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jeudi 13 octobre 2011

Ha,.......pas bête: Je laisse mon corps au Gouvernement


Décès - Des centaines de corps abandonnés
À la morgue de Québec, les dépouilles sont congelées en attendant qu’on «trouve preneur». 
© Jean-François Desgagnés/Agence QMI


QUÉBEC — Le nombre de dépouilles abandonnées dans les réfrigérateurs des salons funéraires est en augmentation au Québec.
Depuis trois ans, 1227 Québécois sont morts dans l’indifférence la plus totale. À défaut de trouver un proche pour s’occuper des obsèques, les corps finissent par s’entasser dans les morgues, c’est l’État qui doit en disposer.
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L’an dernier, l’Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale, qui collige les données pour l’ensemble de la province, a enregistré 388 corps déclarés comme non réclamés. De 2008 à 2010, ce phénomène a connu une augmentation vertigineuse de 27,6 %.
« Notre rôle est purement technique. On n’a pas fait d’analyse sociologique du phénomène. On essaie de retracer les familles et, lorsque c’est impossible, on établit des liens avec les maisons funéraires pour disposer des corps. On est dans la technicalité et la gestion », a dit Pierre Lafleur, porte-parole de l’Agence.
Le délai minimal de conservation est de 30 jours. Lorsqu’il est évident qu’un corps ne sera pas réclamé, celui-ci est offert à la science, s’il respecte certaines conditions.
Les corps autopsiés, accidentés ou déformés par la maladie sont automatiquement rejetés. En 2010, 33 corps non réclamés ont été transférés dans une institution d’enseignement.
Coût
Au sens de la loi, un corps est considéré comme non réclamé lorsque le conjoint ou un proche parent confirme par écrit qu’il n’a pas l’intention de s’en occuper, ou que ces derniers n’ont pu être trouvés au terme d’une recherche policière.
« Avec l’enquête de voisinage, on retrouve un proche dans la plupart des cas à l’intérieur de quelques semaines. Des personnes seules qui décèdent, ça arrive souvent! C’est l’odeur qui alerte les voisins », a confirmé Catherine Viel, de la police de Québec.
Finalement, lorsque les autorités ont tout fait pour retracer un proche et que celui-ci ne veut pas prendre en charge les coûts des funérailles, la facture de crémation est envoyée à Québec.
Le gouvernement octroie aux maisons funéraires 550 $ par adulte et 300 $ par enfant pour disposer des corps non réclamés. En 2010, on a enregistré 155 corps de bébés morts-nés ou n’ayant survécu que quelques heures qui n’ont pas été réclamés par les parents, comparativement à 150, en 2009.
L’an dernier, l’État québécois a déboursé 132 484 $, soit 10 % de plus qu’en 2009.
Facteurs
Le vieillissement de la population expliquerait en partie l’augmentation de ces statistiques, mais ce n’est pas le seul facteur. Les problèmes sociaux, en particulier chez les jeunes, et les problèmes de santé mentale entraînent une rupture des liens familiaux.
À la suite de la désinstitutionnalisation, on dénombrait 400 itinérants dans les rues de Québec, il y a 25 ans. La moitié venait des institutions psychiatriques, ce qui laisse penser que ces personnes meurent comme elles ont vécu, seules, et dans l’oubli.

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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !