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MONTRÉAL – Parce qu’ils ne sont pas fonctionnaires, 75 % des enquêteurs et agents de renseignements de l’unité anticollusion de Jacques Duchesneau, au ministère des Transports, ne pourront se joindre à l’Unité permanente anticorruption (UPAC).
Selon la loi, l’UPAC est un organisme gouvernemental et ses employés doivent être membres de la fonction publique, d’après ce qu’a confirmé mercredi à La Presse Anne-Frédérick Laurence, porte-parole de l’UPAC.
Malgré leur expertise, ces ex-policiers spécialisés en crime organisé, qui ont travaillé pour la Gendarmerie royale du Canada (GRC), la Sûreté du Québec (SQ) et le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), devaient passer un concours d’entrée dans la fonction publique afin de continuer leur travail. Ils ont en été averti en avril et le concours a eu lieu le 27 août.
D’après le quotidien montréalais, la plupart de ces enquêteurs n’ont pas voulu se présenter à l’examen du Conseil du Trésor ou n’ont pas été reçus au concours.
Seulement le quart des employés de cette unité du ministère des Transports devraient subsister à ce processus de sélection.
Des enquêtes dirigées par l’unité de Jacques Duchesneau, l’ex-chef de police de Montréal, sont déjà suspendues ou le seront bientôt.
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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !