Alexa d'Amazon pourrait être un témoin clé dans une affaire de meurtre
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Un juge a ordonné à Amazon de transmettre les données d'un orateur présent sur les lieux d'un meurtre. Qu'est-ce que cela signifie pour la confidentialité des données?
Par Chavie Lieber @ ChavieLieberChavie.Lieber @ Vox.com
12 novembre 2018, 17 h 00 HNE
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Un Amazon Echo pourrait être un témoin clé dans un procès pour meurtre. Amazone
Cette histoire fait partie d'un groupe d'histoires appelé
Les biens(The Good)
La semaine dernière, un juge du New Hampshire a ordonné à Amazon de remettre les enregistrements d'un haut-parleur intelligent Echo trouvé dans la maison où un double meurtre a eu lieu l'année dernière à Farmington.
Les autorités estiment que les enregistrements peuvent fournir des informations qui pourraient mettre le meurtrier derrière les barreaux.
Si Amazon transmet les données privées de ses utilisateurs aux forces de l'ordre, cela n'impliquera pas seulement la société de technologie dans une affaire de meurtre. Ce sera également le dernier incident à soulever de sérieuses questions sur la quantité de données que les entreprises de technologie de données collectent sur leurs clients avec et sans leur connaissance, comment ces données peuvent être utilisées et ce que cela signifie pour la confidentialité.
Un Amazon Echo pourrait être un témoin clé dans un procès pour meurtre
En janvier dernier, Timothy Verrill a été accusé de meurtre au premier degré par le procureur général du New Hampshire dans la mort de deux femmes, Christine Sullivan et Jenna Pellegrini. La police a retrouvé les corps des femmes dans la cour du petit ami de Sullivan, Dean Smoronk, que les médias locaux du New Hampshire ont rapporté que Verrill connaissait.
Verrill a été repéré sur une vidéo de surveillance à domicile avec Sullivan et Pellegrini.
Il a également été vu en vidéo quelques heures plus tard, achetant des produits de nettoyage dans un magasin et retournant à la maison. Après que Smoronk a appelé le 911 pour signaler la disparition de sa petite amie, la police a retrouvé les corps et saisi un haut-parleur Amazon Echo dans la cuisine, à côté de l'endroit où la police pense que Sullivan a été tué. Vendredi dernier, un juge a ordonné à Amazon de remettre les enregistrements sur l'Echo, ainsi que toutes les informations sur les téléphones portables qui étaient jumelés au haut-parleur à la date du meurtre.
Selon l'Associated Press, les procureurs estiment que l'Echo pourrait avoir des informations utiles pour plaider contre Verrill, dont le procès commence en mai 2019, y compris des détails sur ce qui s'est passé pendant et après le meurtre, tels que «le retrait possible du corps de la cuisine. "
Dans une déclaration à Vox, Amazon a déclaré qu'il ne «divulguerait pas d'informations sur les clients sans une demande légale valide et contraignante qui nous soit correctement servie» et que «Amazon s'oppose à des demandes excessives ou autrement inappropriées, bien entendu.
Il n'a pas précisé si l'entreprise transmettra les données une fois qu'elle aura signifié une requête, ou si elle contesterait la décision.
Bien qu'il soit tout à fait possible que le haut-parleur Echo n'ait rien enregistré concernant le cas, il peut également très bien contenir des informations pertinentes. L'orateur est initié par quatre mots de réveil - «Alexa», «Echo», «ordinateur» et «Amazon» - et enregistre après avoir entendu ces mots, même lorsqu'il n'est pas prononcé. Ces enregistrements sont ensuite stockés sur un serveur Amazon, accessible à l'entreprise, et aux propriétaires via l'application Alexa.
Il existe de nombreuses preuves que les appareils enregistrent plus que ce que dit Amazon. Après qu'une femme de Portland a découvert que son haut-parleur Echo avait enregistré une conversation qu'elle avait eue avec son mari et l'avait envoyée à un contact aléatoire, Amazon a admis que sa technologie Alexa pouvait mal interpréter les bruits domestiques tels que les conversations, les bandes sonores de télévision et la musique comme réveil. appels et démarrez l'enregistrement. L'orateur commence également à enregistrer quelques secondes avant qu'une commande ne soit émise, ce qui signifie qu'il y a probablement plus d'informations privées dans les enregistrements que les clients ne le savent.
Si les procureurs de l'affaire du meurtre de Farmington trouvent effectivement des preuves sur les enregistrements d'Echo, cela soulève une foule d'autres questions: les haut-parleurs intelligents seront-ils considérés comme des témoins oculaires?
La police devrait-elle commencer à saisir tous les gadgets des scènes de crime?
Et devraient-ils être autorisés à utiliser les données si les appareils appartiennent à des particuliers?
La technologie commence à être liée aux affaires pénales
L’ordre du juge du New Hampshire à Amazon de remettre les enregistrements d’Echo de Dean Smoronk n’est pas la première fois qu’une entreprise de technologie - ou même Amazon - est soumise à une enquête criminelle.
L'année dernière, Amazon a été sommé de publier les enregistrements d'un appareil Echo présent dans une maison de l'Arkansas où un meurtre a eu lieu. Amazon a d'abord combattu la commande, affirmant qu'elle violait la liberté d'expression. Une fois que le défendeur a autorisé Amazon à transmettre ses données, le géant de la technologie a publié les enregistrements (les accusations ont finalement été abandonnées).
L'été dernier, lors d'un incident de violence domestique à Albuquerque, les forces de l'ordre ont déclaré qu'un Echo avait appelé la police. Le haut-parleur intelligent aurait entendu un petit ami battre sa petite amie et crier: «Avez-vous appelé le shérif?» ce qui l'a incité à téléphoner au département du shérif. (Amazon et les forces de l'ordre locales ont un stockage en conflit.
COVID-19 : un nouveau syndrome(Le POTS) inquiétant affecte les populations déjà infectées
par
Olivier Schmidt, le
Des médecins ont identifié le syndrome de tachycardie orthostatique
posturale (POTS) comme une séquelle de longue durée après avoir guéri du
COVID-19.
Alors qu’ils semblaient se remettre de leur infection initiale au COVID-19, plusieurs patients semblent toujours souffrir de POTS.
C’est ce que tend à mettre en lumière le rapport alarmant de plusieurs
médecins. Ce trouble se manifeste par différents symptômes : douleurs
abdominales, crampes et fatigue chronique sévère. Alors que les vaccins
doivent arriver dans les prochains jours, ce nouveau phénomène inquiète
le corps médical. Car cette séquelle peut devenir un véritable enfer à
supporter au quotidien.
Plusieurs témoignages inquiétants ont été rapporté par le New York Times. Car la situation des patients concernés ne semble pas s’améliorer avec le temps, malgré plusieurs traitements.
Ce qu’il faut savoir du POTS
Le POTS empêche de rester debout plus de quelques minutes seulement.
Les dommages autonomes empêchent les vaisseaux sanguins des membres
inférieurs de renvoyer correctement le sang vers le cœur et le cerveau
contre la gravité. La fréquence cardiaque peut doubler ou tripler en
position debout. Le manque d’oxygène dans le cerveau et le haut du corps
entraîne de nombreux symptômes observés chez les patients POTS : essoufflement, douleur thoracique, brouillard cérébral.
Si un patient POTS reste en station verticale, il ressent rapidement
une fatigue massive. Ce dernier devient également très sensible à la
lumière et aux sons externes. S’en suivent également des troubles
gastriques importants. Même si cet état ne met pas en danger la vie des patients, il peut avoir un impact lourd pour mener une vie normale.
Le POTS a pu être clairement identifié comme syndrome de longue durée lié au COVID-19. Car les symptômes doivent persister plus de six mois après une infection.
Hors le virus s’est propagé massivement depuis mars dernier. Il est
donc logique le POTS ait attiré l’attention des chercheurs et médecins.
Ce nouveau syndrome vient donc de s’ajouter officiellement à une liste
déjà longue. Aujourd’hui encore, un nombre croissant de patients reste
hospitalisé pour des troubles de mémoire ou de fatigue chronique.
Seuls outils efficaces à ce jour pour lutter durablement contre ce syndrome : amélioration de l’hygiène du sommeil, musculation et thérapie cognitivo-comportementale.
Il est conseillé aux patients d’éviter les changements brusques de
posture. Une consommation accrue de liquides (de préférence sans
caféine) et de sel est généralement utile.
Alors que les experts de la santé tentent toujours d’élargir leur
compréhension du coronavirus, il faudra peut-être des années avant que
nous ne saisissions pleinement l’impact à long terme du COVID-19 sur
certains malades en rémission.
Scrutée par le public, la magistrature gagnerait à revoir son processus disciplinaire selon un expert
Si les juges font le plus souvent bien leur travail, ils ne sont
pas à l’abri d’erreurs de jugement, dans une salle d’audience ou à
l’extérieur du tribunal. Les rares plaintes retenues font souvent les
manchettes, car le public s’attend à une quasi-perfection de leur
part.
Le juge de la Cour supérieure du Québec Michel Girouard
a mis la magistrature dans l’embarras quand il a été soupçonné d’avoir
acheté de la cocaïne d’un membre du crime organisé... quelques jours
seulement avant sa nomination par le gouvernement de Stephen Harper en
2010.
L’affaire a été révélée en 2012, par un informateur de police.
Rapidement, le juge basé en Abitibi-Témiscamingue a arrêté de siéger. À
la place, il s’est battu pour se défendre contre le Conseil canadien de
la magistrature en répétant qu’il n’a jamais été accusé.
Rapidement, le Conseil a recommandé la destitution
du juge. Mais loin de l’accepter, ce dernier s’est battu pour garder sa
place et éviter la honte de perdre ainsi son emploi... et son très
avantageux salaire annuel de 329 000 $.
Toutes ces procédures ont coûté des millions de dollars aux
contribuables d’autant plus que pendant toutes ces années, le juge
Girouard a ainsi été payé sans entendre une seule cause sur le banc.
La cause du juge Girouard s’est ainsi étirée pendant huit ans si
bien qu’en septembre dernier, le juge est devenu admissible à la
retraite. Cela lui a permis de s’en sortir avec une généreuse pension de
155 000 $ par an.
Cette affaire avait provoqué un si grand malaise au sein de la
magistrature que des pressions ont été faites sur le gouvernement
fédéral, afin de simplifier et accélérer les procédures disciplinaires à
l’encontre des juges.
Comportements désobligeants
Capture d'écran, Parole de Droit
L’an passé, le juge de la Cour supérieure du Québec Gérard Dugré
s’était retrouvé sous le feu des projecteurs quand le Conseil canadien
de la magistrature a annoncé la tenue d’une enquête, à la suite de deux
plaintes portées contre lui.
La première concernait un « délai considérable » avant de rendre un
jugement et d’avoir omis de répondre à des courriels de rappels, tandis
que la deuxième visait plutôt « de l’humour déplacé » lors d’une
audience, où il aurait empêché un avocat de faire valoir des arguments.
Sauf que le juge a tenté de profiter de travaux
pour réformer le processus disciplinaire des juges, visant justement à
accélérer le traitement des plaintes. Selon lui, le Conseil devait
attendre les conclusions avant d’entendre sa cause. Selon lui, cela
aurait permis de mieux connaître les compétences, les pouvoirs et les
obligations du Conseil canadien de la magistrature lorsqu’une plainte
est déposée contre un juge.
Sa demande devant le tribunal fédéral a toutefois échoué, si bien
qu’il devra finalement faire face au comité déontologique, qui tranchera
ensuite sur son sort.
Poursuivre pour des travaux... payés au noir
La juge Ellen Paré a certainement manqué de
jugement quand elle a fermé les yeux face à son mari qui avait payé au
noir un entrepreneur pour des travaux dans le domicile familial.
Car plutôt que de faire amende honorable et de demander d’inclure
les taxes dans la facture, en conformité avec les lois fiscales, elle
n’a rien dit.
Et quand elle a réalisé que les travaux, réalisés au coût de 5192
$, avaient été mal effectués, elle a intenté une poursuite aux petites
créances. Elle avait même demandé l’avis d’un collègue, en cachant
évidemment que les travaux avaient été payés « cash ».
« La juge Paré a fait le choix, constatant que l’entente avait tout
d’un scénario de travail au noir, d’ignorer cet aspect en se joignant à
son mari dans l’aventure de récupérer une partie des sommes payées par
son mari. Il eût été préférable qu’elle s’abstienne, à défaut de tirer
au clair la question du paiement des taxes », a soutenu le Conseil de la
magistrature en 2014.
Comme les poursuites aux petites créances sont publiques, l’affaire
a éclaté au grand jour et à la suite de sa médiatisation, sept
personnes ont porté plainte au Conseil. Au terme de l’enquête, la juge
Paré a reçu une réprimande.
« Elle a adopté [...] une conduite qui n'était pas
sans reproche aux yeux d'une personne raisonnable, impartiale et bien
informée », avait conclu le Comité d’enquête.
Un voyage qui fait froncer des sourcils
Photo d'archives, Chantal Poirier
Le juge en chef de la Cour supérieure du Québec Jacques Fournier a
fait froncer des sourcils cette semaine, quand notre Bureau d’enquête a
révélé qu’il avait effectué l’an passé un voyage en Chine, sans
prévenir le commissaire fédéral à la magistrature.
Questionné, il avait admis ne pas connaître une politique encadrant
les déplacements de magistrats à l’étranger. Après vérifications, il a
ensuite expliqué qu’il avait prévenu le commissaire à la magistrature,
et que ce dernier lui a assuré que ce voyage ne contrevenait à aucune
politique.
Le voyage avait été payé en partie par l’Université de Montréal ainsi que le gouvernement chinois.
Les relations sont tendues entre Ottawa et Pékin en raison de la
détention de Meng Wanzhou, haute dirigeante du géant chinois des
télécommunications Huawei, dans un dossier d’extradition vers les
États-Unis. La Chine avait répliqué avec l’arrestation et la détention
arbitraire de deux Canadiens, Michael Spavor et Michael Kovrig.
À notre connaissance, aucune plainte n’a été déposée contre le juge
Fournier, très respecté par ses pairs et réputé pour son souci de
toujours mettre les justiciables au cœur des préoccupations de la
magistrature.
Agitée après un party
Photo d'archives, Chantal Poirier
La juge Suzanne Vadboncoeur a reçu une tape sur
les doigts pour avoir envoyé une salve d’insultes à des constables
spéciaux en 2015, parce que la porte de garage du palais de justice de
Montréal était défectueuse.
« Gros criss de con ! Même pas capable d’ouvrir
une porte ! On n’est tout de même pas détenu ici ! Bande d’épais, je
vais vous faire une plainte, pas capable d’ouvrir une porte. »
Ce sont quelques-uns des mots utilisés par la magistrate, titubante, qui voulait rentrer chez elle en voiture.
Elle a ensuite fait crisser ses pneus en démarrant, une fois la porte réparée.
« Madame semble totalement désorganisée et ne cesse de crier aweille », indiquait un rapport d’incident.
Ce comportement, en présence d’un autre juge, avait incité ce dernier à s’excuser au nom de sa collègue le lendemain.
Une plainte au Conseil de la magistrature a été déposée, mais la juge a nié toute faute.
« Je reconnais avoir un peu perdu patience quand j’ai réalisé que
la porte du garage ne pouvait s’ouvrir malgré l’intervention de trois
constables spéciaux. Il était plus de 22 h et moi, comme les autres qui
attendaient en ligne à la guérite Est du stationnement, avions hâte de
partir », avait-elle indiqué.
Malgré les excuses conditionnelles de la juge lors de son audience
disciplinaire, elle a reçu une réprimande pour avoir porté atteinte à la
dignité de sa fonction.
Mythes et stéréotypes
Photo d'archives, Chantal Poirier
Le juge Jean-Paul Braun avait causé un tollé en
2017 quand, lors d’un procès pour agression sexuelle par un chauffeur de
taxi, il avait commenté le « surpoids » de la victime en ajoutant
qu’elle avait un « joli visage ».
« Ce n’est pas le même consentement pour embrasser
quelqu’un et pour lui mettre la main au panier », avait erronément dit
le juge, présumant ensuite que « la jeune fille est quand même un peu
flattée » puisque « c’est peut-être la première fois qu’un homme
s’intéresse à elle ».
Ne lésinant pas sur les stéréotypes de la jeune femme « fleur bleue
», il en était arrivé à la conclusion que la victime, mineure, avait
été « charmée » par le chauffeur de taxi. Mais même s’il a déclaré
coupable l’accusé, le juge Braun n’a pas échappé à la réprimande.
Il a depuis pris sa retraite, tout en tentant de faire infirmer la
décision du Conseil de la magistrature. Sa demande, à la Cour supérieure
du Québec, a échoué cet automne.
Sur une balloune
Se faire attraper pour alcool au volant après avoir donné une
formation sur les attentes élevées de la population à l’égard de la
magistrature aurait pu valoir au juge Yves Fournier une destitution,
s’il n’avait pas démissionné avant.
En 2011, le juge-président de la cour municipale de Laval s’était
rendu à Alma afin de présider un comité de sélection. Puis, après avoir
reçu des candidats, il est allé au restaurant, où il a bu assez pour
présenter un taux d’alcoolémie deux fois au-dessus de la limite permise,
ce qui ne l’a pas empêché de prendre le volant.
Sa conduite erratique a attiré l’attention de policiers, à qui il a menti sur sa consommation d’alcool.
Coupable au criminel, il a démissionné en s’excusant et en regrettant d’avoir terni l’image de la justice.
Paresseux et intransigeant
Le juge Peter Bradley a reçu la sanction ultime de
destitution en 2017, pour avoir refusé deux fois plutôt qu’une
d’entendre une cause aux petites créances.
La première faute remonte à 2012 quand, au début
d’une audience et sans avoir écouté personne, il a annoncé qu’il
manquait des éléments de preuve au dossier pour ensuite reporter la
cause en prévenant que les délais allaient être longs.
« Une chicane de planchers flottants dans un condo, c’est somme
toute assez peu intéressant pour un juriste de haut calibre, avait dit
la plaignante. Peut-être que du haut de son salaire de plus de 220 000 $
par an, il ne peut concevoir que des particuliers en viennent aux
procédures pour quelques milliers de dollars. »
La seconde affaire touchait une chicane de clôture entre deux
voisins. D’emblée, le magistrat avait déclaré que les parties devraient «
se parler » et sans même avoir entendu quiconque, il a annoncé que
certaines demandes ne seraient pas accordées, tout en se montrant
hostile face au plaignant.
« L’image d’autorité du juge est certes importante, mais ne
justifie ni le ton cassant ni l’insistance à remettre la cause faute de
conciliation. Cette attitude intransigeante déconsidère l’administration
de la justice » peut-on lire dans la décision.
Des plaintes parfois futiles
Si certains juges se font parfois taper sur les doigts avec raison,
d’autres font souvent l’objet de plaintes frivoles de citoyens
mécontents. Voici quelques exemples.
Non, le juge ne dormait pas
Dans une plainte datant du printemps 2017, un citoyen lançait des
accusations graves : en plus d’être arrivé en retard à une audience des
petites créances, le juge « a dormi pendant les trois quarts du temps ».
Si elle s’était avérée, la faute aurait pu être sévèrement punie.
Sauf qu’en écoutant les enregistrements, le Conseil de la magistrature a
vite compris que ce n’était pas le cas.
« Il échange constamment avec [les parties], il
écoute attentivement [...], il pose des questions pour bien comprendre
les explications de chacun, et ce, jusqu’à la fin », a noté le Conseil
en rejetant la plainte, en mentionnant que le juge visé aurait pu
s’excuser pour son retard.
« Ça va mal finir pour vous »
Un juge peut dire à un justiciable « ça va mal finir pour vous »,
surtout lorsqu’il a face à lui quelqu’un qui tient un discours similaire
aux « citoyens souverains » qui estiment ne pas avoir à respecter les
lois.
« Je possède une personnalité juridique [...], je ne souhaite pas
prendre connaissance de ma personnalité juridique », a lancé le
plaignant à un juge l’an passé.
Alors que l’audience ne devait servir qu’à fixer une prochaine date
de cour, le plaignant s’est lancé dans un long monologue. Le tout s’est
terminé quand l’homme a dû être escorté hors de la salle par un
constable spécial.
Mécontent, l’homme a porté plainte contre le juge, mais,
rapidement, le Conseil a déterminé que le plaignant était « le seul
responsable de la situation dans laquelle il s’est placé ».
« Fermez-la svp »
Dire à quelqu’un en salle d’audience de se la fermer n’est jamais
une bonne idée pour un juge, qui doit en tout temps agir avec sérénité
et dignité. Sauf que parfois, la situation le commande, a tranché le
Conseil de la magistrature en novembre 2018.
Cette décision concernait un plaignant qui, lors d’une audience,
levait le ton et interrompait l’avocat adverse. Sur un « ton ferme, mais
calme », le juge lui a alors dit : « Fermez-la s’il vous plaît. » Le
reste de l’audience a été houleux, le plaignant s’insurgeant à plusieurs
reprises.
Ainsi, même si un juge ne devrait « en aucune circonstance » parler
ainsi à une personne en face de lui, dans ce cas et vu la difficulté de
contrôler le plaignant, le Conseil a déterminé qu’il n’était pas
nécessaire d’aller plus loin, et a rejeté la plainte.
Une solution serait d’élargir le spectre de mesures qui peuvent être
prises contre un juge fautif. Pour le moment, entre la réprimande et la
destitution, il n’y a pas d’entre-deux, si bien que deux fautes bien
différentes peuvent aboutir au même résultat. Selon le professeur
Noreau, le Conseil devrait pouvoir ordonner aux juges de suivre des
formations ou imposer une suspension. Quand un magistrat commet une
bourde, il faut distinguer la « connerie » de la maladresse,
illustre-t-il.
Les mouvements que vous effectuez avec votre souris d’ordinateur ne
sont pas anodins. Dans une nouvelle étude, des chercheurs en psychologie
ont démontré que la manière dont vous déplacez votre souris est en
rapport direct avec votre personnalité.
Avez-vous déjà songé à la manière dont vous déplacez votre souris d’ordinateur à l’écran ? À moins que vous n’utilisiez une souris qui répond aux commandes vocales comme la Mi Smart Mouse de Xiaomi, ces mouvements dépendent directement de votre personnalité.
Paul Stillman, titulaire d’un doctorat en psychologie de l’Ohio State
University, a mené cette étude avec Ian Krajbich qui est professeur
agrégé de psychologie et d’économie à l’état de l’Ohio et Melissa
Ferguson qui est professeure de psychologie à Yale. Leur étude a été
publiée dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences.
Les mouvements de votre souris sont associés à votre tendance à prendre des risques ou non
Imaginez qu’un choix entre deux options, une risquée et une sans risque,
s’affiche sur l’écran de votre ordinateur. Allez-vous d’abord bouger la
souris en direction de la première option ou de la deuxième ? Si vous
déplacez votre souris vers l’option risquée, vous êtes plutôt du style à prendre des risques dans votre vie, même si vous cliquez ensuite sur l’option sans risque. De même, si vous n’aimez pas prendre des risques, vous approcherez d’abord votre curseur vers l’option sans risque, même si vous finissez par choisir la première option.
C’est en tout cas ce qu’on découvert les chercheurs. Selon eux, « les
mouvements de la souris permettent de prédire les préférences en
matière de risque même lorsque les résultats des choix ne le sont pas ». De plus, Paul Stillman a déclaré au journal de l’Ohio State News que : « à
quel point leur main est attirée par le choix qu’ils n’ont pas fait
peut en révéler beaucoup sur la difficulté de la décision pour eux », en se référant aux participants de l’étude.
Ce comportement est sûrement plus observé chez les personnes qui jouent à des jeux narratifs où les choix influent directement sur le scénario. On pense notamment aux trois jeux de Quantic Dream qui sont Detroit Become Human, Beyond Two Souls et Heavy Rain. Quoique, le bouton « Passer la commande » peut aussi se révéler être un choix risqué et angoissant si votre panier Amazon est plutôt bien rempli en cette période de fin d’année.
Théia, ou Orphée, est une protoplanètehypothétique d’une taille semblable à celle de Mars, qui aurait percuté la Terre il y a environ 4 milliards d’années. Cet événement aurait expulsé dans l'espace de grandes quantités de matière, qui se seraient ensuite agglomérées sous l'effet de la gravitation, donnant naissance à la Lune.
La principale raison qui pousse une majorité de scientifiques et de spécialistes2 à retenir cette hypothèse est que, comparativement aux lunes des différentes planètes du Système solaire,
celle de la Terre est beaucoup plus grande que la moyenne et sa
distance avec la Terre est inférieure à celle entre les autres planètes
et leurs lunes. Il est donc très peu probable qu'il s'agisse d'un corps
céleste capturé gravitationnellement, comme pour plusieurs lunes des
autres planètes.
L'hypothèse propose que Théia se soit formée à un point de Lagrange du système Terre-Soleil, probablement L4 ou L5, les plus stables3
(à la même distance du Soleil que la Terre, mais formant avec eux un
triangle équilatéral). Après que Théia eut atteint la taille actuelle de
Mars,
les autres planètes auraient pu la déstabiliser par leur influence
gravitationnelle, pour finir par aboutir à sa collision avec la Terre.
La neige marine est une pluie macroscopique d'agrégats, constituée de détritus d'origine organique ou non1. Plus précisément la composition qui inclut : plantes et animaux morts ou mourants (plancton), protistes (diatomées),
déchets fécaux, sable, suie et autres poussières inorganiques. Les
« flocons de neige » sont des agrégations de plus petites particules
liées par un mucus sucré, les particules exopolymériques transparentes.
Ces agrégats grossissent avec le temps et peuvent atteindre plusieurs
centimètres de diamètre, voyageant plusieurs semaines avant d’atteindre
le fond de l’océan.Et ça produit 20,95 % d’O2 ,que l'on a besoin !
La neige marine commence à présenter de l’intérêt aux yeux des microbiologistes, à cause des communautés microbiennes qui lui sont associées. De récentes recherches[Lesquelles ?] indiquent que les bactéries transportées peuvent échanger des gènes
avec ce qui était auparavant vu comme des populations isolées de
bactéries vivant sur le plancher océanique. Dans un espace si vaste, il
peut encore subsister des espèces inconnues, tolérantes aux hautes
pressions et aux températures extrêmes, qui peuvent éventuellement être
utile en bio-ingénierie et pharmacie.
Le rôle de la neige marine dans le cycle du carbone permet de diminuer l’effet de serre de quelques degrés : le carbone atmosphérique sous forme de CO2 fixé par le phytoplancton
est ainsi transporté vers le plancher océanique et reste, selon les
hypothèses, hors du contact de l’atmosphère pendant des milliers
d’années. Les élévations prévisibles de la température des océans
risquent d’entraîner une stratification de la colonne d’eau, menant à une baisse de la séquestration du carbone en eau profonde.
La neige marine comprend ainsi également les exuvies des invertébrésplanctoniques, des protistes et divers détritus organiques ou inorganiques. Elle constitue une source fondamentale de nourriture pour les invertébrés filtreurs, y compris les coraux, les pennatules, mais aussi des poissons comme le blobfish de grande profondeur, Psychrolutes marcidus, qui ne peuvent pas nager par eux-mêmes et stationnent sur le fond benthique en attendant la neige marine comme source de nourriture, les organismes vivant dans la zone aphotique, en particulier pour les organismes qui vivent très profondément dans la colonne d'eau.
Dans l'océan
profond, les neiges marines offre une douche continue de la plupart des
détritus organiques tombant des couches supérieures de la colonne
d'eau. C'est un moyen important d'exporter l'énergie de la lumière riche
en zone photique à la zone aphotique en dessous.
Le terme de neige marine, ou marine snow,
a été inventé par l'explorateur William Beebe quand il l'a observé de
sa bathysphère. Comme l'origine de la neige marine réside dans les
activités au sein de la zone productive photique, la prévalence des changements marins produit des fluctuations saisonnières de la photosynthèse et les courants océaniques, faisant varier ainsi la composition de la neige marine. Lire plus: https://www.aquaportail.com/definition-2198-neige-marine.html
La neige marine comprend ainsi également les exuvies des invertébrésplanctoniques, des protistes et divers détritus organiques ou inorganiques. Elle constitue une source fondamentale de nourriture pour les invertébrés filtreurs, y compris les coraux, les pennatules, mais aussi des poissons comme le blobfish de grande profondeur, Psychrolutes marcidus, qui ne peuvent pas nager par eux-mêmes et stationnent sur le fond benthique en attendant la neige marine comme source de nourriture, les organismes vivant dans la zone aphotique, en particulier pour les organismes qui vivent très profondément dans la colonne d'eau.
Dans l'océan
profond, les neiges marines offre une douche continue de la plupart des
détritus organiques tombant des couches supérieures de la colonne
d'eau. C'est un moyen important d'exporter l'énergie de la lumière riche
en zone photique à la zone aphotique en dessous.
Le terme de neige marine, ou marine snow,
a été inventé par l'explorateur William Beebe quand il l'a observé de
sa bathysphère. Comme l'origine de la neige marine réside dans les
activités au sein de la zone productive photique, la prévalence des changements marins produit des fluctuations saisonnières de la photosynthèse et les courants océaniques, faisant varier ainsi la composition de la neige marine. Lire plus: https://www.aquaportail.com/definition-2198-neige-marine.html
La neige marine comprend ainsi également les exuvies des invertébrésplanctoniques, des protistes et divers détritus organiques ou inorganiques. Elle constitue une source fondamentale de nourriture pour les invertébrés filtreurs, y compris les coraux, les pennatules, mais aussi des poissons comme le blobfish de grande profondeur, Psychrolutes marcidus, qui ne peuvent pas nager par eux-mêmes et stationnent sur le fond benthique en attendant la neige marine comme source de nourriture, les organismes vivant dans la zone aphotique, en particulier pour les organismes qui vivent très profondément dans la colonne d'eau.
Dans l'océan
profond, les neiges marines offre une douche continue de la plupart des
détritus organiques tombant des couches supérieures de la colonne
d'eau. C'est un moyen important d'exporter l'énergie de la lumière riche
en zone photique à la zone aphotique en dessous.
Le terme de neige marine, ou marine snow,
a été inventé par l'explorateur William Beebe quand il l'a observé de
sa bathysphère. Comme l'origine de la neige marine réside dans les
activités au sein de la zone productive photique, la prévalence des changements marins produit des fluctuations saisonnières de la photosynthèse et les courants océaniques, faisant varier ainsi la composition de la neige marine. Lire plus: https://www.aquaportail.com/definition-2198-neige-marine.html
La neige marine comprend ainsi également les exuvies des invertébrésplanctoniques, des protistes et divers détritus organiques ou inorganiques. Elle constitue une source fondamentale de nourriture pour les invertébrés filtreurs, y compris les coraux, les pennatules, mais aussi des poissons comme le blobfish de grande profondeur, Psychrolutes marcidus, qui ne peuvent pas nager par eux-mêmes et stationnent sur le fond benthique en attendant la neige marine comme source de nourriture, les organismes vivant dans la zone aphotique, en particulier pour les organismes qui vivent très profondément dans la colonne d'eau.
Dans l'océan
profond, les neiges marines offre une douche continue de la plupart des
détritus organiques tombant des couches supérieures de la colonne
d'eau. C'est un moyen important d'exporter l'énergie de la lumière riche
en zone photique à la zone aphotique en dessous.
Le terme de neige marine, ou marine snow,
a été inventé par l'explorateur William Beebe quand il l'a observé de
sa bathysphère. Comme l'origine de la neige marine réside dans les
activités au sein de la zone productive photique, la prévalence des changements marins produit des fluctuations saisonnières de la photosynthèse et les courants océaniques, faisant varier ainsi la composition de la neige marine. Lire plus: https://www.aquaportail.com/definition-2198-neige-marine.html
Cette neige est un apport en carbone pour les zones profondes2.
Comme
toute personne qui gagne de l'argent, un youtubeur doit se déclarer à
l'Urssaf ou monter une structure qui lui permette de déclarer ses
revenus.
En
fait, quand un youtuber reçoit de l'argent de la part de youtube il va
toucher un salaire brut auquel il devra retirer environ 23% de charges
pour avoir son salaire net.
Ensuite,
comme tout résident fiscal français il devra payer des impôts qui
seront bien évidemment fonction de sa situation personnelle.
En
ce qui concerne la rémunération, il faut compter environ entre 1 et 2$
pour 1000 vues, sachant que le partenaire de youtube (qu'il est
indispensable d'avoir) va prendre environ 30% sur tes revenus.
Donc
en gros sur ta rémunération brute que tu reçois, il faut enlever 30%
pour le partenaire, 23 % pour tes charges et tes impôts sur le revenu
ensuite.
Pour info voici les salaires approximatifs des 5 meilleurs youtubers français.
1/ Le youtuber Squeezie avec 44 000 euros par mois
2/ Ensuite vient Cyprien avec 29 000 euros par mois
3/ Rémi Gaillard avec 15 000 euros par mois
4/ Normann avec 14 000 euros par mois
5/ et en dernier, Siphano avec 12 000 euros.
Ces chiffres sont bien sur sujets à modification perpétuelle mais ça donne un bonne idée.
J'espère avoir répondu en partie à ta question. REF.: Quora,