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109 cas de cancer du sein détectés
Quand il faut chercher un signe de cancer de la grosseur d 'un cristaux de neige dans une photo et qu'ont peut pas zoomer et que la technologie est déficiente et archaïque,c'est ça que sa donne !
MONTRÉAL – Après avoir passé à la loupe (a la quoi ???? j'ai peur moué la la ,la )plus de 22 040 mammographies réalisées dans des cliniques de la province de 2008 à 2010, le Collège des médecins du Québec a constaté que sur le lot, 109 cancers du sein n'ont pas été détectés. Le Collège a remis mardi son rapport d'enquête concernant la relecture de plus de 22 040 mammographies.
«Il est important de savoir que les patientes [victimes de ces erreurs de lecture] ont été référées et prises en charge au fur et à mesure que les résultats étaient connus en cours d'enquête», a rassuré le Dr Charles Bernard, président-directeur général du Collège des médecins.
Cette enquête «sans précédent» visait à vérifier la qualité de la lecture des films des mammographies réalisées dans les cliniques de radiologie de Fabreville, Jean-Talon-Bélanger et Domus Medica, de 2008 à 2010. C'est dans ces établissements que travaillait le radiologiste dans la mire de l'enquête, le Dr Raymond Bergeron. Ce dernier ne pratique plus aujourd'hui et deux des cliniques ont été vendues, tandis que l'autre a fermé ses portes.
Selon les résultats de l'enquête, 96 des 109 cas de faux diagnostics sont attribuables au Dr Bergeron. Les autres cas seraient attribuables à d'autres médecins qui pratiquaient dans ces cliniques.
Des cas troublants
Selon Louise Charbonneau, enquêteuse pour le Collège des médecins dans ce dossier, on ne compte aucun décès parmi ces 109 femmes victimes d'une mauvaise lecture. Toutefois, la situation est loin d'être rose pour celles qui ont reçu un diagnostic erroné.
TVA Nouvelles rapportait récemment le cas d'une des femmes faisant partie des victimes. Après avoir effectué une première visite chez le Dr Bergeron en raison d'une petite bosse, le médecin lui a assuré que ce n'était rien et l'a retournée chez elle. Cinq mois plus tard, un deuxième avis lui indiquait toutefois le contraire. Elle a dû se faire opérer, mais le cancer s'est tout de même propagé jusqu'au cerveau. Elle envisage aujourd'hui d'entamer une poursuite contre le Dr Bergeron.
Malgré les résultats de son enquête, le Collège des médecins refuse de parler d'un rapport «dévastateur» pour l'ensemble des cliniques privées québécoises, soulignant du même souffle que les problèmes qu'il a permis de révéler se rattachent presque en totalité à un seul radiologiste.
Des recommandations
Le Collège émet tout de même plusieurs recommandations afin d'éviter qu'une telle situation ne se reproduise. Parmi celles-ci, on retrouve l'établissement d'un lien formel entre les centres de dépistages, les centres de référence et les cliniques privées de mammographie pour notamment faire le suivi de performance des centres de dépistage et des radiologistes qui y exercent.
On suggère également de nommer quatre radiologistes experts pour assurer un suivi continu de l'interprétation des mammographies pour l'ensemble du Québec.
Un cas isolé
En réaction aux résultats obtenus par le Collège des médecins, l'Association des radiologistes du Québec tient à se faire rassurante : le Dr Bergeron reste un «cas isolé».
Selon son président, le Dr Frederic Desjardins, le médecin qui faisait l'objet d'une enquête, âgé de 77 ans, avait tendance à s'isoler professionnellement.
Il souligne d'ailleurs que lorsqu'«on regarde les chiffres, on a de très bons taux de détection (au Québec). On se compare très favorablement aux autres programmes dans le reste du Canada et de l'Europe», a-t-il souligné.
Le Dr Desjardins se montre favorable aux recommandations émises par le Collège des médecins.
REF.:
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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !