Une étude rigoureuse suggère que le pangolin est l’hôte intermédiaire
à l’origine de la transmission du SARS-CoV-2 à l’homme. La découverte
du chaînon manquant permettra de prévenir les prochaines pandémies et de
les affronter plus efficacement.
Au même titre que les traitements du SARS-CoV-2, son
évolution constitue un sujet majeur d’étude pour le combattre et
prévenir les prochaines épidémies. S’il ne fait aucun doute que le virus
prend sa source chez les chauves-souris, l’hôte intermédiaire à
l’origine de la transmission humaine agite la sphère scientifique.
Certains mettent en cause les serpents, d’autres établissent une
relation entre une protéine clé du virus et le VIH-1. Une nouvelle étude
réfute les autres et suggère que le pangolin constitue le chaînon manquant entre les chauves-souris et l’homme.
Pour mener son étude, le département de bio-informatique et de
médecine de l’Université du Michigan s’appuie sur un large volume de
données, et des méthodes de bio-informatique précises pour analyser les
génomes des virus. Les chercheurs ont ainsi pu mettre en évidence les carences des études précédentes. Les similarités entre le SARS-CoV-2 et le VIH-1
ne sont pas si étonnantes qu’annoncées, les protéines qu’ils partagent
sont également communes à de nombreux virus. L’hypothèse du serpent en
tant qu’hôte intermédiaire n’a pas résisté à la rigueur des
scientifiques qui l’ont attribuée à des erreurs d’analyse.
L’analyse des séquences ADN et des protéines prélevées dans les
poumons d’animaux malades suggère que le pangolin est à l’origine de la
transmission à l’Homme. Les protéines de l’animal sont en effet
identiques à 91 % aux protéines du virus humain.
D’autre part, la fameuse protéine « spike » qui permet au virus de se
propager ne présente que cinq différences d’acides aminés par rapport au
CoV-2 du SRAS. Tout porte à croire que le pangolin est effectivement le chaînon manquant entre l’animal à l’Homme. Les chercheurs n’excluent pas pour autant l’existence d’autres hôtes intermédiaires.
Il
est facile de prévoir que le nombre d’entreprises en faillite
augmentera au cours des prochains mois en raison de la crise du nouveau
coronavirus. La faillite guette aussi plusieurs pays dans le monde, à
commencer par ceux dont les revenus dépendent du pétrole et du tourisme.
Les
pays dont l’économie était déjà fragile pourraient ne pas se relever de
ce coup dur. L’Italie, qui a perdu jusqu’à maintenant près de 5500
citoyens en raison de l’épidémie, sera aussi frappée durement par la
diminution à prévoir du nombre de touristes. Le pays est l’un des plus
visités du monde, et le tourisme représente 6 % du produit intérieur
brut italien.
Les économies de l’Italie et de la Grèce étaient
déjà mal en point avant l’épidémie. Le coup porté à leur industrie
touristique, qui mettra du temps à se rétablir, pourrait les mener à la
faillite.
Les touristes finiront bien par revenir en Europe, dont
les attraits sont là pour de bon. Même si ça prend du temps, la tour
Eiffel et le Colisée finiront par faire affluer de nouveau les
visiteurs.
Ce ne sera peut-être pas le cas de tous les pays qui
ont développé leur industrie touristique au cours des dernières années
et qui ont profité d’un boom sans précédent jusqu’à ce que le
coronavirus frappe. Ceux pour qui le tourisme est vital souffriront. Aux
Bahamas, par exemple, 50 % de l’économie en dépend. C’est la même chose
pour Cuba et la République dominicaine, dont les économies sont au bord
du gouffre en permanence.
La chute des prix du pétrole soulagera
peut-être la population de certains de ces pays, qui doivent acheter du
pétrole importé avec une devise faible. Mais pas tous. Le Mexique, par
exemple, est un important producteur de pétrole qui compte beaucoup sur
l’argent des touristes. Son économie risque d’être frappée des deux
côtés à la fois. Le gouvernement mexicain avait intégré un prix de
49 $US dans son budget de cette année, alors que la baril de brut a fini
la semaine dernière à la moitié de cette valeur.
Du pétrole et rien d’autre
En
plus des monarchies pétrolières du Golfe, dont les revenus viennent
uniquement du pétrole et qui comptent peu de population, des pays plus
peuplés comptent sur leurs revenus pétroliers pour pouvoir nourrir la
population et lui assurer les services de base.
Le pétrole est
synonyme de survie pour des pays comme l’Angola, l’Irak et le Nigeria.
Plusieurs sont déjà dans la ligne de mire des agences de crédit. Si les
prix du brut se maintiennent à leur niveau actuel, ces pays pourraient
voir fondre leurs revenus de 50 à 80 % cette année, selon l’estimation
de l’Agence internationale de l’énergie.
Le pétrole est la
principale source de revenus en devises étrangères qui permet aux pays
producteurs d’acheter des biens essentiels et d’investir dans leurs
infrastructures. Dans certains cas, c’est 70 % des revenus du pays qui
proviennent des exportations de pétrole.
Même la richissime Arabie
saoudite, qui a lancé la guerre de prix actuelle en inondant le marché
au moment où la demande s’effondre en raison de la pandémie, pourrait
faire faillite.
Le royaume produit le pétrole le moins cher sur la
planète, mais il dépense plus que ce qu’il engrange en revenus
pétroliers. Comme il a besoin d’un prix de 80 $US pour maintenir son
train de vie – notamment ses dépenses militaires – et pour ne pas
creuser son déficit, le pays devra puiser dans ses réserves de devises
étrangères pour respecter ses obligations financières.
L’Arabie
saoudite affirme pouvoir soutenir la guerre pendant des années, grâce à
ses réserves de devises qui atteignent 500 milliards US. La Russie, qui
lui tient tête dans ce conflit, a des réserves équivalentes de devises,
mais une économie plus diversifiée, qui lui permet elle aussi de tenir
pendant des années.
Les deux puissances pétrolières pourraient se
tenir tête longtemps, ce qui maintiendra le prix du brut très bas. Et la
demande mondiale sera longue à revenir, compte tenu de la récession
d’une ampleur encore jamais vue qui s’annonce.
Au final, plusieurs
spécialistes estiment que les Saoudiens pourraient perdre la guerre
qu’ils ont eux-mêmes lancée et se retrouver en défaut de paiement.
L’Arabie saoudite en faillite ? Plusieurs autres pays moins nantis
sombreront avant, probablement.
Poème:Poème d'un schizophrène lucide ou Lettre d'un Père a son Fils
A françois mon fils,de son père Réal Bellefeuille Un jour voila exactement 35 ans pile ,j'étais dans un état considéré comme malade Mon père ne sachant quoi faire de moi,me parqua au dixième étage d'un hôpital. J'y demeura cinq semaines et des poussières , car mon cerveau était en état de guerre.
Dévasté et malheureux mais encore fier. J'espère que dans la mort il n'y a pas de classe sociale. J'aimerais être une corneille dans une autre vie. J'aimerais retrouver en permanence la fougue de mes 18 ans sans la maladie.
La vie est une lutte et parfois on abandonne le combat de plein gré, poussé au pied du mur. Mais quand on s'y arrête ,on voit que la vie ,c'est beau, et qu'il y a de quoi s'étonner sur nous et l'univers. Une médaille a deux côtés Chaque histoire d'un homme peut être de deux côtés Le côté de celui qui la vit et celui qui l'apprend par d'autres.
Je me souviens d'une fois,François avait deux ou trois ans. Je demeurais sur la rue Brock,nous allions chez tante Reina pour que François se fasse garder pour la nuit. Elle me parlait de ses bottes de son accoutrement,il était volubile. J'avais un pincement au coeur ,j'avais un problême d'alcool a ce moment la. Au fond je ne le gardais pas avec moi ce soir la probablement a cause de mon problême d'alcool.
François sera toujours mon fils. Quand on boit ,on est tout croche et on fait souffrir les autres. Dans mille ans,moi et sa mère Louise seront deux corneilles ensemble sur une branche d'arbre,hiver comme été.
François aura 21 ans. Notre petit pourra essayer ses ailes avec nous encore jusqu'a 25 ans. Ensuite il partira du nid pour se trouver une compagne pour la vie et répéter le cycle de la vie. Chaque homme a sa démarche particulière, ses empreintes a lui,son visage a lui,sa voix particulière.
C'est beau la vie et c'est grand. Mon fils,je l'aime beaucoup ! Je ne lui souhaite que du bonheur!
Cher François,il faut que je te dise que je suis fier de toi pour ce que tu es ! Ça me récomforte de savoir que je serai toujours ton père. Et j'essaie d'être a la hauteur. Un enfant c'est la vrai affaire, Ça n'a pas de prix .
Salut ! Ton Père qui t'aime.
Réal Bellefeuille (extraits des lettres du père a François Bellefeuille)
Une chauve-souris qui transmet le virus à
un pangolin qui finit dans l'assiette d'un humain ? Le scénario
expliquant le passage du Sars-Cov-2 à l'humain ne serait pas si simple.
Le SARS-CoV-2 au microscope électronique. Il est responsable de l'épidémie de coronavirus.
D'où le Sars-Cov-2, ce virus de la famille des coronavirus responsable de l'épidémie actuelle de Covid-19, vient-il ? Écartons tout de suite les hypothèses farfelues ou complotistes de fabrication par un État, un laboratoire ou une provenance extraterrestre. Il
ne fait guère de doute que ce virus s'est adapté à l'humain chez un
animal ("réservoir") et a infecté notre espèce dans des conditions qui
restent à comprendre. La seule arme des chercheurs pour remonter aux
origines est la génétique. Pour cela, ils isolent la longue molécule
d'ARN qui contient l'information génétique du virus et la "séquencent",
c'est-à-dire déchiffrent son contenu qui se présente sous la forme d'une
succession de molécules, les nucléotides, que l'on représente par
quatre lettres : A, G, C, U. Le Sars-CoV-2 en compte 30.000 environ.
Cette analyse permet de savoir si le virus évolue dans le temps, mais
aussi d'essayer de trouver des virus similaires chez les animaux dont
ils pourraient être issus.
Premiers suspects : la chauve-souris et le pangolin
Les scientifiques pensent qu'un réservoir probable est la chauve-souris. On sait en effet depuis une quinzaine d'années que ces animaux hébergent des coronavirus. Ils s'y développent, se transforment, sans que la chauve-souris ne tombe malade elle-même. L'épidémie
de Sras qui a démarré en 2002 touchant 8000 personnes était déjà dû à
un virus similaire qui s'était développé chez ces mammifères dans une grotte reculée de la province du Yunnan, à 60 kilomètres de Kunming, dans le sud-ouest de la Chine. Il était alors passé à l'humain par l'intermédiaire de la civette masquée, un petit mammifère carnivore. Et justement, dès le 3 février, des chercheurs chinois annonçaient dans la revue Nature avoir trouvé un coronavirus chez la chauve-souris semblable à 96 % à celui sévissant actuellement sur la planète. Mais quelques jours après, une autre équipe chinoise, à l'université d'agriculture de Chine du Sudtrouve mieux encore et annonce que le Sars-CoV-2 est identique à 99 % à un virus affectant le pangolin
– l'espèce animale la plus braconnée au monde. Une découverte largement
médiatisée bien que non publiée dans un journal scientifique. Pourtant,
le 20 février une prépublicationrévèle
que, selon les gènes étudiés, les choses semblent donc plus compliquées
que prévu : la similarité ne dépasserait pas les 90 %.
Un virus issu d'une recombinaison de deux virus
Cependant
la partie du génome impliquée dans la pénétration du virus dans les
cellules est identique, ce qui n'est pas le cas du virus trouvé chez la
chauve-souris. "Pour
simplifier, cela signifie que le coronavirus isolé chez le pangolin est
capable d'entrer dans les cellules humaines alors que celui isolé chez
la chauve-souris ne l'est pas, résume Alexandre Hassanin, maître de conférences à Sorbonne Université dans The Conversation.Le virus Sars-CoV-2 serait issu d'une recombinaison entre deux virus différents." Quels
virus ? Et quel animal a-t-il été infecté simultanément pas eux pour
que la recombinaison se produise ? Il faudra peut-être plusieurs années
pour répondre à ces questions, comme cela fut le cas pour le Sars. REF.:
Les
arnaques se multiplient autour du Corona Virus Covid-19. ZATAZ vous en
montre plusieurs afin de ne pas tomber dans le piège de ces vendeurs de
peur.
Oui, le Corona Virus est une « grippe » problématique ! Oui, le Covid-19
peut entraîner de graves complications, dans le pire des cas, la mort.
L’importance du confinement et du respect des règles fixées par de vrais
professionnels de la santé sont donc à suivre à la lettre (OMS, …).
Cette période de confinement est propice
à une utilisation d’Internet beaucoup plus importante. Messages,
vidéos, sites … Une augmentation exponentielles d’informations … et de
fakes news. Les arnaques se multiplient, se diversifient comment ZATAZ a
pu vous en parler dans l’article « Non, l’attestation de déplacement dérogatoire ne coûte pas 5, 10 ou 100€« .
Voici des exemples de faux sites jouant
sur la peur, proposant des produits et des « solutions » pour
« survivre ». Des pièges ! Ne vous faites pas avoir ; alertez vos
proches et ami(e)s de ne pas tomber dans ce type de travers.
Comme à chaque catastrophique humanitaire, sanitaire ou écologique, les escrocs sont là pour en tirer profit. Souvenez-vous de l’ouragan Katrina
et les dizaines de fausses collectes de dons, de logiciels piégés. Pour
le Corona Virus, rien de nouveau, sauf l’ampleur mondiale du phénomène.
Ils se cachent sous des noms tels que sante24, 1tpe, Corona x, boutique.se-former.app …
Ils promettent des « livres » pour survivre !
Pour éviter la contagion
Recevoir une liste pour protéger votre famille !
Eviter les rupture de stock dans les magasins
Des produits défiants toutes concurrence
Bref, prudence. Pour rappel, un faux
message à 77% de plus de chance d’être repartagé qu’une information
légitime. Ne soyez pas dans ce pourcentage !
Des arnaques qui peuvent fonctionner ? Le cas d’un laboratoire pharmaceutique de Rouen a de quoi apporter une petite réponse. L’entreprise a perdu 6,6 millions d’euros dans l’achat de masques et produits de désinfection. L’argent a été viré en Asie ! Une fraude au président (Fraude au faux virement – FOVI) qui a changé de thème. Après les otages qu’il faut récupérer ; après les impôts ; après une facture à payer … voici le FoVI Corona Virus !
Attention aux mails vous demandant de changer le « virement
bancaire » concernant, selon les pirates : votre mutuelle, votre
logement, …
Une île inexplorée découverte en Antarctique grâce à la fonte des glaces
par
Guillaume Pigeard,Les scientifiques viennent de découvrir l’île de Sif. La rapide fonte
des glaces de la péninsule antarctique a dévoilé un nouvel îlot
volcanique jusqu’ici inconnu, enfoui sous l’épais manteau blanc du
glacier voisin.
Pointée vers la partie la plus méridionale de l’Argentine où se trouve la ville d’Ushuaia, la péninsule antarctique est la région la plus touchée par le changement climatique qui provoque année après année le recul de ses glaciers. Il est possible depuis fin 2019 de s’y rendre avec le premier bateau de croisière hybride.
L’île de Sif surgit des eaux avec le recul du Glacier de l’Île du Pin
C’est avec surprise que les chercheurs du projet international
Thwaites Glacier Offshore Research ont découvert la semaine dernière une nouvelle île non répertoriée en naviguant près de la côte où se trouve le Glacier de l’île du Pin. Longue de 350 mètres, elle est constituée de granit volcanique et sert de refuge à quelques phoques. Son apparition obligera à une légère modification des cartes de la région.
C’est le recul du Glacier de l’île du Pin qui a
libéré cette île solitaire, aucun autre îlot n’étant visible à 65
kilomètres à la ronde. Ce glacier est touché par une fonte très rapide
de ses glaces, comme son voisin, le Glacier Thwaites, sous lequel vient d’être lancé un robot autonome d’exploration. Les scientifiques ont décidé de nommer cette île Sif, du nom de la déesse de la Terre dans la mythologie norvégienne.
Utilisant la banque d’images de Google Earth, qui vient d’ailleurs d’arriver sur Firefox, Opera et Edge, Peter Neff, membre de l’équipe d’expédition a réalisé un timelapse de
la zone depuis 2011 qui montre sans doute possible le recul du Glacier
de l’île du Pin et qui laisse apparaître l’île de Sif. Elle aurait été formée par un rebond postglaciaire,
c’est à dire un relèvement des terres suite à la fonte des calottes
glaciaires. L’étude de Sif permettra de savoir si un tel phénomène est à
envisager à l’échelle de l’Antarctique tout entier.
Source : LiveScience
Quand vient le temps de faire sa déclaration de revenus, on hésite toujours un peu à réclamer des déductions d’impôts
reliées à des dépenses. On ne devrait pourtant pas se gêner. Voici
quelques exemples de frais insolites remboursés par le gouvernement.
1. Maquillage, épilation, extensions de cils et bronzage
Comme
le dit l’adage, il faut souffrir pour être belle, mais pas
nécessairement se ruiner. Pourquoi? Parce que certains peuvent refiler
leurs factures beauté au gouvernement.
Il
suffit que votre employeur l’exige. Ainsi, si vous êtes mannequin et
qu’une marque ou une agence demande que vos cils soient plus fournis,
votre teint plus doré ou vos dents plus blanches, vous pouvez réclamer
les frais encourus.
«Étant donné que la plupart des mannequins sont des travailleurs autonomes, ils devront remplir les formulaires “T2125, État des résultats des activités d’une entreprise ou d’une profession libérale“ et “TP-80
Revenus et dépenses d’entreprise ou de profession“, afin de pouvoir
réclamer ce genre de frais», précise Josée Cabral, spécialiste de
l’impôt supérieur chez H&R Block.
2. Abonnements aux journaux et magazines
Dépenser
pour demeurer connecté sur les enjeux actuels et cultiver sa culture
générale via les médias, c’est toujours une bonne idée. Encore plus,
quand Québec peut vous donner un coup de main pour le faire.
Un
journaliste pigiste, autrement dit travailleur autonome, peut par
exemple déduire ses dépenses en journaux comme des frais liés à sa
profession. Les salariés peuvent aussi, affirme Mme Cabral, à condition
«que ça soit explicitement marqué dans ses conditions de travail».
«Afin de pouvoir réclamer ce genre de frais, l’employeur devra remplir les formulaires “T2200, Déclaration des conditions de travail“ et “TP-64.3
Conditions générales d’emploi“, indiquant que le journaliste est tenu
d’acheter des journaux et qu’il n’a pas été remboursé pour ces frais.»
3. Préservatifs, lubrifiant, et jouets sexuels
Qui
aurait cru qu’on pouvait faire rembourser ses capotes par le
gouvernement? Pourtant les travailleurs du monde du X, sociétés de
production incluses, et tous ceux qui peuvent justifier qu’ils en ont
besoin dans le cadre de leurs fonctions professionnelles y ont droit.
«L’Agence
de revenu du Canada indique que les articles sont déductibles d’impôt, y
compris la TPS/TVQ payée sur cet achat, comme dépense commerciale si
c’est un coût raisonnable vous permettant de gagner un revenu. Donc,
même les préservatifs pourraient être déductibles d’impôt, car il s’agit
d’une dépense nécessaire pour la société de production», assure Josée
Cabral.
4. Frais de déménagement
Vous
déménagez pour vous rapprocher de votre université, ou pour le travail?
Vos frais de transport et d’entreposage, de déplacement, de subsistance
temporaire, de résiliation du bail et d’entretien sont déductibles.
Vous pouvez ainsi toucher jusqu’à 15 000$, a affirmé la planificatrice
financière, Anabelle Dumais, en entrevue avec ICI Première.
Une condition supplémentaire pour être admissible : votre nouveau lieu de résidence doit être à au moins 40 km de votre nouveau lieu de travail, ou de votre nouvelle institution scolaire si vous êtes étudiant.
De
plus, si vous devez débourser des frais de subsistance temporaires
comme la location d’un appartement, sachez qu’ils sont aussi
déductibles. Même chose pour les propriétaires qui doivent payer des
frais de maintien pour leur précédente résidence invendue.
Les
personnes handicapées qui déménagent dans un domicile leur permettant
de fonctionner de manière plus autonome ont aussi droit à un maximum de
2000$.
5. Frais d’avocat
Vous
avez eu recours à un avocat pour établir vos droits à une pension
alimentaire, à une pension de retraite ou concernant un salaire impayé,
vous avez le droit à une déduction autant au fédéral qu’au provincial.
Si
vous êtes travailleur autonome, vous pouvez également déduire des frais
juridiques s’ils ont été engagés aux fins de votre entreprise.
Plus de détails sur la déduction des frais juridiques ici.
La limite du «raisonnable»
Détrompez-vous,
les déductions fiscales ne sont pas illimitées. Le gouvernement nous
impose de réclamer des «dépenses raisonnables». Mais ce qui est
raisonnable pour Revenu Québec l’est-il vraiment pour vous?
Tous les experts en finances s’entendent pour dire qu’il faut faire appel à «son gros bon sens».
«Il
est difficile de quantifier le montant maximal que les gens peuvent
réclamer. En général, vous pouvez déduire toute dépense raisonnable que
vous avez engagée pour gagner un revenu, explique Mme Cabral de H&R
Block, en précisant qu’il faut départager sur chaque facture ce qui a
servi à un usage professionnel et à un usage personnel. Aussi, il est
important de faire la différence entre les travailleurs autonomes et les
salariés : les conditions et façons de faire ne sont pas les mêmes.»
Apprenez-en plus sur la section «Déductions» de Revenu Québec.