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mardi 13 août 2019

Un Sherbrookois arrêté après avoir acheté une fausse identité sur le web invisible


Un Sherbrookois arrêté après avoir acheté une fausse identité sur le web invisible



hackers, darkweb, Darknet
 
 
 
Un homme de 32 ans qui aurait acheté une fausse identité sur le web invisible (dark web en anglais) a été accusé de tentative de fraude, d'usurpation d'identité et d'utilisation de faux documents vendredi au palais de justice de Sherbrooke.
Janick St-Onge s'est présenté jeudi au comptoir de la Banque de Montréal de la rue King Ouest dans le but d'obtenir une carte de crédit au montant de 6000$ sous un autre nom.
L'employé a eu la puce à l'oreille sentant que quelque chose était anormal. Il a poussé ses recherches et s'est rendu compte que l'identité sur les cartes faisait l'objet d'une alerte Equifax, explique le porte-parole du Service de police de Sherbrooke (SPS), Samuel Ducharme.
L'employé a alors contacté les policiers. Après enquête, on s'est rendu compte que le suspect avait de fausses pièces d'identité et avait volé l'identité de quelqu'un d'autre. Il avait, en fait, acheté l'identité d'une personne sur le dark web, ajoute-t-il.
Selon le SPS, le suspect avait en sa possession un document avec une série d'informations personnelles « très pointues » d'une seule personne qui comprenaient ses adresses, numéros de compte de banque et emploi.
Pour nous, c'est difficile d'établir la provenance, mais avec les informations détenues, il semble assez clair que ce sont des informations qui provenaient d'une institution bancaire, soutient Samuel Ducharme.
Le Directeur des poursuites criminelles et pénales s'est opposé à la remise en liberté du Sherbrookois. Ce dernier doit revenir en cour lundi pour son enquête sur remise en liberté.
Quatrième plainte en 2 semaines
Si c'est la première fois que le SPS arrête une personne qui a en sa possession ce type d'information, reste que, depuis deux semaines, c'est la quatrième plainte pour tentative de fraude qui est déposée à la police de Sherbrooke.
Le Service de police de Sherbrooke lance un appel à la vigilance. Oui, au personnel d'institutions financières, mais aussi à toutes les compagnies qui peuvent ouvrir des dossiers de crédit ou des comptes clients, d'être très vigilants. Ces fraudeurs-là fabriquent maintenant des cartes d'identité qui s'approchent vraiment de la réalité. Les cartes qu'avait le suspect jeudi ressemblaient vraiment à des vraies sauf quelques indices qu'un oeil avisé peut déceler.

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7300 Québécoises porteuses d'implants mammaires avisées d'un risque de cancer



7300 Québécoises porteuses d'implants mammaires avisées d'un risque de cancer

La Presse canadienne

médicale
 
Près de 7300 Québécoises ayant des implants mammaires texturés ont été contactées par les établissements de santé de la province pour les aviser d'un faible risque de cancer.
C'est le résultat d'une démarche préventive entreprise en mars dernier par le ministère de la Santé du Québec, qui ne voulait pas prendre de risque.
Après un avis de Santé Canada, le ministère québécois avait rapidement demandé à tous les établissements de la province d'ouvrir les dossiers de leurs patientes afin de répertorier celles qui avaient reçu ces implants spécifiques depuis 1995.
Hôpitaux et cliniques devaient ensuite aviser les femmes concernées, dont certaines avaient reçu ces implants lors d'interventions chirurgicales de reconstruction mammaire.
Le ministère fédéral avait signalé en février dernier une augmentation du nombre de cas du lymphome anaplasique à grandes cellules associé aux implants mammaires texturés chez les Canadiennes. Au 1er janvier 2019, Santé Canada avait été informé de 22 cas confirmés et de 22 cas soupçonnés.
Selon le ministère fédéral, il ne s'agit pas d'un cancer des tissus mammaires, mais plutôt d'une forme rare de lymphome non hodgkinien, c'est-à-dire un cancer touchant le système immunitaire qui peut apparaître plusieurs mois ou années après la pose d'implants. Il se caractérise généralement par l'accumulation de liquide entre l'implant mammaire et les tissus environnants.

Un risque faible

Le risque pour ces femmes de développer ce cancer serait faible, soit d'une sur 30 000 porteuses d'implants texturés, avait indiqué en mars une porte-parole du ministère de la Santé du Québec, Marie-Claude Lacasse. Mais le ministère préférait que les femmes soient correctement informées, notamment des risques et des symptômes à surveiller, et puissent parler à un médecin.
Sans registre sur ces implants, il était difficile de savoir combien de femmes les avaient reçus. En mars, le ministère de la Santé du Québec évaluait leur nombre à 15 000.
Mais après consultation des dossiers médicaux, il apparaît que le nombre est moindre, et que ce seraient plutôt 7300 femmes au Québec qui sont porteuses de ce type de prothèses, selon des données obtenues du ministère par La Presse canadienne. Par ailleurs, plus de 2500 appels ont été reçus par les établissements du réseau de santé par des femmes demandant de l'information.

Plus de 800 rendez-vous

Le ministère québécois de la Santé a aussi fait savoir que plus de 820 rendez-vous ont été donnés ou doivent l'être prochainement dans divers établissements. Ce nombre n'inclut pas les patientes ayant consulté un professionnel de la santé hors établissement, par exemple un médecin de famille, à la suite de la réception de la lettre.
Tous ces chiffres pourraient encore augmenter, alors que des établissements de santé poursuivent leurs vérifications. Toutefois, ils ont noté une diminution significative du nombre d'appels reçus depuis la fin du mois de mai, précise le ministère.
Ces implants texturés n'ont pas été les plus populaires du Québec : seulement 10 % des femmes ayant des implants auraient ceux de type texturé.
Trois cas de lymphome anaplasique à grandes cellules ont été rapportés à Santé Canada depuis mars par des établissements québécois. Le chiffre pourrait être plus élevé puisque certains rapports n'identifient pas la région où le cas a été répertorié, précise le ministère. 



 

lundi 15 juillet 2019

Une employée de Desjardins vole 300 000 $ en huit ans


Une employée de Desjardins vole 300 000 $ en huit ans

Volez 500 $ ici et là. Répétez des centaines de fois pendant huit ans. Vous obtenez un magot de 300 000 $ ni vu ni connu. C’est la minutieuse fraude qu’a réalisée une conseillère financière d’expérience d’une caisse Desjardins de Montréal dans les années 2000. Danielle Cartier a été condamnée hier à une peine « très clémente » de 15 mois de prison à domicile.
« Vous vous en sortez très bien, Madame. Je ne peux me retenir de vous dire que vous vous en sortez bien », a répété le juge Jean-Jacques Gagné hier en entérinant la peine proposée par les parties. « Elle a perdu ses amis et elle a été reniée par sa famille », a souligné son avocat, Me Daniel Champagne.
La Repentignoise de 62 ans s’est avouée coupable hier d’avoir fraudé la Caisse d’économie des travailleurs du secteur Industriel et Assurances Desjardins, entre janvier 2001 et février 2009, et d’avoir fait de fausses inscriptions aux « comptes grands-livres » au cours de cette période.
La conseillère financière, qui avait 30 ans d’ancienneté chez Desjardins, a transféré 309 542 $ des fonds de l’établissement dans son compte personnel en quelque 700 versements bancaires non autorisés étalés sur huit ans.
« Elle camouflait les actes aux grands-livres – le livre comptable informatisé – avec de fausses écritures. »
— Me Nicolas Ammerlaan, procureur de la Couronne
Même si elle dérobait environ 40 000 $ par année, Danielle Cartier n’a jamais attiré l’attention de ses supérieurs, jusqu’à ce qu’elle soit pincée lors d’une vérification aléatoire. L’accusée camouflait ses virements en pénalités hypothécaires et en frais de notaires. Elle a été congédiée sur-le-champ.
« Justifier l’injustifiable »
Danielle Cartier s’est défendue hier d’avoir bénéficié personnellement des 300 000 $ fraudés. « J’avais des impôts à payer, ma fille était dans des troubles et ma mère aussi », a-t-elle déclaré. « C’est ce que je disais, elle a amélioré son niveau de vie », a répliqué le juge Gagné.
Chaque année, Danielle Cartier s’est approprié « de plus en plus d’argent », jusqu’à 57 000 $ en 2008, indique une décision du comité de discipline de la Chambre de la sécurité financière en 2011.
« C’était facile, je prenais 500 $ dans le compte. »
— Danielle Cartier, devant le comité en 2011
Cinq mille dollars d’impôts non payés, une voiture pour son fils et sa fille, 19 000 $ pour aider sa mère victime d’un incendie : ses excuses ont été balayées d’un revers de main par le comité de discipline de la Chambre de la sécurité financière. « [Mme Cartier] a tenté de justifier l’injustifiable », a conclu le comité en la radiant à vie. De plus, souligne le comité, elle s’est approprié « beaucoup plus que ce qu’elle dit avoir dépensé pour ses enfants et sa mère ».
Dix ans avant des accusations
« Dévoilement en 2009, judiciarisation en 2019 ? », s’est questionné le juge, étonné par les importants délais préinculpatoires de la cause. Le procureur de la Couronne a d’ailleurs peiné à expliquer pourquoi l’accusation n’a été déposée qu’en janvier 2019, alors que l’enquête policière s’est conclue vers 2014. « Il y a eu des départs à la retraite, des nominations à la magistrature », a mentionné le procureur.
Cette peine d’emprisonnement de 15 mois avec sursis à purger dans la collectivité n’aurait d’ailleurs pas pu être imposée si les crimes avaient été commis récemment, puisque la loi a changé depuis 2009. Autrement, le risque que Danielle Cartier écope d’une peine de plus de deux ans de pénitencier était réel, a indiqué le juge.
L’accusée devra rester chez elle en tout temps, sauf pour aller travailler et pour d’autres exceptions standard. Elle s’est également engagée à rembourser 1300 $ par mois à Desjardins Assurances pendant 13 ans. Notons qu’elle a déjà remboursé des dizaines de milliers de dollars depuis 10 ans.
Le Mouvement Desjardins assure que des mesures ont été déployées depuis pour qu’un tel stratagème ne se reproduise pas, sans toutefois préciser lesquelles, par souci de sécurité. « Aucun membre n’a été visé ou n’a subi de perte financière », a précisé le porte-parole Jean-Benoît Turcotti.

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mardi 2 juillet 2019

La bataille devant les tribunaux de la faille d’Equifax

La bataille devant les tribunaux de la faille d’Equifax



Equifax, impôt, faille, hackers, banques
 
 
La société de crédit américaine Equifax, qui offre le service de protection aux membres du Mouvement Desjardins victimes de la fuite de données, a été piratée en 2017.
Depuis, des actions collectives ont été autorisées par différents tribunaux, entre autres au Canada.
L’acte de piratage avait touché des millions de données personnelles. Des noms, des adresses, des numéros de carte de crédit et des numéros d’assurance sociale avaient été dérobés. Equifax affirmait alors que les malfaiteurs avaient accédé à ses systèmes informatiques par une application.
En mars dernier, on peut lire dans des articles de médias que la Cour suprême du Canada avait refusé d’entendre l’appel d’Equifax, qui souhaitait bloquer l’action collective du Montréalais Daniel Li. La compagnie demandait alors que le dossier soit mis sur la glace le temps qu’un jugement tombe ailleurs au pays.
La demande d’action collective déposée en Ontario en 2017 réclamait 550 millions $ en dommages pour les Canadiens.

Amende

Au cours des dernières années, de nombreuses poursuites, notamment au Canada, en Grande-Bretagne et aux États-Unis, ont été déposées contre l’entreprise spécialisée dans la protection d’identité et l’évaluation de la cote de crédit.
En Grande-Bretagne, l’Information Commissioner’s Office (ICO) a condamné Equifax à une amende de 500 000 livres (841 000 $ CAN) concernant ce dossier.
Seulement au pays de l’Oncle Sam, ce sont 143 millions de personnes qui auraient été touchées. Du côté d’Equifax Canada, on chiffrait à 19 000 le nombre de victimes.
En 2017, le président directeur général, Richard Smith, avait remis sa démission dans la foulée de ce scandale lié au piratage informatique.


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dimanche 30 juin 2019

Réseau de la santé: plus de moyens réclamés pour prévenir la détresse psychologique

Réseau de la santé: plus de moyens réclamés pour prévenir la détresse psychologique




détresse psychologique, psychologie, job

Les problèmes de santé mentale sont exceptionnellement répandus chez les employés du réseau de la santé et les syndicats somment la CNESST de mettre plus de moyens pour agir en prévention.
Les représentants syndicaux du milieu militent entre autres pour la création de comités employés/employeurs dans chaque unité de travail afin de trouver des moyens spécifiques pour prévenir l’épuisement professionnel, l’anxiété ou encore la dépression.
C’est l’une des demandes qui ont été formulées auprès de la dirigeante de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) lors d’une rencontre vendredi à Montréal, à laquelle participaient notamment des représentants de la CSQ, la FTQ et la CSN.
«Dans les usines où il y a des risques de blessures physiques graves, ces comités existent déjà. Mais dans le milieu de la santé, où il y a plus de risques psychologiques à cause de la surcharge de travail, rien n’est fait par la CNESST», a soutenu en entrevue à l’Agence QMI Hubert Forcier, conseiller à l’information pour la Fédération de la santé et des services sociaux, affiliée à la CSN.
Selon M. Forcier, cette mesure pourrait au moins contribuer à réduire le nombre important de congés maladie dans le secteur de la santé.
En août 2018, un sondage mené par la CSN indiquait qu’un employé sur trois du réseau de la santé s’était absenté du travail pour des raisons psychologiques dans les 12 derniers mois.
Encore plus inquiétant: dans une autre étude de la centrale syndicale publiée au début du mois, près de trois préposées aux bénéficiaires sur quatre affirmaient souffrir de détresse psychologique. Chez les autres salariés, le taux de détresse psychologique se situe autour de 18%, toujours selon la CSN.


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vendredi 28 juin 2019

Les Etats-Unis ont installé des malwares sur le réseau électrique russe

Les Etats-Unis ont installé des malwares sur le réseau électrique russe



C’est un secret de Polichinelle, mais il faut parfois le rappeler. Le rôle du Cyber Command étasunien n’est pas seulement défensif. Un article du New York Times nous révèle que l’armée du cyberespace de Washington mène aussi des attaques visant à détruire, ou du moins à incapaciter, les infrastructures de ses adversaires. Le réseau électrique russe, notamment, est victime d’attaques répétées depuis 2012.
S’il est impossible d’évaluer l’étendue des dégâts infligés jusqu’à maintenant par l’USCYBERCOM, les experts en sécurité estiment que les malwares « planqués » dans les systèmes russes seront très utiles si la guerre larvée que se livrent actuellement la Russie et les États-Unis se transforme en conflit ouvert.
Depuis une loi votée en 2018, le Cyber Command américain a les mains libres pour entreprendre tout type d’action dans le cyberespace. Les actions qu’il mène, préventives comme offensives, sont complètement clandestines, et même le président américain n’en est pas informé.


mardi 25 juin 2019

Détresse psychologique : 74 % des préposés aux bénéficiaires (contre 18 % des autres salarié-es québécois)


Détresse psychologique : 74 % des préposés aux bénéficiaires (contre 18 % des autres salarié-es québécois)

La majorité des préposés aux bénéficiaires subissent de la détresse psychologique, démontre un sondage de la FSSS-CSN



détresse psychologique, psychologie, travail, dépression
 
 
 
La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) dévoile un sondage-choc qui montre que 74 % des préposés aux bénéficiaires (contre 18 % des autres salarié-es québécois) vivent une détresse psychologique élevée alors que le réseau de la santé et des services sociaux traverse une crise inégalée.
La dégradation des conditions de travail des préposé-es aux bénéficiaires (PAB) fait la manchette depuis plusieurs semaines. Mais le sondage mené par la FSSS-CSN est le premier à chiffrer l’ampleur du problème. Plus de 80 % des répondantes subissent de la détresse psychologique depuis au moins un an, ce qui illustre le risque de voir augmenter davantage les arrêts de travail si rien n’est fait. Cela dans le contexte où les arrêts de travail sont en hausse constante. En 2017-18, le ratio d’assurance salaire des PAB était 21 % plus élevé que pour l’ensemble du personnel du réseau. Le sondage de la FSSS-CSN révèle aussi que le deuxième bain tant mis de l’avant est loin de se matérialiser dans les établissements.

Un sondage-choc sur la détresse des PAB

La consultation de la FSSS-CSN a été menée du 15 février au 5 mai 2019. Ce sont plus de 8500 préposé-es aux bénéficiaires qui ont répondu à ce sondage, ce qui représente plus de 20 % des PAB du réseau. Les répondantes, très majoritairement des femmes, proviennent de toutes les régions du Québec et œuvrent dans tous les types d’établissements du réseau (CHSLD, hôpitaux, santé mentale).
Les résultats indiquent l’urgence d’agir :
  • Plus de 70 % des répondantes ont fait du temps supplémentaire au cours des 6 derniers mois ;
  • Plus de 40 % ont fait du temps supplémentaire obligatoire (TSO) au cours des 12 derniers mois ;
  • Près de 30 % ont été menacées de sanctions disciplinaires en cas de refus de faire du TSO ;
  • Plus de 75 % n’ont pas suffisamment de temps pour donner les bains ;
  • Plus de 90 % affirment être constamment pressé par le temps à cause d’une forte charge de travail ;
  • 80 % indiquent vivre une grande fatigue physique et mentale à la fin de leur quart ;
  • Plus de 95 % indiquent que des PAB absents ne sont pas remplacés ;
  • 100 % sont exposées à une demande psychologique élevée et 90 % à une faible latitude décisionnelle ;
  • Plus de 95 % ont été exposées à au moins une forme de violence ;
  • Plus de 90 % identifient le manque de personnel et l’alourdissement des bénéficiaires comme les problèmes principaux, suivis de l’instabilité des équipes de travail (60 %).
Cette surcharge a un impact direct sur les soins, alors que :
  • Près de 90 % des répondantes affirment qu’elles n’ont plus le temps d’établir une relation d’aide ;
  • Plus de 35 % affirment que personne n’est en mesure d’effectuer les tâches qu’elles n’ont pas eu le temps d’effectuer ;
  • Seulement 16 % indiquent réussir chaque semaine sans exception à donner un minimum d’un bain par semaine à tous les résidents qui sont dans leur charge de travail ;
  • Seulement 15 % affirment que tous les résidents qui sont dans leur charge de travail et qui le désirent bénéficient du 2e bain chaque semaine ;
  • 70 % doivent faire des compromis sur la qualité du travail ;
  • 60 % indiquent devoir laisser des résident-es couchés alors qu’ils devraient être levés ;
  • 55 % voient une augmentation des délais pour répondre aux demandes des résident-es ce qui peut occasionner des chutes.
« Les résultats prouvent une chose : les préposé-es aux bénéficiaires sont au bord de l’épuisement généralisé. C’est un signal d’alarme très clair, le gouvernement ne peut le nier. Quand on se rend compte que certains employeurs forcent des PAB à prendre en charge jusqu’à 100 résident-es dans certains contextes, c’est que ça ne tourne pas rond. Et avec cette surcharge, ce qui prend le bord, c’est la relation d’aide qui est si essentielle pour prendre soin de la population », explique Jeff Begley, président de la FSSS-CSN.

Les solutions, les PAB les ont !

La FSSS-CSN propose des solutions pour améliorer les conditions de travail des préposé-es aux bénéficiaires et de l’ensemble du personnel. Le sondage de la FSSS-CSN permet de mettre de l’avant des solutions identifiées par les PAB :
  • Près de 90 % des répondantes demandent l’embauche de personnel et la réduction de la charge de travail ;
  • Plus de 70 % affirment qu’il faut améliorer la gestion ;
  • Plus de 65 % souhaitent pouvoir participer aux décisions qui ont un impact sur leur travail ;
  • Plus de 60 % affirment vouloir avoir accès à des mesures de conciliation travail-famille.
« J’invite les ministres McCann et Blais à prendre connaissance des résultats du sondage. Elles doivent faire quelque chose rapidement. La négociation s’en vient. Il faut en profiter pour augmenter substantiellement les salaires du personnel et pour améliorer les conditions de travail. C’est pour ça que la FSSS-CSN propose notamment à ses membres d’exiger qu’on interdise le recours au TSO. Il faut donner un coup pour mettre fin à la crise ! », de conclure Jeff Begley.

Les préposé-es aux bénéficiaires dans les médias

En marge du forum, nous avons tenu une conférence de presse qui a été couverte par les médias. Cela a permis de mettre une pression de plus sur le gouvernement Legault pour qu’il reconnaisse enfin le travail réalisé par les PAB.

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