Gestionnaires en réseau santé qui font la morale ?
(Vu par le syndicat La CSN)
REF.: T30,LOL
Le Monde du Réel est a l'envers, c'est l'invertionnalité des consciences ! Bienvenue aux Sourds ;-)
This is potentailly big.... And, bonus: YouTube chief Susan Wojcicki and I talked about TikTok in a podcast episode that will air later this month. We've got an item coming soon confirming this news, along with a few of her comments on YouTube & short-form video >>> https://t.co/0Pqm6JqVUz
— Dylan Byers (@DylanByers) April 1, 2020
Avec la liste d’agresseurs allégués qui s’allonge tous les jours sur les réseaux sociaux, il y a de fortes chances que l’un d’entre eux vous soit familier. Un ami, un parent, un collègue, un ex-partenaire… Des sexologues et psychothérapeutes nous expliquent comment gérer cette situation pour le moins troublante.
Quelle que soit la nature de votre relation ou des actes qui sont reprochés à votre proche, la personne envers laquelle vous devriez avoir le plus d’empathie est toujours la présumée victime, selon les experts avec qui HuffPost Québec a discuté.
«Longtemps, les victimes sont restées dans le silence parce qu’elles avaient peur de ne pas être crues. Elles parlent enfin et ça prend du courage. Montrez-leur que vous les croyez, que vous les entendez. Quand tu invalides une victime, c’est comme si tu invalidais le viol. Ne soyez pas sur la défensive et n’allez pas tout de suite tenter de “sauver“ la réputation votre ami [potentiellement, NDLR] agresseur», avertit Véronique Jodoin, sexologue et psychothérapeute.
«C’est ben plate, mais le mouvement sert à faire peur, à faire réfléchir les agresseurs qui n’ont jamais eu de conséquences.»
C’est normal d’être abasourdi, déboussolé, déçu, voire choqué envers un proche dénoncé. Un temps de recul est nécessaire. Mettez-vous dans la peau de la présumée victime, et tentez de mettre de côté votre favoritisme envers votre ami. Puis évaluez ce qui en ressort. «Chacun a le droit de réagir à sa manière envers l’agresseur [allégué, NDLR], que ce soit drastique ou non», rappelle Mme Jodoin.
Quand on aime quelqu’un s’installe involontairement (ou injustement) un biais envers lui. Célébrités, tatoueurs et autres musiciens dénoncés ont d’ailleurs joui d’un contre-mouvement, jugé toxique par les spécialistes interviewées par le HuffPost Québec, composé d’amis et de fans qui les défendaient.
«Ce n’est pas parce que tu n’as rien fait à une personne que tout le monde est épargné. [Le tueur en série] Ted Bundy a, par exemple, tué des dizaines de femmes, mais n’a jamais fait de mal à sa femme et ses enfants», illustre Véronique Jodoin.
Et évidemment les agresseurs n’ont pas tous l’apparence et le comportement des vilains dans les bandes dessinées. Ils peuvent avoir «l’air» doux comme un agneau, mais sont plus harcelants dans certains contextes ou peuvent avoir commis une ou des fautes à un moment ou à un autre.
Durant la vague de dénonciations, certains couperont les ponts complètement avec les agresseurs allégués, d’autres décideront de les accompagner afin de changer un possible comportement inadéquat. Le plus important, selon la sexologue psychothérapeute Caroline Messier-Bellemare, est de ne pas tomber trop vite dans le blâme, la critique et les attaques.
«Le blâme est rarement la meilleure solution, car il tend à enliser les victimes dans un état émotionnel déchirant, incluant la rage, de l’impuissance et une tristesse inouïe. Mais il induit aussi un sentiment de honte chez les agresseurs, qui vont souvent avoir tendance à devenir défensifs et nier, ce qu’on veut éviter à tout prix».
Sinon, ne vous sentez pas coupable si vous démontrez un brin de bienveillance ou de pitié à l’égard d’un proche pointé du doigt. «Le but du mouvement, c’est de conscientiser, de faire réfléchir. Vous avez tout à fait le droit de dire à un ami accusé que vous n’approuvez pas son comportement, mais que vous l’aimez quand même. Rappelez-lui que c’est un bon moment pour réfléchir. Aidez-le à cheminer […] Sans jamais oublier la victime», explique Véronique Jodoin.
Vous pouvez également profiter de cette ouverture à la discussion pour lui rappeler certains comportements inappropriés dans le passé, comme telle fois au bar… Ou lui demander plus de spécifications sur son intimité ou sur sa manière d’aborder ses partenaires. «La communication est le seul outil dont on dispose pour faire évoluer les mentalités. Pour comprendre et faire comprendre», rappelle la sociologue et féministe Chiara Piazzesi, spécialiste des relations de couple.
Le processus ne sera pas facile, mais, oui, le pardon est envisageable dans certaines situations. Par exemple, si une personne entame une thérapie, reconnaît ses torts, présente ses excuses, se mobilise pour s’améliorer, vous pourriez être davantage prédisposé à lui accorder votre pardon.
«Pardonner, ça ne veut pas dire excuser, précise la sexologue Véronique Jodoin. Tu peux reconnaître que ce que l’autre a fait n’était vraiment pas correct, mais tu peux te libérer d’émotions négatives entretenues envers lui. Ça peut soulager. Mais, encore une fois, c’est un processus personnel. On n’est vraiment pas obligé de pardonner.»
Vous avez besoin d’aide? Voici quelques ressources :
Alors que le recours aux paradis fiscaux par nombre d’entreprises et de riches fait perdre des milliards de dollars à Québec et Ottawa, cela n’empêche aucunement notre Caisse de dépôt et placement du Québec d’y avoir abondamment recours.
De tous les grands fonds d’investissements et de retraite au monde, la Caisse de dépôt et placement du Québec est d’ailleurs l’un des plus friands des paradis fiscaux.
La Caisse détient des placements dans 348 sociétés incorporées dans les paradis fiscaux, pour une valeur globale allant de 22 à 36 milliards de dollars. Ce « nébuleux » écart de 14 milliards $ s’explique par la vague estimation de la valeur que la Caisse rapporte publiquement au sujet de ses placements privés.
En me remettant la liste des sociétés qu’elle détient dans les paradis fiscaux, la Caisse a, par ailleurs, tenu à me dire que la valeur des sociétés qu’elle détient dans ces juridictions à la fiscalité légère a diminué d’un milliard de dollars entre le 31 décembre 2018 et le 31 décembre 2019.
Question : « Quand vous dites UN milliard $ de moins... c’est par rapport à quel montant total en 2018 ? » ai-je demandé à la Caisse.
L’OPACITÉ DES PLACEMENTS PRIVÉS
Impossible de le savoir, la Caisse refusant de dire le montant (ou ne serait-ce que l’ordre de grandeur) sous prétexte qu’elle divulgue seulement des fourchettes de valeur à l’égard de ses placements dans les sociétés privées.
Le problème ? Plus le montant du placement de la Caisse dans une société privée est gros, plus la fourchette de valeur qui lui est attribuée est vague.
La Caisse classe ses placements privés dans 11 fourchettes de valeur, dont les cinq plus importantes affichent des écarts de 150 millions $, de 200 millions $, de 500 millions $ et même au-delà de 500 millions $ lorsque le placement dépasse la valeur de 1,5 milliard $.
Comme manque de précision, c’est dur à battre. Cela donne l’impression que la haute direction de la Caisse se fout carrément de la gueule non seulement des médias qui la suivent, mais également de ses déposants qui, rappelons-le, représentent l’ensemble des Québécois.
LA CAISSE DÉFEND SON HONNEUR
Pour justifier sa présence soutenue dans les paradis fiscaux, au point d’ailleurs où elle y possède elle-même des filiales, la Caisse affirme qu’elle le fait dans le but d’éviter notamment une supposée double imposition.
« Aussi comme nous l’avons dit par le passé, certains de ces actifs [placements] sont liés à des fonds d’investissement constitués dans des juridictions dites “neutres”. Ces derniers sont structurés de façon à permettre à des dizaines d’investisseurs de différents pays de s’associer et d’investir ensemble tout en se conformant aux obligations fiscales de leur pays de domicile. »
Mais... « La Caisse, ajoute-t-elle, respecte toutes les lois et s’acquitte de ses obligations fiscales. Nous considérons qu’il est totalement inacceptable pour quiconque de pratiquer toute forme d’évasion fiscale. »
GRAND BIEN LUI FASSE !
Bonne nouvelle : « Notre objectif, me précise la Caisse, est clairement de réduire notre exposition aux juridictions à fiscalité réduite et nous allons continuer dans cette direction. »
La Caisse se vante même d’influencer ses partenaires. « Chaque fois que c’est possible, la Caisse s’empresse d’influencer ses partenaires pour établir les structures financières à l’extérieur de ces juridictions – nous avons plus d’une trentaine d’exemples concluants au cours des trois dernières années. »
Ah bon ! Il faudrait peut-être que la haute direction de la Caisse prêche par l’exemple en fermant ses propres filiales qu’elle possède dans les juridictions à la fiscalité légère, soit sept aux Îles Caïmans et une autre aux Bermudes.
COLOSSALES PERTES FISCALES
À combien s’élèvent les pertes fiscales attribuables à l’utilisation des paradis fiscaux ? À 3000 milliards $ pour l’ensemble des gouvernements dans le monde ? De 10 à 15 milliards $ au Canada ? De 1 à 2 milliards $ pour le Québec ? Ou plus ?
S’il est impossible de connaître l’ampleur exacte des pertes fiscales, une chose est certaine : le recours aux paradis fiscaux est un cancer fiscal.
Tous les gouvernements affirment lutter contre l’évasion fiscale. Le gouvernement du Québec fait évidemment partie de la croisade. Il ne rate jamais l’occasion de défendre la vertu fiscale.
LA FARCE
Là où les gouvernements perdent de la crédibilité dans la lutte qu’ils prétendent mener contre les utilisateurs des paradis fiscaux, c’est lorsque leurs fonds souverains ont eux-mêmes recours aux paradis fiscaux pour faire fructifier leurs portefeuilles de placements.
Comme c’est le cas avec la Caisse de dépôt et placement du Québec du gouvernement du Québec.
Ironie du sort : le gouvernement de François Legault vient d’accorder une aide financière de 277 millions de dollars aux propriétaires du Cirque du Soleil, dont les deux principaux, le fonds américain TPG et le fonds chinois Fosun, exercent leur emprise sur le Cirque par l’entremise de filiales incorporées aux Îles Caïmans.
Et pour couronner le tout, je vous rappelle que la Caisse a acquis en février dernier le dernier bloc d’actions du Cirque que Guy Laliberté détenait dans une société enregistrée dans les Îles Caïmans.
La lutte aux paradis fiscaux, quelle farce !
par
Bruno Clairet,
Intel et Microsoft se sont associés pour développer un nouveau type d’antivirus. Basé sur une intelligence artificielle, il assimile les virus à des motifs dans une image en 2D. Les premiers tests du réseau de neurones montrent d’excellents résultats avec un taux de détection de 99,07 %.
Les antivirus modernes ne se contentent pas de détecter les virus et les logiciels malveillants connus. Les méthodes d’analyse comportementale et heuristiques couplées aux bases de signature antivirales permettent d’en repérer de nouvelles formes sans pour autant les avoir rencontrées au préalable. L’obfuscation, le chiffrement et d’autres techniques de camouflage rendent néanmoins les virus de plus en plus difficiles à détecter. Dans la course qui oppose les antivirus aux logiciels malveillants, Intel et Microsoft se sont associés pour développer une nouvelle approche de détection et de classification des logiciels malveillants.
Baptisé STAMINA (STAtic Malware as Image Network Analysis), le projet se base sur une nouvelle technique d’analyse combinant l’apprentissage machine et une technique de représentation de données sous forme d’images. À partir des octets du fichier à analyser, l’algorithme génère un flux de pixels qu’il découpe ensuite en lignes pour former une image carrée, dont les dimensions dépendent de la taille du fichier d’origine. Pour éviter de devoir traiter une image de trop grande taille, elle peut être redimensionnée, une opération qui n’a aucune répercussion sur la détection selon Intel et Microsoft. L’image est ensuite transmise à un réseau de neurones profond pour déterminer s’il y a eu une infection ou pas, mais aussi pour classer les virus par famille.
Antivirus : quelle est la meilleure suite de sécurité ?
Pour tester leur algorithme, Microsoft et Intel ont généré un jeu d’essai composé de 2,2 millions d’exécutables portables infectés pour couvrir un très large éventail de virus connus. 60 % des échantillons ont été utilisés pour entraîner STAMINA à reconnaître les virus, 20 % pour valider le réseau neuronal, et enfin le reste pour procéder à des tests. Les premiers résultats sont convaincants avec un taux de détection de 99,07 % et un taux de faux positif de 2,58 %.
Antivirus gratuit : quel est le meilleur pour protéger son PC ?
STAMINA n’est pas pour autant prêt à remplacer à lui seul votre antivirus. S’il se révèle rapide et efficace avec des fichiers de petite taille, on ne peut pas en dire autant avec les gros. En l’état, l’intelligence artificielle pourrait donc trouver sa place en complément d’autres méthodes de détection, et se limiter aux fichiers relativement légers. Pourquoi pas dans Windows Defender, d’autant plus qu’avec des millions d’utilisateurs, l’IA pourrait continuer d’apprendre et devenir de plus en plus efficace.
Microsoft va porter son antivirus sur iOS et Android
Source : ZDNET
Mathieu Gobeil
LA PRESSE
Pratiquer la méditation zen serait un rempart efficace contre la douleur physique et ferait croître la quantité de matière grise du cerveau, rapportent des chercheurs de l'Université de Montréal.
Les adeptes de la méditation supportent beaucoup mieux la douleur induite par une chaleur intense que les gens n'ayant jamais pratiqué l'art millénaire, ont en effet constaté le doctorant en physiologie Joshua Grant et son équipe.Ceux-ci ont recruté 17 personnes qui méditent régulièrement. Ces gens avaient en moyenne 6400 heures de méditation zen à leur actif. «Ce ne sont pas des moines, mais bien des gens ordinaires comme vous et moi, qui font de la méditation depuis longtemps», précise l'étudiant. Un groupe contrôle était formé de 18 personnes ne pratiquant pas la méditation.
Les chercheurs ont pressé une plaque chaude sur les mollets des participants, en augmentant la température jusqu'à ce que le seuil de tolérance soit atteint ou à un maximum de 53 ºC, la limite avant la brûlure. Les non-adeptes toléraient en moyenne une température maximale de 48 ºC, alors que les adeptes de la méditation se rendaient en moyenne à 50 ºC, et certains à 53 ºC.
Mais la découverte prend tout son sens lorsqu'on visualise le cerveau des sujets à l'aide de l'imagerie par résonance magnétique. Les adeptes de méditation zen ont une épaisseur de fibres nerveuses plus grande dans certaines zones du cerveau associées à la douleur et aux émotions, entre autres dans le cortex cingulaire antérieur. Plus ils ont pratiqué longtemps la méditation, plus ces zones sont épaisses et meilleure est leur résistance à la douleur.
Joshua Grant explique qu'avec la pratique répétée de la méditation, le cerveau semble s'habituer à la douleur. «Pour la plupart des gens, garder les jambes croisées et le dos droit pour une longue période est douloureux. La circulation est parfois coupée dans le bas des jambes pendant qu'ils méditent.»
Mais cette explication ne suffit pas. «Il y a des zones du cerveau, comme celle associée à la sensation des mains, qui sont aussi plus épaisses chez ceux qui méditent. Or, on sait qu'un certain type de méditation demande aux adeptes de se concentrer sur la perception de leurs mains. C'est une hypothèse, on recherche des explications encore plus solides. Mais le fait de se concentrer longtemps, à répétition, changerait la structure du cerveau.»
Si d'autres études viennent confirmer le lien entre méditation, douleur et matière grise, de nouvelles thérapies pourraient voir le jour. «La méditation pourrait permettre à des gens qui ont subi des dommages à la suite d'une commotion ou d'un accident vasculaire cérébral de retrouver les fonctions de leur cerveau», mentionne le chercheur.
La méditation pourrait aussi contrer certains effets du vieillissement puisqu'elle augmente vraisemblablement le nombre de connexions entre les neurones. Ces connexions diminuent normalement avec l'âge, entraînant une réduction notoire de la matière grise. «C'est ce qui provoque des maladies dégénératives chez certaines personnes, comme la démence. La méditation pourrait aider à préserver les capacités cognitives plus longtemps. Certains maîtres de la méditation zen ont plus de 100 ans et sont toujours très alertes. Ce n'est probablement pas une coïncidence.»
Dans une recherche antérieure, l'équipe de Joshua Grant avait trouvé que la fréquence de respiration plus lente des adeptes de la méditation pourrait les aider à atténuer la sensation de douleur en relaxant le corps.
La prochaine étape : visualiser en temps réel l'activité du cerveau des sujets pendant l'épisode de douleur. Joshua Grant pense que cela lui permettra d'avoir un tableau complet des effets de la méditation sur les processus mentaux.
Les plus récents travaux, menés sous la supervision du neuropsychologue Pierre Rainville, sont rapportés dans la revue scientifique Emotion.