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mercredi 19 octobre 2011

Mafia, collusion, trafic d’influence, entrepreneurs véreux et politiciens corrompus

Depuis la publication du rapport Duchesneau sur les malversations dans l'industrie de la construction et ses ramifications politiques, le Québec est replongé dans une crise qui le ronge depuis plusieurs mois déjà. Mafia, collusion, trafic d’influence, entrepreneurs véreux et politiciens corrompus : ces termes font maintenant partie du quotidien des Québécois. Patrick Lagacé discute de l’ampleur de la crise et de ses racines avec trois témoins privilégiés : André Cédilot, journaliste d’enquête à La Presse pendant 35 ans et coauteur du livre Mafia inc., Kathleen Lévesque, journaliste au Devoir, et Tony Cannavino, ex-enquêteur à la Sûreté du Québec.




REF.: TéléQc,

Détruire le système monétaire mondial, Tel est la Mission Américaine,des Faucons de la Maison Blanche

Avez-vous entendu la bonne nouvelle? La récession est terminée ! C'est du moins ce qu'affirment Newsweek, Ben Bernanke et l'administration Obama.
Je suis de nature optimiste et j'estime que toutes lés bonnes nouvelles méritent d'être célébrées... à condition d'être fondées! Avant de sabler le Champagne, il faut donc répondre à une question , fondamentale: les éléments déclencheurs de la crise ont-ils été maîtrisés ?
n y a 18 mois, les consommateurs améri­cains et Washington étaient surendettés. L'épargne était inexistante. Les politiques de la Fed encourageaient la consommation excessive et l'emprunt irresponsable, ce qui a alimenté la bulle immobilière. Mais les bulles, qui sont des périodes de croissance artificielle, sont insoutenables et éclatent fatalement, entraînant dans leur sillage d'autres pans de l'économie.
En réaction aux troubles économiques, l'Oncle Sam a adopté plusieurs mesures : plans de relance; plans de sauvetage; nationalisation de constructeurs automo­biles et de banques; hausse des dépenses de Washington; taux d'intérêt de la Fed prati­quement nul et injection de monnaie dans des proportions historiques; programmes d'incitation à la consommation; etc.
Résultat ? Le gouvernement américain s'est tellement endetté qu'on peut
raisonnablement décréter qu'il esfen failli­te. La dette actuelle s'élève à \y$ billions $ (soit 11 600 milliards $) ! Si l'an tient compte de la dette du Medicare et de la sécurité so­ciale uniquement, on atteint rapidement 118 billions $. Ce chiffre n'inclut pas les budgets alloués à la défense et à une quanti­té d'autres programmes, mais, déjà là, quelques calculs élémentaires jettent un éclairage assassin sur les finances de l'État américain. Washington enregistre chaque année des recettes de ronfredfiy
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ce qui indique un ratïo~dêtte7revenus égal à 47 ! C'est comjne,sLun.travaa}e«r^ttHeuehe
éteT.3 mfflkmsj). Inutile d'être comptable ou tsanquTSr pour comprendre qu'il est impossible d'honorer un tel engagement.
DU SUICIDE
De plus, les diverses interventions de la Fed se sont traduites par une augmentation spectaculaire et suicidaire de la^uantité de monnaie en circulation. En avril dernier, j'avais écrit qu'une telle politique risque d'occasionner une résurgence de l'inflation, et de transformer les États-Unis en une ré­publique de bananes. À l'instar d'un nombre gràndissariFfl'analystes, le célèbre financier Warren Buffet exprimait les mêmes inquiétudes dans un texte publié dans le New York Times du 18 août dernier.
Ainsi, pour résoudre un problème causé par un endettement extrême etx
de monnaie excessive, les États-Unis ont choM-d*aHgffiéntèr "davantage leur dette el d'injecter encore plus de mojmaie. C'est aussi absurde que de préténdrê~regler un problème d'obésité en mangeant davantage. Et si dévorer un gâteau à la crème procure incontestablement une satisfaction immé­diate, il n'en aggrave pas moins la situation.
n est donc fort peu probable que le cauchemar américain soit terminé. Bien au contraire! D'ailleurs, si l'économie .américaine s'améliorait, comment expliquer la faiblesse du dollar US?
Quant à l'augmentation des cours boursiers, beaucoup y voient la preuve que la récession achève. 0'e.st une erreur! Fin 2007, à l'aube de la récession, le Dow Jones atteignait des sommets historiques. Si la bourse n'a pas vu venir la crise actuelle, pourquoi serait-elle en mesure d'en annoncer la fin?
Les conditions à l'origine de la crise sont toujours présentes. Le rebond américain est artificiel et temporaire, car les fondements de l'économie sont inchangés. Et comme la performance du Canada est affectée par la conjoncture américaine, ne nous réjouis­sons pas trop vite ! Empressons-nous plutôt de développer de nouveaux marchés et de réduire notre dépendance économique envers les États-Unis.


REF.: Google est ton ami,

Brutalité policière: Un policier de Montréal a honte d’être policier.


Brutalité policière - La police attaque un autiste
Francis Guay
©TVA Nouvelles




Brutalité policière

La police attaque un autiste


Un jeune autiste a passé un mauvais moment quand des policiers qui le croyaient armé l’ont rudoyé, en novembre dernier, à Bois-des-Filion, dans les Basses-Laurentides.
Son père, Daniel Guay, a raconté l’incident à Claude Poirier, dans le cadre de l’émission Le vrai Négociateur, jeudi matin, à LCN.
EN VIDÉO:
Un jeune autiste brassé par des policiers

«Francis avait 17 ans – maintenant 18 – et il a l’âge mental d’un enfant de 5 ou 6 ans, a-t-il expliqué. Avant ça, les policiers étaient ses héros. Ce n’est pas un jeune à problème: il se promène toujours à vélo, dit bonjour à tout le monde, il joue parfois au policier avec des amis.»
Ce jour-là, une dame avait appelé les policiers, disant avoir vu un homme armé dans un parc, âgé d’environ 25 ans et portant un manteau de cuir. Lorsque les trois agents de la police de Terrebonne-Sainte-Anne-des-Plaines-Bois-des-Filion sont arrivés sur place, c’est plutôt le jeune autiste qu’ils ont vu, qui s’y amusait. Même s’il portait un manteau en coton et qu’il avait 17 ans, ils ont jugé qu’il pouvait être l’individu dont parlait la dame.
Lorsqu’ils lui ont posé des questions, le garçon a mis la main dans sa poche. Les policiers ont réagi en lui attrapant le bras, et les choses ont dégénéré.
«Ma voisine est venue cogner à ma porte, affolée, pour me dire que mon fils se faisait battre, a raconté Daniel Guay. Lorsque je suis arrivé au parc, Francis était couché par terre et avait le visage ensanglanté. Un policier lui avait mis un genou dans le dos, un autre lui tenait les jambes et le troisième lui tenait les épaules.»
«Je leur disais qu’ils s’en étaient pris à un garçon autiste. Il a fallu que je crie assez fort pour qu’on m’écoute. Quand les choses se sont calmées, ils ont trouvé une arme sur lui : un fusil jouet de trois pouces servant à tirer des fléchettes en plastique.»
Finalement, le jeune Francis n’a pas été arrêté et les policiers ont fermé le dossier. Mais il a eu toute une frousse. «Il n’a pas compris, il se faisait attaquer par ses héros, a expliqué M. Guay. Mais mon garçon a des problèmes, il ne sort presque plus depuis que c’est arrivé. On cherche de l’aide psychologique pour lui.»
Apparemment, M. Guay n’a pas déposé de plainte concernant l’incident. La police de Terrebonne-Sainte-Anne-des-Plaines-Bois-des-Filion, reconnaissant peut-être ses torts, a rencontré le garçon un peu plus tard.
«Ils lui ont donné des cadeaux, ils l’ont fait monter dans une voiture de police, a raconté M. Guay. On a distribué plusieurs centaines de lettres dans le quartier, racontant l’histoire. On a reçu du support de la part de beaucoup de gens, que je tiens à remercier. Un policier de Montréal, qui habite proche, m’a appelé pour me dire qu’il avait presque honte d’être policier.»

Philippe est le "Bonhomnme a Lunette"





Philippe Rochette, est un opticien d’ordonnances qui s’est donné pour mission d’offrir des lunettes de qualité à des prix abordables pour tous les porteurs de lunettes, peu importe leur budget. Actif dans les milieux communautaires, le bonhomme s’engage à remettre 10$ pour chaque paire de lunettes vendues à un organisme de votre choix parmi ses partenaires.

REF.: http://www.bonhommealunettes.org/

Les rouages du contrôle des ressources alimentaires



Les auteurs d'un documentaire démontent les rouages du contrôle des ressources alimentaires, plus spécifiquement dans le marché du riz, qui ont donné lieu aux émeutes de la faim en 2008. En remontant la filière mondiale du riz, le documentaire révèle au grand jour qui en sont les acteurs à tous les échelons, de la Thaïlande au Sénégal, en passant par la Suisse et les Philippines. Pleins feux également sur des spéculateurs irresponsables, des monopoles abusifs et des états corrompus qui ont conduit à cette pénurie alimentaire. Une enquête fouillée au plus près des producteurs et des exportateurs, des négociants internationaux et des importateurs de la précieuse denrée qui nous montre en détail la fragilité de l’équilibre alimentaire mondial.

REF.: Google,

La retraite des pauvres


Les personnes âgées au Québec s’enterrent sous les dettes. Mais ce n’est rien comparé au sort qui attend leurs enfants.
Le nombre de ménages endettés de 65 ans et plus a plus que doublé depuis 17 ans. Il est passé de 25 % à 60 %, selon une étude de l’IRIS. Nos doyens vivant dans la pauvreté ont presque triplé. Leur proportion atteint aujourd’hui 12,3 %.
Ces chiffres ont de quoi inquiéter. Surtout quand on sait que les retraités d’aujourd’hui ont, de façon générale, géré leurs finances personnelles de manière assez responsable. En tous cas, mieux que leurs enfants et petits-enfants. Et c’est ce qui fait peur : si les vieux d’aujourd’hui « n’arrivent pas », quel enfer attend la génération je-couche-devant-le-Apple-store-pour-m’acheter-à-crédit-un-gadget-dont-je-n’ai-pas-besoin?
Épargne? Connais pas!
Dans les années 1980, nos parents engraissaient leur petit cochon. Imaginez : le taux d’épargne des Canadiens dépassaient les 20 %! Depuis, c’est la chute libre. Jusqu’à tout récemment, ce taux était négatif, à -0,5 %. Il oscille aujourd’hui autour de 2 %. En même temps, les nombreuses cartes de crédit défoncent nos portefeuilles. Notre endettement bat des records, à 150 % du revenu disponible. Belle recette pour une catastrophe!
Bien sûr, certains d’entre nous épargnent de façon exemplaire. Mais ils se font de plus en plus rares. Il s’est passé quelque chose, un choc culturel. Nous — la génération des 40 ans et moins — avons complètement décroché de l’épargne. Nous vivons au jour le jour. Pensez-y : paraît qu’il faut accumuler près d’un million de dollars pour jouir d’une retraite qui a de l’allure. Combien d’entre vous pensez atteindre cet objectif?
Dans les années 1980, c’était payant de laisser dormir son argent en banque. Les taux d’intérêt dépassaient les 20 % par moment. Aujourd’hui, quelles motivations avons-nous à épargner? La banque centrale écrase les taux d’intérêt au plancher depuis des années. Ce qui pousse les gens à s’endetter — en achetant une maison deux fois trop grosse vu les bas taux hypothécaires — plutôt qu’à épargner. Les obligations du gouvernement ne rapportent rien, et l’inflation mange tout rendement. En plus, ça fait deux fois en 10 ans que la bourse massacre les petits épargnants avec des krachs. Krachs qui, selon plusieurs économistes, pourraient devenir plus fréquents dans les années à venir.
Le REER, pas très tentant
Le REER est loin d’être la solution rêvée. On ne fait que reporter à plus tard l’impôt à payer. Soit à notre retraite, quand notre revenu et notre taux d’imposition seront plus faibles. De là l’avantage. Je vois cependant un problème : vu l’incompétence totale de notre gouvernement à réduire ses dépenses, celui-ci n’aura d’autre choix que de hausser nos impôts dans le futur. Si c’est le cas, il ne restera plus beaucoup d’avantages à placer son argent dans un REER…
Que faire? Forcer les gens à épargner? Eux qui n’arrivent même pas à boucler leurs fins de mois? Bonifier le régime public en haussant — encore! — les cotisations à payer pour l’employé et l’employeur?
Pour les gens âgés, un vieux gag circule sur le web : plaçons-les en prison. Ils auront leur douche quotidienne, trois repas par jour, la télé, un gym et une bibliothèque remplie de livres. Et en échange, envoyons les criminels en maison de retraite! Ils mangeront des repas froids, prendront un bain par semaine, et recevront une facture de quelques milliers de dollars par mois…
Plus sérieusement : il faut débattre de ce problème, et trouver une solution au plus vite. Sinon dans 20 ou 30 ans, des pauvres couchés sur le trottoir, vous allez en voir. Et ils ne seront pas là pour acheter le prochain iPhone.


REF.: David Descoteaux,

Appelons ça la redistribution de richesse, à l’envers


Montréalais, votre compte de taxes foncières grimpe chaque année. Dans la métropole aux 103 élus, on taxe maintenant via les parcomètres, les stationnements, l’essence, l’eau, la voirie, les voitures. Vous essayez de fuir en métro ou en autobus? On va vous chercher avec votre carte mensuelle (la CAM), dont le prix augmente pas mal plus vite que l’inflation.
Mais n’ayez crainte, votre argent est bien dépensé. La preuve : le nombre d’employés de la Ville qui gagne 100 000 $ et plus a triplé entre 2009 et 2010, rapportait la chaîne Global il y a deux semaines. Quelque 1700 employés — surtout des cadres supérieurs — font maintenant partie du club des 100 000 $ et plus. Ils étaient 626 un an plus tôt. Grâce à vous, ces gens peuvent éviter la récession et se payer une belle vie. On appelle ça la solidarité. C’est ce qui nous distingue des capitalistes sans-cœur.
Si vous pensez que notre générosité se bute aux limites de Montréal, c’est mal connaître les Québécois. Cette semaine, on apprend que dans les tours à bureaux, à Québec, 2795 fonctionnaires gagnent 100 000 $ et plus. C’est plus du double qu’en 2005! Et six fois plus qu’en 2001, selon La Presse.
On est tricotés serrés au Québec. Tu crains de ne pas pouvoir emmener tes enfants à Cuba cet hiver, pendant tes cinq semaines de vacances? Pas de problème. Je vais payer 1 % de plus de TVQ cette année, pour que tu puisses y aller. Non, je te jure. Ça me fait plaisir.
Ce n’est rien, ça. On ignore les chiffres des organismes et sociétés d’État. Comme Radio-Canada, Hydro, la SAQ ou la société de transport de Montréal (STM). Ces hauts lieux où priment la rigueur budgétaire, et une quête inlassable d’efficacité. Mais en contribuables débordant de compassion que nous sommes, j’ai confiance qu’on s’est assuré de ne laisser personne y crever de faim. Ou pire, d’avoir à manger trop souvent des sandwichs le midi.
En lisant ces nouvelles, un ami m’a dit : « Ça n’a pas d’allure. On dit aux gens de se serrer la ceinture parce que c’est la récession, pendant qu’on fait vivre des pachas avec leurs impôts! » Sa réflexion m’a fait douter pendant un moment. Mais j’ai écouté les divers porte-parole nous livrer des justifications supplémentaires, et ils m’ont rassuré.
« Ce n’est pas que le nombre de cadres au gouvernement a augmenté », a dit la porte-parole du Conseil du Trésor. C’est parce qu’un groupe important, les « cadres 3 », était tout près du seuil de 100 000 $ au début de la décennie. C’est une progression normale dans les échelons salariaux.
Ah, ok.
À Montréal, un porte-parole a dit qu’il faut bien payer les employés, parce que la Ville est en concurrence avec le privé.
Bien sûr. Comment ai-je pu oublier ça?
À un journaliste de Global qui voulait savoir ce que le maire Tremblay en pense, un porte-parole des ressources humaines a répondu : « pourquoi vous faites une nouvelle avec ça? Les employés de la Ville sont censés travailler gratuitement? »
Voilà. Dans les dents. Circulez, contribuables. Ya rien à voir.


david.descoteaux