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lundi 18 juin 2012
Salons funéraires ? Gare à vos arrangements ?
Dans le film Bumrush, la mafia élimine les indésirables directement dans les incinérateurs ? Ça c'est un arrangement funéraire ?
Photo le journal de montréal, Pierre-Paul Poulin
Patrick Fortin, dirigeant des salons de la bannière
Complexe funéraire Fortin, a coupé les liens avec le salon de la rue
Wellington mis à l’amende ce mois-ci, question de conserver son image de
marque.
Le tiers des directeurs de funérailles au Québec gèrent mal
les comptes où est déposé l’argent récolté auprès de leurs clients, pour
des préarrangements funéraires. Fiction ou réalité ?$?
C’est la conclusion à laquelle est arrivé l’Office de la protection
du consommateur après une enquête de deux ans, qui a aussi permis de
décerner 250 000 $ d’amendes aux contrevenants.
Le quart des Québécois qui décèdent ont opté pour un préarrangement
funéraire. Cercueil, service d’incinération, exposition, pierre tombale,
la facture s’élève souvent à plus de 10 000 $. Un montant réglé à
l’avance pour épargner cette corvée aux proches, mais un cadeau qui peut
s’avérer empoisonné si l’argent versé au salon n’est plus là dans
30 ans, au moment du décès. Une faillite et une enquête
C’est ce qui est arrivé en 2008 lors de la faillite du Centre
funéraire Ville-Marie, rue Ontario. On a découvert un compte en banque
vide, mais 48 préarrangements signés et payés. Pourtant, la loi impose
aux salons de conserver ces montants dans un compte en fiducie. Par un
coup de chance, le Salon funéraire Côte-des-Neiges a décidé de récupérer
et d’honorer les contrats. Sinon, les clients auraient peut-être dû
payer leur préarrangement une seconde fois.
C’est cette situation explosive qui a incité l’OPC à visiter les
277 directeurs de funérailles de la province en 2009 et 2010 pour
vérifier si on respectait la loi. Ils ont découvert que près d’une
centaine d’entre eux omettaient de déposer au moins 90 % de la somme
perçue dans un compte dans les 45 jours suivant sa réception, comme
l’impose la loi. Récidivistes
Bon joueur, l’Office a donné le temps aux directeurs de funérailles
de modifier leurs pratiques. Mais lorsque l’organisme est passé à
nouveau quelques mois plus tard, 43 d’entre eux étaient toujours
délinquants. C’est à eux que l’OPC a distribué généreusement les
amendes : 113 000 $ à 14 salons funéraires en 2010; 35 000 $ à huit
salons en 2011 et 102 700 $ à sept salons depuis le début de l’année.
D’autres amendes sont à venir, promet l’OPC.
Le montant des amendes varie de 1 500 $ à plus de 30 000 $, selon la
taille des entreprises. « On ne veut pas les saigner, mais on veut
qu’elles retiennent le message », explique Jean-Jacques Préaux,
porte-parole à l’OPC.
Le dernier directeur de funérailles mis à l’amende, Alexandre Roy, du
Complexe funéraire Fortin, division sud-ouest, situé sur la rue
Wellington, à Montréal, a même été condamné pour avoir entravé le
travail des enquêteurs de l’OPC. « Il a nié avoir fait signer des
contrats d’arrangement préalables alors qu’on avait reçu des plaintes
contre lui », explique M. Préaux.
Nous avons contacté Patrick Fortin, qui dirige les salons de la
bannière Complexe funéraire Fortin. Il nous a assuré avoir coupé les
liens avec ce salon afin de conserver son image de marque. Selon le
Registraire des entreprises, le salon porte le nom de Complexe funéraire
Roy depuis le 30 mars 2011.
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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !