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vendredi 14 mai 2021

CSN: Faut ajouter des clauses de protection des lanceurs d’alerte,car une lanceuse d’alerte(ADS) congédiée par le CHSLD de Saint-Laurent:

 

CSN: Faut ajouter des clauses de protection des lanceurs d’alerte,car une lanceuse d’alerte(ADS) congédiée par le CHSLD de Saint-Laurent:

 

Une aide de service(ADS,non syndiqué et subventionné) embauchée au CHSLD de Saint-Laurent par l’entremise du programme « Je contribue » a été congédiée peu après avoir dénoncé dans Le Devoir les conditions de vie inacceptables dans lesquelles les résidents étaient maintenus. Le partage de photos et de vidéos destinées à prouver ses dires à notre journaliste est au cœur des raisons justifiant le licenciement de la lanceuse d’alerte.

Marie-Anne Labelle, 24 ans, affirme pourtant avoir agi en droite ligne avec les appels du gouvernement Legault à dénoncer les situations jugées intolérables dans le réseau de la santé. « Même le ministère de la Santé le dit aussi : “Dénoncez, dénoncez la maltraitance, les injustices”. C’est ça que j’ai fait. Je suis vraiment fière de l’avoir fait », affirme la jeune femme.

 

 

Interrogé dans le cadre de notre enquête sur le phénomène de la dénonciation dans le monde de la santé, le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé, demeure catégorique : « L’omertà dans le réseau de la santé, c’est terminé. Les employés du réseau doivent se sentir à l’aise et libres de parler des situations qu’ils jugent préoccupantes sans crainte de représailles de la part des gestionnaires en place », avait-il fait savoir par courriel au Devoir. Il n’a toutefois pas été invité à commenter le cas de Mme Labelle.

Les dénonciateurs savent-ils toutefois qu’en répondant à cet appel ils empruntent un parcours risqué, jouant même là possiblement leur emploi ? Le 8 avril dernier, c’est exactement ce qui est arrivé à Marie-Anne Labelle. Un mois plus tôt, la jeune femme avait dénoncé, sous couvert de l’anonymat, dans les pages du Devoir les conditions de vie des résidents de l’établissement.

Avec elle, deux ex-employées et trois résidents de l’unité spécifique du CHSLD avaient livré leurs témoignages, déplorant le fait que des résidents soient reclus dans leurs chambres fermées par des demi-portes et n’aient pas pris de douches pendant plusieurs semaines lors des périodes d’éclosion. Ces allégations ont été réfutées par le CIUSSS du Nord-de-l’Île de Montréal, qui considère que l’utilisation de demi-portes était justifiée dans les circonstances de la pandémie de COVID-19 et qui précise que la toilette aux chambres était tout de même effectuée.

Avant de confier au Devoir une situation qu’elle jugeait intenable, Mme Labelle affirme avoir parlé de la situation à sa supérieure immédiate, et aussi au chef infirmier. Sans succès. Une de ses collègues a quant à elle déposé une plainte auprès du Commissariat aux plaintes et à la qualité des services du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal.

Pour corroborer ses dires dans le cadre de notre enquête, Marie-Anne Labelle a accepté de faire parvenir au Devoir des photos et des vidéos attestant de la présence d’une quinzaine de demi-portes toujours maintenues alors que la plupart des usagers étaient vaccinés, près d’un an après le début de la pandémie à l’unité spécifique du CHSLD.

Nous en avons publié une seule, montrant une demi-porte d’une chambre de l’unité située au 5e étage. Les autres clichés, dont un où l’on trouve une résidente en arrière-plan, ont servi aux fins de l’enquête à corroborer les témoignages recueillis et sont restés privés dans le cadre de la relation de confidentialité entre source et journaliste. Ce transfert de photos fut toutefois lourd de conséquences.

Quelques jours après la publication de l’enquête, l’aide de service raconte avoir été interrogée par le coordinateur de l’établissement ainsi que par une chef d’unité, qui lui ont demandé si elle avait pris et partagé des images du CHSLD. Elle a reconnu avoir effectivement envoyé des photos à une journaliste.

« J’ai été hyper franche. Je pense vraiment que c’est bien de dénoncer. C’est ça qui va faire changer les choses, qui va améliorer la situation », lance Marie-Anne Labelle.

La séquence des événements s’accélère ensuite. Dès le lendemain, on modifie ses tâches. Au cours du mois qui s’écoule entre la publication de l’enquête et le congédiement, Marie-Anne Labelle sera rencontrée à deux reprises par son employeur au sujet de deux nouveaux incidents au cours desquels on lui reprochera d’outrepasser son rôle, ce qui entraîne, selon l’employeur, insubordination et création d’un climat de travail malsain, des affirmations que réfute fermement l’ex-employée. Le 16 mars, elle apprend qu’elle est suspendue avec solde pour fins d’enquête. Le 8 avril, son contrat d’embauche temporaire est résilié. La lettre de renvoi évoque trois « situations et événements » où Mme Labelle a « outrepassé [son] rôle », malgré des « attentes claires » qui lui ont été signifiées.

Professeure à l’École des sciences infirmières de l’Université d’Ottawa, Amélie Perron est aussi codirectrice de l’Observatoire infirmier des Universités d’Ottawa et de Victoria. Elle étudie de très près le phénomène de la dénonciation depuis 2017 et les représailles envers les lanceurs d’alerte. Elle précise qu’il est fréquent que les personnes qui dénoncent voient leurs responsabilités et leurs tâches modifiées.

« Souvent, ces personnes vont être mises sous surveillance accrue par des supérieurs. Donc on va commencer à scruter de très près ce qu’elles ont fait dans le passé et ce qu’elles vont faire à partir de maintenant. Il y a comme un dossier qui peut être monté au sujet de cette personne pour prouver par exemple sa piètre performance au travail, ou bien son insubordination aux directives. Des erreurs ou bien des choses qu’on va réinterpréter comme des erreurs vont être identifiées et on va monter un genre de dossier pour justifier le fait qu’on a un employé qui est problématique. Les représailles envers les dénonciateurs sont très faciles à maquiller en processus de ressources humaines conformes », estime-t-elle.

Des images aux lourdes conséquences

Engagée dans le cadre du programme Je contribue, Marie-Anne Labelle n’est pas syndiquée et doit se présenter seule à la rencontre avec la direction du CHSLD de Saint-Laurent, trois semaines après sa suspension. « Je me suis sentie un peu piégée », estime Marie-Anne Labelle.

« Ils revenaient sur les photos et les vidéos. Je pense que c’est le gros pourquoi de mon congédiement dans le fond. Ils l’ont mentionné en masse dans le meeting. Ils ont dit : juste les photos, c’est déjà suffisant pour qu’on te congédie », se souvient-elle.

L’un des motifs de congédiement évoqués dans la lettre de fin de contrat envoyée à Mme Labelle vise en effet précisément l’envoi de photos au Devoir. On lui reproche d’avoir « contrevenu à la confidentialité des renseignements » auxquels elle était tenue en vertu de son contrat en prenant « des photos et des vidéos de résidents vulnérables du 5e étage du CHSLD de Saint-Laurent sans leur consentement et [en ayant] partagé leurs coordonnées auprès de tiers ».

Après analyse du dossier, les autorités compétentes de notre organisation ont confirmé que Mme Labelle aurait contrevenu à ses obligations à plusieurs égards, notamment au respect des politiques et règles en matière de confidentialité et de vie privée des usagers

 

Des allégations que réfute Mme Labelle, puisque les résidents qui se sont confiés au Devoir sont entrés en contact avec notre journaliste.

Avocat spécialisé en droit du travail chez Norton Rose Fulbright, Éric Lallier précise que le devoir de loyauté des employés envers l’employeur comme il est inscrit au Code civil du Québec prend diverses formes, et qu’y contrevenir est bel et bien un motif de congédiement.

« Ça comprend entre autres la confidentialité des renseignements qu’on obtient dans le cadre de son travail. Ce qui va inclure bien évidemment les images, parce que ça peut avoir comme effet de transmettre publiquement des informations qui auraient dû rester privées », affirme l’avocat.

Il existe toutefois une jurisprudence qui reconnaît la légitimité du partage de ces informations sensibles dans certains contextes.

« Un employé qui transmet des informations confidentielles mais dans un but légitime, après avoir soumis des problèmes à son employeur sans que ce dernier l’ait écouté et qu’il y a des questions qui dépassent ses propres intérêts, qui ont un impact public, alors là, il y a quand même de la jurisprudence qui reconnaît que, dans un tel contexte, un employé peut transmettre de l’information confidentielle, mais dans un cadre très précis », ajoute-t-il.

Interrogé à nouveau par Le Devoir sur la fin abrupte du contrat de Mme Labelle, le CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal réfute avoir congédié Marie-Anne Labelle à cause de son témoignage publié dans nos pages.

« Les motifs ayant mené à la décision de la résiliation de son contrat sont bien expliqués dans la lettre et ne concernent aucunement les allégations qu’elle a pu faire auprès de vous précédemment », indique Marie-Hélène Giguère, conseillère-cadre, bureau des relations avec les médias et affaires publiques du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal. « Après analyse du dossier, les autorités compétentes de notre organisation ont confirmé que Mme Labelle aurait contrevenu à ses obligations à plusieurs égards, notamment au respect des politiques et règles en matière de confidentialité et de vie privée des usagers », ajoute-t-elle.

Selon Amélie Perron, professeure à l’École des sciences infirmières de l’Université d’Ottawa, les organisations qui vont sévir contre les lanceurs d’alerte ne vont bien souvent pas invoquer la question de la dénonciation, mais la manière dont la personne s’y est prise pour dénoncer.

« Ce sont ces technicalités qui vont souvent justifier des démotions, des suspensions ou des licenciements. C’est extrêmement fréquent, et c’est difficile de départager », explique Mme Perron.

« Je trouve intéressant que l’organisation n’ait pas choisi d’emblée de la licencier. Mettre quelqu’un à la porte tout de suite après une plainte de ce genre-là, en effet, ça ne paraît pas bien. Et puis surtout dans le contexte actuel », ajoute-t-elle.

Pour Jean-François Dubé, président du syndicat des travailleuses et des travailleurs du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal, le CHSLD de Saint-Laurent a profité du fait que Marie-Anne Labelle n’était pas syndiquée pour sévir. « Selon notre conseiller juridique, pour les photos prises à l’intérieur de nos établissements, on ne doit pas y voir de patients évidemment [pour les diffuser]. Si les photos [avec des visages] n’ont jamais été publiées, la personne congédiée devrait immédiatement contacter les normes du travail, car cela semble abusif », estime M. Dubé. Mme Labelle ne compte pas entreprendre de démarches en ce sens.

J’ai été hyper franche. Je pense vraiment que c’est bien de dénoncer. C’est ça qui va faire changer les choses, qui va améliorer la situation.

Au nom de la liberté d’expression

Le Syndicat canadien de la fonction publique est actuellement en négociation pour le renouvellement de la convention collective des travailleurs de la santé et des services sociaux afin d’ajouter des clauses de protection des lanceurs d’alerte. Pour Karine Cabana, conseillère syndicale et coordonnatrice du secteur des affaires sociales [santé et services sociaux] du SCFP au Québec, le cas de Marie-Anne Labelle est exactement le genre de situation que les nouvelles clauses tenteront de prévenir. Selon elle, la loi sur les lanceurs d’alerte ne serait pas suffisante.

« La loi dit que tu dois dénoncer soit à une instance de ton organisation qui a été nommée ou directement au Protecteur du citoyen. Mais ça ne permet aucun autre type de dénonciation, sauf s’il y a un danger grave immédiat », explique Mme Cabana. La conseillère syndicale invoque la liberté d’expression afin de protéger les lanceurs d’alerte qui dénonceraient anonymement des situations anormales.

« On veut arrêter la chasse aux sorcières. À partir du moment où la population en général, quelqu’un de normal, ne peut pas identifier que c’est telle personne, nous, on pense que cette dénonciation-là est le cadre de la liberté d’expression et il ne doit pas y avoir une enquête qui soit faite pour rechercher qui est la personne responsable de cette fuite-là ou de cette information. Pour autant bien sûr que ce ne soit pas un discours diffamatoire ou mensonger », conclut Mme Cabana.

Avec la collaboration de Catherine Lalonde

 

REF.:

mercredi 12 mai 2021

Mc Donald : Prise de commande et facturation douteuse ?

 

 Attention si vous achetez le trio Big Mac avec le coupon 12,20 $ pour 2 trio, j’ai demander de remplacer les frites en poutines en remplacement des frites, mais sur ma facture y mon chargé 8,00$ de plus et ça sans enlever le prix des frites ? on vous charge le prix des frites même si elle sont pas dans le sac, tant qu’à ça j’aime mieux payer 8,00 $ de plus pour avoir les 2 frites du trio et deux poutines d’extra !!! Pensez’y 😎Merci à la gérante de m’avoir remboursé lol Attention la cote est à 3,1 dur 5 , l’erreur viens-tu de l’employé de la première caisse, le gars qui donne pas de copie de facture 🧾? Et que la deuxième caisse ou guichet sait rien de ta commande et sûrement courre après le coupon de caisse ;-)

 


 

 Il y a un gros problême ! Aucune inscription du spéçial a 12,20 $ ???? dans la facture !



REF.: T30


lundi 10 mai 2021

5 influenceurs qui luttent contre les Arnaques sur internet

 

 

5 influenceurs qui luttent contre les Arnaques sur internet


Si vous êtes un habitué des arnaques, vous connaissez forcément le rôle des influenceurs dans leurs diffusions. Du coup, très logiquement dans votre tête « influenceur » rime avec « arnaque »… C’est en grande partie vrai, pourtant, au sein de ce milieu souvent malsain nichent quelques perles rares : des individus dotés d’une morale exceptionnelle qui ont décidé de faire des arnaques leur combat quotidien. Ils informent la population, ils piègent les escrocs, ils encaissent des menaces plus ou moins virulentes… J’aimerais donc vous présenter les influenceurs qui luttent dans le même camp que nous et qui méritent d’être mis en valeur. Apportez-leur votre soutien en vous abonnant à leur réseau ! Merci pour eux

Sandoz : La lutte contre les brouteurs

Sandoz est un Youtubeur que Signal-Arnaques apprécie particulièrement depuis plusieurs années. Il s’est clairement spécialisé dans la lutte contre les brouteurs et leurs arnaques d’avance de frais. Grâce à lui, nous apprenons de plus en plus de choses sur ces escrocs francophones généralement basés en Côté d’Ivoire ou au Bénin. Dernièrement, il s’est infiltré dans leur réseau informatique en montant des canulars très divertissants :

Il fait par exemple croire à un brouteur que son ordinateur va exploser et à un autre que le sien est hanté  .

Par le passé et par ses compétences d’investigateur hors-norme, il n’a pas hésité à s’attaquer à des « gros poissons » :

Bref, typiquement le genre d’influenceur qu’on aime, qu’on soutient et qui a toute notre confiance. Il est d’ailleurs prochainement prévu que nous montions ensemble un partenariat pour officialiser nos engagements dans la lutte contre les arnaques.

Envie de le découvrir ? Voici un lien vers sa chaine. Si YouTube est un de vos passe-temps, abonnez-vous à lui sans hésitation. On recommande  .

Le Radis Irradié : El Doctor

Avec sa voix suave et rassurante, Le Radis Irradié nous plonge dans des vidéos d’une qualité rare sur YouTube. Proche de Sandoz, il nous aide à découvrir et à comprendre les arnaques qui nous menacent au quotidien.

Surfant sur l’actualité, il s’est par exemple intéressé dès le premier confinement aux fraudes liées aux masques sanitaires montées ou promues par des influenceurs peu scrupuleux.

Aussi acharné que Sandoz et dans l’objectif de d’informer massivement les consommateurs, il s’est attaqué à quelques gros acteurs « du secteur ». La société Beephone en est un exemple. En représailles cette dernière s’est décidée à l’attaquer en justice… Sa réponse ? Une nouvelle vidéo contre elle.

Soyons en fiers ! il reste encore des courageux au sein de notre communauté. Signal-Arnaques le soutient, l’admire et partage complètement ses valeurs. Abonnez-vous à sa chaine pour nous aider dans la lutte contre les arnaques.

Bonus : Dernièrement, il a tenté une expérience plutôt éprouvante mais très instructive : Il s’est plongé dans les profondeurs de YouTube en nous faisant découvrir le côté sombre de la plateforme (c’est le moins qu’on puisse dire). A voir absolument !!!

Vos stars en réalité : on l’adore

Les influenceurs véreux qui ventent des sites de Dropshipping officient depuis Instagram ? Qu’à cela ne tienne, c’est donc sur cette plateforme qu’Audrey Chippaux a décidé de les attaquer… Sur leur propre terrain. Nous souhaitons vous présenter ici une personnalité courageuse et tenace qui a largement retenu notre attention  (le fait qu’elle soit une femme y est peut-être pour quelque chose…  ).

Audrey est la fondatrice du compte Instagram « Vos Stars en réalité » : par le biais de publications de qualité, elle décortique et dénonce les arnaques initiées par les influenceurs prêts à vendre corps et âme pour grignoter votre portefeuille. En combinant une certaine expertise juridique et un style bien à elle, elle expose les placements produits frauduleux régulièrement relayés par les influenceurs.

Forte d’une vaste expérience sur les arnaques du web, elle s’est récemment lancée dans une nouvelle aventure en s’adressant aux écoles et en proposant notamment des interventions de sensibilisation sur l’utilisation du numérique.

En bref, c’est clairement le compte à suivre si vous affectionnez Instagram. En près d’un an, plus de 80000 abonnés l’ont rejoint et les informations que nous possédons laissent à penser que vous la croiserez très prochainement dans des médias nationaux. Elle possède aussi depuis peu une chaine Youtube pour ceux qui préfèrent ce format.

Nous l’aimons, nous lui faisons confiance. Pourquoi pas vous ?

MaxEstLa : Le snipper

Quand Max est là, les arnaqueurs prennent cher !

Son principe ? Prendre une arnaque ou un phénomène à la mode et le démonter complètement. Grâce à lui, on comprend non seulement les rouages des différentes combines mais en plus, il n’a pas son pareil pour tourner en ridicule ceux qui essaient de nous abuser.

Difficile de retenir un sourire complice voire de francs éclats de rire lors du visionnage de vidéos où il dénonce par exemple un vendeur de formations au spam, un médium qui prétend communiquer avec les morts ou encore des pronostiqueurs ayant un goût prononcé pour la triche.

Bref, MaxEstLa est un Youtubeur qui produit du contenu d’excellente qualité et qui casse du fraudeur à foison : il mérite d’être connu et reconnu.

Voici un lien vers sa chaine. Nous vous conseillons vivement de le suivre.

Enjoy

Le Roi des rats : Le lanceur d’alerte

Le ton des vidéos du Roi des rats est souvent grave, et pour cause : les faits qu’il y dénonce sont bien plus choquants que la petite arnaque du (bon) coin.

Il s’attaque aussi bien à des faits de société comme la sexualisation des (trop) jeunes filles sur Tiktok qu’à des scandales internationaux comme l’horreur des camps de Ouïgours en Chine.

Mais ce qui lui vaut sa place dans cette liste, ce sont ses enquêtes très poussées sur des sujets auxquels nous tenons comme les arnaques sur YouTube ou les dérives du dropshipping.

Son approche didactique, son souci du détail et sa réalisation impeccable en font un youtubeur à connaître de tous les fans de Signal Arnaques.

Avec ses 1,38 millions d’abonnés sur YouTube, Le roi de rats est l’influenceur le plus populaire de cette page, découvrez son travail en vous abonnant à sa page.

Et les autres ?

Bien évidemment, la lutte contre les arnaques sur internet ne se résume pas à 5 influenceurs ! Il en existe des dizaines avec des notoriétés et des spécialités distinctes. Vous en connaissez, vous souhaitez en mettre en valeur ? Parlez-en nous dans les commentaires !

 

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jeudi 6 mai 2021

Star Trek : vous pourrez parler avec William Shatner (capitaine Kirk) après sa mort

 

 

Star Trek : vous pourrez parler avec William Shatner (capitaine Kirk) après sa mort

William Shatner, le capitaine James T. Kirk dans Star Trek, veut préserver sa personnalité à tout jamais. Alors qu’il vient d’avoir 90 ans, le célèbre acteur a décidé de créer une version de lui-même grâce à l’intelligence artificielle de StoryFile.

William Shatner a fêté ses 90 ans le 22 mars dernier. Le célèbre acteur connu pour son rôle dans la série Star Trek en interprétant le capitaine James T. Kirk ne souhaite pas que sa personnalité et son héritage (au sens figuré) disparaissent avec lui. Il a donc signé un partenariat avec StoryFile pour devenir leur ambassadeur.


StoryFile est une entreprise spécialisée dans l’intelligence artificielle. Elle développe « une technologie de vidéo conversationnelle basée sur l’IA et sur le cloud ». De la même manière que Deep Nostalgia veut donner vie à d’anciennes photos de famille, StoryFile veut permettre d’interagir avec des personnes décédées à l’aide d’une application vidéo.

Tout le monde pourra interagir avec William Shatner en mai

Comme l’a expliqué StoryFile, William Shatner prépare cette vidéo interactive alimentée par l’intelligence artificielle afin que « sa famille et ses amis puissent interagir avec lui pendant des années ». À l’heure actuelle, ce concept d’immortalité virtuelle en quelque sorte n’est pas encore très répandu. L’acteur de Star Trek est donc parmi l’un des premiers à y avoir recours. D’ailleurs, Microsoft travaille également sur quelque chose de similaire avec un chatbot pour parler avec les morts grâce à l’IA.

Néanmoins, tout le monde pourra interagir avec William Shatner. En effet, sa vidéo interactive sera disponible au grand public dès mai 2021, selon StoryFile. L’acteur a lui-même annoncé dans une conférence de presse que : « c’est pour tous mes enfants et tous les enfants de mes enfants et tous les êtres chers de mes enfants et tous les êtres chers des êtres chers. C’est mon cadeau pour vous à travers le temps ».

Bien entendu, cette vidéo interactive de William Shatner ne doit pas être confondue avec le deepfake, la technique à la mode qui consiste à réaliser de fausses mises en scène ou à faire dire à quelqu’un de faux propos. D’ailleurs, une mère américaine a récemment fait parler d’elle après avoir créé des photos nues et équivoques des pom-poms girls rivales de sa fille.

Enfin, le service de StoryFile sera lancé cette année au mois de juin. Il « changera la façon dont nous nous souvenons, comment nous interagissions, comment nous partageons des histoires, comment nous enseignons aux générations futures et comment nous apprenons ». StoryFile combine l’intelligence artificielle et sa technologie propriétaire appelée Conversa pour mettre au point les vidéos interactives.

Source. : ComicBook

Vol légal de données : Cette entreprise achète vos données au lieu de les collecter discrètement

 

 

Vol légal de données : Cette entreprise achète vos données au lieu de les collecter discrètement

Si de nombreuses compagnies font tout leur possible pour récupérer le maximum de données possibles des utilisateurs, SavvyShares joue la transparence et vous propose de les acheter.

Le monde se veut de plus en plus connecté et de nombreux scandales de vols de données éclatent régulièrement. Bien évidemment, les entreprises qui fournissent des services gratuits doivent trouver des financements. Si certaines font le choix de la publicité, qui s’avère envahissante, d’autres revendent simplement les données collectées de leurs utilisateurs. Un moyen simple et discret de proposer un contenu gratuit.


Face au manque d’information dans ce domaine et surtout la méconnaissance des utilisateurs, des entreprises comme Apple et sa nouvelle politique ATT mettent les pieds dans le plat et proposent de mettre l’accent sur l’information aux utilisateurs. Si cela déplait fortement à Google, Facebook et consorts, le but de cette politique n’est pas de limiter les données transmises, mais de vous informer de ce que vous transmettez.

D’un autre côté, SavvyShares pousse le concept plus loin. À défaut de limiter la fuite des données, l’entreprise propose directement de les acheter en garantissant une utilisation sécurisée et en toute transparence sous couvert de la California Consumer Privacy Act et de la General Data Privacy Regulation, un organisme européen.

Un panel 2.0

SavvyShares fonctionne à la base comme n’importe quel panel d’utilisateurs existant. Le but d’un panel est d’étudier vos habitudes de consommation et en échange de votre temps, vous obtenez une forme de paiement. Traditionnellement, les points collectés s’échangent dans un catalogue qui contient divers articles et parfois même des chèques cadeaux qui peuvent être utilisés librement.

Dans un panel consommateur, l’usager répond à des enquêtes et des questionnaires pour cumuler des points. Si cet élément est quasi constant, de nombreux panels cherchent à diversifier leurs sources de données. L’un des plus gros panels en France s’appelle Nielsen et propose à ses utilisateurs de scanner l’ensemble des courses effectuées pour ensuite générer des statistiques utiles aux entreprises. Si cela peut paraître contraignant, cette manipulation peut rapporter plusieurs centaines d’euros de chèques cadeaux sur une année.

De son côté, Savvyshare propose une autre méthode simple et transparente pour l’utilisateur. Il s’agit d’une application qui tourne en fond sur votre smartphone et qui récupère votre activité en ligne. L’entreprise a donc accès à votre historique de recherche, les sites visités et le temps que vous y passez. À savoir qu’une extension pour les navigateurs Chrome, Edge et Firefox est aussi disponible. Il est important de noter que vous avez le contrôle sur le partage de vos informations au travers des applications tierces telles que les réseaux sociaux. Aucune donnée n’est collectée sans votre accord préalable.

La société vous propose donc de devenir acteur de la fuite de vos données au lieu d’être simplement victime de celle-ci.

Vie privée : cette application détecte les appareils qui collectent vos données

Source. : BGR

mercredi 5 mai 2021

Les ménages canadiens ont accumulé 100 milliards $ de plus en épargne. Où ira cet argent?

 

 

Les ménages canadiens ont accumulé 100 milliards $ de plus en épargne. Où ira cet argent?

Travailler sans pouvoir sortir pour dépenser son argent a permis à certains ménages canadiens d'amasser une bonne somme.

N’ayant pas grand-chose à faire durant la pandémie de COVID-19, les ménages canadiens ont accumulé un record historique de liquidités, soit environ 100 milliards de dollars de plus qu’ils ne l’auraient fait autrement, selon des économistes de la CIBC.

«Le gouvernement du Canada compte sur vous pour déclencher une forte reprise en dépensant cet argent quand il sera sécuritaire de le faire», écrivent les économistes Benjamin Tal et Katherine Judge dans un rapport publié vendredi.

Bien sûr, tout le monde n’a pas profité équitablement de cette «manne», et - comme cela semble être le cas en général dans cette pandémie - plus vous êtes riche, plus il est probable que vous vous en sortiez bien.

Dans un sondage Maru/Blue effectué pour la CIBC, quelque 40 % des personnes provenant d’un ménage dont le revenu est supérieur à 100 000 $ ont déclaré qu’elles épargnaient maintenant plus qu’avant la pandémie. Seulement environ 20 % de ceux qui gagnent moins de 50 000 $ ont dit la même chose.

Ce résultat s’aligne avec un rapport antérieur de Tal et Judge, qui montrait que même si le Canada a perdu un cinquième de tous ses emplois à bas salaire en 2020, le nombre d’emplois à haut salaire a augmenté d’environ 10%.

Pour les travailleurs du secteur des services et pour les petites entreprises qui ont été les plus durement touchés par la pandémie, cette énorme somme d’argent amassée chez les salariés représente tout de même une lueur d’espoir. Lorsque la pandémie se terminera, une bonne partie de cet argent retournera directement dans les secteurs de l’économie qui ont été les plus durement touchés au départ, prédit la CIBC.

«Les gens à haut revenu qui bénéficient de la majorité de l’épargne additionnel ont tendance à dépenser davantage dans les secteurs les plus directement touchés par le virus», indiquent Tal et Judge.

Les secteurs des loisirs, de la culture et de l’hébergement devraient bénéficier de ce rebond à leur réouverture.

Le sondage a révélé que les voyages seront l’intérêt numéro un des Canadiens à revenu élevé après la pandémie, cette dépense à venir ayant été identifiée par 36% de ceux qui gagnent 100 000 $ ou plus.

Les ménages plus aisés comptent diriger une bonne partie de leur épargne vers les voyages, puis vers d'autres investissements. Ils prévoient aussi continuer à bâtir leur épargne, payer des dettes et se gâter.  

Cet argent pourrait également maintenir la pression à la hausse sur le marché boursier; les deuxième et troisième réponses les plus populaires, après les voyages, ont été «investir davantage» et «bâtir l’épargne».

Un déchaînement soudain des dépenses de consommation pourrait avoir des conséquences inattendues sur l’économie, y compris sur l’inflation - ce que l’on pourrait voir davantage au cours du second semestre et en 2022, avise Tal.

En règle générale, la hausse de l’inflation entraîne une hausse des taux d’intérêt, mais la plupart des économistes doutent que les banques centrales commencent à augmenter leurs taux dans un avenir proche, même si l’inflation fait un bond à la hausse.

«La Fed [aux États-Unis] et la Banque du Canada nous disent qu’elles toléreront [l’inflation] puisqu’elle sera temporaire», indique Tal dans un échange de courriels avec le HuffPost Canada.

 

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Et si c'était vrai ? Un iPhone 13 : Apple travaille sur un smartphone sans port capable de récupérer des données sans fil

 

 

Et si c'était vrai ? Un iPhone 13 : Apple travaille sur un smartphone sans port capable de récupérer des données sans fil

Apple pourrait introduire son premier smartphone sans port avec la série iPhone 13 en 2021. D’après Appleosophy, cette possibilité devient de plus en plus probable, puisqu’Apple travaille activement sur une fonctionnalité permettant de récupérer ses données sans fil.

Jusqu’à présent, il était obligatoire de brancher son iPhone lors du processus de récupération des données après une erreur critique. Cependant, l’équipe chargée des logiciels étudierait plusieurs méthodes pour se passer du câble.


Il y a quelques jours, nous vous montrions à quoi pourrait ressembler l’iPhone 13 Pro, qui pourrait être le premier smartphone sans port d’Apple. Plusieurs indices laissent penser qu’Apple pourrait commercialiser un tel téléphone. Tout d’abord, Apple a retiré les chargeurs de ses boites en 2020. Cela pourrait être une période de transition, notamment pour démocratiser la recharge sans fil. De plus, l’iPhone 13 Pro disposerait au dos d’aimants plus puissants pour la recharge sans fil MagSafe.

Si Apple venait à se passer du câble, il pourrait même finir par les retirer des boites de ses iPhone. Cependant, le géant américain doit d’abord développer une fonctionnalité qui permet de récupérer ses données sans fil. Les utilisateurs d’Apple Watch sont par exemple obligés de renvoyer la montre à Apple pour récupérer les données perdues. Ce service n’est d’ailleurs pas gratuit.

Apple planche sur différentes options pour la récupération des données sans fil

La première méthode serait nommée, « Internet Recovery ». Elle consisterait à mettre l’iPhone en mode de récupération manuelle, déclenchant la diffusion de la restauration sur Internet. Celle-ci serait ensuite reçue par les Macs ou les PC équipés d’iTunes, qui affichent alors des consignes pour guider l’utilisateur tout au long de la restauration. Cependant, Apple chercherait également à automatiser ce processus.

Les ingénieurs d’Apple ont également envisagé d’utiliser le Bluetooth pour envoyer les fichiers dont un utilisateur d’iPhone a besoin. Cependant, ce protocole est considéré comme plus lent, moins fiable et peu sûr. L’utilisation de Bluetooth nécessiterait également l’utilisation d’un ordinateur pour synchroniser son iPhone au signal Bluetooth.

La troisième solution est d’intégrer un port caché à l’arrière de la fente de la carte SIM. C’est déjà la solution qu’utilise l’Apple Watch, ce qui permet aux Apple Store de récupérer les données en s’y connectant. On espère que ce ne sera pas l’option qu’Apple va retenir, puisque cela reviendrait à supprimer le port Lightning de l’iPhone 13 Pro pour rajouter un autre port secret à l’intérieur du smartphone.

Selon Appleosophy, le temps de restauration moyen était environ 2,5 fois plus long en sans-fil que la méthode standard utilisant un câble. Le géant américain pourrait aussi profiter du Snapdragon X60 5G de Qualcomm pour démocratiser les transferts de données sans fil. Il faudra attendre encore quelques mois avant de savoir si Apple va vraiment se passer du port Lightning sur son iPhone 13.

Source. : Appleosophy