vous faudra devenir vulnérable, absolument vulnérable, ouvert. C’est risqué. Laisser arriver quelqu’un à votre centre est risqué, dangereux, car vous ne savez pas ce qu’il va vous faire. Et une fois tous vos secrets connus, une fois votre intimité dévoilée, une fois que vous êtes complètement exposée, que fera-t-il ? Vous ne le savez pas. Et la peur est là. C’est pourquoi nous nous ouvrons jamais.


Une simple rencontre et nous pensons que l’amour est arrivé. Les périphéries se touchent et nous croyons que nous sommes rencontrés. Vous n’êtes pas votre périphérie. En réalité, la périphérie est la frontière où vous finissez, c’est la palissade qui vous entoure. Ce n’est pas vous ! La périphérie est le lieu où vous finissez et où commence le monde. Même des maris et des femmes qui auraient vécu ensemble depuis de nombreuses années peuvent être des étrangers, ils ne se connaissent pas l’un l’autre. Et plus longtemps vous vivez avec quelqu’un, plus vous oubliez complètement que vos centres sont restés inconnus.


La première chose à comprendre est donc : ne confondez pas relation, couple et AMOUR. Même si vous faites l’amour, même si vous avez une relation sexuelle, le sexe est, lui aussi, à la périphérie. A moins que les centres se rencontrent, le sexe n’est que la rencontre de deux corps. Et la rencontre de deux corps n’est pas votre rencontre. Le sexe, lui aussi, reste une relation superficielle – physique, corporelle, mais toujours superficielle. Mais vous ne pouvez permettre à quelqu’un de pénétrer jusqu’en votre centre que si vous n’avez pas peur, que si vous n’avez aucune crainte.


Aussi, je vous dis qu’il y a deux sortes d’existence. L’une est dirigée par la peur, l’autre par l’AMOUR. Vivre dans la peur ne pourra jamais vous permettre une relation profonde. Vous restez craintif et vous ne pouvez laisser faire l’autre : vous ne pouvez lui permettre d’entrer en vous vraiment jusqu’à votre cœur. Vous tolérez l’autre jusqu’à un certain point, et puis c’est le mur et tout s’arrête.


Celui dont la vie est tournée vers l’AMOUR est l’être en conscience . Être tourné vers l’amour veut dire : ne pas avoir peur de l’avenir, ne pas avoir peur du résultat ni des conséquences : vivre ici et maintenant .


OSHO


RÉF.: Page : Juste une Messagère

https://www.facebook.com/share/16bbSF7Jr2/

Ce n’est pas le silence qui sépare, c’est l’indifférence

 Ce n’est pas le silence qui sépare, c’est l’indifférence


Le silence, parfois, est chargé de sens. Il peut être douceur, refuge, pudeur. Il peut porter l’émotion qu’aucun mot ne saurait dire, un respect silencieux de ce que l’autre traverse. Deux êtres peuvent se taire, et pourtant se comprendre. Le silence peut rapprocher, s’il est habité d’attention.


Mais l’indifférence, elle, est un mur froid. Ce n’est pas l’absence de mots, mais l’absence de regard, de souci, d’émotion. L’indifférence ne cherche pas à comprendre, elle ne tend pas la main, elle détourne les yeux. C’est elle qui creuse les distances, bien plus que le silence. Elle fait naître en l’autre un sentiment d’invisibilité, comme si son existence n’avait aucun poids.


On peut survivre au silence. On ne survit pas longtemps à l’indifférence.

Elle érode les liens, elle vide les relations de leur sens. Elle est l’absence d’amour, l’abandon. Elle ne fait pas de bruit, mais elle fait mal.


Alors, écoutons les silences, apprenons à les lire. Mais surtout, refusons l’indifférence. Car ce n’est pas le silence qui sépare les cœurs, c’est le fait de ne plus s’en soucier.


RÉF .: Charlotte Cellier