Le Monde du Réel est a l'envers, c'est l'invertionnalité des consciences ! Bienvenue aux Sourds ;-)
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jeudi 10 juin 2010
mercredi 9 juin 2010
Le serment d'hypocrite
Depuis vingt ans, personne n'a réussi à régler les problèmes du système de santé au Québec. On investit des milliards, on crée de grandes commissions et on réforme les réformes. Pourtant, la situation dans le système de la santé continue de se détériorer.
Vous savez pourquoi cela ne se fait pas? C'est parce que les médecins ont malheureusement un pouvoir absolu dans le système. Tellement de pouvoirs, que même les ministres de la Santé sont, pour la plupart, des médecins.
Il me semble que si j'étais ministre de la Santé, je prendrais une série de décisions pour changer radicalement les choses et désengorger le système.
Pourquoi ne pas donner la permission aux pharmaciens de prescrire certains médicaments et de renouveler les prescriptions?
Pourquoi ne pas faciliter l'accès aux médecines douces comme les chiropraticiens ou acupuncteurs?
Pourquoi ne pas faciliter l'embauche et la pratique de médecins étrangers?
Pourquoi ne pas payer davantage des primes substantielles aux urgentologues et aux médecins de famille?
Pourquoi les règles empêchent-elles certains médecins d'exercer sur certains territoires?
Pourquoi ne pas former et permettre aux infirmières de poser certains gestes médicaux?
La vraie solution nous vient des infirmières. Les infirmières sont reconnues par les patients, mais pas par le système. 79 % des gens estiment qu'elles font preuve de plus de compassion et 82 % qu'elles sont plus disponibles que les médecins.
Épuisement
82 % estiment qu'elles ont des conditions de travail inadéquates et la plupart estiment qu'elles sont surmenées et épuisées. Ce ne sont pas les patients qui les épuisent, mais le système.
Il faut créer des postes permanents pour régler la pénurie d'infirmières. Interrogés sur les solutions présentées par la FIQ, 80 % des Québécois appuient l'horaire de quatre jours avec des heures plus longues, 63 % appuient les primes de soir et de fins de semaine. Au total, 69 % appuient les propositions des infirmières, même si cela équivaut à une dépense supplémentaire de 450 millions.
Tout le monde est convaincu que cela aiderait fortement à améliorer le système. Tous? Non, il existe encore des irréductibles au sein du gouvernement qui résistent encore.
Si le médecin a fait le serment d'Hippocrate, il semble que nos gouvernants ont fait le serment de l'hypocrite.
Les Banquiers ne se plaingne pas
Les plaintes en matière de services financiers ont atteint un niveau record, l'an dernier, selon l'Ombudsman des services bancaires et d'investissement (OSBI).
L'Ombudsman a examiné 990 plaintes de consommateurs relatives au secteur bancaire et de l'investissement. Il s'agit d'une augmentation de 48% par rapport à 2008. De plus, le nombre de dossiers ouverts annuellement a plus que triplé au cours des trois dernières années.
Ce sont les dossiers relatifs aux placements qui ont été les plus nombreux soit 599, il s'agit d'une augmentation de 73% sur un an. Les plaintes bancaires, quant à elles, ont connu une hausse de 21% pour s'établir à 391.
"La crise économique mondiale, aggravée par la baisse marquée des marchés financiers, a donné lieu à un nombre sans précédent de plaintes", selon Douglas Melville, ombudsman des services bancaires et d'investissement.
De façon générale, les plaintes traitées en 2009 concernant le secteur bancaire touchaient les pénalités hypothécaires pour remboursement anticipé, aux taux d'intérêt sur les lignes de crédit et aux fraudes. Pour le secteur des placements, la grande majorité des dossiers portaient sur la convenance des conseils donnés.
L'an dernier, les consommateurs ont reçu un dédommagement dans 28% des dossiers examinés par l'OSBI. Dans certains cas, l'Ombudsman peut recommander un dédommagement allant jusqu'à 350 000 dollars.
L'Ombudsman des services bancaires et d'investissement est le service national indépendant de règlement des différends mis à la disposition des consommateurs et des petites entreprises qui n'ont pas réussi à régler leur plainte avec une firme de services bancaires et d'investissement.
Le Juge devra encore blanchir un policier incompétent le 21 Juin ;-)
MONTREAL - Un agent du Service de Police de la Ville Montréal (SPVM) a non seulement abusé de son autorité en intimidant un Montréalais, mais il l’a également accusé sans justification, arrêté et détenu illégalement, puis frappé sans en avoir le droit, a conclu le Comité de déontologie policière. Le Comité de déontologie policière, estime que l’agent Jonathan Roy a eu une conduite «dérogatoire au code déontologique» à l’égard de Kenny Andrew Hopkinson . «Piece of shit» La décision de 15 pages a été rendue le 2 juin et porte sur des événements qui remontent à l’après-midi du 31 mars 2008, alors que l’agent et le plaignant se trouvaient au centre commercial, Plaza Côte-des-Neiges. Le plaignant a croisé l’agent Roy au centre commercial quelques jours après avoir vu son frère se faire arrêter pour possession de stupéfiants par ce même policier. Kenny Andrew Hopkinson dont l’âge et la race n’ont pas été rendus publics aurait insulté le policier en anglais. Selon les témoignages de la mère du plaignant et d’une amie de celle-ci qui se trouvait à proximité de la scène de l’incident, l’agent Roy aurait alors intimidé le plaignant en le poussant avec son torse deux fois plutôt qu’une, en l’accusant de l’avoir traité de «piece of shit». Altercation physique M. Hopkinson aurait tenté de repousser l’agent qui l’a alors saisi au collet et le croyant armé pour l’avoir vu diriger sa main vers sa poche, l’aurait plaqué au sol par une enjambée, peut-on lire dans le rapport du Comité. S’en est suivi une altercation physique, où les coups de poing au visage, le poivre de Cayenne et les menottes ont été utilisés pour mettre la victime en état d’arrestation. Une fois maîtrisé, M. Hopkinson a été conduit au poste de police, puis détenu durant la nuit et libéré sous caution le lendemain au palais de Justice de Montréal. Constat d’infraction Le comité qui a retenu la version de la mère du plaignant conclut dans cette affaire que l’agent aurait pu tout simplement émettre un constat d’infraction à l’endroit de M. Hopkinson pour avoir injurié un agent de la paix dans l’exécution de ses fonctions au lieu de l’intimider physiquement. En plus de croire que le plaignant avait le droit de se défendre en repoussant l’agent, le Comité tranche que «l’agent Roy était l’instigateur de l’arrestation de M. Hopkinson et ne voit aucun motif justifiant une accusation de voies de fait. Il s’agit plutôt de mauvaise foi de la part de l’agent», est-il écrit dans la décision. Les procureurs et l’avocat du policier auront une représentation sur sanction le 21 juin prochain. La décision du juge sera rendue dans les jours qui suivront. |
Des boni$ malgré les ratés de L'AMT
Photo archives Agence QMI / Le train de banlieue de Deux-Montagnes
Au début 2009, sur la ligne de train de banlieue de Deux-Montages, les retards chroniques et la congestion dans les wagons ont duré pendant cinq longues semaines. Toutefois, cette année-là, les hauts dirigeants de l'AMT ont touché leurs bonis.
Les salaires des cadres
Selon des documents obtenus grâce à la Loi sur l’accès à l'information, le président-directeur général, Joël Gauthier, a reçu son salaire de 167 000 dollars et un boni de plus de 8000 dollars. Le vice-président exploitation a eu droit à un boni de 12 000 dollars en plus de son salaire de 143 000 dollars. Quant au secrétaire général affaires corporatives, il a reçu un boni de 10 000 dollars. Et d’autres cadres ont également reçu des bonis assortis à leur salaire.
«Ça (les bonis) nous permet d'aller recruter des hauts dirigeants de haut niveau », se défend la porte-parole de l’AMT, Martine Rouette. Le gouvernement du Québec cherche actuellement à abolir ces bonis et à réduire les dépenses des agences gouvernementales de 25%.
De généreuses allocations de dépenses
En 2008, le PDG avait un compte de dépenses de 26 000 dollars et le montant a grimpé à 35 000 l'année suivante, surtout pour des voyages à l'étranger.
Le vice-président planification et innovation a dépensé plus de 37,000 dollars, majoritairement pour des voyages hors Québec. En 2009, son poste a été scindé. Son adjoint et lui ont présenté des factures de plus de 20 000 et 29 000 dollars. Alors que ces dépenses grimpaient, les comptes de dépenses à l'exploitation et à la sécurité ont diminué.
À propos de voyages en Europe afin de rencontrer des fournisseurs et des participations à des conseils d'administration, Mme Rouette ajoute : «On se doit d'être au courant des nouvelles tendances de ce qui se passe dans le transport collectif ».
Dans le document dont TVA Nouvelles a obtenu copie, il est indiqué qu'en novembre 2009, le PDG de l'AMT a assisté à une «superconférence» sur la construction à Montréal. Coût de la facture: plus de 2000 dollars. «C'est une formation qui avait trait à la gestion des grands projets, formule la porte-parole. L'AMT, on est un grand donneur d'ouvrage.»
L’avis de Transport 2000 Québec
Transport 2000 Québec souhaite que le conseil d'administration de l'AMT siège dorénavant publiquement comme le font toutes les sociétés de transport. «Ça donne au public l'occasion de poser des questions, appuie Normdand Parisien chargé des communications à Transport Québec 200. Ils (les dirigeants) ont l'obligation de répondre aux questions».
jeudi 3 juin 2010
699 policiers captés par les radars photo
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Il n'y a pas que les simples automobilistes qui se font prendre par des radars photo en roulant trop vite : 699 véhicules de la Sûreté du Québec ont été captés par ces appareils au cours des sept premiers mois d'opération.
C'est un peu l'histoire de l'arroseur arrosé, quand on pense que les policiers de la Sûreté du Québec font campagne pour la prudence sur les routes et le respect des limites de vitesse.
L'an dernier, la police provinciale, chargée de faire appliquer le Code de la sécurité routière, a d'ailleurs remis 524123 tickets, totalisant une somme de plus de 97M$.
À travers le Québec, une quinzaine de radars photo ont été installés et sont opérationnels depuis le 19 août dernier. Ces appareils, mis en place par le ministère des Transports du Québec, surveillent la vitesse et les feux rouges à des endroits jugés problématiques.
Conduite d'urgence
Entre le 19 août 2009 et le 31 mars 2010, pas moins de 699 voitures identifiées et banalisées de la Sûreté du Québec ont été captées par des radars photo, selon les données fournies par le corps policier.
La procédure veut, à la SQ, que les policiers ainsi captés remplissent un rapport expliquant les raisons pour lesquelles ils ont dépassé de la sorte la vitesse permise.
Dans le cas de 627 d'entre eux, leurs rapports ont été concluants et ils ont évité l'émission de constats d'infraction, leur cas ayant été rejeté par le Centre de traitement de la preuve.
«Ces véhicules étaient en conduite d'urgence et les circonstances l'exigeaient », a indiqué la porte-parole de la SQ, Martine Isabelle.
72 cas suspects
Mais pour les 72 autres conducteurs de véhicules de police, c'est plus nébuleux. Soit ils n'ont pas encore été en mesure de fournir leur rapport explicatif, soit celui-ci est en cours de rédaction ou de traitement, soit un billet d'infraction a été émis parce qu'ils n'avaient pas de bonnes raisons de rouler rapidement. La SQ ne pouvait être plus précise.
Lorsqu'un constat d'infraction est émis, les policiers fautifs ont une seconde chance de s'expliquer et il peut arriver que ce soit la Sûreté du Québec qui paye la note.
Mais de façon générale, ce sont les policiers fautifs qui doivent eux-mêmes payer l'amende et les frais du constat d'infraction.
La police a refusé de commenter davantage le sujet.
«Ce sont des procédures administratives et nous ne discutons pas publiquement de régie interne», a dit la porte-parole Martine Isabelle.
On sait toutefois que des mesures «administratives et/ou disciplinaires» peuvent s'appliquer.
Plus de 38 000 constats d’infraction ont été émis jusqu’à présent. Là-dessus, 699 véhicules de la SQ ont été captés, d'après le Journal de Montréal. Selon nos informations, une dizaine de policiers n’ont pas été en mesure de justifier leur infraction et ont dû payer l’amende de leurs poches.
«Je vous assure qu'il y a des policiers qui ont payé les amendes prévues à la loi», souligne le porte-parole de la SQ, Michel Brunet.
C’est en septembre prochain que le gouvernement étudiera la possibilité d’installer des radars photo dans tout le Québec. Un rapport d’évaluation sur leur efficacité sera alors déposé à l’Assemblée nationale. Mais déjà, la ministre des Transports Julie Boulet nous indiquait le semaine dernière que, s’il n’en tenait qu’à elle, ces appareils allaient se multiplier.
lundi 17 mai 2010
BP offre du pétrole salé a moitié prix au mexique !
Au moins 795 000 litres de pétrole fuient quotidiennement dans le Golfe du Mexique depuis l'explosion qui s'est produite il y a plus de trois semaines.
GOLFE DU MEXIQUE - Pour tenter d'arrêter la marée noire dans le Golfe du Mexique, la compagnie pétrolière BP tente désormais d'insérer un tube de 1,6km de long à la base de la principale fuite provoquée par l'explosion de la plate-forme Deepwater. Cette longue conduite doit ainsi permettre de siphonner le pétrole et le remonter à la surface.
Pour la deuxième journée consécutive, les techniciens de BP manipulaient avec précaution samedi des manettes pour guider des robots sous-marins télécommandés et installer le tube de 15 centimètres de diamètre dans le puits.
Des joints en caoutchouc entourant l'extrémité du tube devraient permettre de le maintenir en place et d'empêcher le pétrole de s'écouler dans l'océan.
Au moins 795 000 litres de pétrole fuient quotidiennement dans le Golfe du Mexique depuis l'explosion qui s'est produite il y a plus de trois semaines.
Il y a une semaine, BP a essayé de placer un caisson de confinement de cent tonnes sur la fuite, mais la compagnie a finalement dû y renoncer en raison de la formation de cristaux de glace qui bouchaient les conduits et empêchaient tout pompage du pétrole.
Par ailleurs, après avoir obtenu le feu vert des autorités fédérales, BP a commencé à pulvériser des produits chimiques sous l'eau, un procédé jugé litigieux parce que cela n'a jamais été fait jusqu'à présent sous le niveau de l'eau.