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lundi 13 octobre 2025

 Maître spirituel Eckhart Tolle : Lorsque chaque pensée absorbe votre attention, c’est que vous vous identifiez à la voix dans votre tête. 




Lorsque chaque pensée absorbe votre attention, c’est que vous vous identifiez à la voix dans votre tête. La pensée devient alors investie d’un sentiment de soi. C’est l’ego, c’est-à-dire un « soi » créé par le mental. Ce soi de construction mentale se sent incomplet et précaire. C’est pourquoi la peur et le désir sont ses émotions et ses forces motivantes prédominantes. 




Lorsque vous reconnaissez dans votre tête une voix qui prétend être vous et ne cesse de parler, vous vous éveillez de votre identification inconsciente au flux de la pensée. En remarquant cette voix, vous vous apercevez que vous n’êtes pas le penseur, mais la conscience. 




Savoir qu’on est la conscience derrière la voix, c’est être libre.




( Quiétude P : 22-23 )

dimanche 12 octobre 2025

 Pensez-vous vraiment que l'amour soit une nuit angoissante parce qu'un message n'est pas bien perçu et commence à vous tourmenter?

L'amour est lumière.


Pensez-vous vraiment que l'amour c'est de connaitre toutes les pensées et tous les rêves de celui qu'on aime, mémoriser le passé et planifier intensément l'avenir, prétendre en connaître tous les détails et tous les désirs les plus intimes ?

L'amour est une intuition.


Et pensez-vous vraiment mais vraiment vraiment que l'amour c'est d'être ensemble tout le temps, chaque moment, qu'il n'y ait pas de séparation même pas pour un instant ?

Parce qu'on est incertain ? Faible ? Ou protecteur ?

L'amour c'est de le garder en soi. C'est répondre au téléphone à n'importe quelle heure juste parce que vous l'aimez tant, même pour parler un peu.


Pensez-vous que amour c'est demander sans cesse ;  "Est-ce que tu m'aimes ?" "Est-ce que je t'aime ?" "On s'aime, oui ?"

L'amour est sans aucun doute un léger doute 

Un doute de soulagement réconfortant d'être l'un pour l'autre, une sécurité sécurisée.


Pensez-vous donc que l'amour c'est de s'enfermer dans une cage d'or et ne plus voir la mer et ne plus jamais tomber amoureux ?

L'amour c'est trouver une personne, et se trouver dans ses yeux et ne plus voir aucun autre regard parce que l'amour n'est pas d'interdire, c'est d'accepter, ce n'est pas de l'espoir. C'est rêver. Ce n'est pas savoir mais c'est croire.

Et ce n'est pas une obligation, mais de la confiance.

L'amour est l'équilibre et la folie. Et ce n'est pas un rendez-vous fixe, c'est s'attendre toujours et de toutes les façons.


Quoi qu'il en soit, l'amour est le choix et pour choisir, il a besoin d'avoir beaucoup d'options, sinon celle de choisir la personne que vous choisiriez.


L'amour c'est d'être d'une façon ou d'une autre

toujours à l'intérieur de quelqu'un d'autre et à l'intérieur de cet autre pour vous reconnaître.

Voilà, l'amour n'est pas de se perdre, l'amour est de se retrouver. Se retrouver en l'autre .....


Auteur inconnu


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mercredi 8 octobre 2025

 

Les vraies causes des glaires et du mucus constant dans la gorge et comment s’en débarrasser


Le corps humain produit naturellement du mucus pour lubrifier et protéger la gorge et les sinus. Cependant, lorsque cette production devient excessive, cela peut indiquer la présence d’une infection persistante, un reflux acide ou une inflammation. Ce phénomène conduit à des sensations désagréables dans la gorge, comme une gêne ou l’impression de mucus qui descend du nez vers la gorge. Malheureusement, les médicaments ne traitent souvent que les symptômes, sans s’attaquer à la racine du problème. Voici les principales causes de cette accumulation de mucus, ainsi que des solutions naturelles pour y remédier.

1. Reflux acide

La cause la plus fréquente et pourtant souvent non diagnostiquée de l’excès de mucus est le reflux acide. Cela se produit lorsque la valve située au sommet de l’estomac ne se ferme pas correctement, permettant à l’acide gastrique de remonter dans l’œsophage, jusqu’à la gorge. Bien que cet acide soit essentiel à la digestion, il endommage les tissus lorsqu’il atteint des zones comme la gorge ou les sinus, provoquant une inflammation. Pour se défendre, le corps produit du mucus afin de protéger ces zones endommagées. Ce reflux acide peut être accompagné de brûlures d’estomac, mais dans de nombreux cas, seuls les symptômes liés au mucus apparaissent, une condition appelée reflux silencieux ou reflux gastro-laryngé (RGL).

Solution naturelle :

Mélangez 2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre dans un verre d’eau et buvez cette préparation deux fois par jour avant les repas. Cela aide à fermer la valve de l’estomac et à réduire le reflux. Si après une semaine, le mucus diminue, cela indique que le reflux acide était probablement la cause.

2. Médicaments antiacides

Beaucoup de personnes, notamment après 40 ans, se voient prescrire des médicaments antiacides ou des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) pour traiter leur reflux. Cependant, ces médicaments ne font que neutraliser l’acide gastrique, ce qui aggrave le problème à long terme. En réduisant l’acidité de l’estomac, ils empêchent également l’absorption des nutriments essentiels et ne traitent pas la cause du reflux, à savoir la faiblesse de la valve.

Solution naturelle :

En collaboration avec votre médecin, essayez de réduire progressivement l’utilisation de ces médicaments. Utilisez le vinaigre de cidre comme mentionné précédemment, et envisagez de prendre entre 5 et 10 capsules de bêtaïne hydrochloride avant les repas pour améliorer la digestion et renforcer la valve de l’estomac.

3. Goutte post-nasale

Une autre cause fréquente d’excès de mucus est la goutte post-nasale, où le mucus s’écoule des sinus vers l’arrière de la gorge. Cela peut être dû à une infection des sinus causée par des virus, des bactéries, des champignons ou des levures. Ces microbes forment souvent des biofilms, une couche protectrice qui les rend résistants aux traitements et aux défenses immunitaires. Résultat : une infection chronique des sinus qui persiste, accompagnée de toux, d’une sensation de boule dans la gorge ou d’une envie constante de se racler la gorge.

Solution naturelle :

Utilisez un neti pot avec de l’eau distillée, du sel marin et quelques gouttes d’extrait de pépins de pamplemousse pour rincer vos sinus. Ce remède aide à éliminer les biofilms et à combattre les infections.

4. Utilisation excessive d’antibiotiques

Les antibiotiques sont couramment utilisés pour traiter les infections, mais ils ne ciblent que les bactéries, laissant ainsi la place à d’autres microbes comme les champignons, les levures et Candida de proliférer. Cela peut entraîner une congestion persistante et une sensation de pression dans les sinus.

Solution naturelle :

Privilégiez les remèdes naturels tels que le sureau noir, l’ail vieilli ou l’huile d’origan pour traiter les infections, plutôt que les antibiotiques qui déséquilibrent la flore microbienne.

5. Grains et produits laitiers

Depuis les années 1990, les céréales sont souvent vantées pour leur richesse en fibres. Cependant, elles peuvent causer beaucoup d’inflammation. Par exemple, le blé contient des acides gras oméga-6 en grande quantité, ce qui favorise l’inflammation du système digestif. De plus, les céréales contiennent des antinutriments comme l’acide phytique, qui bloque l’absorption des minéraux, et sont souvent cultivées avec des pesticides qui perturbent la flore intestinale. Le gluten, une protéine présente dans les céréales, peut provoquer des réactions auto-immunes qui augmentent la production de mucus dans les sinus, la gorge et l’intestin.

Solution naturelle :

Testez votre sensibilité alimentaire en éliminant les céréales, les huiles de graines (comme le canola et le maïs), et les aliments frits de votre alimentation pendant 2 semaines. Observez si vos symptômes s’améliorent. Il est aussi estimé que 70% de la population mondiale a une intolérance aux produits laitiers. Si aucune des autres solutions ne fonctionne, essayez de supprimer les produits laitiers (lait, fromage, beurre) de votre alimentation.


6. Allergies aériennes

Vos sinus peuvent produire davantage de mucus si vous êtes allergique à des éléments en suspension dans l’air, comme le pollen, les poils d’animaux, les acariens ou la moisissure. Le corps génère du mucus pour emprisonner ces particules et les empêcher de pénétrer dans les poumons.

Solution naturelle :

Demandez à votre médecin de vous faire un test d’allergie pour identifier les éléments déclencheurs. Utilisez des purificateurs d’air chez vous et nettoyez régulièrement les zones sujettes à la poussière et aux moisissures. Pour réduire les réactions au pollen, consommez de petites quantités de pollen d’abeilles pour habituer votre système immunitaire.

Autres déclencheurs

Certains autres facteurs peuvent contribuer à une production excessive de mucus :

  • Les vapeurs d’appareils de vapotage ou la fumée de cigarette peuvent enrober la gorge et augmenter la production de mucus.
  • Les infections pulmonaires chroniques, telles que la bronchite ou la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC), sont également des déclencheurs courants.
  • Un intestin perméable, où les toxines pénètrent dans le sang, peut provoquer des réactions auto-immunes.
  • Certains médicaments, comme les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), peuvent également causer une toux chronique et un épaississement du mucus.

Solution naturelle :

Si vous souffrez de maladies pulmonaires chroniques, envisagez de prendre 1000 mg de N-acétylcystéine trois fois par jour pour réduire la production de mucus et améliorer la respiration.


En conclusion, identifier la cause sous-jacente de l’excès de mucus est essentiel pour trouver une solution durable. En adoptant des stratégies naturelles, vous pouvez soulager les symptômes et rétablir un équilibre sain dans votre corps.

Source : Ryan Taylor (Natural Remedies)

https://www.sante-nutrition.org/wp-content/cache/all/les-vraies-causes-des-glaires-et-du-mucus-constant-dans-la-gorge-et-comment-sen-debarrasser/index.html



mardi 7 octobre 2025

TOUS LES PROBLÈMES SONT DES ILLUSIONS DU MENTAL.




QUESTION : J’ai l’impression qu’un lourd fardeau vient de m'être retiré des épaules. J’ai une sensation de légèreté. Je me sens l’esprit clair… mais mes problèmes m’attendent toujours, n’est-ce pas ? Ils n’ont pas été résolus. Est-ce que je ne suis pas temporairement en train de les fuir ?




ECKHART TOLLE : Même si vous vous retrouviez au paradis, cela ne prendrait pas de temps avant que votre mental dise « oui, mais…». En fin de compte, ceci n’a rien à voir avec la résolution de vos problèmes. Cela concerne la prise de conscience qu’il n’y a aucun problème. Il y a seulement des situations dont il faut soit s’occuper dans le moment présent, soit laisser telles quelles et accepter comme faisant partie de l’être-là du moment jusqu’à ce qu’elles changent ou qu’on puisse s’en occuper. Les problèmes sont une fiction du mental et ils ont besoin du temps pour se perpétuer. Ils ne peuvent survivre dans la réalité de l’instant présent. 




Fixez votre attention sur le présent et dites-moi quel est votre problème maintenant.




Je n’obtiens aucune réponse de votre part parce qu’il est impossible d’avoir un problème lorsque votre attention est totalement dans le présent. Une situation a besoin d’être acceptée telle quelle ou d’être solutionnée. Bon. Pourquoi en faire un problème ? Pourquoi faire de quoi que ce soit un problème ? La vie ne vous met-elle pas suffisamment au défi comme ça ? À quoi vous servent les difficultés ? Inconsciemment, le mental les adore parce qu’ils vous confèrent, disons, une sorte d’identité. Ceci est la norme mais c’est de la folie. Avoir un problème veut dire que vous vous appesantissez mentalement sur une situation sans qu’il y ait une véritable intention ou possibilité de passer immédiatement à l’action et que vous l’assimilez au sens que vous avez de votre identité personnelle. Vous êtes tellement pris par vos conditions de vie que vous perdez le sens même de votre vie, de votre Être. Ou bien vous entretenez mentalement le fardeau malsain de la centaine de choses que vous ferez peut-être ou pas dans le futur au lieu de fixer votre attention sur « la » chose que vous pouvez faire maintenant. 




Quand vous créez un problème, vous créez de la souffrance. Tout ce qu’il faut, c’est simplement faire un choix, prendre une décision. C’est se dire, quoi qu’il arrive : je ne me créerai plus de souffrance. Je ne me créerai plus de difficultés. Même s’il s’agit d’un choix simple, celui-ci est aussi très radical. Vous ne pourrez faire ce choix à moins d’en avoir vraiment ras le bol, d’en avoir vraiment assez. Et vous ne pourrez pas passer à travers si vous ne réussissez pas à accéder au pouvoir du moment présent. Si vous arrêtez de vous faire souffrir, vous arrêtez également de faire souffrir les autres. De polluer notre belle planète Terre, votre espace intérieur et la psyché humaine collective avec la négativité inhérente à la création de tout problème.




Si vous vous êtes déjà trouvé dans une situation de vie ou de mort, vous savez que celle-ci n’était pas un problème. En fait, le mental n’a pas eu le temps de tergiverser et d’en faire un problème. En cas de véritable urgence, le mental fige et vous devenez totalement disponible au moment présent. Alors, quelque chose d’infiniment plus puissant prend la relève. C’est pour cette raison que l’on entend souvent parler de gens ordinaires soudainement devenus capables d’incroyables actes de courage. En situation d’urgence, vous survivez ou pas. D’une façon comme d’une autre, ce n’est pas un problème. 




Certaines personnes se mettent en colère lorsqu’elles m’entendent dire que les problèmes sont des illusions. Je représente une menace, car je pourrais leur subtiliser le sens de leur identité. Elles ont investi beaucoup de temps à créer cette fausse identité. Pendant des années, elles l’ont inconsciemment définie en fonction de leurs problèmes ou de leur souffrance. Qui seraient-elles sans cela ? 




En réalité, ce que les gens disent, pensent ou font est en grande partie motivé par la peur. Et cette peur provient du fait que leur attention est fixée sur l’avenir et qu’ils ne sont pas en contact avec le moment présent. Comme il n’y a pas de problèmes dans le présent, il n’y a pas non plus de peur. 




Si une situation se présentait et que vous deviez composer avec elle dans l’immédiat, le geste que vous poseriez serait net et percutant s’il naissait de la conscience du moment présent. Il risquerait aussi d’être plus efficace. Ce ne serait pas un geste réactif résultant du conditionnement de votre mental, mais plutôt un geste répondant intuitivement à la situation. À d’autres occasions, lorsque le mental et le temps psychologique voudront réagir, vous remarquerez qu’il vaut mieux ne rien faire et rester seulement centré dans le présent.




( Le Pouvoir du moment présent P : 61-62-63 )


 Maître spirituel Eckhart Tolle : 

dimanche 5 octobre 2025

 Maître spirituel Eckhart Tolle : METTEZ FIN À L’ILLUSION QU’EST LE TEMPS.




QUESTION : Il semble presque impossible de se dissocier du mental. Nous y sommes tous plongés. Comment apprendre à un poisson à voler ?




ECKHART TOLLE : La clé, c’est de mettre fin à l’illusion du temps, parce que le temps et le mental sont indissociables. Si vous éliminez le temps du mental, celui-ci s’arrête. Sauf si vous choisissez de vous en servir. 


Quand vous êtes identifié au mental, vous êtes prisonnier du temps et une compulsion vous incite à vivre presque exclusivement en fonction de la mémoire et de l’anticipation. Ceci génère une préoccupation permanente du passé et du futur, une indisponibilité à honorer et à accueillir l’instant présent, ainsi qu’une incapacité à lui permettre d’être. La compulsion naît du fait que le passé vous confère une identité et que le futur comporte une promesse de salut et de satisfaction, sous une forme ou une autre. Passé et futur sont tous deux des illusions.




QUESTION : Mais sans le sens du temps, comment pourrions-nous fonctionner dans ce monde ? Il n y aurait plus d’objectifs à atteindre. Je ne saurais même plus qui je suis, puisque c’est mon passé qui fait ce que je suis aujourd’hui. Je pense que le temps est quelque chose de très précieux et que nous devons apprendre à nous en servir avec sagesse plutôt que de le gaspiller.




Le temps n’est pas précieux du tout puisqu’il est une illusion. Ce que vous percevez comme tel n’est pas le temps lui-même, mais ce point qui est en dehors du temps, soit le présent. Et l’instant présent est certainement précieux. Plus vous êtes axé sur le temps, c’est-à-dire le passé et le futur, plus vous ratez le présent, la chose la plus précieuse qui soit. Et pourquoi l’est-elle ? Parce qu’elle est l’unique chose qui soit. Parce que c’est tout ce qui existe. L’éternel présent est le creuset au sein duquel toute votre vie se déroule, le seul facteur constant. La vie, c’est maintenant. Il n’y a jamais eu un moment où votre vie ne se déroulait pas « maintenant » et il n’y en aura d’ailleurs jamais. Par ailleurs, l’instant présent est l’unique point de référence qui puisse vous transporter au-delà des frontières limitées du mental. II est votre seul point d’accès au royaume intemporel et sans forme de l’Être.




( RIEN N’EXISTE À PART L’INSTANT PRÉSENT )




QUESTION : Le passé et le futur ne sont-ils pas aussi réels, parfois même plus réels que le présent ? Après tout, le passé définit notre identité ainsi que notre perception et notre comportement dans le présent. Et nos objectifs dans le futur déterminent les actions que nous entreprenons dans le présent.




ECKHART TOLLE : Vous n’avez pas encore saisi l’essence de ce que je dis puisque vous essayez de le comprendre mentalement. Le mental ne peut pas comprendre cela. Vous seul le pouvez. Écoutez simplement ce que je vais dire, s’il vous plaît.




Avez-vous jamais eu une expérience, fait, pensé ou senti quelque chose qui ne se situe pas dans le moment présent ? Pensez-vous que cela puisse vous arriver un jour ? Est-il possible que quelque chose soit en dehors de l’instant présent ? La réponse est évidente, n’est-ce pas ? 


Rien ne s’est jamais produit dans le passé : cela s’est produit dans le présent. Rien ne se produira jamais dans le futur : cela se produira dans le présent. 




Ce que vous considérez comme le passé est le souvenir d’un ancien moment présent mis en mémoire dans l’esprit. Lorsque vous vous souvenez du passé, vous ravivez une mémoire. C’est ce que vous faites maintenant. Le futur est un présent imaginé, une projection du mental. Quand le futur arrive, c’est sous la forme du présent. Lorsque vous pensez au futur, vous le faites dans le présent. De toute évidence, le passé et le futur ne constituent pas des réalités en soi. À l’instar de la lune qui n’émet pas sa propre lumière mais peut seulement refléter la lumière du soleil, le passé et le futur ne sont que de pâles reflets de la lumière, du pouvoir et de la réalité qu’est l’éternel présent. Leur réalité est empruntée au présent. 




Le mental ne peut pas comprendre l’essence de ce que je suis en train de dire. Toutefois, dès que vous la saisissez, il se produit un basculement de la conscience, du mental à l’Être, du temps à la présence. Tout d’un coup, tout semble vivant, irradie d’énergie, s’anime de l’Être.




( Le Pouvoir du moment présent P : 46-47-48 )

samedi 4 octobre 2025

 Maître spirituel Eckhart Tolle : ORIGINE DE LA PEUR.




QUESTION : Vous avez dit que la peur faisait partie de notre souffrance émotionnelle sous-jacente fondamentale. Comment survient-elle et pourquoi y en a-t-il tant dans la vie des gens ? Est-ce qu’un certain degré de peur n’est pas une forme de saine autoprotection ? Si je ne craignais pas le feu, peut-être que j’y mettrais la main et que je m’y brûlerais.




ECKHART TOLLE : La raison pour laquelle vous ne mettez pas la main sur le feu, c’est que vous savez que vous vous brûleriez et non pas que vous en avez peur. Vous n’avez pas besoin de la peur pour éviter le danger inutile ; seul un minimum d’intelligence et de bon sens est nécessaire. Pour ce genre de questions pratiques, il est utile d’appliquer les leçons apprises dans le passé. Par contre, si quelqu’un vous menaçait de vous brûler ou d’être violent à votre égard, vous pourriez éprouver quelque chose ressemblant à de la peur. Il s’agit en fait d’un recul instinctif devant le danger et non pas de l’état psychologique de peur dont nous parlons ici. La peur psychologique n’a rien à voir avec la peur ressentie face à un danger concret, réel et immédiat. La peur psychologique se présente sous une multitude de formes : un malaise, une inquiétude, de l’anxiété, de la nervosité, une tension, de l’appréhension, une phobie, etc. Ce type de peur concerne toujours quelque chose qui pourrait survenir et non pas ce qui est en train d’arriver. Vous êtes dans l’ici-maintenant, tandis que votre mental est dans le futur.




Cela crée un hiatus chargé d’anxiété. Et si vous êtes identifié à votre mental et que vous avez perdu contact avec la puissance et la simplicité de l’instant présent, ce hiatus sera votre fidèle compagnon. Vous pouvez toujours composer avec l’instant présent, mais vous ne pouvez pas le faire avec ce qui n’est qu’une protection du mental. Bref, vous ne pouvez pas composer avec le futur. 




En outre, comme je l’ai déjà souligné, tant que vous êtes identifié à votre mental, l’ego mène votre vie. À cause de sa nature fantomatique et en dépit de mécanismes de défense élaborés, l’ego est très vulnérable et inquiet. Il se sent constamment menacé. Ce qui est d’ailleurs le cas, même si, vu de l’extérieur, il donne l’impression d’être sûr de lui. Alors, rappelez-vous qu’une émotion est une réaction du corps à votre mental. Quel message le corps reçoit-il continuellement de l’ego, ce moi faux et artificiel ? Danger, je suis menacé. Et quelle est l’émotion générée par ce message continuel ? La peur, bien entendu. 




La peur semble avoir bien des causes : une perte, un échec, une blessure, etc. Mais en définitive, toute peur revient à la peur qu’a l’ego de la mort, de l’anéantissement. Pour l’ego, la mort est toujours au détour du chemin. Dans cet état d’identification au mental, la peur de la mort se répercute sur chaque aspect de votre vie. Par exemple, même une chose apparemment aussi insignifiante et « normale » que le besoin compulsif d’avoir raison et de vouloir donner tort à l’autre – en défendant la position mentale à laquelle vous vous êtes identifié – est due à la peur de la mort. Si vous vous identifiez à cette position mentale et que vous ayez tort, le sens de votre moi, qui est fondé sur le mental, est sérieusement menacé d’anéantissement. En tant qu’ego, vous ne pouvez alors vous permettre d’avoir tort, puisque cela signifie mourir. Cet enjeu a engendré des guerres et d’innombrables ruptures. 




Lorsque vous vous serez désidentifié de votre mental, avoir tort ou raison n’aura aucun impact sur le sens que vous avez de votre identité. Et le besoin si fortement compulsif et si profondément inconscient d’avoir raison, qui est une forme de violence, ne sera plus là. Vous pourrez énoncer clairement et fermement la façon dont vous vous sentez ou ce que vous pensez, mais sans agressivité ni en étant sur la défensive. Le sens de votre identité proviendra alors d’un espace intérieur plus profond et plus vrai que le mental. Prenez garde à toute manifestation de défensive chez vous. Que défendez-vous alors ? Une identité illusoire, une représentation mentale, une entité fictive ? En conscientisant ce scénario, en en étant le témoin, vous vous désidentifierez de lui. À la lumière de votre conscience, le scénario inconscient disparaîtra alors rapidement. Ce sera la fin des querelles et des jeux de pouvoir, si corrosifs pour les relations. Le pouvoir sur les autres, c’est de la faiblesse déguisée en force. Le véritable pouvoir est à l’intérieur et il est déjà vôtre. 




Ainsi, quiconque est identifié à son mental et, par conséquent, coupé de son pouvoir véritable, de son moi profond enraciné dans l’Être, sera affligé d’une peur constante. Comme le nombre de gens ayant dépassé le mental est encore extrêmement restreint, on peut tenir pour acquis que presque tous ceux que l’on rencontre ou que l’on connaît vivent dans la peur. Seule l’intensité varie. Elle fluctue entre l’anxiété et la terreur à un bout de l’échelle, et entre un vague malaise et un lointain sentiment de menace à l’autre bout. La plupart des gens n’en prennent conscience que lorsqu’elle prend l’une de ses formes les plus aiguës.




( Le Pouvoir du moment présent P : 40-41-42 )

vendredi 3 octobre 2025

Béni soit cet homme et bénie la femme qui le valorise et l'accompagne de la même manière

 Béni soit cet homme et bénie la femme qui le valorise et l'accompagne de la même manière



Il y a aussi des hommes merveilleux qui arrivent dans notre vie qui te tiennent la main et te disent allez je veux marcher avec toi.


Béni l'homme qui arrive sans mauvaises intentions et honnêtement dans la vie d'une femme...


Celui qui lui donne la sécurité et la fait se sentir belle, sexy, intelligente, qui la rend complice de folies, mais surtout la fait se sentir aimée, respectée et désirée...


Béni cet homme qui lui donne plus d'affection que de problèmes, celui qui gagne sa confiance et est capable de l'aider à rétablir ses blessures...


Celui qui n'arrive pas avec des mensonges ni des trahisons, celui qui sait encore être un gentleman et il est clair que le romantisme ne passe pas mode...


Celui qui ne fait pas pleurer et aide à nettoyer ses larmes, celui qui sait que sa relation est une priorité et la protège comme un trésor...


Cet homme mature qui n'a pas besoin de conquérir des centaines de femmes pour déguiser sa faible estime de soi, parce qu'il sait qu'un véritable homme est capable de transformer sa partenaire en femme, en son amie et en son amante...


Celui qui peut être aussi dur que tendre, aussi passionné que ringard, aussi fou que sain d'esprit...


Béni soit cet homme et bénie la femme qui le valorise et l'accompagne de la même manière, parce qu'ils sauront qu'ils ont trouvé leur âme.


Delphine VAN DAUYANG


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jeudi 2 octobre 2025

 Maître spirituel Eckhart Tolle : Accepter la souffrance, c’est cheminer vers la mort.

 Maître spirituel Eckhart Tolle : Accepter la souffrance, c’est cheminer vers la mort.




Accepter la souffrance, c’est cheminer vers la mort. Faire face à la souffrance profonde, lui donner la permission d’être, lui accorder votre attention, c’est entrer consciemment dans la mort. Quand vous avez connu cette mort, vous prenez conscience que la mort n’existe pas et qu’il n’y a rien à craindre. Seul l’ego meurt. Imaginez qu’un rayon de soleil ait oublié qu’il fait inséparablement partie du soleil et qu’il se fasse des illusions en croyant devoir lutter pour survivre, devoir se façonner une identité autre que le soleil, et qu’il y tienne dur comme fer. Ne pensez-vous pas que la mort de cette illusion serait incroyablement libératrice ? 




Voulez-vous une mort facile ? Préféreriez-vous mourir sans souffrir, sans agoniser ? Alors laissez le passé mourir à chaque instant et laissez la lumière de votre présence faire disparaître le moi lourd et pris dans le piège du temps que vous pensiez être « vous ».




Par: Maître spirituel Eckhart Tolle

( Le Pouvoir du moment présent P : 212 )

Réactivité et rancune.

Réactivité et rancune.




Alors que les récriminations sont souvent accompagnées de ressentiment, elles peuvent aussi être accompagnées d’une émotion plus forte comme la colère ou toute autre forme de contrariété. La charge énergétique de la plainte est ainsi plus forte, cette dernière se transformant en réactivité, qui est une autre façon que l’ego adopte pour se renforcer. Bien des gens attendent toujours que certaines situations se présentent pour pouvoir réagir, se sentir agacés ou dérangés et il ne leur faut pas grand temps pour en trouver. « C’est scandaleux », disent-ils. « Comment oses-tu... » « Je déteste ça. » Ils ont développé une dépendance à la contrariété et à la colère comme d’autres en développent une aux drogues. En réagissant à ceci ou cela, ils affirment et renforcent le sens de leur identité. 




Le ressentiment qui dure s’appelle rancune. Porter de la rancune en soi, c’est être en permanence « contre » et c’est la raison pour laquelle la rancune constitue une partie significative de l’ego chez bien des gens. Les rancunes collectives peuvent survivre pendant des siècles dans la psyché d’une nation ou d’une tribu et alimenter un cycle sans fin de violence. 




La rancune est une forte émotion négative reliée à un événement ayant parfois eu lieu il y a longtemps et que l’on entretient par la pensée compulsive en se répétant l’histoire dans sa tête ou tout haut sous la forme de « ce que quelqu’un m’a fait » ou « ce que quelqu’un nous a fait ». La rancune contaminera d’autres secteurs de votre vie. Par exemple, pendant que vous ressassez et sentez la rancune, l’énergie émotionnelle négative qui lui est rattachée peut déformer votre perception d’un événement se produisant dans le présent ou influencer la façon dont vous parlez ou agissez avec une personne dans le présent. Une forte rancune arrive à contaminer de grands secteurs de votre vie et à vous maintenir sous l’emprise de l’ego.




Il faut de l’honnêteté pour reconnaître que vous abritez encore de la rancune, qu’il y a quelqu’un, un ennemi, dans votre vie à qui vous n’avez pas complètement pardonné. Si c’est le cas, soyez conscient de la rancune aussi bien sur le plan cognitif qu’émotionnel. En d’autres mots, soyez conscient des pensées qui entretiennent cette rancune et sentez l’émotion que le corps génère en réponse à ces pensées. N’essayez pas de vous débarrasser de la rancune. Essayer de se débarrasser ou de pardonner ne fonctionne pas. Le pardon se produit naturellement quand vous voyez que la rancune n’a d’autre raison d’être que de renforcer un faux sens de soi, de maintenir l’ego. Voir, c’est se libérer. Quand Jésus disait « Pardonnez à vos ennemis », il enseignait essentiellement aux gens à défaire une des principales structures de l’ego humain. 




Le passé n’a pas le pouvoir de vous empêcher d’être présent maintenant. Seule la rancune concernant un fait passé a ce pouvoir. Et qu’est la rancune sinon un fardeau de vieilles pensées et de vieilles émotions.




Par: Maître spirituel Eckhart Tolle : 

( Nouvelle Terre P : 54-55 )

Avoir raison, donner tort.

Avoir raison, donner tort.




Se plaindre, réagir et trouver les défauts des autres constituent des stratagèmes qui renforcent le sens des limites et de la division de l’ego, et qui en assurent la survie. Ils renforcent également l’ego en lui donnant une impression de supériorité, dont il se nourrit. Il ne semble pas immédiatement évident de quelle façon les doléances – disons au sujet des embouteillages, des politiciens, des « gens riches et cupides », des « gens paresseux au chômage », de vos collègues ou ex-conjoint, des hommes ou des femmes – peuvent vous procurer un sentiment de supériorité. Voici comment. Lorsque vous vous plaignez, il y a le sous-entendu implicite que vous avez raison et que la personne ou la situation dont vous vous plaignez a tort.




Il n’y a rien qui renforce le plus l’ego que le fait d’avoir raison. Avoir raison, c’est s’identifier à une position mentale, un point de vue, une opinion, un jugement, une histoire. Mais bien entendu, pour que vous ayez raison, quelqu’un doit avoir tort. L’ego adore donc donner tort puisque cela lui donne le droit d’avoir raison. Autrement dit, vous devez donner tort aux autres pour acquérir un sens plus fort d’identité. Avec les doléances et la réactivité, ce ne sont pas seulement les gens qui peuvent être dans le tort, mais aussi les situations : « ceci ne devrait pas arriver ». Le fait d’avoir raison vous met dans une position de supériorité morale imaginaire par rapport à la personne ou à la situation qui est jugée et que l’on trouve imparfaite. C’est ce sentiment de supériorité dont l’ego se repaît pour se renforcer.




Par; Maître spirituel Eckhart Tolle : 

( Nouvelle Terre P : 55-56 )

 LA SIGNIFICATION DU LÂCHER-PRISE.

 LA SIGNIFICATION DU LÂCHER-PRISE.




( ACCEPTATION DE L’INSTANT PRÉSENT )




QUESTION : Vous avez mentionné le terme « lâcher-prise » à quelques reprises. Je n’aime pas cette idée parce que ça me semble un peu fataliste. Si nous acceptons toujours la façon dont les choses sont, nous ne ferons aucun effort pour les améliorer. II me semble que le progrès, aussi bien dans notre vie personnelle que collectivement, c’est justement de ne pas accepter les limites du présent et de s’efforcer de les dépasser pour pouvoir créer quelque chose de meilleur. Si nous ne l’avions pas fait, nous vivrions encore dans des cavernes. Comment conciliez-vous le lâcher-prise avec le changement et l’accomplissement des choses ?




ECKHART TOLLE : Pour certaines personnes, ce terme peut avoir des connotations négatives. Il peut vouloir dire défaite, renoncement, incapacité d’être à la hauteur des défis de la vie, léthargie, etc. Cependant, le véritable détachement est quelque chose d’entièrement différent. Cela ne signifie pas endurer passivement une situation dans laquelle vous vous trouvez sans tenter quoi que ce soit pour l’améliorer. Et cela ne signifie pas non plus que vous devez cesser d’établir des plans pour transformer votre vie ou de poser des gestes positifs. 




Le lâcher-prise est la simple mais profonde sagesse qui nous porte à laisser couler le courant de la vie plutôt que d’y résister. Et le seul moment où vous pouvez sentir ce courant, c’est dans l’instant présent. Par conséquent, lâcher prise, c’est accepter le moment présent inconditionnellement et sans réserve. C’est renoncer à la résistance intérieure qui s’oppose à ce qui est.




Résister intérieurement, c’est dire non à ce qui est, par le jugement de l’esprit et la négativité émotionnelle. Cette résistance s’accentue particulièrement quand les choses vont mal, montrant par là qu’il y a un décalage entre les exigences ou les attentes rigides du mental et ce qui est. Ce décalage est celui de la souffrance. Si vous avez vécu suffisamment longtemps, vous saurez que les choses « vont mal » relativement souvent. Et c’est précisément dans ces moments-là qu’il vous faut mettre en pratique le lâcher-prise si vous voulez éliminer la souffrance et le chagrin de votre vie. Quand vous acceptez ce qui est, vous êtes instantanément libéré de l’identification au mental et vous reprenez par conséquent contact avec l’Être. La résistance, c’est le mental. 




Le lâcher-prise est un phénomène purement intérieur. Cela ne veut pas dire que, sur le plan concret de la dimension extérieure, vous ne passiez pas à l’action pour changer telle ou telle situation. En fait, quand vous lâchez prise, ce n’est pas la situation dans sa globalité que vous devez accepter, mais juste ce minuscule segment appelé instant présent. 




Par exemple, si vous étiez pris dans la boue quelque part, vous ne diriez pas : « OK, je me résigne au fait d’être pris dans la boue. » La résignation n’a rien à voir avec le lâcher-prise. Il n’est pas nécessaire que vous acceptiez une situation indésirable ou désagréable. Il n’est pas nécessaire non plus que vous vous racontiez des histoires en vous disant qu’il n’y a rien de mal à être pris dans la boue. Au contraire, vous reconnaissez alors totalement que vous voulez vous en sortir. Puis, vous ramenez votre attention sur le moment présent sans mentalement l’étiqueter d’une façon ou d’une autre. En somme, vous ne portez aucun jugement sur le présent. Par conséquent, il n’y a ni opposition ni négativité émotionnelle. Vous acceptez le moment tel qu’il est. Puis vous passez à l’action et faites tout ce qui est en votre pouvoir pour vous sortir de la boue. Voici ce que j’appelle une action positive. C’est de loin beaucoup plus efficace qu’une action négative, qui est le fruit de la colère, du désespoir ou de la frustration. Continuez à mettre en pratique le lâcher-prise en vous retenant d’étiqueter le présent, et ce, jusqu’à l’obtention du résultat voulu.




Laissez-moi vous donner une analogie visuelle afin d’illustrer ce que je tente de vous expliquer. Vous marchez le long d’un sentier la nuit, entouré d’un épais brouillard. Toutefois, vous disposez d’une puissante torche électrique qui fend ce brouillard et trace devant vous un passage étroit mais dégagé. Disons que ce brouillard représente vos conditions de vie du passé et de l’avenir et que la torche électrique symbolise la présence consciente, le passage dégagé, le présent. 




Le fait de ne pas lâcher prise endurcit la forme psychologique, la carapace de l’ego, et crée un fort sens de dissociation. Vous percevez le monde autour de vous et les gens en particulier comme une menace. Ceci s’accompagne de la compulsion inconsciente de détruire les autres par le jugement, ainsi que du besoin de rivaliser et de dominer. Même la nature devient votre ennemi et c’est la peur qui gouverne vos perceptions et vos interprétations. La maladie mentale que l’on appelle la paranoïa n’est qu’une forme légèrement plus aiguë de cet état normal, mais dysfonctionnel, de conscience. 




Ce n’est pas seulement votre forme psychologique qui s’endurcit, mais également votre corps physique, qui devient dur et rigide en raison de la résistance. De la tension se crée dans diverses parties du corps, et celui-ci tout entier se contracte. La libre circulation de l’énergie dans le corps, essentielle à un fonctionnement sain, est grandement restreinte. Le massage et certaines formes de physiothérapie peuvent certes aider à restituer cette circulation. Mais, à moins que vous ne fassiez du lâcher-prise une pratique quotidienne, ces choses ne peuvent vous procurer qu’un soulagement temporaire des symptômes puisque la cause, c’est-à-dire le comportement de résistance, n’a pas été résolue.




En vous existe quelque chose qui n’est pas affecté par les circonstances changeantes de votre vie et vous ne pouvez y avoir accès que par le lâcher-prise. Ce quelque chose, c’est votre vie, votre Être même, qui se trouve éternellement dans le royaume intemporel du présent. Découvrir cette vie-là « est la seule chose nécessaire » dont Jésus parlait. 




Si vous estimez que les circonstances de votre vie sont insatisfaisantes ou même intolérables, ce n’est que tout d’abord en lâchant prise que vous pouvez rompre le comportement inconscient de résistance qui perpétue justement ces circonstances. 




Le lâcher-prise est parfaitement compatible avec le passage à l’action, l’instauration de changements ou l’atteinte d’objectifs. Mais dans l’état de lâcher-prise, le « faire » est mû par une qualité autre, une énergie totalement différente qui vous remet en contact avec l’énergie première de l’Être. Et si ce que vous faites en est imprégné, cela devient une célébration joyeuse de l’énergie vitale qui vous ramène encore plus profondément dans le présent. Quand il y a absence de résistance, la qualité de la conscience chez vous et, par conséquent, la qualité de tout ce que vous entreprenez ou créez est grandement augmentée. Les résultats viendront d’eux-mêmes et refléteront cette qualité. On pourrait appeler cela « l’action par le lâcher-prise ». Cela ne ressemble pas au travail tel que nous le connaissons depuis des milliers d’années. À mesure que davantage d’êtres humains connaîtront l’éveil, le mot travail disparaîtra de notre vocabulaire et un nouveau terme sera peut-être créé pour le remplacer. 




C’est la qualité de la conscience chez vous, à cet instant même, qui est le principal agent déterminant du genre d’avenir que vous connaîtrez. Lâcher prise est donc la chose la plus importante que vous puissiez faire pour amener un changement positif. Tout geste que vous posez par la suite n’est que secondaire. Aucune action véritablement positive ne peut provenir d’un état de conscience qui n’est pas fondé sur le lâcher-prise.




QUESTION : Je peux comprendre que si je me trouve dans une situation désagréable ou insatisfaisante et que j’accepte totalement cet instant tel qu’il est, il n y aura pas de souffrance ni de tourment puisque j'aurai dépassé ce niveau. Mais je ne peux encore voir tout à fait d’où provient l’énergie ou la motivation nécessaire pour passer à l’action et changer les choses s’il n’existe pas un certain degré d’insatisfaction.




ECKHART TOLLE : Quand vous êtes dans un état de lâcher-prise, vous voyez clairement ce qui doit être fait et vous passez à l’action. Vous vous concentrez sur une seule chose à la fois pour ensuite bien l’accomplir. Tirez des leçons de la nature : observez de quelle manière tout s’accomplit et comment le miracle de la vie se déroule sans insatisfaction ni tourment. C’est pour cela que Jésus a dit : « Regardez comment les lys poussent : ils ne s’affolent ni ne peinent. » 




Si votre situation globale est insatisfaisante ou déplaisante, reconnaissez d’abord l’instant présent et lâchez prise face à ce qui est. C’est la torche électrique qui fend le brouillard. Votre état de conscience cesse alors d’être contrôlé par les circonstances extérieures. Vous n’êtes plus mû par la réaction et la résistance. Ensuite, envisagez la situation en détail et demandez-vous : « Est-ce que je peux faire quelque chose pour changer la situation ou l’améliorer, ou pour m’en dégager ? » Dans l’affirmative, posez le geste approprié. Ne concentrez pas votre attention sur les mille et une choses que vous ferez ou aurez peut-être à effectuer à un moment donné, mais plutôt sur LA chose que vous pouvez faire maintenant. Ceci ne veut pas dire que vous ne devriez pas planifier. C’est peut-être justement LA chose à faire. Assurez-vous cependant de ne pas commencer à vous « passer mentalement des films », à vous projeter dans le futur : cela vous ferait perdre le contact avec le présent. Peu importe le geste que vous posez, il ne portera peut-être pas fruit immédiatement. Ne résistez pas à ce qui est jusqu’à ce que cela se produise. Si vous ne pouvez poser aucun geste ni vous soustraire à la situation, utilisez celle-ci pour lâcher prise encore plus profondément, pour être encore plus intensément dans le présent, dans l’Être. Quand vous pénétrez dans la dimension intemporelle du présent, le changement arrive souvent d’étrange façon, sans que vous ayez besoin de faire vous-même grand-chose. La vie ellemême se met de la partie. Si des facteurs intérieurs comme la peur, la culpabilité ou l’inertie vous empêchaient jusque-là de passer à l’action, ils se dissiperont à la lumière de votre présence consciente. 




Ne confondez pas le lâcher-prise avec l’attitude je-m’enfoutiste du genre « ça m’est égal ». Si vous y regardez de plus près, vous découvrirez qu’une telle attitude est teintée d’une négativité ayant la forme du ressentiment caché. Ce n’est donc pas du lâcher-prise mais bel et bien une résistance déguisée. Au moment où vous lâchez prise, tournez votre attention vers l’intérieur pour vérifier s’il reste de la résistance en vous. Soyez très vigilant à ce moment-là, sinon un restant de résistance pourrait encore se cacher dans quelque coin sombre sous la forme d’une pensée ou d’une émotion non conscientisée.




Par:  Maître spirituel Eckhart Tolle : 

( Le Pouvoir du moment présent P : 195-196-197-198-199-200 )

 Fascia et Mycélium : deux réseaux, un même langage du vivant.

 Fascia et Mycélium : deux réseaux, un même langage du vivant.


Pendant longtemps, le fascia a été considéré comme une simple enveloppe.

Aujourd’hui, la science reconnaît qu’il s’agit d’un organe sensoriel, d’un système de communication et d’un pilier de la structure corporelle

Un réseau vivant, sensible, intelligent.


🔹 Comme le mycélium dans la terre, le fascia tisse sous la peau un maillage invisible :

– il relie chaque partie du corps,

– transmet les informations,

– régule les tensions,

– et soutient l’équilibre global.


🧠 Le mycélium, dans les forêts, connecte les arbres entre eux, partage nutriments, messages chimiques et informations.

De même, le fascia, dans le corps, connecte les organes, les muscles, les os, les cellules, et transmet sans relâche les signaux internes.


Deux réseaux, deux langages :


* l’un souterrain,

* l’autre corporel,

  

Pour tous deux: œuvrer à la cohérence du vivant.


🌿 Lorsque le fascia se fige (stress, choc, inflammation), la communication interne s’altère comme un sol tassé où le mycélium ne peut plus respirer.

Le corps perd alors de sa fluidité, de son ressenti, de sa vitalité.


La "myofascialogie" agit comme une main bienveillante sur ce sol intérieur : elle libère, réhydrate, redonne du mouvement et de l’information.


Parce qu’entre "terre et corps", le vivant parle le même langage : celui des réseaux conscients.


Pendant longtemps, le fascia a été relégué au rôle d’“enveloppe passive” dans les manuels d’anatomie. Aujourd’hui, la science le reconnaît enfin pour ce qu’il est vraiment :

🧠 un organe sensoriel,

🧬 un système de communication,

⚙️ et un pilier fondamental de la structure corporelle.


🔹 Anatomie et composition


Le fascia est un tissu conjonctif tridimensionnel, présent partout dans le corps :

– sous la peau,

– autour des muscles,

– entre les fibres musculaires,

– autour des os,

– des vaisseaux,

– des organes,

– et jusqu’à la surface des cellules.


Il est formé principalement de :

 • fibres de collagène (rigides, structurantes),

 • fibres d’élastine (souples, adaptatives),

 • et d’une substance fondamentale très hydratée, riche en protéoglycanes et en acide hyaluronique.


C’est cette substance hydrique qui permet au fascia de glisser, amortir, transmettre les forces et les informations.


🔹 Un réseau sensoriel et mécanique


Le fascia est l’organe de la forme, mais aussi du ressenti.


Il contient une densité exceptionnelle de capteurs :

 • propriocepteurs (sens du mouvement et de la posture),

 • nocicepteurs (capteurs de douleur),

 • intercepteurs (liés au système nerveux autonome),

 • mécanorécepteurs (sensibles à la pression, l’étirement, la vibration).


💡 C’est lui qui informe constamment le cerveau de l’état interne du corps, bien plus que les muscles ou les articulations.


🔹 La tenségrité : la clé biomécanique du vivant


Le fascia fonctionne selon le principe de tenségrité (tension + intégrité).

Ce concept, issu de l’architecture et aujourd’hui fondamental en biomécanique, désigne un système où :

 • les éléments rigides (os) sont en compression,

 • et les éléments souples (fascias, ligaments) sont en tension constante.


Ce modèle permet au corps d’être stable et fluide à la fois, capable d’absorber les chocs, de se mouvoir en souplesse et de s’autoréguler sans point d’ancrage rigide.


⚠️ Lorsque le fascia est trop tendu, déshydraté, figé (à cause du stress, de traumatismes, de mauvaises postures ou de blessures anciennes), il perd sa fonction de tenségrité.

Le système entier devient désorganisé, créant douleurs diffuses, troubles posturaux, fatigue chronique, voire dérégulations viscérales ou émotionnelles.


👐 Et la Myofascialogie dans tout ça ?


La Myofascialogie est une approche manuelle douce, précise, profondément respectueuse du corps.

Elle vise à libérer les restrictions fasciales, sans forcer, en entrant dans une relation tissulaire directe.


🌿 En libérant les fascias,

– on restaure la tenségrité,

– on relance la communication neuro-tissulaire,

– et on réactive le potentiel d’auto-régulation du corps.


C’est une approche qui ne cherche pas à “corriger”, mais à accompagner le vivant à se remettre en mouvement.


📣 Partager ce savoir, c’est déjà réinformer les corps.

Parce que tout part du tissu. Et que le fascia mérite enfin la place qui lui revient.


D’abord la Myo.

Par: Jean-François Brabant


myofascialogie.com


@tout le monde

REF.: