Une autre zone grise ,les prisons,pourtant le Fédéral a investi beaucoup !Plus de caméras de surveillance........,une par cellule seraient moins onéreux que 300 agents correctionnels.Si il n'y a pas d'enveloppe brune,les coûts représenteront pas le "syndrôme du Stade Olympique" !
Manque de cellules, manque d'agents et manque de professionnels : le syndicat des agents correctionnels croit que les deux suicides survenus au cours des derniers jours prouvent qu'il est grand temps que Québec se préoccupe de ce qui se passe entre les murs de ses prisons.
Selon le président syndical, Stéphane Lemaire, «il faudrait, au minimum, 300 agents correctionnels de plus dans nos prisons».
«Pour combler ce manque, il faut payer 15 millions $ par année en heures supplémentaires», ajoute-t-il.
Selon M. Lemaire, il faut rapidement mettre des mesures en place pour éviter que ces cas ne s'accumulent.
«On nous envoie des gens psychiatrisés, mais nous n'avons pas les ressources nécessaires pour bien les encadrer», déplore-t-il.
«Nous en sauvons bien plus que nous en perdons, mais ça, on n'en parle pas. Pourtant, on fait des miracles avec les ressources que nous avons», insiste M. Lemaire.
«Il faudrait installer plus de caméras de surveillance et que le gouver nement se décide à construire les prisons sur les terrains qui ont été achetés dans ce but» ajoute le président.
De plus, toutes ces demandes ne datent pas d'hier.
«Ça fait quatre ou cinq ans que nous faisons des représentations en ce sens, mais le dossier avance à pas de tortue», estime-t-il.
«La situation est tout de même moins pire qu'il y a deux ans, mais tout n'est pas rose encore», ajoute M. Lemaire.
Seulement cette semaine, Paul Laplante, présumé meurtrier de sa conjointe Diane Grégoire et Kathrine Dufresne, présumée meurtrière de sa fille de 7 ans, se sont enlevés la vie aux prisons provinciales de Rivière-des-Prairies et de Hull.
Pas une priorité
Ces propos sont repris par Jean- Claude Bernheim, président de l'Office des droits des détenus.
«Présentement, tout ce qui concerne les détenus ne représente pas un enjeu politique. Le ministère de la Santé n'a aucune volonté de fournir des spécialistes en nombre suffisant pour éviter les suicides», dénonce-t-il.
Il est conscient du fait qu'on ne peut pas les éviter à 100 %, mais il juge «que ce n'est pas une raison pour ne rien faire».
«Aucune excuse»
M. Bernheim dit aussi s'expliquer bien mal comment Kathrine Dufresne a pu passer à l'acte à la prison de Hull.
«Avec ce qui est arrivé à M. Laplante deux jours avant, on aurait dû accorder beaucoup plus d'intérêt aux détenus présentant des signes de détresse, comme c'était le cas pour cette dame. Il n'y a aucune excuse pour expliquer cela», affirme le spécialiste.
Du côté de Québec, c'est le Conseil du Trésor qui gère l'embauche d'agents correctionnels. Mais un porte-parole a expliqué, hier après-midi, que c'est le ministère de la Sécurité publique qui détient les informations à ce sujet. Il nous a été impossible de recueillir des commentaires.
REF.:
Manque de cellules, manque d'agents et manque de professionnels : le syndicat des agents correctionnels croit que les deux suicides survenus au cours des derniers jours prouvent qu'il est grand temps que Québec se préoccupe de ce qui se passe entre les murs de ses prisons.
Selon le président syndical, Stéphane Lemaire, «il faudrait, au minimum, 300 agents correctionnels de plus dans nos prisons».
«Pour combler ce manque, il faut payer 15 millions $ par année en heures supplémentaires», ajoute-t-il.
Selon M. Lemaire, il faut rapidement mettre des mesures en place pour éviter que ces cas ne s'accumulent.
«On nous envoie des gens psychiatrisés, mais nous n'avons pas les ressources nécessaires pour bien les encadrer», déplore-t-il.
«Nous en sauvons bien plus que nous en perdons, mais ça, on n'en parle pas. Pourtant, on fait des miracles avec les ressources que nous avons», insiste M. Lemaire.
«Il faudrait installer plus de caméras de surveillance et que le gouver nement se décide à construire les prisons sur les terrains qui ont été achetés dans ce but» ajoute le président.
De plus, toutes ces demandes ne datent pas d'hier.
«Ça fait quatre ou cinq ans que nous faisons des représentations en ce sens, mais le dossier avance à pas de tortue», estime-t-il.
«La situation est tout de même moins pire qu'il y a deux ans, mais tout n'est pas rose encore», ajoute M. Lemaire.
Seulement cette semaine, Paul Laplante, présumé meurtrier de sa conjointe Diane Grégoire et Kathrine Dufresne, présumée meurtrière de sa fille de 7 ans, se sont enlevés la vie aux prisons provinciales de Rivière-des-Prairies et de Hull.
Pas une priorité
Ces propos sont repris par Jean- Claude Bernheim, président de l'Office des droits des détenus.
«Présentement, tout ce qui concerne les détenus ne représente pas un enjeu politique. Le ministère de la Santé n'a aucune volonté de fournir des spécialistes en nombre suffisant pour éviter les suicides», dénonce-t-il.
Il est conscient du fait qu'on ne peut pas les éviter à 100 %, mais il juge «que ce n'est pas une raison pour ne rien faire».
«Aucune excuse»
M. Bernheim dit aussi s'expliquer bien mal comment Kathrine Dufresne a pu passer à l'acte à la prison de Hull.
«Avec ce qui est arrivé à M. Laplante deux jours avant, on aurait dû accorder beaucoup plus d'intérêt aux détenus présentant des signes de détresse, comme c'était le cas pour cette dame. Il n'y a aucune excuse pour expliquer cela», affirme le spécialiste.
Du côté de Québec, c'est le Conseil du Trésor qui gère l'embauche d'agents correctionnels. Mais un porte-parole a expliqué, hier après-midi, que c'est le ministère de la Sécurité publique qui détient les informations à ce sujet. Il nous a été impossible de recueillir des commentaires.
REF.:
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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !