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lundi 17 mai 2010

BP offre du pétrole salé a moitié prix au mexique !


Golfe du Mexique - BP tente de siphonner le pétrole à l'aide d'un tube
Au moins 795 000 litres de pétrole fuient quotidiennement dans le Golfe du Mexique depuis l'explosion qui s'est produite il y a plus de trois semaines.
© AP

GOLFE DU MEXIQUE - Pour tenter d'arrêter la marée noire dans le Golfe du Mexique, la compagnie pétrolière BP tente désormais d'insérer un tube de 1,6km de long à la base de la principale fuite provoquée par l'explosion de la plate-forme Deepwater. Cette longue conduite doit ainsi permettre de siphonner le pétrole et le remonter à la surface.

Pour la deuxième journée consécutive, les techniciens de BP manipulaient avec précaution samedi des manettes pour guider des robots sous-marins télécommandés et installer le tube de 15 centimètres de diamètre dans le puits.

Des joints en caoutchouc entourant l'extrémité du tube devraient permettre de le maintenir en place et d'empêcher le pétrole de s'écouler dans l'océan.

Au moins 795 000 litres de pétrole fuient quotidiennement dans le Golfe du Mexique depuis l'explosion qui s'est produite il y a plus de trois semaines.

Il y a une semaine, BP a essayé de placer un caisson de confinement de cent tonnes sur la fuite, mais la compagnie a finalement dû y renoncer en raison de la formation de cristaux de glace qui bouchaient les conduits et empêchaient tout pompage du pétrole.

Par ailleurs, après avoir obtenu le feu vert des autorités fédérales, BP a commencé à pulvériser des produits chimiques sous l'eau, un procédé jugé litigieux parce que cela n'a jamais été fait jusqu'à présent sous le niveau de l'eau.



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mercredi 5 mai 2010

Les Banques crés la pauvreté !

Qui veut gagner des milliards?



La City de Londres représente la plus grande concentration de banques au monde, employant 300 000 personnes de toutes nationalités, et brassant chaque jour des centaines de milliards de livres sterling. Bien que les excès des banques aient entraîné une crise économique majeure, la City refuse d'être soumise à quelque régulation que ce soit. Tout semble y avoir recommencé comme avant : banquiers surpayés, fonds spéculatifs, pratiques risquées… Plongée au cœur d'un univers aussi feutré que cynique.


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mardi 20 avril 2010

Près de la moitié du revenu des Canadiens va au fisc


Selon l'Institut Fraser - Près de la moitié du revenu des Canadiens va au fisc


VANCOUVER - Un groupe de recherche qui dénonce fréquemment les dépenses du gouvernement affirme que les ménages canadiens consacrent plus des deux cinquièmes de leur revenu total aux impôts.

L'Indice d'imposition du consommateur canadien, compilé par l'Institut Fraser, indique que les impôts ont gobé 41,7 pour cent du revenu d'une famille moyenne en 2009.

En comparaison, en 1981, les impôts engloutissaient 40,8 pour cent du revenu familial, contre 33,5 pour cent en 1961, quand l'Indice a été compilé pour la première fois.et en 2013,pas de chance,pas de change,les consommateur deviendront des humanoides programmés par les tats ,les gros bueaucrasse pour contrôler chaque faits et gestes pour enfin prendre contrôle de votre personne a 100% vous enlevant 100% de vos revenu,pour vous laisser seulement votre esprit ! Et bien il était temps,car c'est ça qui a de l'importance et vous sauvera ;-)

Sauvez-vous et ne payer plus vos impôts Fédérailles !

Séparez-vous de votre argent et de votre pays pour vous concentrer sur vous-même LOL-LOL !



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jeudi 8 avril 2010

Le logement et le chômage: de grands obstacles économiques

Les difficultés sur le marché du logement et le chômage élevé sont les plus importants défis économiques auxquels les Etats-Unis sont confrontés, a déclaré mercredi le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke.

Après avoir traversé la pire récession qu'elle ait connue depuis celle des années 1930, l'économie semble s'être stabilisée et renoue avec la croissance, a-t-il souligné. Mais «de nombreux Américains sont encore» confrontés au chômage, à la saisie de leur bien hypothéqué ou aux deux, a averti le président de la Fed.

Dans une déclaration qu'il devait faire à des représentants d'entreprises à Dallas, Ben Bernanke a souligné qu'il n'observait aucun signe de «redressement soutenu» sur le marché du logement, notant que les saisies continuaient de croître.

Les problèmes les plus importants concernent le marché du travail. Si les licenciements ont ralenti, les embauches sont «très faibles», a remarqué M. Bernanke, ajoutant que le taux de chômage, qui atteint aujourd'hui 9,7 pour cent, était toujours proche de ses niveaux les plus élevés.

Les faibles taux d'intérêt devraient contribuer à favoriser le redressement, a jugé le patron de la Fed. Mais la croissance économique ne sera pas assez robuste, selon lui, pour faire baisser rapidement le taux de chômage.



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Quoi faire pour avoir des primes de 2,1 $ millions ?

Les primes de toutes sortes et les heures supplémentaires ont explosé au cours des dernières années dans les hôpitaux, CHSLD et CLSC de Montréal.

Selon les données rendues publiques par TVA, le coût en temps supplémentaire dans les 72 établissements de la métropole est passé de 34,1 millions $ en 2005-2006 à 55,4 millions $ l'an dernier. Il s'agit d'une hausse de 62 %.

Les primes que l'on octroie notamment pour la période estivale ou les soins intensifs sont quant à eux passées de 27,6 millions $ à 44,7 millions $ durant la même période.

Dans ce dernier cas, la hausse a été particulièrement prononcée entre 2006- 2007 et 2007-2008 alors que la hausse les primes sont passées de 33,6 millions à 41,3 millions en un an.

2,1 millions en bonis aux cadres

En plus de la pénurie d'infirmières, certains dénoncent les problèmes d'organisation pour expliquer ces hausses.

Par ailleurs, les bonis versés dans 16 établissements aux cadres ont atteint 2,1 millions. Ainsi, les cadres de l'Hôpital Sainte- Justine ont touché 224 000 $ en primes et ceux du CSSS Ahuntsic-Montréal-Nord ont touché 203 000 $.

Comme le rapportait le Journal en octobre dernier, les cadres du CHUM ont touché plus d'un million $ en primes dont 42 814 $ ont été versés au directeur des services professionnels.


  • Au total, les cadres du réseau de la santé à travers la province se sont partagé 15,8 millions $ en bonis pour 2008-2009.



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jeudi 1 avril 2010

Un petit boni avec ça ?

Québec | L'après budget 2010 !
15000 cadres auront encore des bonis

Malgré la suspension des bonis pour les hauts fonctionnaires de l’État, au moins 15 000 cadres de la fonction publique, des réseaux de la santé et de l’éducation continueront à toucher des bonis au rendement, a appris le Journal.

Vingt-quatre heures après avoir annoncé l’annulation des primes pour les hauts dirigeants de la fonction publique, le gouvernement Charest a dû reconnaître, hier, que de nombreux cadres continueront à toucher des bonis au cours des prochaines années.

Alors que le budget Bachand obligera les contribuables à se serrer la ceinture, quelque 10 600 gestionnaires du réseau de la santé, 3 800 cadres oeuvrant dans les ministères et au moins 1000 patrons du réseau de l’éducation recevront toujours des primes.

Dans les cégeps

Parmi ces cadres qui continueront de toucher des bonis figurent les gestionnaires du réseau des cégeps.

En 2008-2009, 754 cadres à l’emploi des collèges publics se sont partagé 1,3 M$ en primes de rendement, a appris le Journal.

Chacun de ces fonctionnaires a reçu un boni de 1724$, en moyenne.

Cette pratique se poursuivra au cours des prochaines années, a-t-on confirmé, hier, au cabinet de la ministre de l’Éducation.

Seuls les hauts fonctionnaires, comme les sous-ministres et leurs adjoints, les directeurs généraux de commissions scolaires et de cégeps, les PDG d’agence de santé et les recteurs d’université, notamment, verront leurs primes suspendues.

Le personnel des cabinets ministériels est aussi touché par la mesure.

Un autre boni cette année

Les bonis au rendement des hauts fonctionnaires ne sont toutefois pas suspendus immédiatement.

Le Conseil du trésor a confirmé, hier, que le versement des primes sera interrompu uniquement pour les années 2010-2011 et 2011-2012.

Concrètement, cela signifie que les gestionnaires pourront recevoir un dernier boni, dans quelques mois, en fonction de l’évaluation de rendement qu’ils auront reçue d’ici la fin de l’année 2009-2010.

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jeudi 28 janvier 2010

La GRC dans marde

Une juge condamne les façons de faire de la GRC qui a laissé un agent d'infiltration vendre des centaines de kilos de cocaïne et même menti pour qu'il obtienne une libération conditionnelle moins sévère.

L'utilisation par la police, pour la première fois au Canada, d'un détenu en libération conditionnelle, vient de tourner à la catastrophe : la juge Hélène Morin a décrété un arrêt des procédures dans la cause de Christopher Tune, accusé d'avoir comploté en vue de l'importation spectaculaire de cocaïne avec une organisation criminelle. La décision pourrait avoir des répercussions désastreuses dans plusieurs causes inscrites -et même déjà jugées -devant les tribunaux. Même dans les projets impliquant des Hells Angels, soit SharQc et Baladeur, a-t-on appris.

L'agent d'infiltration Pierre Tremblay est au coeur de toute la problématique. Il est un élément crucial de la preuve amassée dans plusieurs projets d'enquête de la GRC, notamment les projets Cubain et Cabernet, qui ont permis d'arrêter plusieurs trafiquants de drogues.


Drogue, mensonges et cachettes

Tout a débuté le 2 septembre 2005, alors que Tremblay signait une entente à titre d'agent d'infiltration. Mais il collaborait avec la police de-puis décembre 2004, particulièrement avec l'agent John Golden.

Depuis déjà plusieurs années, ce dernier rêvait de voir Tremblay devenir un collaborateur de police. Mais, à la suite de son arrestation, en 1998, dans l'opération Capucin, le policier a dû attendre qu'il soit mis en libération conditionnelle.

Tremblay était alors libre, mais devait demeurer dans un rayon de 60 kilomètres de Montréal et il lui était interdit de fréquenter ou de communiquer avec des criminels.

À cette époque, on le considérait comme un indicateur de police. Mais dans les faits, selon la juge Morin, il agissait bel et bien comme un agent d'infiltration. La différence : dans le cas d'un indicateur, la police n'a pas à respecter les règles de l'article 25.1 du Code criminel.

«Il était plus simple ou plus économique de le cataloguer comme simple indicateur, alors qu'il était un agent sur le terrain », écrit la juge Morin.

Ainsi durant cette période, il appert que la police aurait caché les écarts de conduite de Tremblay.

Jusqu'à 200 kg de cocaïne

En fait, l'agent Golden et d'autres policiers l'ont laissé poursuivre son trafic de cocaïne, sans contrôle aucun. Et Tremblay pouvait conserver toutes les recettes. On parle de quantités allant de 150 à 200 kg de cocaïne. En plus de ses rémunérations policières.

On aurait aussi fermé les yeux sur les bris des conditions imposées par la Commission nationale des libérations conditionnelles.

De plus, lorsqu'on a voulu faire retirer les conditions qui rendaient difficiles l'infiltration de groupes criminels, on a carrément menti à la Commission et au Service correctionnel du Canada, indiquant que Tremblay collaborait «de façon remarquable».

Dans son jugement rendu hier, la juge Morin avance aussi qu'en plus de réaliser le rêve de l'agent Golden, les agissements de la police faisaient aussi suite à des préoccupations budgétaires.

«Les préoccupations de M. Golden au sujet des restrictions budgétaires expliquent en partie pourquoi Pierre Tremblay est devenu l'enquêteur à la place des enquêteurs», écrit-elle.

Devant cet «abus», cette «faille irrémédiable», la juge Morin ne voit d'autre remède que d'ordonner un arrêt des procédures.

Un jugement percutant

Ce que la juge a dit:

«Les préoccupations de M. Golden au sujet des restrictions budgétaires (...) expliquent en partie pourquoi Pierre Tremblay est devenu l'enquêteur à la place des enquêteurs avec la protection de M. Golden (...).

«Cette mission qu'avait Pierre Tremblay nécessitait qu'il trafique. (...) Mais en même temps, s'il était le criminel de calibre supérieur, comme le qualifiait M. Golden, qu'avait-il à trafiquer à la semaine longue avec des cibles de niveau inférieur, si ce n'est que pour de l'argent, dont la GRC n'a jamais vu la couleur ?

«Le Tribunal est d'avis que c'est en toute connaissance de cause que les policiers ont permis à Pierre Tremblay d'acheter et de vendre de la cocaïne, sans aucun contrôle de la police (...) faisant ainsi fide toutes les règles édictées (...).

«Il était plus simple ou plus économique de le cataloguer comme simple indicateur, alors qu'il était un agent sur le terrain, fonction exigeant de la GRC qu'elle se conforme à la loi (...).

«Repousser les limites ne veut pas dire les dépasser.

«Dans de telles circonstances, comment ne pas conclure à un abus et à une faille irrémédiables dans la confiance que la collectivité est en droit d'avoir dans les diverses agences de l'État chargées d'assurer le respect de la loi et sa sécurité ?

«Il est inconcevable que les différents collaborateurs de la justice(...), incluant la Poursuite, n'aient pas tous été appelés à se pencher sur les questions que soulevait cette situation particulière, avant même d'approcher Pierre Tremblay.

SOURCE: JUGEMENT RENDU HIER PAR LA JUGE HÉLÈNE MORIN, DE LA COUR DU QUÉBEC, DANS LA CAUSE DE CHRISTOPHER TUNE, AU PALAIS DE JUSTICE DE MONTRÉAL.