Rechercher sur ce blogue

mercredi 14 juin 2023

L'excellence: la PNL(Programmation Neuro-linguistique) copie l'excellence:

 

L'excellence: la PNL(Programmation Neuro-linguistique) copie l'excellence:

 


En fait d'excellence, Einstein aurait été un bon exemple, mais Grinder et Bandler ont côtoyé d'autres grands penseurs et ils se sont tournés vers eux pour comprendre le comment de leur réus-site. En effet, puisque nous avons tous le même potentiel de res-sources, le même fonctionnement du système nerveux; puisque nous faisons partie du même genre, le genre humain, comment se Fait-il que certains brillent, et d'autres pas? 

Comment s'y prennent-ils, ceux qui brillent ?

 

Des explications sont avancées concernant le milieu socio-culturel, les difficultés environnementales, les avantages ou les inconvénients de la naissance.

.. Ces vaines considérations n'ont pas convaincu Grinder et Bandler. Il devait y avoir un autre moven pour réussir que de s'en remettre au destin ou à la loterie géné-tique. Ils ont alors imaginé que tout pouvait être copié. Chez nous, déjà, les compagnons du Tour de France, les Meilleurs Ouvriers de France et toutes les corporations artisanales pratiquaient la copie. L'apprenti se plaçait près de son maître et imitait ses gestes, reprenait son rythme et tentait, avec humilité, de saisir son état d'esprit.

 

A force de répéter des comportements efficaces, l'ouvrier prenait du galon et parfois même, il dépassait le maître. Tous, cependant, recherchaient l'excellence

Mais de quoi est composée cette excellence?

 Comment devient-on excellent?

 Cela a passionné Grinder et Bander….


Une technique de PNL se nomme « le générateur de comportements ». Cela consiste à choisir un maître dans l'art de ce que l'on souhaite apprendre. Par exemple, vous voulez parler en public avec aisance. Donc vous pensez à une personne qui réussit parfaitement cet exercice - un conférencier ou un comédien - puis vous l'imaginez en action. Vous pouvez même inventer le personnage parfait que vous voulez devenir, un Super-vous, en somme !

 

 Vous imaginez qu'il déclame, qu'il subjugue les foules et qu'il sait faire très bien ce que vous ne faites pas encore ! Votre tâche : vous appuyer sur cette création de votre imagination et commencer par observer comment le personnage se présente. Observez bien et copiez sa posture, sa respiration, sa gestuelle... Dans un premier temps, sans parler, comme un mime. Lorsque vous serez à l'aise avec cette nouvelle gestuelle, ponctuez avec des regards et enfin, prononcez quelques phrases. Point de discours emphatique, non, non, seulement des phrases simples, voire un texte que vous lirez à haute voix, histoire de vous mettre un style en bouche, votre style ! On ne parle pas en public comme on parle à la maison, quoique je connaisse bon nombre d'acteurs qui s'entraînent chez eux, avec leurs proches, afin de créer une habitude. Cet exercice de copie imaginée est abondamment utilisé par les sportifs de haut niveau. Les jeunes danseurs copient les étoiles, ils « entrent » dans leur peau et dans leurs chaussons !

En lisant, vous penserez peut-être que c'est facile à dire!

 

Pourtant, vous le faites déjà. Si, si! Quand vous devez sauter par-dessus une flaque d'eau, sans vous en rendre compte, vous évaluez mentalement la distance à franchir, tout en vous imaginant de l'autre côté. Et hop, vous sautez ! Cela se passe très vite dans votre tête, vous n'y faites même pas attention et surtout, cela concerne une action simple de votre vie, bien connue et répétée à chaque ondée, si vous voulez que vos pieds restent bien au sec.

Vous voyez que vous faites de la PNL sans le savoir !

 

Grinder et Bandler ont utilisé cette faculté du quotidien, mais elle est souvent insuffisante. De mauvaises habitudes, des stratégies inélégantes et des croyances trop limitées empêchent le générateur de comportements de faire son petit effet. Ils ont donc étudié et analysé, par le menu, toutes les étapes d'un comportement excellent et dans des domaines très variés. À leur époque, ils ont commencé à interroger des thérapeutes, des professionnels de santé, parce que l'école de Palo Alto fourmillait de ces profils précis. Et puis, quoi de plus gratifiant que de détailler le savoir-faire de personnes qui aident les autres et soulagent les souffrances de leur prochain? Peu à peu, ils ont construit une structure autour de toutes ces observations, un vrai travail de fourmi. Leurs actions et cette observation destinée à copier l'excellence se sont appelées « la modélisation ». Vous entendrez parler aussi de « modelage »...

ont finalement défini six strates pour balayer correctement les différents éléments de l'excellence:

  • Le niveau des valeurs et des critères.
  • Le niveau des croyances.
  • Le niveau des métaprogrammes.
  • Le niveau des émotions.
  • Le niveau des stratégies mentales.
  • Le niveau des comportements.

Je vous fais entrer dans le vif du sujet. Nous nageons en plein jargon de la PNL, mais ce n'est pas compliqué à comprendre. Ces différents niveaux couvrent l'essentiel des éléments utiles à une modélisation réussie. C'est un peu comme une recette de cuisine.

Chaque expert a sa propre recette pour réussir. Nous avons aussi, hélas, d'excellentes recettes pour échouer ! Curieusement, les humains recopient, sans relâche et avec précision, des recettes qui les mènent à recommencer les mêmes erreurs, alors qu'il suffirait de remplacer un ou deux éléments de la recette pour en faire un succès ! En mettant trop de sel dans votre gâteau, il sera immangeable... Remplacez par du sucre, et vous pourrez vous régaler !



Les lignes qui vont suivre vont vous aider à bien comprendre ce que fait la PNL pour nous tous. Lorsque nous aborderons les situations vécues et les exemples d'application dans différents domaines, vous aurez en tête l'objectif poursuivi par les praticiens, et cela vous semblera plus évident.

Imaginons que vous souhaitiez modéliser un expert, et traversons ensemble les différents niveaux nécessaires pour y parvenir.

Parfois, certains éléments ne sont pas du tout faciles à reproduire, ils ne vous sont pas familiers, mais la PNL possède des outils pour vous aider ! C'est en cela qu'elle semble magique, mais ce n'est pas de la magie, c'est de l'observation, et vous avez toutes les res sources nécessaires pour parvenir à modéliser un expert, pour peu qu'il défende les mêmes valeurs que vous.

 

Le niveau des valeurs

 

Prenons justement, pour commencer, le niveau des valeurs. Une valeur, c'est un standard, un élément important que vous avez choisi pour étayer votre vie. C'est ce qui vous paraît essentiel, ce pour quoi vous accepteriez de vous battre, ce qui vous fait lever, le matin ! 

Par exemple, si vous avez la valeur « beauté » en première ligne, vous pourriez aller jusqu'à concourir pour devenir une Miss !

Si vous préférez la « liberté », vous travaillerez en libéral. Si vous traquez l'injustice, vous opterez pour le droit. Les valeurs régentent notre vie, et nous n'y pouvons rien. En général, elles se metent en place dans notre enfance et, peu ou prou, nous les conservons Jusqu'au bout. Nous passons notre vie à les valider, à maintenir une certaine hiérarchie entre elles et à les faire respecter par les autres. ceux qui ne pensent pas comme nous, évidemment, Pour mode liser, autant adopter les mêmes valeurs que celui que vous voulez imiter. Une fois, en institut, nous procédions à des échanges de modèles d'excellence. Je cherchais à bien m'exprimer en réunion.

 

Je trouvai une dame qui disait le faire très bien - elle était inspectrice dans une administration. La « vendeuse » de ce modèle préconisait une attitude de supériorité, voire de suffisance, devant son public (valeur: « ambition »). Je n'ai pas « acheté » (comme on le dit entre nous !) cette manière de procéder, car son attitude contrariait par trop mes valeurs. Les valeurs de l'expert doivent correspondre aux vôtres. Si vous avez trouvé le bon expert, aligné sur vos valeurs, vous pouvez continuer la démarche.

 

Le niveau des croyances

 

Poursuivons donc la logique des strates et voyons de quoi traite le deuxième niveau, celui des croyances. En PNL, on appelle « croyance » une conviction créée depuis longtemps, à partir de nos expériences. Rien de religieux, dans ces croyances-là ! A partir d'une valeur, vous générez des croyances qui lui correspondent.

 

Par exemple, vous aimez l'harmonie, donc vous croyez au feng shui! Mais si vous appréciez l'audace, vous pourrez croire que la vie en montagne et la pratique de l'alpinisme, c'est excellent pour la santé ! Bref, nos croyances servent à nous donner raison dans nos choix et, inversement, elles conditionnent lesdits choix. Nous avons des croyances sur nous-mêmes (« Je suis un très mauvais vendeur

» « Je suis une bonne cuisinière... » « Je suis nul en

maths..

. »), ou sur les autres « Les hommes sont des... » « Ah, les femmes...» « Les étrangers sont sympas. » « Moi, vous savez, les barbus... »), ou encore, sur les lieux (« Vivre à la ville, jamais !.

. » « J'adore les croisières.... ») ou les choses « Une centrale nucléaire ne pollue pas... » « Les cigarettes, c'est du tabac, donc c'est naturel et donc ça ne nuit pas.. »). Et ainsi de suite, à l'infini. Autant de personnes, autant de croyances différentes et parfois, une personne peut varier la hiérarchie personnelle de ses croyances. Exemple : elle était sûre de résider en France toute sa vie (croyance familiale bien ancrée), mais on lui propose un job lucratif à l'étranger, alors elle modifie l'ordre de ses préférences, et elle déménage ! Bon, si vous avez calé vos valeurs avec celles du vendeur de modèle, encore faudrait-il à présent que vous croyiez les mêmes choses que lui, à la louche, bien sûr. Efficacité zéro, s'il croit à sa bonne étoile pour réussir, et pas vous. Il faudra changer cette croyance, et la PNL sait faire cela. En réalité, rien ne change vraiment. Vous allez conserver votre croyance à vous, celle du départ, mais vous allez y ajouter celle, plus appropriée, de votre expert.

 

Cela s'appelle « ramollir une croyance ». Plus vous activerez la nouvelle croyance, plus la vôtre, l'ancienne, perdra en intensité, elle ramollit, et cela génère de nouveaux comportements, de nouvelles sensations. Elargir votre champ de perceptions ne modifie en rien votre tempérament, ni votre personnalité. Vous verrez comment !

 

Le niveau des métaprogrammes

 

Ensuite, il existe le niveau des métaprogrammes! Du jargon, encore ! Ce mot n'est pas très clair pour vous? Ce sont des filtres larges qui permettent de se mettre en action. Avec un exemple, c'est plus facile. Vous discutez de votre week-end avec un ami Si vous lui racontez tout par le menu depuis le matin, heure par heure, jusqu'à votre retour chez vous, vous obéissez au métaprogramme « détails ». Cela signifie qu'avant de lui parler, vous savez déjà que vous allez lui donner moult informations. Si vous lui répondez seulement : « C'était super !» sans autre fioriture, vous enclenchez le métaprogramme « global ».

 

Autre exemple : vous devez monter un meuble en kit. Si les plans du vendeur ne vous rebutent pas et que vous suivez volontiers, pas à pas, les indications, vous êtes dans la « procédure ». Si, comme mon frère, vous attrapez une planche au hasard en essavant de trouver celle qui conviendrait selon votre vision du produit fini, vous êtes plutôt « options ».

 

 A vous de sélectionner le métaprogramme qui vous amènera au meilleur résultat, ce qui n'est pas toujours évident, parce que nous sommes influencés par nos habitudes de facilité et par nos valeurs personnelles.

Il existe des dizaines de métaprogrammes, et ils ne sont ni bons ni mauvais. Citons par exemple, en plus de global/détails et de procédure/option :

  • Associé/dissocié je vis une émotion/je commente mon émotion)
    Ce métaprogramme est très utile pour aider les parents qui s'emportent facilement quand leurs enfants font des bêtises à répétition ! Soit ils se mettent en colère et tombent sur leur progéniture sans aucune réflexion - ils sont alors « associés » à leur ressenti -, soit ils disent qu'ils sont énervés, ils commentent la situation : « Quand tu sautes sur le canapé, ça m'énerve. Je suis donc très en colère, là ! Grrr... » Si l'enfant est un peu malin, il sait qu'il a atteint une limite et que la sanction ne va pas tarder !
  • Orienté externe/orienté interne (j'observe l'autre/je m'observe, moi
    Dans une conversation, comme au tennis, les mots vont de l'un à l'autre. Vous livrez votre message et ensuite, vous écoutez la réponse de l'autre. Parfois, pourtant, vous restez campé sur vos positions, sur vos idées, sans faire cas de l'histoire de celui qui vous fait face : vous êtes orienté interne. Pour bien communiquer, vous avez intérêt à activer votre sens de l'observation et à être orienté externe.
  • Référent interne/référent externe (Je décide tout seul/l'avis des autres m'influence)
    Vous prenez un vêtement dans votre armoire sans avoir besoin de demander à qui que ce soit ce que vous allez porter ce matin,vous activez votre référent interne. En revanche, si vous ne vous décidez qu'après avoir sollicité l'avis d'un proche qui aura su argumenter pour vous convaincre, alors, c'est le référent externe qui a parlé !

- Je ressasse le passé, je ne considère que le présent, ou je vis de ce que je projette...

 

Certaines personnes parlent sans arrêt de leur passé et ne prennent de décisions qu'en fonction de leurs actions vécues.

D'autres agissent au jour le jour, sans se préoccuper des conséquences ni de leurs expériences. Enfin, certains rêvent leur vie et vivent leur présent comme un moyen de pouvoir profiter. dans vingt ans.

 

-Je vois le verre à moitié plein ou à moitié vide

 

Ce métaprogramme se passe de commentaires. Pour continuer votre route, vous pouvez considérer vos acquis, le chemin parcouru ou alors, vous constatez ce qu'il reste à faire. Dans les deux cas, cela peut vous motiver ou vous démotiver !

Tous les métaprogrammes sont à disposition dans votre magasin interne, voilà tout, et libre à vous de varier votre sélection en fonction de la situation à traiter. Le risque, c'est de vous trouver en décalage si les autres ne sélectionnent pas les mêmes métaprogrammes que vous. N'avez-vous pas déjà bâillé lors de comptes rendus interminables, donc trop détaillés, selon vous ? N'avez-vous pas ressenti de la frustration, ou même une pointe d'angoisse, si les données dont vous auriez eu besoin pour monter un dossier vous semblent trop globales? L'expert que vous souhaitez modéliser utilise certains métaprogrammes, et la PNL va vous indiquer comment les activer pour briller comme lui.

 

-Le niveau des émotions

 

A présent, ce qui va faire toute la différence, c'est votre état interne, au niveau des émotions. Celui qui réussit ressent du plaisir, une intensité particulière, il se fait déjà une joie de son futur succès.

Tout cela va être compilé lors de la modélisation. Les émotions sont notre carburant d'être humain. Sans émotions, point de vie ! Leslie Cameron Bandler a étudié la composition d'un « état interne » (en PNL, c'est le nom d'une émotion), et il sufit de reprendre, un par un, tous les éléments qui le composent pour pouvoir le reproduire.

On peut, grâce à elle, décoder de quoi est fait un état interne

  • Il répond à la satisfaction d'un critère ou à une réaction s'il n'est pas satisfait.
  • Il correspond à une période du temps : le passé, le présent ou le futur.
  • Il concerne la situation dans son ensemble ou dans ses menus détails.
  • Il se manifeste selon une certaine intensité.
  • Il a un rythme et une amplitude dont on peut reproduire le mouvement avec la main.
  • Il influence directement la respiration.

Evidemment, cela suppose que vous ayez déjà aligné vos valeurs, croyances et métaprogrammes avec l'expert ! Mais plus vous avancez dans la modélisation, plus cela vous vient naturellement, parce que votre cerveau pratico-pratique repère des similitudes et commence à comprendre : il a repéré cette nouvelle logique que vous souhaitez copier puisqu'elle fait écho à votre désir d'acquérir une excellence à laquelle vous avez pensé et repensé, souvent.

Vous possédez, en stock, une multitude de ressentis, classés en cinq catégories, globalement - la joie, la colère, la peur, la tristesse, le dégoût -, auxquels s'ajoute, depuis peu, le mépris. 

Chaque émotion est appelée et vécue en relation avec la situation que vous Vivez au présent. Il est, cependant, possible de provoquer des sensations à la demande, même si la situation n'est pas réelle, comme le font les comédiens ou les acteurs. 

 

Exemple : vous êtes dans un bus... En repensant aux blagues de votre cousin, vous pouffez de rire, comme s'il était de nouveau près de vous à dire des gaudrioles !

C'est ce pouvoir de recréer de la réalité que va utiliser la PNL, parce que notre cerveau ne fait pas la différence entre le vécu du moment et le vécu imaginé. Ainsi, vous pleurez au cinéma devant les malheurs de votre héros, pourtant il n'y a rien d'autre, là, qu'une toile tendue devant vous et un film qui y est projeté ! C'est également en utilisant ce pouvoir de notre cerveau que les sportifs se motivent.

Les personnes qui connaissent le rugby savent ce qu'est le haka!

Cette danse particulière, en début de match, est destinée à impressionner l'adversaire, certes, mais aussi à inonder les belligérants d'une même équipe de l'énergie nécessaire pour affronter le jeu. Le groupe fait appel à ses ressources, il va puiser dans ses réserves et associer cette énergie à une gestuelle particulière exécutée par les joueurs. Le haka met leur énergie et leur état interne au top niveau !

Ils ont, ainsi, créé ce que l'on appelle en PNL un « ancrage de ressources ». Vous verrez, vous pourrez le faire aussi ! Je ne vous incite pas à devenir rugbyman, mais à profiter de vos talents cachés et à les exploiter quand le moment le réclame, comme les sportifs.

 

Le niveau des stratégies mentales

 

Il nous suffit ensuite de faire coincider les stratégies mentales de l'expert avec les vôtres. Pour comprendre ce qu'est une stratégie, un petit tour s'impose dans la description schématisée de notre modèle du monde. Voici ce que c'est, en résumé. Tout d'abord, même si c'est une évidence, reconnaissons que nous percevons le monde qui nous entoure, nous y compris, grâce à nos cinq sens:

 

V  la vue

A  l'audition

K  le kinesthésique (peau, toucher, mouvement)

O  l'olfactif

G  le gustatif

 


 

Nos sens nous permettent d'appréhender la réalité et d'entrer les informations dans notre cerveau afin de les classer par la suite.

Nous enregistrons des milliers de données chaque jour. Une fois les informations perçues, le cerveau les code, en les reliant à des données semblables, et effectue un travail de tri analogique en conservant « l'image » imprimée sous forme de pensées ou de souvenirs, liés à chaque accroche sensorielle:

 

V interne

Nous pouvons repenser a des images ou à des situations qui défilent comme des films dans notre tête. Nous pensons en couleurs, en volume.

 

A interne

Nous pouvons faire revenir à notre esprit une phrase ou un mot, un air de musique. Notre petite voix intérieure nous donne parfois des avis critiques sur nous-mêmes.

 

K interne

Nous nous rappelons une douleur ou nous ressentons de la tendresse même si la situation est déjà passée depuis longtemps.

 

O interne

Un parfum peut faire apparaître, à lui tout seul, tout un vécu et une foule de souvenirs

 

G interne

Comme Marcel Proust et sa « madeleine », le goût évoque le passé très fortement et replonge dans des situations vécues.


Une fois codées, les informations sont regroupées en programmes, pour nous permettre de trouver les bonnes attitudes lors d'une prochaine interaction avec notre environnement. Nous avons accès à tout ce que nous avons vu, tout ce que nous avons entendu, etc. Si nous avons expérimenté les mêmes comportements dans plusieurs situations analogues, le cerveau généralise et tire une conclusion sur le genre de situation, il crée une habitude et une stratégie par la même occasion. Et ce, jusqu'à nouvel ordre.

 

Plus le cerveau enregistre d'exemples semblables, plus il renforce la conviction nouvellement produite jusqu'à ce qu'elle devienne une croyance, c'est-à-dire une certitude sur la vie, les choses, les personnes.

Vous percevez les liens et l'enchaînement logique et

pratique ? Tout se tient.

Et, de nouveau, inlassablement, nous reprenons des informations, mais, cette fois, non seulement nous passons par le filtre de nos sens (qui ont leurs limites), mais nous vérifions ce que nous avons déjà testé pour accepter ou refuser l'information. Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre parce qu'il n'y croit pas ou que cela contrarie son modèle de pensée) !

 Certes, cela simplifie notre vie mais risque de nous enfermer dans un modèle unique de croyances. En réalité, contrairement à saint Thomas qui dit ne croire que ce qu'il voit, nous voyons, en fait, ce que nous croyons vrai. Nous y croyons même de plus en plus fort. Si cette croyance est aidante, mieux vaut ne rien changer. En revanche, si elle vous empêche de vous épanouir et vous contraint, apprenez à observer différemment votre réalité. Des faits nouveaux peuvent apparaître, qui vont ébranler vos convictions au point de laisser émerger une nouvelle croyance. En PNL, , on dit alors au on a « ramolli » sa crovance limitante !

De plus, nous sommes, comme nous l'avons déjà dit, influencés par nos émotions = qui sont les réactions de notre organisme à ce que nous percevons - et par nos sensations proprioceptives, c'est-à-dire tout ce qui provient de l'intérieur de notre corps et que nous ne maîtrisons pas notre respiration, le travail de nos viscères, nos battements de cœur...).

 

Petit à petit, nous construisons, ainsi, notre modèle du monde, une carte de la « réalité » plus ou moins fidèle, selon notre curiosité et l'angle sous lequel nous observons les choses et la manière dont le monde interagit avec nous. Cela s'illustre parfaitement lors des confrontations de témoins lors d'un procès. Chacun a une perception originale de l'histoire, étayée par des exemples, des évidences et des arguments logiques qui ne sont valables que pour la personne qui les a émis. Le schéma ci-dessous résume le processus. Il est découpé en trois étapes pour mieux comprendre ce qui se passe et distinguer le niveau de la perception sensorielle, celui des interprétations, donc du sens que nous donnons aux situations et enfin, le niveau des conclusions à revérifier sans relâche pour conserver une logique personnelle, un style de pensée ou un profil en accord avec notre tempérament.

Ve                                                 Vi                                +++

Ae                                                 Ai                                +++

Ke                                                Ki                                 CL

Oe                                                Oi                                - - -

Ge                                                Gi                                - - -

 

 


Perception externe/    Perception interne/     Croyances

                                       SENS + ÉMOTIONS


K=Kinesthésique; 0=Olfactif; G-Gustatif ; Vi= Visuel interne;

Ai=Auditif interne; Ki-Kinesthésique interne;

Ve=Visuel externe; Ae=Auditif externe, etc.

 

Schéma du modèle du monde

 

Nous avions besoin de connaître ce schéma pour bien comprendre ce qu'est une stratégie mentale. Une stratégie est un ensemble de séquences puisées dans notre perception externe et dans notre perception interne, puis montées en chaîne pour aboutir à un comportement. Un peu comme si vous composiez des colliers avec des perles différentes. Une stratégie est distincte d'une autre,mais toutes sont utiles.


Pour gagner en efficacité, il est possible d'incorporer un chaînon intermédiaire dans votre stratégie. En général, on ajoute un élément appartenant au canal sensoriel qui n'est pas du tout présent dans la stratégie de base, en l'occurrence, ici, le Visuel (externe ou interne). Ainsi, si je m'habitue, après avoir entendu le réveil, à ouvrir les yeux volontairement et à regarder un poster sympa ou n'importe quoi d'agréable, je crée un Ve et je modifie la stratégie.

Je peux aussi renforcer le Ve par un Vi en imaginant ce que je vais faire de bien pendant cette journée, avec une sélection orientée vers ses aspects positifs !

 

On découvre les stratégies d'une personne en lui posant des questions. Les comportements routiniers sont comme des réflexes, mais il suffit de focaliser son attention sur une séquence et tout peut apparaître plus en détail et se modifier sans difficulté.

 

Le niveau des comportements

 

Bon, c'est presque fini, cette modélisation ! Il nous reste à mettre en place les comportements, les attitudes corporelles, la gestuelle en reprenant, par exemple, l'exercice du générateur de comportements dont nous parlions tout à l'heure.

Voilà, vous avez tout compris à la modélisation ! C'est certain, cela réclame de la rigueur, de la constance et de la patience. Vous imaginez bien que Grinder et Bandler se sont adonnés à leurs recherches sans faillir, ils n'ont rien laissé au hasard! Mais les résultats ont dépassé leurs espérances. On ne compte plus les personnes qui ont essayé et qui ont réussi là où, d'habitude, elles se trouvaient dans une impasse. Point n'est besoin d'avoir une demande vitale, rassurez-vous. Par exemple, j'ai appris à danser le rock'n'roll, en modélisant l'expertise d'amies ! 

Vous voyez, ça mène à tout, la PNL !

 

 

REF.: Pratiques et biendfaits de la PNL(Programmation Neuro-linguistique),par Anne Lang-Bringer



Aucun commentaire:

Publier un commentaire

A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !