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mercredi 2 juillet 2025

Poème: Je n’ai pas besoin de toi

 

Poème: Je n’ai pas besoin de toi


Je n’ai pas besoin de toi, j’ai envie d’être avec toi.


Je n’ai pas d’espaces vides à remplir, j’ai des espaces à partager.


Je ne m’attends pas à ce que tu me rendes heureuse, je veux sourire de ta joie et te faire sourire de la mienne.

Je ne suis pas à toi et tu n’es pas à moi.


Je suis complète même sans toi, tu es parfait même sans moi.


Je ne mourrai pas si tu pars, tu n’arrêteras pas d’être heureux si je pars.


Je ne te charge pas de la responsabilité de ma satisfaction personnelle.


Je t’accueille comme miroir et messager, je t’offre mes yeux pour enquêter dans les tiens.


Je ne t’attache ni ne me laisse pas attacher par le besoin d’être aimée, par la peur de l’abandon.

Je ne suis pas seule sans toi, tu n’es pas perdu sans moi.


Nous sommes deux merveilleux et précieux univers, complets, parfaits, qui se rencontrent pour créer de nouveaux mondes.


Je ne fermerai pas les portes et les fenêtres pour te garder à côté de moi, je ne te laisserai pas limiter mon vol.


J’honore ta liberté en choisissant la mienne chaque jour.

RÉF.: [Emanuela Pacifi]

Corinne Hanon thérapeute: Donner n'est pas un rôle

Corinne Hanon thérapeute: Donner n'est pas un rôle


 Donner n’est pas un rôle.

Ce n’est pas un devoir, une fonction, ni une image à incarner.

Ce n’est pas s’effacer pour mériter, ni s’user pour être utile.


Ce qui épuise, ce n’est pas le don.

C’est de donner pour plaire. Pour être aimé·e. Pour acheter la présence de l’autre. Pour éviter l’abandon.

C’est de se perdre dans une posture, au lieu d’être en lien.


On a travesti le don.

On l’a déguisé en sacrifice, en devoir, en vertu.

On l’a confondu avec une générosité de façade — celle qui pousse à trop donner pour être “quelqu’un de bien”.

Mais la vraie générosité, ce n’est pas se forcer à avoir bon cœur.

C’est avoir le cœur ouvert, sans peur, sans stratégie, sans attente.


Donner, vraiment, c’est un mouvement dans la relation et pour la relation.

C’est une manière d’être, enracinée dans la vie, dans l’instant.

Une main ouverte. Vivante. Sans dette. Sans rôle.


Le vrai don ne cherche rien. Il ne s’explique pas. Il ne s’impose pas.

Il circule. Il relie. Il transforme.


Ce n’est pas “se donner” qui épuise.

C’est s’oublier en jouant le rôle de celle ou celui qui donne.

C’est s’enferrer dans l’image du dévoué·e, au lieu d’être simplement là, libre, humain·e.


Et si donner redevenait un geste clair, une force tranquille,

une générosité qui ne se prouve pas, mais qui se vit et qui est la vie ?


Réf.:  Corinne Hanon 

https://www.facebook.com/corinnehanontherapeute

lundi 30 juin 2025

Corinne Hanon: Les moments où tu dis “Ce n’est pas à moi de réparer.”

Corinne Hanon: Les moments où tu dis  “Ce n’est pas à moi de réparer.”


 

Il y a des moments où tu dis enfin :

“Ce n’est pas à moi de réparer.”


Et ce n’est pas de l’égoïsme.

C’est le moment où tu déposes un fardeau qui n’a jamais été le tien.


Tu as essayé d’être vrai, d’exprimer tes besoins, de poser tes limites…

Mais dès que tu sortais du rôle qu’on attendait de toi — le rôle de l’utile, du calme, du disponible —

alors, tu devenais “le problème”.


Tu vois clair aujourd’hui :

🔸 Ce n’était pas de l’amour, c’était un lien sous contrôle.

🔸 On voulait de toi ta présence, mais pas ta liberté.

🔸 Dès que tu disais “voilà qui je suis”, tu devenais une menace.

🔸 Et parfois même, ton retrait était suivi d’un malaise, comme pour te faire croire que tu faisais du mal en te respectant.


Mais tu n’es pas responsable de la douleur de l’autre.

Tu n’es pas l’origine du mal-être.

Tu n’as rien “cassé” en te choisissant, en te centrant.


Tu as simplement quitté un rôle.

Celui de celui qui sauve, qui comprend, qui porte tout.


Et oui, c’est dur de sentir encore l’influence de cette culpabilité.

Mais il n’y a pas de victime.

Juste deux histoires qui n’ont pas pu se rencontrer.


Aujourd’hui, je choisis de ne plus me sacrifier pour ne pas déranger.

Je choisis de ne plus être utile au détriment de mon vrai moi.

Je choisis de ne plus réparer ce que je n’ai pas cassé.


Ce n’est pas à moi de sauver.

Ce n’est pas à moi de porter.

Ce n’est plus mon rôle.


Et ça… c’est une vraie libération.


Réf.:  Corinne Hanon 

https://www.facebook.com/corinnehanontherapeute

La comparaison, ce poison invisible

 

La comparaison, ce poison invisible


On croit qu’on a besoin de comparer pour se situer. Mais non. Comparer, c’est se détourner de soi. C’est vouloir valider son vécu à l’extérieur — et donc en douter.


Une vraie écoute commence quand la comparaison s’arrête.


Quand on ne se compare plus, on peut enfin ressentir. Être avec l’autre, sans jugement, sans projection. Présent.


Et cette présence, elle se sent. Même quand elle n’est pas verbalisée.


Elle fait du bien. Elle libère. Elle guérit.


 Voilà ce que je pratique depuis plus de 35 ans : une écoute sans grille, sans filtre, sans comparaison.


 Et vous, que se passe-t-il en vous quand vous vous libérez de la comparaison ?


Réf.:  Corinne Hanon 


https://www.facebook.com/corinnehanontherapeute

dimanche 29 juin 2025

NE CONFONDEZ PAS RELATION, COUPLE ET AMOUR

 

NE CONFONDEZ PAS RELATION, COUPLE ET AMOUR


Deux personnes qui se rencontrent, c’est deux mondes qui se rencontrent. La chose n’est pas simple, mais au contraire très complexe, la plus complexe qui soit. Chaque personne est un monde en elle-même : un mystère complexe, avec un lointain passé et un futur éternel.


Au départ de la relation, seules les périphéries se rencontrent. Mais si la relation croît en intimité, devient plus proche, devient plus profonde, alors peu à peu, les centres commencent à se rejoindre. Lorsque les centres se rejoignent, c’est ce qu’on appelle l’AMOUR. Lorsque les périphéries se rencontrent, cela s’appelle faire connaissance. Vous prenez contact avec l’autre, de l’extérieur, juste à partir du bord : vous faîtes alors connaissance. Fréquemment, vous vous mettez à appeler votre rencontre amour. Vous êtes alors dans l’erreur. Faire connaissance n’est pas aimer.


L’amour est chose très rare. Rencontrer quelqu’un en son centre, c’est passer soi-même par une révolution, car si vous voulez rencontrer quelqu’un en son centre, il vous faudra lui permettre d’arriver, lui aussi à votre centre. Il vous faudra devenir vulnérable, absolument vulnérable, ouvert. C’est risqué. Laisser arriver quelqu’un à votre centre est risqué, dangereux, car vous ne savez pas ce qu’il va vous faire. Et une fois tous vos secrets connus, une fois votre intimité dévoilée, une fois que vous êtes complètement exposée, que fera-t-il ? Vous ne le savez pas. Et la peur est là. C’est pourquoi nous nous ouvrons jamais.


Une simple rencontre et nous pensons que l’amour est arrivé. Les périphéries se touchent et nous croyons que nous sommes rencontrés. Vous n’êtes pas votre périphérie. En réalité, la périphérie est la frontière où vous finissez, c’est la palissade qui vous entoure. Ce n’est pas vous ! La périphérie est le lieu où vous finissez et où commence le monde. Même des maris et des femmes qui auraient vécu ensemble depuis de nombreuses années peuvent être des étrangers, ils ne se connaissent pas l’un l’autre. Et plus longtemps vous vivez avec quelqu’un, plus vous oubliez complètement que vos centres sont restés inconnus.


La première chose à comprendre est donc : ne confondez pas relation, couple et AMOUR. Même si vous faites l’amour, même si vous avez une relation sexuelle, le sexe est, lui aussi, à la périphérie. A moins que les centres se rencontrent, le sexe n’est que la rencontre de deux corps. Et la rencontre de deux corps n’est pas votre rencontre. Le sexe, lui aussi, reste une relation superficielle – physique, corporelle, mais toujours superficielle. Mais vous ne pouvez permettre à quelqu’un de pénétrer jusqu’en votre centre que si vous n’avez pas peur, que si vous n’avez aucune crainte.


Aussi, je vous dis qu’il y a deux sortes d’existence. L’une est dirigée par la peur, l’autre par l’AMOUR. Vivre dans la peur ne pourra jamais vous permettre une relation profonde. Vous restez craintif et vous ne pouvez laisser faire l’autre : vous ne pouvez lui permettre d’entrer en vous vraiment jusqu’à votre cœur. Vous tolérez l’autre jusqu’à un certain point, et puis c’est le mur et tout s’arrête.


Celui dont la vie est tournée vers l’AMOUR est l’être en conscience . Être tourné vers l’amour veut dire : ne pas avoir peur de l’avenir, ne pas avoir peur du résultat ni des conséquences : vivre ici et maintenant .


OSHO


RÉF.: Page : Juste une Messagère

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Ce n’est pas le silence qui sépare, c’est l’indifférence

 Ce n’est pas le silence qui sépare, c’est l’indifférence


Le silence, parfois, est chargé de sens. Il peut être douceur, refuge, pudeur. Il peut porter l’émotion qu’aucun mot ne saurait dire, un respect silencieux de ce que l’autre traverse. Deux êtres peuvent se taire, et pourtant se comprendre. Le silence peut rapprocher, s’il est habité d’attention.


Mais l’indifférence, elle, est un mur froid. Ce n’est pas l’absence de mots, mais l’absence de regard, de souci, d’émotion. L’indifférence ne cherche pas à comprendre, elle ne tend pas la main, elle détourne les yeux. C’est elle qui creuse les distances, bien plus que le silence. Elle fait naître en l’autre un sentiment d’invisibilité, comme si son existence n’avait aucun poids.


On peut survivre au silence. On ne survit pas longtemps à l’indifférence.

Elle érode les liens, elle vide les relations de leur sens. Elle est l’absence d’amour, l’abandon. Elle ne fait pas de bruit, mais elle fait mal.


Alors, écoutons les silences, apprenons à les lire. Mais surtout, refusons l’indifférence. Car ce n’est pas le silence qui sépare les cœurs, c’est le fait de ne plus s’en soucier.


RÉF .: Charlotte Cellier

 « La Sagesse des Séparations »

 « La Sagesse des Séparations »


Une séparation n’est jamais une fin. C’est un passage. Un changement d’état. Parfois une ouverture déguisée.

L’expérience peut être rude, opaque, déroutante. Mais elle ne surgit jamais par hasard.

Elle porte une vibration précise, comme un appel intérieur à s’ajuster, non seulement à l’autre, mais d’abord à soi.


Quand un lien se défait, quelque chose en nous se met à nu.

Le masque tombe, les illusions se dissipent, le miroir se brise… et ce qu’il cachait apparaît enfin :

l’attente silencieuse, les besoins inavoués, les projections inconscientes, ces parts blessées de soi qui tentaient de se réparer à travers l’autre.


Et pourtant, rien n’est faux. Aucune rencontre n’est vaine.

Chaque histoire d’amour tisse un pont fragile entre deux mondes intérieurs.

Tout ce qui s’est vécu, les joies, les silences, les frictions, réveille des couches profondes, parfois oubliées.

La relation devient alors une chambre d’écho pour les mémoires anciennes, les désirs étouffés, les blessures encore vivantes.


Et quand le lien atteint son point de bascule, une autre intelligence entre en scène.

Une intelligence vibratoire, plus subtile, qui révèle ce que chacun n’aurait pu voir seul.

L’un apprend à lâcher. L’autre, à renaître.

Chacun reçoit dans l’invisible ce que son âme appelait, même sans le savoir.


La rupture, sous cet angle, ne coupe rien.

Elle redirige. Elle réaligne. Elle invite à un nouveau mouvement intérieur.

Ce n’est pas un échec. C’est une initiation.


Ce qui a été partagé ne meurt pas.

Il continue d’exister autrement.

Dans les silences, dans les cellules, dans les profondeurs du cœur.

Même si le lien visible se transforme, la trace vibratoire reste active.

Et longtemps après le dernier mot, elle continue d’enseigner.


Et lorsque l’émotion se dissipe, lorsque le mental cesse de rejouer l’histoire,

quelque chose de plus vaste peut émerger.

Une paix étrange, une gratitude sans nom,

un regard neuf, plus doux, sur soi et sur l’autre.


Chaque rencontre laisse une empreinte.

Chaque séparation révèle un seuil.

Et chaque seuil ouvre un passage vers davantage de vérité.


RÉF.:  Marc-Antoine Charles Willaredt Bellegarde