politicaillerie, Politichienne ou Politichien, politique, avocat du diable, justice, justice c'est quoi ça,
L'ancien premier ministre du Québec Jean Charest songe à la possibilité
de se porter candidat à la chefferie du Parti conservateur du Canada.......un bon test !
Jean Charest le Libéral et ancien conservateur se vange, en revenant en politique,ça va bien entrer dans sa future biographie lol !
Il veut se refaire une image, a l'opposé du livre du journal de montreal "PLQ inc", a l'opposé de la commission Charbonneau,qui a laissé des cicatrices.
Il se montrera blanc comme neige face au Québécois qui ne se souviennent plus(estrie de licence a marde dla Saaq)et il sera réélu ,parce que la politique ,et la justice (c'est un avocat strie!),c'est comme la lutte ,c'est arrangé. Surtout venant d'un avocat,la profession ou il y a le plus de crosse !
Il va surement rire ,quand il va voir que le monde vont voter pour son discours et pour sa future pension ,une job c'est une job ,quand tu ne peu fitter ailleurs ,tu reviens a tes sources(la politique),sauf que ça va prendre plus de garde du corps! A un moment donné , un peuple s'écoeure yf@! On ne pourra pas démolir un ancien premier Ministre ,tel un phenix il renaît de ses cendres ,que ce soit Charest,Trump,le plaisir est le même.Comme remboursé une partie de l’hypothèque de la maison de son ancien chef ,Petit Jean C. à Westmount, avant de lui verser un salaire de 75 000$.
Les bâtisseurs du Québec seront toujours épargnés,et c'est ce qui est en train d'advenir avec SNC Lavalin.On ne peut pas démolir un Chef politique et encore moins démolir des ingénieurs véreux d'SNC Lavalin.Parce que dans les hautes sphères de la justice ,entre deux portes closes ,ils s'entendent pour nous cacher la vérité au Québécois,simplement en plaidant coupable pour fraude.
Le titre SNC-Lavalin a bondi en Bourse de plus de 25 % après l'annonce du règlement du dossier.Mais le problême c'est que la corruption n'est pas prouvable au Québec (welcome mafiosi mafiosa)tout comme ailleurs.
Bienvenue en enfer,vous êtes tous protégés parBelzébut ! Ici ,il n'y a pas de place pour la vérité ,vous êtes tous coupable ,les uns les autres. L'argent et la gloire vous gardera jusqu'a votre mort !
Belzébut se chargera de soupoudré de la poudre d'orgueil sur votre Égo.Sauf, si jamais un jour par l'entremise de Lucifer ,le pardon venait a votre esprit ,pour enfin vraiment aider votre prochain.
En trois
mois, le génocide fera 800 000 morts, pour la majorité des Tutsis et
quelques Hutus modérés, à coups de machette et d’inhumanité devenue
virale. Un quart de siècle plus tard, un certain apaisement souffle sur
le Pays aux mille collines où le « Je suis Rwandais » (Ndi Umunyarwanda)
du président Kagamé semble vouloir faire son nid. Une paix fragile que
sonde délicatement le journaliste, éditeur et écrivain Alain Stanké dans
Rwanda, après le sang, l’espoir.
Avec beaucoup d’empathie, celui qui a connu les camps de
concentration a fait le voyage au Rwanda pour essayer de comprendre
comment se reconstruit un pays ravagé par un élan sanguinaire aussi
féroce. Survivants et spécialistes de toutes sortes s’ouvrent à lui avec
confiance, dignes, certains solaires, d’autres moins, tous avec encore
un exigeant travail de mémoire à faire. Comme Pacifique Bonheur, gardien
du mémorial du génocide, dont le nom même l’appelle vers la lumière ;
la réconciliation en cours est un miracle qu’il protège et nourrit tous
les jours.
On dit que la faim est une sensation intransmissible, cette
horreur-là est du même ordre, elle est impartageable, confie un autre
intervenant. Cela se sent dans les transitions maladroites de ce
documentaire qui hésite entre devoir de mémoire et exercice de
réparation, entre récit factuel et confession.Aujourd'hui on ne parle plus de Tutsis ou de hutus,mais de Rwandais !
Seul le peuple Rwandais possède la capacité de pardonné , ils sont un
exemple pour nos sociétés et de notre justice , nous les Habitants de
l’Amérique. Dans nos vies: L’espoir meurt le dernier !
Déprogrammer l'obsolescence, un grille-pain à la fois
Le
droit à la réparation est le remède à l’obsolescence programmée des
appareils électroniques et des électroménagers. Mais l'industrie
est-elle prête à revoir son modèle d’affaires?
De
plus en plus de personnes réclament des biens plus faciles à réparer.
Mais ce virage passe par un changement de mentalité de la part de
l’industrie et des consommateurs, toujours tentés par la nouveauté.
En
France, une entreprise fait oeuvre de pionnière dans le domaine, mais
au Canada, nous sommes encore loin du compte, malgré plusieurs
initiatives mises sur pied.
L’équipe de La Facture a vérifié s'il était
possible de faire réparer certains appareils à prix raisonnable avec
l’aide de plusieurs personnes qui ont répondu à notre appel, lancé au
printemps dernier.
Des consommateurs désabusés et coincés
Denise Maurice de Granby a reçu en cadeau un grille-pain T-fal de la compagnie française Seb.
Après seulement un an et demi d’utilisation, il ne grille le pain que d’un côté.
Elle est allée chez un réparateur. Il estime que cela coûtera environ 70 $.
C’est beaucoup trop cher pour Denise Maurice, puisque la valeur du grille-pain est de 80 $. Elle aurait été prête à payer 20 $.
Je me dis que c'est 25 % à peu près du prix initial... [...] Mais au-delà de ça, non! dit-elle.
Mme Maurice a décidé de reprendre son vieux grille-pain.
Je n’embarque pas dans ce
jeu-là de payer quasiment le prix du grille-pain au complet pour le
faire réparer ni d'en acheter un autre. C'est un non-sens.
Guy Boisvert de Québec a un problème avec son climatiseur
de marque LG. Il a payé l’appareil 500 $ en 2012. Cinq ans plus tard,
l’évaporateur est défectueux, et pour le faire réparer, il en coûterait
400 $.
LG nous a répondu que le produit a été fabriqué en 2011, et donc que la pièce n’est plus disponible.
Abusif,
totalement abusif! On ne peut pas concevoir non plus qu'un bien que
l'on répare coûte sensiblement le même prix qu'un bien neuf qu'on
achète. C'est totalement illogique, dénonce Guy Boisvert de Québec
Lui aussi aurait été prêt à payer pour le faire réparer, mais pas à n’importe quel prix.
On propose à Guy Boisvert de réparer son climatiseur pour 400 $ alors que l'appareil vaut 500 $.
Photo : Radio-Canada / La Facture
Je
serais prêt à investir là-dedans. Moyennant le fait que j'ai la
garantie que ça va durer encore un autre cinq ans. Oui, pourquoi pas.
Bruno Gagnon de Québec, lui, a un iPod qui a arrêté de fonctionner après 13 mois d’utilisation.
« Chez Apple, on ne m’a même pas offert de le réparer. On me donne 50 $ pour que j’en rachète un autre! » déplore Bruno Gagnon.
Il a rejeté l’offre.
J'ai refusé parce que ça me
paraît étrange qu'il faille s'en départir sans qu'il y ait possibilité
de le réparer. Ça m'horripile vraiment.
Nous avons contacté Apple à ce sujet, et nous n’avons pas eu de réponse au moment de la publication.
L’heure est grave
Selon le rapport d’Équiterre Obsolescence des appareils électroménagers et électroniques : quel rôle pour le consommateur?, lors des deux dernières années, les gens ont acquis en moyenne plus d’appareils électroménagers que d’appareils électroniques.
Ce sont les petits électroménagers qui sont les plus
populaires à 68,4 %, selon les données recueillies auprès de répondants.
Les plus acquis : aspirateur, cafetière/machine à expresso,
grille-pain, micro-onde, et mélangeur.
Selon un rapport de l’ONU, les petits électroménagers et
les appareils électroniques génèrent plus de 44 millions de tonnes de
déchets par année sur la planète.
C’est l’équivalent de 4500 tours Eiffel. Et seulement 20 % de ces appareils seraient correctement recyclés.
Or, à défaut d’être recyclés, une grande partie de ces appareils pourraient être réparés.
Les dernières données disponibles sur
le taux de récupération et de recyclage des appareils électroniques et
des électroménagers au Québec datent de 2015.
Il a été impossible pour Radio-Canada de les obtenir pour
2019, et ce, même si des écofrais sont exigés pour les appareils
électroniques. Ils servent à la collecte, au transport et au recyclage.
D’autre part, aucun programme semblable n’existe pour les petits électroménagers comme les cafetières.
Nous pouvons penser que la majeure partie de ces appareils finit dans les sites d’enfouissement.
Alain Pautrot, vice-président, satisfaction du consommateur et service après-vente, Seb
Photo : Radio-Canada
L’entreprise qui est prête aux changements
L’entreprise
française Seb, qui détient notamment les marques T-fal, Moulinex,
Krups, All-Clad et Lagostina, a un modèle d’affaires hors de
l’ordinaire.
Seb s’engage à ce que ses produits soient réparables pendant 10 ans dans toute l’Europe.
Les produits sont en conséquence conçus pour être plus
facilement réparables, démontables et remontables, afin d'être réparés à
moindre coût.
Aussi, Seb promet de conserver en stock toutes les pièces
de la quasi-totalité de ses produits pendant près de 10 ans après
l’achat.
Alain Pautrot, vice-président satisfaction du
consommateur et service après-vente de Seb, explique la philosophie de
l’entreprise qui a pour but de fidéliser les clients.
Et cette fidélité rapporte : c’est qu’au lieu de faire des profits sur la réparation, les profits sont faits autrement.
Il ne faut pas oublier que si un réparateur accepte de ne
gagner quasiment rien en réparant un grille-pain, il est probable qu'il
vendra en même temps des filtres pour la cafetière, un balai pour
l'aspirateur, fait valoir M. Pautrot. Tout ce complément va ramener les
consommateurs à aller chez le réparateur.
Depuis qu'on répare nos
grille-pain, à peu près à 85 % des grille-pain en Europe sont réparés.
On a énormément amélioré la qualité des grille-pain parce qu'on les
connaît.
Une lutte qui prend de l’ampleur
La
France est le premier pays, en 2015, à avoir légiféré contre la
diminution volontaire de la durée de vie des produits électroniques.
L’obsolescence programmée est un délit pénal passible
d’une peine d’emprisonnement de 2 ans et d’une amende qui peut atteindre
300 000 euros.
Des plaintes ont été déposées contre Apple et Epson par
l’Association HOP/ Halte à l’Obsolescence programmée, ce qui a mené à
l’ouverture d’une enquête par le Procureur de la République.
Cette enquête est toujours en cours.
En Italie, en octobre 2018, l’autorité de la concurrence
italienne a infligé une amende de 10 millions d’euros à Apple et de
5 millions d’euros à Samsung pour obsolescence programmée.
Les deux entreprises contestent cette pénalité devant les tribunaux italiens.
En 2016, le gouvernement suédois a réduit sa taxe de 25 %
à 12 % sur la réparation des vêtements, des vélos, des réfrigérateurs
et des machines à laver. Cette mesure vise notamment à inciter les
consommateurs à modifier leur comportement.
Aux États-Unis, des projets de loi ont été déposés dans 20 États américains.
Des projets de loi qui incluent par exemple l’accès au
plan d’appareils électroniques aux consommateurs et aux réparateurs
indépendants.
La députée libérale Lise Thériault est notamment porte-parole de l’opposition officielle pour la protection des consommateurs.
Photo : Radio-Canada / La Facture
Québec s'apprête à réglementer
Au Québec, le projet de loi 197 a été déposé le 9 avril dernier après qu’une pétition eut été déposée à l’Assemblée nationale.
C’est une initiative singulière, puisque la pétition a
reçu plus de 45 000 signatures. Il s’agit de la deuxième pétition en
importance dans l’histoire du Parlement.
Piloté entre autres par la députée libérale Lise
Thériault, le projet de loi veut obliger les manufacturiers à offrir des
pièces à prix raisonnables.
La notion de droit à la
réparation, c'est comme le droit de mourir dans la dignité, ce sont des
droits qui, avec le temps, les gens vont réclamer.
Jade Racine, une des étudiantes en droit de l’Université
de Sherbrooke à l’origine du projet de loi, explique la problématique
actuelle.
C'est
souvent les compagnies qui ont le monopole de la réparation, donc des
grandes compagnies, qui créent des pièces qui ne sont pas accessibles,
qui créent des outils spéciaux pour remplacer les pièces défectueuses,
alors c'est souvent un problème pour les gens, dénonce-t-elle, mais
aussi pour les réparateurs aussi qui doivent trouver d'autres moyens de
faire leur travail.
D’autre part, le gouvernement du Québec a annoncé début
novembre un nouveau programme pour récupérer les gros électroménagers
ainsi que les climatiseurs sur roulettes.
Le nouveau règlement obligera les manufacturiers à
récupérer leurs produits à leur fin de vie utile à compter du 5 décembre
2020.
Il en coûtera 90 millions au gouvernement pour aider l’industrie.
En France, la loi sur l’environnement oblige les distributeurs à récupérer les gros et les petits électroménagers depuis 2014.
L’équipe
de « La facture » a demandé à l’électromécanicien Martin Barbeau de
tenter de réparer le grille-pain de Mme Maurice. Une tâche pas si
simple, malgré les apparences.
Photo : Radio-Canada / La Facture
Le test du grille-pain
Nous avons vérifié comment pourrait se faire la réparation du grille-pain de Mme Maurice.
L’équipe de La Facture a demandé à l’électromécanicien Martin Barbeau d’y jeter un coup d’oeil. Il collabore au projet Les Affûtés, un espace collaboratif où l’on peut apprendre à réparer ses appareils défectueux.
Enthousiaste, Mme Maurice se rend aux Affûtés. M. Barbeau tente d’ouvrir le grille-pain par le dessous. Il y a beaucoup de vis, et elles sont très difficiles à dévisser.
C’est le grille-pain le plus difficile que j’aie eu à ouvrir. Il bat des records.
Il a tenté alors de l’ouvrir à l’aide d’un outil d’une
forme particulière, les composantes étant de forme hexagonale, ce qui
est inhabituel.
Après une demi-heure de travail, impossible de l’ouvrir
par le dessous. Pourtant, c’est la seule façon d’avoir accès au
mécanisme.
Mme Maurice et M. Barbeau persévèrent, ils se mettent à deux.
C’est un travail délicat, puisqu’il faut être capable de
le remonter par la suite, il ne faut donc pas le casser. Curieusement,
les vis tournent dans le vide. Ils découvrent qu’elles semblent être des
rivets.
Après plusieurs manipulations, ils se rendent compte que
ce sera très difficile de l’ouvrir sans le démolir. Et qu’il sera alors
impossible de le remonter. Verdict : il est irréparable.
Étonnamment, le grille-pain T-fal est une marque du Groupe Seb.
Nous avons demandé des explications à Alain Pautrot de Seb. Il nous a répondu que les
produits au Canada et aux États-Unis sont des gammes spécifiques pour
lesquelles la politique de réparabilité est arrivée beaucoup plus tard.
Elle commence seulement aujourd'hui à être mise en place, donc on ne
peut pas assurer que des produits qui ont 5 ou 6 ans ont déjà bénéficié
de cette politique.
L’animateur
et journaliste François Sanche en compagnie Sylvain Plouffe, de l’
École de design de la Faculté de l’aménagement de l’UdeM et de Daniel
Spooner du département de génie mécanique de Polytechnique Montréal.
Photo : Radio-Canada
Constats
Plusieurs mythes courent sur l'obsolescence. Le principal étant l’agissement des entreprises.
On croit à tort qu’elles fabriquent des produits qui ont une durée de vie prédéterminée.
Pour certains produits, c’est vrai, mais il y a des nuances.
L’expert Sylvain Plouffe, professeur à la Faculté de
l'aménagement de l’École de design de l'UdeM, précise que
« L'obsolescence est inévitable. Un produit, un service, ou
techniquement ça ne fonctionne plus à cause de l'usure, ou à cause des
nouvelles technologies, ou parce que c'est carrément usé ».
Il y a aussi chez les
usagers ce qu'on appelle l’obsolescence psychologique. Ça ne satisfait
pas notre besoin maintenant, on n'est pas à la mode, on n'est pas
valorisé, esthétiquement ça convient plus. Et on se débarrasse du
produit pour ces raisons-là.
Daniel Spooner, maître d'enseignement au Département de génie mécanique de Polytechnique Montréal, définit l’obsolescence comme une
perte d'efficacité dans le service rendu. L'offre de service est moins
disponible ou plus disponible du tout par le produit duquel on
s'attendait.
Les 3 types d’obsolescence identifiés :
• Fonctionnelle et technologique – par défaut fonctionnel, par incompatibilité, par notification
• Économique – réparabilité, rapport qualité/prix, baisse de prix, service après-vente
Source : Rapport « Obsolescence des appareils électroménagers et électroniques : quel rôle pour le consommateur? », Équiterre
Réponse de l’industrie
Malgré
les nombreuses initiatives un peu partout dans le monde, les
manufacturiers s’opposent sur le droit à la réparation. Ils invoquent la
propriété intellectuelle et la sécurité.
L'Association des fabricants d'appareils électroménagers
(AHAM) nous a répondu que « les fournisseurs de services autorisés sont
tenus de réparer avec les pièces et l’équipement testés qui répondent
aux exigences de sécurité et de fiabilité spécifiées par les
fabricants ».
Pour ce qui est du projet de loi québécois, l’AHAM nous
répond : « Pas un seul État américain n’a adopté de loi sur le droit à
la réparation. Plusieurs l’ont considéré et, chaque fois, ils ont conclu
que ces propositions sont bien intentionnées, mais qu’elles ne sont pas
dans l'intérêt du consommateur. »
Un reportage de l’animateur et
journaliste François Sanche, de la journaliste à la recherche Melissa
Pelletier et de la réalisatrice Stéphanie Desforges. Le reportage sera
diffusé à l’émission La facture mardi à 19 h 30.
banques, fin $ ou fin des Banques, les banques vont manger des crouttes, faille, hackers, vol de donnés
« C’est
clairement des congédiements. Il n’y a pas d’autres façons de le
dire », commente Claude Garcia, ex-président de Standard Life et
administrateur de sociétés.
La
crise liée à la fuite de renseignements personnels au Mouvement
Desjardins entraîne le départ de deux membres de la garde rapprochée du
PDG Guy Cormier.
Denis
Berthiaume, premier vice-président exécutif et chef de l’exploitation du
Mouvement Desjardins, et Chadi Habib, premier vice-président,
technologies de l’information, ne font plus partie de l’organisation.
La
décision a été prise après « quelques mois de vérifications internes »
entourant la fuite de données révélée en juin, a indiqué la coopérative
dans un communiqué. Au final, les données personnelles des 4,2 millions
de particuliers membres de Desjardins ont été dérobées.
« La
confiance que j’accorde aux membres de mon comité de direction est
essentielle, a commenté Guy Cormier dans le communiqué de mardi. Les
événements des derniers mois m’amènent à la conclusion qu’il faut
apporter des changements dans la composition de la haute direction du
Mouvement Desjardins. »
Il
n’a pas été possible de parler à Guy Cormier pour obtenir plus de
détails sur la réorganisation de son équipe. « Nous n’accorderons pas
d’entrevue et ne ferons pas de commentaires », a fait savoir la
porte-parole Chantal Corbeil.
« C’est
clairement des congédiements. Il n’y a pas d’autres façons de le
dire », commente Claude Garcia, ex-président de Standard Life et
administrateur de sociétés. « Guy Cormier veut leur faire porter le
fardeau du problème », ajoute-t-il.
« Ils
[Denis Berthiaume et Chadi Habib] vont avoir de la difficulté à se
trouver un autre emploi de même niveau. Quand vous êtes à ce niveau-là,
les gens disent qu’ils sont bien payés, mais ils avaient de grandes
responsabilités. C’est normal qu’ils assument ces responsabilités si
effectivement ils sont responsables. Je n’ai pas de raison de douter de
la bonne foi de Guy Cormier et du conseil d’administration », affirme
Claude Garcia.
Pour
cet observateur avisé du monde des affaires, il ne fait aucun doute que
Guy Cormier a dû convaincre le conseil d’administration qu’il fallait
faire ce geste. « Car le conseil doit être certain que ce n’est pas une
façon pour lui de se sortir du trou. Il a fallu que Guy Cormier monte un
dossier pour montrer que ces deux personnes-là étaient vraiment
responsables. C’est une question de gouvernance. »
Pour Claude
Garcia, les événements des derniers mois chez Desjardins démontrent
qu’il y avait de « grosses faiblesses » au sein de l’organisation et que
de « graves erreurs » ont été commises.
Le
vol de données des clients de Desjardins aurait été commis par
l’entremise d’une simple clé USB sur laquelle on a téléchargé les
fichiers.
À
la Standard Life, dit-il, des cas de fraude « pas mal plus
sophistiqués » ont été découverts alors qu’il était dirigeant. « On
avait engagé une firme dont le mandat était de défoncer notre système.
Ils finissent toujours par défoncer. Mais une fois que c’est fait, tu en
corriges, des affaires. »
À ce compte-là, le départ de Chadi Habib n’est pas étonnant, selon lui. « Ça ne me surprend pas. »
Des dirigeants choisis par Guy Cormier
Denis
Berthiaume et Chadi Habib avaient spécifiquement été choisis par Guy
Cormier pour faire partie du comité de direction après son élection à la
tête du Mouvement Desjardins, il y a trois ans. Il avait nommé Denis
Berthiaume premier vice‐président exécutif et chef de l’exploitation
avec pour mandat de superviser l’ensemble des opérations du Mouvement.
M.Berthiaume cumulait une vingtaine d’années de service chez Desjardins.
À
titre de premier vice-président, technologies de l’information, Chadi
Habib assumait notamment le co-leadership de la transformation
numérique, un virage visant à faire évoluer les services offerts aux
membres et clients de Desjardins. Il travaillait chez Desjardins depuis
huit ans et il relevait directement de Denis Berthiaume.
L’ancien patron du Mouvement Desjardins Alban D’Amours s’est dit très surpris quand La Presse lui
a appris la restructuration. « Guy Cormier est en mesure de prendre les
mesures qui s’imposent », a-t-il ajouté sans toutefois vouloir
commenter davantage.
Réal
Bellemare, qui occupait le poste de premier vice-président exécutif
finances, trésorerie, administration et chef de la direction financière,
est désigné pour prendre la relève de Denis Berthiaume. Il assurera
aussi, par intérim, les responsabilités de premier vice-président
technologies de l’information.
Réal
Bellemare aura aussi comme responsabilité de mettre en place un Bureau
de la sécurité pour notamment mettre en œuvre des stratégies en matière
de sécurité, assurer la protection des membres et clients, de leurs
actifs et de leurs renseignements personnels, et mettre en place un
processus de reddition de comptes sur la sécurité, aligné sur les
meilleures pratiques.
Il n’a pas été possible d’obtenir des commentaires de MM. Berthiaume et Habib hier.
L’enquête
policière sur le vol de données chez Desjardins se poursuit toujours.
Les autorités n’ont toujours effectué aucune arrestation.
La crise des données personnelles en quelques dates
JEUDI 20 JUIN 2019
En conférence
de presse, le président du Mouvement Desjardins, Guy Cormier, annonce
le vol dans ses systèmes informatiques de renseignements personnels
concernant 2,9 millions de membres-clients du géant financier
coopératif.
Desjardins
avait été informé de ce vol massif de données, attribué à un employé à
l’interne, par la police de Laval à la suite de son enquête sur une
transaction suspecte qui lui avait été signalée à la fin de 2018.
VENDREDI 5 JUILLET 2019
Le
président du Mouvement Desjardins, Guy Cormier, fait part publiquement
de son insatisfaction envers la firme de dossiers de crédit Equifax, qui
a été mandatée pour fournir un service de surveillance et de protection
des dossiers de crédit des membres de Desjardins touchés par le vol de
renseignements personnels.
LUNDI 15 JUILLET 2019
Afin
de « diminuer le niveau d’inquiétude » chez les membres touchés par la
fuite de renseignements personnels, le Mouvement Desjardins bonifie les
mesures de protection contre les transactions frauduleuses par vol
d’identité parmi l’ensemble de ses 4,9 millions de membres particuliers
et de ses 300 000 membres entreprises.
LUNDI 12 AOÛT 2019
Dans
ses résultats de deuxième trimestre, le Mouvement Desjardins
comptabilise une charge spéciale de 70 millions pour couvrir les
premiers coûts liés à la fuite massive de renseignements de 2,9 millions
de membres des caisses populaires. La fuite de renseignements avait été
divulguée par Desjardins à 10 jours de la terminaison comptable de son
deuxième trimestre au 30 juin.
VENDREDI 1er NOVEMBRE 2019
À
la stupéfaction générale, le Mouvement Desjardins annonce que c’est
l’ensemble de ses 4,2 millions de membres particuliers qui ont été
victimes de la fuite de renseignements. « C’était important pour nous
d’informer nos membres le plus rapidement possible », dira le président
Guy Cormier, quelques minutes avant de prononcer un discours devant la
Chambre de commerce de Montréal.
MARDI 3 DÉCEMBRE 2019
Le Mouvement Desjardins remanie sa haute direction et justifie son geste
par le vol massif de renseignements personnels ayant touché ses
4,2 millions de membres particuliers. Denis Berthiaume, qui était numéro
deux en tant que premier vice-président exécutif et chef de
l’exploitation, ainsi que Chadi Habib, qui était premier vice-président
des technologies de l’information, partent. « La confiance que j’accorde
aux membres de mon comité de direction est essentielle », fait valoir
le président, Guy Cormier, dans un communiqué.
Vapotage aux Etats-Unis : le mystère des maladies pulmonaires enfin résolu ?
Une
huile de vitamine ajoutée aux recharges de cannabis vendues sur le
marché noir serait à l’origine de la vague de complications et de décès
décelée dans le pays.
Les
enquêteurs avaient déjà pointé du doigt cette huile comme responsable
possible de cette épidémie, mais sont confortés dans leurs certitudes
par sa découverte chez 29 patients dont les fluides pulmonaires ont été
analysés par les Centres de contrôle et de prévention des maladies
(CDC).
Nocive une fois inhalée ou chauffée
«
Ces analyses apportent la preuve directe que l'acétate de vitamine E
est le principal responsable de lésions dans les poumons », a assuré
Anne Schuchat, directrice adjointe des CDC. L'acétate est le nom
chimique de la molécule. Elle a précisé qu' « aucune autre toxine
potentielle n'avait pour l'instant été détectée dans les analyses ».
La
vitamine E est normalement inoffensive. Elle s'achète sous forme de
gélule à avaler ou d'huile à appliquer sur la peau, mais elle est nocive
une fois inhalée ou chauffée.
Trump hésite à interdire les e-cigarettes aromatisées
Ces
découvertes interviennent quelques heures après l'annonce par le
président américain Donald Trump de sa volonté de faire passer l'âge
minimum pour ach
eter des cigarettes électroniques aux Etats-Unis de 18 à
21 ans.
Sa
déclaration s'inscrit dans un plan plus vaste pour réduire le vapotage
chez les jeunes, qui sera dévoilé « la semaine prochaine ». « Nous
allons annoncer une initiative très importante sur le vapotage. Nous
devons particulièrement prendre soin de nos enfants, donc nous allons
avoir une limite d'âge de 21 ans environ », a déclaré le milliardaire à
des journalistes.
Mais
il a dans le même temps fait part de ses inquiétudes sur l'impact que
pourraient avoir des restrictions trop lourdes sur l'avenir de cette
industrie naissante. Son administration pourrait ainsi revenir sur son
projet d'interdire purement et simplement les cigarettes électroniques
aromatisées, annoncé en septembre. « Nous devons veiller sur de
nombreuses personnes, y compris les emplois », a souligné le
milliardaire new-yorkais. « C'est devenu une grande industrie, nous
allons nous en occuper ».