Les plaintes provenant d'un Autrichien et d'un supposé Allemand , contre Rémy Couture n'a rien donné !
Bien connu dans le milieu de l’horreur, Rémy Marcoux a déjà été
récompensé pour ses projets. En effet, son court-métrage Inner Depravity
Volume 1 a gagné le prix du film le plus dérangeant du festival de
cinéma insolite Spasm 2007.
Lorsque questionné sur l’ampleur des accusations qui pèsent sur Rémy Couture, Frédéric Maheux répond en faisant le parallèle avec Luka Rocco Magnotta. Cet acteur pornographique accusé d’un meurtre sordide cet été qui a filmé ses actes de violence, qui eux, n’étaient pas de la fiction, est pourtant accusé de la même chose que l’artiste maquilleur, soit «de la volonté de corrompre les mœurs.»
MONTRÉAL - Soit les maquillages de Rémy Couture ne sont pas obscènes, soit ils ont une valeur artistique. Une chose est sûre : le jury n'a pas adopté la théorie de la Couronne, et a innocenté le spécialiste en effets spéciaux.
Dans une ambiance de plomb, les 12 jurés ont finalement rendu leur verdict en fin de journée, samedi. Les mots prononcés par le président des jurés auront toutefois poussé l'accusé à lancer un énorme soupir de soulagement.
«Non coupable», a prononcé le président à trois reprises, soit une fois pour chaque accusation.
Le maquilleur faisait en effet face à trois accusations, soit de possession, production et distribution de matériel obscène.
C'est qu'entre 2005 et 2009, Rémy Couture avait ouvert un site internet, «InnerDepravity», où il exposait ses talents de maquilleurs à travers un «faux journal d'un tueur en série». L'on pouvait ainsi y voir des mises en scène «gore» avec des femmes violées, torturées et mutilées.
«Je fais de l'art, je ne suis pas un pornographe», avait dit Couture lors de son procès.
Un internaute autrichien avait été choqué de voir les images et avait porté plainte en 2006.
Interpol s'était mêlée à l'affaire, mais rien n'avait été fait jusqu'en 2009, lorsque la police de Montréal s'est saisie du dossier. Couture avait été arrêté le 29 octobre 2009.
Plutôt que de plaider coupable, Couture a choisi de se battre jusqu'au bout. Ses avocats, Mes Robert Doré et Véronique Robert ont d'ailleurs plaidé la liberté d'expression artistique pour faire acquitter leur client.
Il est certain que le maquilleur a «touché à des tabous» avec ses images, avait plaidé Me Doré. Mais il faut les laisser aller car ils sont le reflet d'une société, avait-il dit.
«C'est de l'ouverture d'esprit», a-t-il dit, soulignant que Couture, en tant qu'artiste, va au bout de son art en repoussant les limites de l'acceptable.
Mes Geneviève Dagenais et Michel Pennou avaient quant à eux plaidé que Rémy Couture était un maquilleur de talent, mais qu'il avait utilisé son talent à des fins illégales.
«Nous ne sommes pas la censure des années 50, avait dit Me Dagenais. Ce n'est pas une question de gout et de morale, c'est une question qui touche la sécurité du public.»
Après avoir écouté neuf jours d'audience, le jury n'aura visiblement pas été de cet avis.
REF.:
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Lorsque questionné sur l’ampleur des accusations qui pèsent sur Rémy Couture, Frédéric Maheux répond en faisant le parallèle avec Luka Rocco Magnotta. Cet acteur pornographique accusé d’un meurtre sordide cet été qui a filmé ses actes de violence, qui eux, n’étaient pas de la fiction, est pourtant accusé de la même chose que l’artiste maquilleur, soit «de la volonté de corrompre les mœurs.»
MONTRÉAL - Soit les maquillages de Rémy Couture ne sont pas obscènes, soit ils ont une valeur artistique. Une chose est sûre : le jury n'a pas adopté la théorie de la Couronne, et a innocenté le spécialiste en effets spéciaux.
Dans une ambiance de plomb, les 12 jurés ont finalement rendu leur verdict en fin de journée, samedi. Les mots prononcés par le président des jurés auront toutefois poussé l'accusé à lancer un énorme soupir de soulagement.
«Non coupable», a prononcé le président à trois reprises, soit une fois pour chaque accusation.
Le maquilleur faisait en effet face à trois accusations, soit de possession, production et distribution de matériel obscène.
C'est qu'entre 2005 et 2009, Rémy Couture avait ouvert un site internet, «InnerDepravity», où il exposait ses talents de maquilleurs à travers un «faux journal d'un tueur en série». L'on pouvait ainsi y voir des mises en scène «gore» avec des femmes violées, torturées et mutilées.
«Je fais de l'art, je ne suis pas un pornographe», avait dit Couture lors de son procès.
Un internaute autrichien avait été choqué de voir les images et avait porté plainte en 2006.
Interpol s'était mêlée à l'affaire, mais rien n'avait été fait jusqu'en 2009, lorsque la police de Montréal s'est saisie du dossier. Couture avait été arrêté le 29 octobre 2009.
Plutôt que de plaider coupable, Couture a choisi de se battre jusqu'au bout. Ses avocats, Mes Robert Doré et Véronique Robert ont d'ailleurs plaidé la liberté d'expression artistique pour faire acquitter leur client.
Il est certain que le maquilleur a «touché à des tabous» avec ses images, avait plaidé Me Doré. Mais il faut les laisser aller car ils sont le reflet d'une société, avait-il dit.
«C'est de l'ouverture d'esprit», a-t-il dit, soulignant que Couture, en tant qu'artiste, va au bout de son art en repoussant les limites de l'acceptable.
Mes Geneviève Dagenais et Michel Pennou avaient quant à eux plaidé que Rémy Couture était un maquilleur de talent, mais qu'il avait utilisé son talent à des fins illégales.
«Nous ne sommes pas la censure des années 50, avait dit Me Dagenais. Ce n'est pas une question de gout et de morale, c'est une question qui touche la sécurité du public.»
Après avoir écouté neuf jours d'audience, le jury n'aura visiblement pas été de cet avis.
REF.:
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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !