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Découvrez l'Orca, un drone sous-marin de 50 tonnes armé de capteurs de haute technologie capables de plusieurs options d'attaque, y compris des torpilles, capables de mener une guerre furtive sous la surface de l'océan sans qu'un seul être humain ne soit remorqué.
Selon un rapport spécial de Kris Osborn à Intérêt nationalPlus tôt cette année, Boeing a remporté un contrat de 43 millions de dollars US pour la construction de quatre Orques pour la marine américaine.
Le XL-UUV (Extra Large Unmanned Undersea Vehicle) Orca est basé sur les drones sous-marins Echo Voyager et Echo Ranger, a déclaré le capitaine Pete Small, gestionnaire de programme pour les systèmes sans pilote, Naval Sea Systems Command.
Ce dernier est un drone sous-marin massif de 84 pieds de long capable d'atteindre des profondeurs de 11,000 6,500 pieds et d'atteindre des distances allant jusqu'à XNUMX XNUMX milles marins, selon le rapport.
Le drone a une capacité d'évitement d'obstacles, une capacité de charge substantielle allant jusqu'à 34 pieds, une flottabilité autonome et un sonar à ouverture synthétique, selon le rapport.
Les UUV extra-larges, tels que l'Orca de Boeing, sont certainement assez grands pour accueillir des charges utiles d'armes, et il semble qu'une telle option soit tout à fait envisageable, en fonction du rythme de la connectivité sous-marine et de la maîtrise des tirs, selon le rapport.
Il va sans dire que le recours à toute forme de force meurtrière nécessiterait, selon la doctrine du Pentagone, un fonctionnement humain dans un rôle de commandement et de contrôle.
Un essai intéressant de la National Academy of Sciences, intitulé «Military Robotics: Latest Trends and Spatial Grasp Solutions», cite l'avantage sans précédent de pouvoir envoyer de gros drones sous-marins en haute mer pendant 70 jours.
Un UUV de détection sous-marine introduit un nouveau domaine de stratégies et tactiques de combat. D'abord et avant tout, ce serait simplement l'occasion de renforcer la sécurité sous-marine et la furtivité, selon le rapport.
Étant donné la nature à haut risque de la portée de sa mission, un sous-marin d'attaque pourrait grandement bénéficier d'une capacité accrue de mener des missions de reconnaissance à proximité des côtes ennemies et en haute mer - tout en restant non détecté.
Deux jeunes intervenantes à l’emploi de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) du CIUSSS Centre-Sud de l’île de Montréal se sont enlevé la vie dimanche et lundi, créant un choc immense dans l’organisation.
Katia Gagnon
La Presse
Louise Leduc
La Presse
La direction a rencontré les employés mercredi matin pour leur faire la triste annonce. La première intervenante œuvrait aux services externes destinés aux adolescents, dans le sud de l’île de Montréal. Selon nos informations, elle était âgée de 26 ans. La seconde, qui serait âgée de seulement 23 ans, travaillait à l’application des mesures, dans le nord de l’île. On ignore si les deux jeunes femmes se connaissaient.
En matinée, de nombreuses sources ont contacté La Presse pour déplorer le drame. La direction du CIUSSS Centre-Sud de l’île de Montréal a confirmé le décès des deux jeunes femmes, évitant cependant de parler de suicide.
« On ne peut pas confirmer de quelle façon ces deux intervenantes sont décédées, mais on confirme leur décès. Nous sommes dévastés par cette nouvelle, qui crée une onde de choc dans tout l’établissement. Tout le support sera bien sûr offert à nos équipes et aux familles », dit Jocelyne Boudreault, porte-parole du CIUSSS.
La tragédie a créé « une onde choc » chez les intervenants de la DPJ à Montréal, « et même plus largement, partout en province », déclare l’Alliance du personnel professionnel et technique, le syndicat qui rassemble de nombreux intervenants œuvrant à la DPJ.
« C’est une tragédie », lance la première source qui nous a contactés, qui a requis l’anonymat.
Les gens sont très affectés, à la grandeur de l’organisation. Il y a eu des rencontres virtuelles dans toutes les équipes, des cellules de crise en quelque sorte.
Une source de la DPJ ayant contacté La Presse
Évidemment, un suicide est très souvent relié à un ensemble de facteurs et on ignore, dans le cas des deux jeunes femmes, ce qui les a poussées à commettre l’irréparable. Cependant, plusieurs personnes ont spontanément fait un lien entre les fonctions qu’elles occupaient et leur état psychologique.
« Je trouve ça vraiment préoccupant, et ça illustre bien le contexte dans lequel on travaille », dit la seconde source qui nous a contactés. Elle a aussi réclamé la confidentialité. Ces deux personnes craignent les conséquences sur leur emploi si elles abordent ouvertement ces questions délicates qui touchent leur employeur.
Ces deux sources soulignent que la situation est particulièrement critique à l’application des mesures, un secteur de la DPJ de Montréal où, en date de décembre dernier, il manquait quelque 35 intervenants. En moyenne, les intervenantes qui œuvrent dans ce secteur ont une charge de cas de 12 à 15 familles. « C’est le reste de l’équipe qui prend à sa charge et ça amène une lourdeur incroyable », poursuit notre seconde source.
« À l’application des mesures, les équipes se vident et ne se remplissent pas », renchérit la première personne qui nous a contactés. « Quand tu suis 10, 12, 15 familles, qu’il faut les suivre à la trace, que tu es toujours en urgence, qu’il y a de l’hostilité… Souvent, lorsqu’elles sont plongées là-dedans, les jeunes intervenantes, elles craquent. »
Une travailleuse sociale qui a collaboré avec l’une des deux femmes y va d’un son de cloche similaire.
« L’équipe d'intervenantes est jeune et elle vit beaucoup de souffrance, même si des efforts de coaching sont déployés, affirme celle qui a préféré garder l’anonymat. À Montréal-Nord, la criminalité est élevée, ce qui ajoute au stress. Aussi, les familles sont souvent hostiles à la DPJ. »
« Ç’a été un choc d’apprendre le décès de cette jeune femme qui était toujours souriante, toujours de bonne humeur », lâche-t-elle.
Jade Bourdages-Lafleur, professeure à l’École de travail social de l’UQAM, note qu’on en sait très peu sur ces deux suicides. Ses commentaires sont donc d’ordre général. Il y a assurément, dit-elle, beaucoup de souffrance chez ceux qui travaillent à la DPJ. « Cette détresse est très présente et elle est bien antérieure à la pandémie. »
Ce mal-être est lié à la surcharge de travail, à l’obligation qu’ont les travailleurs sociaux à toujours faire plus vite, et ce, tout en voyant des situations extrêmement difficiles sur le terrain. Qui plus est, comme cela a été largement évoqué lors de la commission Laurent, mise en place dans la foulée de la mort tragique de la fillette de Granby, ce sont le plus souvent les intervenants les plus jeunes qui, en raison de leur manque d’ancienneté, se retrouvent avec les tâches les plus lourdes et ce, « sans support clinique », se désole Mme Bourdages-Lafleur.
« C’est sûr qu’un tel acte peut être lié à beaucoup de facteurs, acquiesce la psychologue Louisiane Gauthier, qui a travaillé pendant 40 ans à la DPJ, intervenant auprès de plus de 5000 enfants. Mais j’ai travaillé à la DPJ pendant des dizaines d’années et j’ai encore des effets post-traumatiques, alors que je suis à la retraite depuis plus de 10 ans. Il y a des regards d’enfants qui me hantent encore. »
C’est une pratique qui peut être toxique et fragilisante. Et il y a une part d’hostilité qu’il faut gérer constamment.
La psychologue Louisiane Gauthier
Co-auteure d’une étude sur les impacts des réformes en santé et services sociaux sur les conditions de pratique des travailleurs sociaux, Mélanie Bourque a été à même de constater à quel point leur détresse est grande. « C’est le cas des travailleurs sociaux dans tous les domaines, mais ceux qui œuvrent en protection de la jeunesse ont cette difficulté supplémentaire d’être confrontés au quotidien à la souffrance des enfants », explique Mme Bourque, qui est professeure à l’École de travail social de l’Université du Québec en Outaouais.
En matière de rendement, la pression est énorme sur les travailleuses sociales. Incapables de venir à bout de leurs trop nombreux dossiers, elles se retrouvent coincées dans d’impossibles conflits éthiques. « Elles veulent bien faire leur travail, mais elles ont tant à faire qu’elles n’ont pas d’autre choix, souvent, que de violer leur code de déontologie. »
La mairesse de Montréal a été l’une des premières élues à réagir.
« Je suis bouleversée par la mort de deux jeunes intervenantes de la DPJ du CIUSSS Centre-Sud de l’île de Montréal, qui jouaient un rôle essentiel auprès des jeunes dans un contexte très difficile », a écrit Valérie Plante sur les réseaux sociaux.
« La pandémie complique la tâche des travailleuses et des travailleurs du réseau de la santé et accentue la pression avec laquelle ils doivent composer, a-t-elle continué. J’implore tous celles et ceux qui vivent des difficultés à demander de l’aide avant qu’il ne soit trop tard. »
Le ministre délégué à la Santé et aux services sociaux, Lionel Carmant, s’est aussi dit remué par cette nouvelle. « Je suis bouleversé d’apprendre le suicide de deux jeunes intervenantes de la DPJ à Montréal. Je tiens à offrir mes plus sincères condoléances aux familles, mais également à leurs collègues. Je sais que le travail des intervenants est souvent difficile et que la pandémie n’aide pas. »
Si vous avez besoin de soutien, si vous avez des idées suicidaires ou si vous êtes inquiet pour un de vos proches, appelez le 1866 APPELLE (1866 277-3553). Un intervenant en prévention du suicide est disponible pour vous 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Vous pouvez aussi consulter le site commentparlerdusuicide.com.
REF.: -Avec la collaboration de Philippe Teisceira-Lessard
Dysfonctionnements de l'Hôpital Notre-Dame: Un Autiste est décédé seul ,sans surveillance ?
Relaté dans le journal Le Devoir,par Marie-ëve Cousineau et Marie-Michèle Sioui , le 26 Janvier 2021.
Des organismes de défense de personnes ayant un handicap dénoncent les circonstances de la mort d’un homme atteint d’autisme et de la COVID-19 aux soins intensifs de l’Hôpital Notre-Dame, à Montréal. Une enquête du Devoir a révélé lundi que le patient de 52 ans, placé sous curatelle publique, a arraché le matériel respiratoire auquel il était rattaché, alors qu’il était sans surveillance.Au Devoir, douze employés et ex-employés de cet établissement de santé ont dit craindre pour la sécurité des usagers qui y séjournent.
Le décès d’un homme autiste aux soins intensifs COVID de l’Hôpital Notre-Dame dans la nuit du 5 janvier dernier aurait pu être évité, estiment quatre personnes bien au fait du dossier. Ces sources ont demandé l’anonymat, par crainte de représailles administratives ou de nature judiciaire de leur employeur, mais aussi parce qu’elles ne sont pas autorisées à parler pendant l’enquête interne qui est en cours. Toutes craignent cependant qu’aucune mesure ne soit prise par l’Hôpital, et c’est pour cette raison qu’elles se sont confiées au Devoir.
La directrice générale de la Société québécoise de la déficience intellectuelle, Anik Larose, est outrée. « C’est totalement inadmissible, dit-elle. C’est ce qu’on anticipait et malheureusement, c’est ce qui est arrivé. » Ces personnes doivent absolument être accompagnées, selon elle. « Elles peuvent se désorganiser à l’hôpital, un milieu hautement anxiogène en temps de COVID-19 », signale Anik Larose.
Atteint de la COVID-19, l’adulte autiste de 52 ans placé sous curatelle publique est mort seul des suites d’une insuffisance respiratoire hypoxémique. Personne ne se serait trouvé à ses côtés cette nuit-là, malgré le fait que son état nécessitait la présence continue d’un intervenant spécialisé dans l’accompagnement de personnes ayant une déficience intellectuelle ou d’un préposé de garde. Selon les témoignages recueillis, le patient n’aurait pas vu l’infirmier aux soins intensifs pendant plus d’une heure quand il a été retrouvé mort.
« Ça n’a pas de maudit bon sens ! » Danielle Gaudet est présidente du Comité des usagers du Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles envahissants du développement (CRDITED) de Montréal, qui fait partie du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, tout comme l’Hôpital Notre-Dame. « Comment se fait-il que cette personne sous curatelle et qui a un trouble du spectre de l’autisme n’était pas accompagnée aux soins intensifs ? Et qu’elle a réussi à se débrancher ? », demande-t-elle.
Le Comité des usagers du CRDITED de Montréal se dit d’autant plus inquiet que les cas de COVID-19 se multiplient dans les ressources intermédiaires (RI) et les ressources de type familial (RTF), qui hébergent des personnes ayant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme sur le territoire du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal. Une vingtaine d’éclosions sont en cours, un sommet depuis le début de la pandémie, selon les plus récentes données du CIUSSS.
Depuis le début de la deuxième vague, huit résidents de RI et RTF sont morts de la COVID-19, indique le CIUSSS. Environ 155 résidents de RI et RTF ont contracté la maladie pendant la même période. « Quand on pose des questions sur n’importe lequel sujet à la direction des DI-TSA-DS [déficience intellectuelle, trouble du spectre de l’autisme et déficience physique] du CIUSSS, ils ne nous répondent pas, s’insurge Danielle Gaudet. C’est l’omerta. »
Nathalie Goulet, intervenante familiale à Autisme Montréal, n’est pas étonnée qu’une telle situation soit survenue. « Ce qui existait avant la COVID-19 ne fait que s’accentuer », dit-elle. Elle cite en exemple le cas d’un jeune atteint d’un trouble du spectre de l’autisme dont la porte de chambre dans un hôpital montréalais était surveillée par un agent de sécurité, faute d’intervenant adéquat pour s’occuper de lui.
Enquête interne en cours
La Société québécoise de la déficience intellectuelle a interpellé le ministère de la Santé et des Services sociaux au sujet de l’accompagnement des gens ayant une déficience intellectuelle à l’hôpital, avant même d’être mis au fait de la mort de cet homme de 52 ans. « On nous a dit que si les centres hospitaliers font une demande à leur CIUSSS ou CISSS, ils peuvent avoir un soutien de la part de la direction de DI-TSA [pour s’occuper de ces patients] », rapporte Anik Larose.
Que s’est-il passé dans le cas de cet homme de 52 ans ? Un protocole avait-il été mis en place ? Questionné à ce sujet, le CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal a répondu qu’il ne pouvait commenter le dossier. Une enquête interne est en cours. « Les premières personnes qui seront mises au courant des détails de cette enquête, ce sont les membres de la famille, a dit le porte-parole Jean-Nicolas Aubé. Nous sommes déjà en contact avec eux. »
La directrice du programme DI-TSA-DP du CIUSSS Carla Vandoni rétorque quant à elle qu’elle répond « à toutes les questions » du Comité des usagers du CRDITED de Montréal. « Mais pas toujours le jour même », précise-t-elle.
Carla Vandoni souligne que les mesures pour contenir les éclosions dans les RI-RTF vont être « intensifiées ». Des équipes de prévention et de contrôle des infections offrent déjà un soutien aux ressources, notamment en ce qui a trait aux équipements de protection individuelle, indique-t-elle. « On va rajouter du personnel qui vont circuler dans les milieux pour s’assurer que tout est bien fait », précise Carla Vandoni.
Tous les employés et ex-employés qui se sont confiés au Devoiront demandé de garder l’anonymat par peur de représailles administratives ou de nature judiciaire de la part de l’Hôpital Notre-Dame.
par Alex Herbil, le
La matière noire pourrait provenir d’une mystérieuse « impulsion » qui se serait produite juste après le Big Bang.
On ignore encore énormément de choses au sujet de la création et de la composition de l’Univers. De nos jours, le modèle cosmologique du Big Bang est largement accepté par la communauté scientifique, mais garde une immense part de mystère. D’autre part, on sait que l’Univers est composé à environ 80% d’une matière inconnue, qui n’interagit pas avec la lumière, que les scientifiques ont nommé la matière noire. Aujourd’hui une nouvelle théorie suggère que l’apparition de la matière noire est due à une « impulsion » qui se serait produite peu après le Big Bang.
A la création de l’Univers, lors de la première seconde, les scientifiques pensent que matière et antimatière étaient présentes en proportions égales. Dans ces conditions, matière et antimatière auraient dû s’annuler. Or, cela n’a pas été le cas. Avant la première minute, la matière a pris le pas sur l’antimatière, inondant l’Univers. Une nouvelle étude scientifique suggère qu’une « impulsion » aurait eu lieu peu après le big bang. Cette impulsion aurait produit plus de matière que d’antimatière, créant le déséquilibre actuel. Ce déséquilibre aurait semble-t-il pu créer les conditions d’apparition de la matière noire.
Cet évènement aurait été bref et violent, et aurait étouffé la quasi-totalité de l’antimatière. La matière baryonique aurait alors pris le pas sur l’antimatière baryonique, créant… une asymétrie baryonique. Selon cette nouvelle étude, la matière noire pourrait être le résultat de ce déséquilibre. Elle se serait propagée dans l’Univers, jusqu’à ce que cet évènement cesse, laissant un Univers composé de matière, d’antimatière et de matière noire.
On ne sait pas ce qu’est la matière noire. C’est un problème qui tracasse plus d’un astrophysicien. Ce qu’on sait en revanche, c’est qu’il y a qu’il y a bien quelque chose. A partir des lois de Kepler, expliquant les mouvements des planètes, de la loi de la gravité de Newton, selon laquelle plus les corps sont massifs, plus ils s’attirent, et de la théorie de la relativité générale d’Einstein, il est possible de calculer la masse des galaxies à partir de leur vitesse de rotation. Et là, problème, on s’est rendu compte que les galaxies sont beaucoup, beaucoup plus massives qu’elles ne le devraient.
Au départ, la communauté scientifique a pensé que des corps célestes invisibles pourraient être responsable d’un tel écart d’observation. Les candidats idéaux étaient naturellement les trous noirs. Invisibles, extrêmement massifs, ils pourraient représenter une masse significative des galaxies tout en étant difficilement détectables. Mais non, en fait. En expliquant ces écarts d’observation par la présence de trous noirs, il faudrait environ 1 million de trous noirs dans une galaxie pour s’y retrouver. C’est beaucoup trop pour passer inaperçu, et les effets de leur force gravitationnelle seraient observables. C’est alors que les scientifiques en ont conclu qu’il existe une matière inconnue, diffuse, non observable, qui représente environ 80% de la masse des galaxies. Ils l’ont appelée la matière noire, parfois plus justement appelée matière transparente. L’astrophysicenne Vera Rubin était notamment une pionnière en ce qui concerne l’étude de cette matière inconnue.
Aucune matière noire dans ces 19 galaxies et personne ne sait pourquoi
Source. : Space.com
Un nouveau procédé à base de catalyseur est capable de transformer rapidement le plastique en produits chimiques utiles sans consommer une grande quantité d’énergie.
Des scientifiques japonais des universités d’Osaka et Tohoku ont démontré qu’un nouveau procédé de recyclage du plastique pouvait fournir divers produits chimiques utiles, du carburant et même de la cire. Ce processus fait intervenir un catalyseur à base de ruthénium, un métal de la famille du platine, et de l’oxyde de cérium.
La présence de ce catalyseur permet de réduire la température à laquelle on réalise le craquage du polymère. Un plastique est un long assemblage de molécules entre elles, pour le recycler, on va chauffer cette chaîne pour la séparer en molécules plus petites. Un plastique moderne nécessite des températures comprises entre 570 et 1170 Kelvin (c’est à dire entre environ 300 et 900 °C). Cette nouvelle méthode de recyclage permettrait de réaliser la même opération en dessous de 230 °C.
Cela permettrait donc de généraliser ce procédé qui, malgré le fait qu’il soit le plus efficace, est extrêmement gourmand en énergie. Les tests effectués ont permis de recycler les déchets les plus communs, sacs plastiques inclus, avec 92 % d’efficacité. La majorité des produits de la réaction était un « carburant liquide ». Cela crée aussi plus petite quantité de cire, les deux étant bien évidemment utiles.
Le plastique est incroyable, car il est facile à produire, résistant et il ne se dégrade pas rapidement. Malheureusement, ce dernier avantage est aussi son plus gros défaut. En effet, les déchets plastiques s’accumulent à travers toute la planète même dans les régions les plus reculées. Il est donc nécessaire de trouver des solutions viables pour se débarrasser de ces déchets qui représentent une menace sérieuse pour l’environnement.
« Les plastiques sont des matériaux essentiels à notre vie, car ils apportent sécurité et hygiène à notre société », déclarent les auteurs de l’étude. « Toutefois, l’augmentation de la production globale de plastiques et sa rapide pénétration sur nos marchés ont provoqué un problème dans la gestion des déchets, ce qui cause de sérieux problèmes environnementaux et biologiques comme la pollution des océans ».
Si la plupart des plastiques sont théoriquement recyclables, beaucoup d’entre eux finissent en déchetterie, car la mise en œuvre du procédé est trop compliquée. Un peu partout, des chercheurs travaillent pour réduire l’impact de ce matériau sur la planète. Par exemple, une bactérie qui dévore le polyuréthane pourrait lutter contre la pollution au plastique.
Être capable de transformer le polymère en substance utile est crucial pour l’avenir. Cela permettrait de conserver un matériau extrêmement pratique tout en limitant l’impact sur la planète. Cerise sur le gâteau, si la méthode utilisée nécessite moins d’énergie, le bénéfice est doublé. Dans un avenir proche, peut-être pourrons-nous jeter un plastique à la poubelle sans craindre de le retrouver dans l’océan ou sur la plage.
Messie: la bande-annonce de Netflix `` révèle un spoiler '' aux téléspectateurs musulmans
Publié 6 décembre 2019
Cet article contient des spoilers potentiels pour la série Netflix Messiah Mehdi Dehbi comme Al-Mahsi dans le Messiah de Netflix Copyright de l'imageNetflix Légende de l'image
Une personne a déclaré que nommer le protagoniste Al-Masih était aussi évident que d'appeler un personnage "Murder McMurderson" Netflix a publié la première bande-annonce de son prochain thriller Messiah cette semaine - et a révélé par inadvertance une torsion majeure de l'intrigue à de nombreux téléspectateurs musulmans.
Le spectacle est centré sur un homme semblable au Christ qui accomplit des miracles dans le monde entier. Mais le nom du personnage est un énorme clin d'œil à Dajjal, un faux prophète de la théologie islamique comparable à l'Antéchrist. De nombreux musulmans et arabophones ont deviné que le "messie" était le Dajjal et ont plaisanté en disant qu'ils auraient besoin de "prendre un tapis de prière" après avoir regardé la bande-annonce.
Qu'y avait-il dans la bande-annonce?
Dans la bande-annonce, le personnage principal - joué par l'acteur belge Mehdi Dehbi - est vu en train de faire des miracles et de construire un énorme public international. Un officier de la CIA enquête sur la figure insaisissable, qu'elle soupçonne d'être un escroc mondial majeur. Lors d'un interrogatoire, l'homme dit avoir été envoyé «par son père» pour aider les gens. Légende de la figure Avertissement: le contenu tiers peut contenir des publicités Espace blanc de présentation Netflix a tweeté la bande-annonce avec la question: "Qui pensez-vous qu'il est?" Le personnage de Dehbi n'est pas nommé dans la bande-annonce, mais il est nommé sur le site Web de Netflix comme Al-Masih - en arabe pour «le messie». C'est le nom utilisé pour Jésus-Christ dans l'Islam, mais c'est aussi le nom avec lequel Dajjal est censé s'annoncer.
Quelle a été la réaction?
En citant la bande-annonce, l'utilisateur @ Sultaan_Mo1 a écrit "Je reçois des vibrations Dajjal", avant d'ajouter dans un autre tweet: "Je parie qu'il perdra" accidentellement "un œil."
Dans la théologie islamique, on dit que Dajjal est aveugle d'un œil. Les messages contenaient des dizaines de milliers de likes et de retweets. Plus tard, le même utilisateur de Twitter a publié des captures d'écran semblant montrer qu'il avait été bloqué à la fois par les comptes Netflix et Messiah. Netflix a nié cela, en disant: "Il n'y a aucune vérité dans cette histoire, nous n'avons pas bloqué les fans." Bruh avec https://t.co/G5FpwCX3a1 pic.twitter.com/kBaOHugltd - Annonce Mu ع. (@ Sultaan_Mo1) 3 décembre 2019
La BBC n'est pas responsable du contenu des sites externes.
Voir le tweet original sur Twitter Espace blanc de présentation Une personne a écrit que "les musulmans ont compris la fin de la tournure de l'émission" Messiah "de Netflix parce qu'ils ont littéralement nommé le personnage Dajjal", mais le compte Twitter officiel de Netflix a répondu: "Ce n'est pas vraiment le nom du personnage." L'auteur G Willow Wilson a dit que Netflix était toujours "musclé" d'appeler le personnage Al-Masih, plutôt que "Bob, ou Abdel Halim el Helwani, ou * littéralement * quoi que ce soit à part le titre avec lequel l'Antéchrist s'annoncera".
L'acteur belge Mehdi Dehbi dans le rôle d'Al-Masih dans le Messie Copyright de l'imageNetflix légende de l'imageLa bande-annonce de Messiah est sortie cette semaine Elle a ajouté: "Je comprends pourquoi, pour un anglophone sans connaissances en islam ou en arabe, le lien entre Masih et le Messie est suffisamment subtil. Alors peut-être que pour eux cela ressemblait à Bob.
Pourtant, ils ne prévoyaient pas que tout était local sur le l'Internet." Un autre utilisateur de Twitter a déclaré que c'était aussi évident que "regarder un mystère de meurtre arabe et il y a un personnage nommé Murder McMurderson".
D'autres ont fait des blagues sur le besoin de prier après avoir regardé la bande-annonce et écouté le Coran en boucle sur Spotify. Qui est Dajjal?
Dajjal signifie «trompeur» en arabe. Dans l'eschatologie islamique, Al-Masih Ad-Dajjal est un faux prophète pervers qui, dit-on, viendra sur terre et tentera d'attirer les gens à suivre Shaytan (Satan). On pense qu'il sera alors détruit par le Christ, ou l'Imam Mahdi. Dans le Hadith, un livre sacré islamique qui contiendrait les enseignements du Prophète Muhammad, Dajjal est décrit comme ayant les cheveux bouclés, un œil et le mot «kafir» - incroyant - sur son front.