Un autre amour
Ce qu’on appelle souvent « amour » n’est parfois que l’écho d’un manque.
Un besoin de reconnaissance, d’appui, de fusion…
Quelque chose qu’on projette sur l’autre pour se sentir exister.
Mais ce besoin n’est pas de l’amour.
C’est une tentative. Une recherche désespérée pour retrouver ce qu’on croit perdu.
Or, rien n’est perdu.
Il n’y a rien à aller chercher à l’extérieur.
À la base, en soi, on est déjà entier.
Quand on commence à le sentir — non plus comme une croyance, mais comme une expérience —
alors quelque chose se détend en soi.
On ne cherche plus à combler un vide.
On laisse l’espace s’ouvrir.
Et cet espace, loin d’être du vide, devient une source.
La source d’un amour tranquille.
Non pas celui qui prend, qui réclame ou qui dévore.
Mais celui qui reconnaît, qui accueille, qui partage.
Ce n’est pas « le grand amour » qui sauve.
C’est le petit bouffement intérieur.
Celui qui nous relie à nous-mêmes, dans un geste d’écoute, de respect et de présence.
Alors on peut déjà aimer.
S’aimer.
Pas par manque.
Pas pour être complété.
Mais pour rencontrer l’autre depuis un espace déjà habité en soi.
Aimer…
Non comme un besoin.
Mais comme un retournement.
Un mouvement silencieux.
Une inversion des perspectives.
Et se rappeler que l’amour commence toujours ici.
À l’intérieur de soi.
RÉF.:Korinne Hanon,
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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !